XYLOGRAPHIE
BEWICK THOMAS (1753-1828)
Graveur à Newcastle, Bewick est l'un des « pères » du livre illustré romantique. Il a mis en valeur et fait reconnaître la validité de la technique du bois de bout : la plaque faite d'aubier de buis est coupée perpendiculairement au sens des fibres, et non parallèlement, comme dans le bois de fil. L'utilisation d'un bois dur et la coupe de la plaque autorisent l'emploi de l'outil de la gravure nob […] […] Lire la suite
BOIS DE BOUT, gravure
Après avoir connu de grandes heures dans les débuts du livre illustré, la gravure sur bois n'a survécu aux xvii e et xviii e siècles qu'à titre ornemental dans le texte. Elle était réservée aux fleurons, bandeaux et culs-de-lampe, tandis que la gravure sur métal, plus noble, dominait pour les planches d'illustration proprement dite, présentées en hors-texte ; le bois gravé était presque tombé en […] […] Lire la suite
CHINE Histoire jusqu'en 1949
Dans le chapitre « Révolution de l'économie et transformation de la société » : […] L'époque des Song se signale d'autre part par toute une série de nouveautés qui apparentent la Chine des xi e - xiii e siècles à l'Europe des xv e - xvii e siècles. La grande jonque de haute mer – produit de toute une accumulation d'expériences et de trouvailles techniques (gouvernail d'étambot, ancres, compartiments étanches, treuil, système de voiles, boussole marine en usage plus d'un siècle […] […] Lire la suite
CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
Dans le chapitre « Le livre » : […] Jusqu'à l'invention du papier sous les Han postérieurs (23-220), le livre chinois consista en fiches de bambou ou de bois, attachées en liasses et sur lesquelles on écrivait tout d'abord au moyen de styles trempés dans du vernis ou de la laque, puis plus tard au moyen du pinceau souple, formé de poils introduits dans un tube de bambou et trempé dans l'encre au noir de fumée. Le papier, qui passe p […] […] Lire la suite
GRAVURE
Dans le chapitre « La gravure, mode de reproduction ou mode d'expression » : […] La gravure n'est pas née de volontés esthétiques mais de la nécessité pratique de multiplier les images, dans ce même mouvement qui assurait la diffusion des textes par l'imprimerie. Sur ces origines très obscures on ne peut faire que des hypothèses. À la fin du xiv e siècle, les gravures sur bois, ou xylographies, faisaient l'objet d'un commerce de colportage, en particulier dans les lieux de p […] […] Lire la suite
HARUNOBU SUZUKI (1725 env.-1770)
Suzuki Harunobu fut l'un des premiers dessinateurs japonais à comprendre quelles ressources nouvelles offrait la xylographie polychrome, également appelée « image de brocart » ou nishiki-e , qui constitue une véritable révolution technique dans la gravure sur bois . Il semble que ce nouveau procédé permit à son talent de s'épanouir pleinement. Avec Harunobu disparaît la gaucherie caractéristique d […] […] Lire la suite
HIROSHIGE ANDŌ (1797-1858)
Maître incontesté de l' estampe de paysage, Andō Hiroshige remporta un égal succès au Japon et en Occident. Jamais sans doute maître de l'école Ukiyo-e , née de la peinture de genre, ne comprit et ne traduisit mieux l'âme même de la nature. Ne s'appuyant sur aucune conception philosophique ou mystique, son art est le résultat de l'observation humble de la nature, qu'il n'a cependant pas cherché à […] […] Lire la suite
IMPRIMERIE
Dans le chapitre « La montée en puissance des images » : […] Selon le besoin, le budget, la diffusion, les techniques varient. Il existe ainsi de nombreuses méthodes de reproduction des images. À partir des années 1830, la gravure sur bois de bout est utilisée massivement par la presse périodique et les livres illustrés. Un bois de bout est un motif en relief travaillé au burin. Les images sont imprimées à côté du texte sans avoir besoin d’un second passag […] […] Lire la suite
JAPON (Arts et culture) Les arts
Dans le chapitre « Xylographie » : […] En Extrême-Orient, la xylographie a été la technique d'impression par excellence tout à la fois pour l'écrit et pour l'image. Aussi au Japon, où elle demeura souveraine jusqu'en 1868, son histoire recouvre-t-elle celle de l'imprimerie, de l'illustration et de l'estampe. Bien sûr, au cours de leur évolution, il arriva à ces différentes disciplines de chercher fortune séparément. On peut citer par e […] […] Lire la suite
LIVRE
Dans le chapitre « Un nouvel objet » : […] Il n'y a pas lieu de s'étonner que ces stéréotypes de copistes se soient imposés aux novateurs que furent les fondateurs de la typographie et que les premiers livres imprimés se calquent sur le modèle manuscrit. En multipliant les livres, l'imprimerie a fait naître des pratiques de distribution commerciale qui ont influencé la structure du livre. Le marché du lieu de production étant limité et rap […] […] Lire la suite
MASEREEL FRANZ (1889-1972)
Flamand de naissance et de tempérament (né à Blankenberghe, il fait ses études à l'Académie de Gand) mais Européen par vocation (ce qui explique ses séjours en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, en Russie, son attachement à la France — il travaille surtout à Paris avant de se fixer à Nice, où il est mort), collaborateur et ami de Romain Rolland, de Verhaeren, de Stefan Zweig, de Barbusse, illust […] […] Lire la suite
