VOLONTÉ DE PUISSANCE
AFFECTIVITÉ
Dans le chapitre « Affectivité et passions dans la philosophie allemande des XIXe et XXe siècles » : […] Il ne saurait être question d'entrer ici dans une étude détaillée de l'idéalisme allemand (Fichte, Hegel, Schelling), qui, en tant que réinstitution de la métaphysique sur la base de ce que Kant n'avait réaménagé de la langue philosophique que dans un cadre architectonique, n'eut pas de postérité philosophique immédiate – exception faite de Hegel, mais dans le champ de la philosophie de l'histoire […] Lire la suite
HOMME - La réalité humaine
Dans le chapitre « Nietzsche et Bergson » : […] Toutefois la problématique qui vient d'être esquissée ne se développera dans toute son ampleur qu'assez avant dans le xx e siècle, à un moment où Nietzsche et même Bergson appartiennent déjà au passé. Il ne semble pas que le message du premier en vienne jamais à dépouiller toute ambiguïté. Nietzsche réclame de l'homme qu'il se montre enfin fidèle à lui-même, qu'il rejette tout arrière-monde en m […] Lire la suite
NIETZSCHE FRIEDRICH
Dans le chapitre « La décadence et le désir » : […] L'origine de l'ontologie métaphysique est la décadence. Nietzsche, scrutant les symptômes de cette maladie de la vie au cœur de la civilisation européenne, brosse un tableau accablant de notre modernité. Mais, plus importante que cette description est l'interprétation que suggère Nietzsche de la décadence en fonction de sa théorie de la volonté de puissance elle-même. La morale, en effet, est la […] Lire la suite
NIHILISME
Dans le chapitre « Les mensonges de la décadence » : […] Appliquant une nouvelle méthode critique, la méthode généalogique, qui consiste à détecter, sous les arguments rationnels, les articles de croyance ou « valeurs », puis, en deçà des valeurs, le type de vie qui en use pour dominer, Nietzsche impute à un phénomène de déchéance vitale, qu'il nomme la Décadence, la responsabilité de la crise nihiliste. Le nihilisme est l'« idéologie » ou encore la « […] Lire la suite
SOREL GEORGES (1847-1922)
Dans le chapitre « La violence prolétarienne » : […] Sorel se fait l'apologiste de la violence. La « violence » est distincte de la force qui va de pair avec l'autorité et toutes les formes d'oppression. Elle accompagne la révolte et toutes les deux sont énergie humaine en acte. Lecteur assidu de Nietzsche, même s'il l'a mal assimilé, il confesse ainsi sa source, car la « violence » sorélienne ressemble fort à la « volonté de puissance » nietzsc […] Lire la suite
VERTU
Dans le chapitre « La vertu créatrice » : […] Ainsi est formulée l'idée romantique d'une « loi du cœur ». Cependant, que cette notion recouvre une simple nostalgie, et qu'elle ne puisse pas même servir de pierre de touche à une lutte authentiquement révolutionnaire, voilà ce que l'histoire, la littérature et la philosophie de la fin du xviii e siècle se sont appliquées à démontrer. D'une part, la loi du cœur, justement par le fait de son act […] Lire la suite