12-25 septembre 2013
France. Tensions entre le gouvernement et Europe Écologie-Les Verts dans le contexte de la Conférence environnementale
Le 12, les députés d'Europe Écologie-Les Verts (E.E.-L.V.) dénoncent l'« absence totale de précision sur la fiscalité écologique » dans le projet de budget pour 2014 – qui ne prévoit finalement pas d'augmentation de la taxation du diesel – et menacent de ne pas le voter.
Le 12 également, le ministre de l'Écologie Philippe Martin annonce le report de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique après les élections municipales de mars 2014.
Le 14, le secrétaire national d'E.E.-L.V. Pascal Durand donne « six jours » au gouvernement pour s'engager concrètement sur le dossier de la transition énergétique, mettant en jeu la participation de sa formation au gouvernement. Son initiative ne fait pas l'unanimité dans les rangs d'E.E.-L.V.
Le 15, dans son entretien télévisé, le président François Hollande exclut la hausse de la fiscalité sur le diesel et confirme la création d'une contribution climat énergie – nouvelle version de la « taxe carbone » – visant à taxer les énergies les plus polluantes. Cette contribution « sera sans effet en 2014 ». Elle consiste à aménager la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.
Les 20 et 21 se tient à Paris la deuxième Conférence environnementale du quinquennat. Dans son discours inaugural, François Hollande annonce l'objectif de diminuer de 20 p. 100 la consommation d'hydrocarbures d'ici à 2030 et de 50 p. 100 la consommation d'énergie globale d'ici à 2050. Il annonce la baisse à 5 p. 100 du taux de T.V.A. sur les travaux de rénovation thermique des logements.
Le 25, Pascal Durand annonce son intention de quitter la direction d'E.E.-L.V. lors du congrès du parti prévu en novembre.
Le 25 également, le député Vert de Gironde Noël Mamère, candidat écologiste à l'élection présidentielle de 2002, annonce qu'il quitte E.E.-L.V.