MORONOBU HISHIKAWA (mort en 1694)
Dans le chapitre « Le génie de l'illustrateur » : […] S'il fut remarquable comme peintre, Moronobu conquit une célébrité inaltérable par son œuvre gravé. De 1670 à 1685, il paraît y avoir consacré le plus clair de son temps. Il fut d'ailleurs l'un des illustrateurs les plus féconds de toute l'histoire de l' ukiyo-e : on ne dénombre pas moins de cent cinquante ouvrages auxquels il collabora en dix ans. Il y aborda les sujets les plus divers, depuis l […] […] Lire la suite
MUNCH EDVARD (1863-1944)
Dans le chapitre « L'œuvre gravé » : […] De nombreuses compositions, telles Les Fillettes sur le pont , ont eu des répliques en gravure ; les techniques de l'art graphique amplifiant les thèmes de La Frise . Les recherches occupent une place importante dans l'activité de Munch, et, après le troisième séjour à Paris (1896-1897), l'artiste se rapproche du symbolisme ; ses illustrations des Fleurs du mal en témoignent. Les premières gravur […] […] Lire la suite
PROPHYLACTIQUES IMAGES
Dans les civilisations qui considèrent qu'une image est le support ou le substitut matériel d'une idée, la possession d'une représentation figurée prend le sens magique, conféré aux amulettes, de garantie et de protection (la représentation d'un œil prophylactique au fond d'une coupe ou sur l'étrave d'un navire, dans la céramique grecque, l'illustre abondamment). Il est intéressant de noter que l' […] […] Lire la suite
SŪTRA DU DIAMANT
Dans le chapitre « Un trésor en papier » : […] Quelques années plus tôt, un certain Wang Yuanlu, qui gardait les grottes en n’hésitant pas à repeindre les statues à sa manière, avait par chance découvert une niche fermée où étaient entreposé depuis le début du x e siècle un amoncellement de manuscrits sur papier et de peintures sur soie et sur chanvre. En 1907, Stein est le premier à deviner l’importance des milliers de livres et pièces d’ar […] […] Lire la suite
VALLOTTON FÉLIX (1865-1925)
Dans le chapitre « L’originalité des gravures sur bois » : […] Établi à Paris à l’âge de seize ans, Félix Vallotton se forme à l’académie Julian, dans les ateliers de Gustave Boulanger et de Jules Lefebvre. Il débute sa carrière comme portraitiste imprégné de la leçon de Holbein le Jeune. Il présente invariablement des portraits dans les expositions auxquelles il participe, en Suisse tout comme au Salon des Champs-Élysées, où il est admis pour la première fo […] […] Lire la suite
Arrivée au Japon du commodore Perry
L'arrivée au Japon du commodore américain Perry à bord d'un bateau à vapeur, en 1853. Estampe en couleurs. British Museum, Londres.
Crédits : Collection Dagli Orti/ British Museum Londres/ Aurimages
Bateau au clair de lune, Harunobu
L'artiste japonais Harunobu (1725-1770) inaugura, grâce à la technique de la xylographie polychrome, encore appelée image de brocart ou nishiki-e, une nouvelle forme de gravure sur bois. Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Courtisanes du quartier réservé, partie droite d'un diptyque. Estampe en couleurs du Japonais Torii Kiyonaga (1752-1815). Musée Pouchkine, Moscou, Russie.
Crédits : Bridgeman Images
Félix Vallotton, Dans les ténèbres (C'est la Guerre ! IV), 1916. Xylographie, 17,7 cm × 22,5 cm. Bibliothèque nationale de France, Paris.
Crédits : Dist. RMN-Grand Palais/ Bibliothèque nationale de France
Scène érotique, œuvre du Japonais Koryusai. Estampe en couleurs du XVIIIe siècle. Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
La Grande Vague, une estampe de la série Trente-Six Vues du mont Fuji (Fugaku sanjurokkei), publiée vers1831.Estampe en couleurs de Katsushika Hokusai (1760-1849). Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Christie's Images, Bridgeman Images
Kitagawa Utamaro, «Le Bain». Xylographie polychrome sur papier, appelée nishiki-e. Collection particulière.
Crédits : Bridgeman Images
Le Fuji vu de Nakahara, une estampe de la série Trente-Six Vues du mont Fuji (Fugaku sanjurokkei), publiée en 1831. Estampe en couleurs du Japonais Katsushika Hokusai (1760-1849). Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Ando Hiroshige (1797-1858), Le Mont Fuji, estampe de la série Trente-Six Vues du mont Fuji (Fuji sanjurokkei), publiée en 1858, en écho à la série d'estampes, publiée sur le même thème, vers 1831, par Hokusai. Estampe en couleurs. Fitzwilliam...
Crédits : Bridgeman Images
Kitagawa Utamaro, «Le Peintre et son modèle». Xylographie polychrome sur papier, appelée nishiki-e. Musée Guimet, Paris.
Crédits : Bridgeman Images
Kitagawa Utamaro, «Portrait de Ohisa Takashima, hôtesse de maison de thé», vers 1793. Xylographie polychrome sur papier, appelée nishiki-e, 37,8 cm × 24,5 cm. Bibliothèque nationale de France, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Albrecht Dürer,Saint Jérôme dans son cabinet de travail, frontispice d'une collection de lettres de saint Jérôme. Collection particulière.
Crédits : Bridgeman Images
Une scène d'un drame kabuki, une des trois formes classiques du théâtre japonais, illustrée par Yoshikazu. Estampe en couleurs, vers 1870. School of Oriental and African Studies Library, université de Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Ando Hiroshige, estampe de la série des Vues célèbres d'Edo. Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images