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VILLE Le fait urbain dans le monde

La répartition des villes dans le monde

La population urbaine

Au début du xxie siècle, la répartition de la population urbaine dans le monde correspond aux foyers de peuplement : 49 p. 100 des citadins sont en Asie (16,9 p. 100 en Chine), 16,7 p. 100 en Europe et 22 p. 100 dans les Amériques. L’Afrique abrite 11 p. 100 des citadins. Depuis les années 1970, la majorité de la population urbaine se trouve dans des pays mal développés. Les taux moyens annuels de croissance de la population urbaine s’avèrent en effet très faibles en Europe et au Japon (0,1 p. 100 par an en moyenne), faibles dans les pays neufs (Amérique du Nord et Australie ; 1,4 p. 100 par an), modérés en Amérique latine (1,9 p. 100 par an), forts en Asie (2,6 p. 100) et très forts en Afrique subsaharienne (3,6 p. 100 de croissance par an, soit un rythme deux fois plus élevé que celui qui était enregistré dans les villes d’Europe occidentale dans la seconde moitié du xixe siècle, en pleine phase d’industrialisation). La diversité observée de ces rythmes rend compte des décalages chronologiques dans le démarrage de l’urbanisation et de la transition urbaine : stagnation posturbaine dans les pays d’économie avancée, croissance ralentie ailleurs, progression accélérée en Afrique noire, phase préurbaine au Bhoutan et dans certaines parties du Vietnam ou de la Chine intérieure. La désorganisation des circuits de distribution, les troubles révolutionnaires (révolution culturelle en Chine populaire, guerre civile au Cambodge), le non-versement des salaires de fonctionnaires dans certains pays troublés d’Afrique noire (Congo en 1993-1995, Zaïre en 1996-1997 par exemple), peuvent se traduire par un retour provisoire des citadins au village, où les cultures vivrières permettent de survivre.

Le déplacement de la localisation des plus grandes villes du monde est intéressant à observer dans l’histoire : chronologiquement, les villes du Croissant fertile, puis Alexandrie, Athènes, Rome, Constantinople, sans oublier en Chine Hangzhou, Luoyang, Nanjing, Xian, Pékin, puis Le Caire et Bagdad. Au xixe siècle, les anciennes grandes villes du monde (monde méditerranéen, mondes arabe et turc, Chine, Inde) sont dépassées par les grandes capitales du nord de l’Europe (Paris, Londres, Berlin, Vienne), par des villes des États-Unis et du Japon et par les nouvelles agglomérations industrielles. Les effets de la révolution industrielle se sont traduits par une élévation de la taille des plus grandes agglomérations : Londres dépassait la première deux millions d’habitants en 1842, Paris en 1863, New York en 1875, Berlin en 1892. Londres atteignait 7 millions en 1910. En 1913, on comptait 9 agglomérations de plus de deux millions d’habitants : Berlin, Chicago, Saint-Pétersbourg, Londres, New York, Paris, Tōkyō, Vienne, Philadelphie. New York dépassait Londres en 1925 et atteignait 10 millions d'habitants en 1930, 15 millions en 1965.

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Aujourd’hui, nouvelle phase, les prévisions démographiques des villes des pays d’économie émergente explosent. Les chiffres annoncés pour la croissance des villes chinoises étonnent : 36 agglomérations de plus de 2 millions d’habitants en 2005, 53 en 2015. On observe une banalisation du phénomène du gigantisme urbain ; le nombre des agglomérations de plus de deux millions d'habitants est passé de 29 en 1950 à 160 en 2005 (source O.N.U.), et 54 États possèdent au moins une agglomération de cette taille. Paul Bairoch, spécialiste d’histoire économique, évoque une urbanisation sans développement. Dans les pays mal développés, la croissance massive de la population exprime d’abord une situation sociale : l’importance débordante des populations non intégrées, vivant dans des campements ou des formes d’habitats élémentaires, donne au gigantisme urbain un caractère pathologique particulièrement explosif. On parle de mégapoles pour nommer l’hypertrophie caractéristique des plus grandes villes dans les pays pauvres. On a pu opposer les métropoles qui organisent leur territoire aux mégapoles qui s’en nourrissent, de façon boulimique.

Le phénomène soutient un certain catastrophisme antiurbain : macrocéphalie des capitales pompant les richesses du pays, oblitération de la vie urbaine provinciale par la capitale dévorante contrariant l’organisation d’un espace national équilibré, croissance démographique galopante, hypertrophie d’une économie tertiaire parasitaire, lieu d’exacerbation des violences et des inégalités sociales... Des experts pressés mettent en avant des prévisions statistiques démographiques et écologiques qui font peur. On retrouve l’approche antiurbaine du Mahatma Gandhi sur la culture du village et la pollution urbaine. Les premiers temps de la révolution industrielle avaient provoqué des réactions négatives comparables. Pour le philosophe anglais David Hume, qui reprenait une représentation très rousseauiste, les grandes villes « engendrent des vices et des désordres de toute espèce, affament les provinces éloignées et s’affament elles-mêmes par la cherté des prix où elles font monter les denrées... » Bref, les surcoûts du gigantisme produits par la métropolisation et la mondialisation paraissent ici évidents. La grande taille aggraverait les risques de toute nature et compliquerait la gestion des situations de crise.

Une autre observation met en relief au contraire la grande ville comme facteur de progrès, souligne la domination des grands centres d’impulsion économique mondiaux, foyers d’innovation et d’industrie de pointe, sièges sociaux des grandes entreprises et banques multinationales. Le géographe brésilien Milton Santos a montré que ces externalités positives impliquaient aussi les villes du Tiers Monde où les activités tertiaires permettent la mobilité sociale, les promotions les plus rapides. C’est par la ville que le libéralisme économique prospère et que le libéralisme politique suit. L’exemple de la Chine populaire montre que la ville peut inaugurer une démocratie locale, avec des acteurs plus ouverts, avant même que le pays n’adopte un gouvernement démocratique.

Le taux d'urbanisation

Les taux d'urbanisation ont une autre signification que les masses urbanisées, car ils restent avant tout fortement liés à l'évolution du niveau de développement économique des pays. Tous les pays industrialisés ont ainsi un taux supérieur à la moyenne mondiale. La valeur moyenne du P.I.B. par habitant paraît également déterminante, de même que l'importance des échanges extérieurs (valeur du commerce extérieur par habitant). Le taux d'urbanisation et, en particulier, la proportion des gens qui habitent dans les grandes villes tiennent beaucoup à l'importance des fonctions d'« extraversion » économique. Le fait urbain exprime un trait avant tout exogène : l'importance des relations internationales dans les économies. Ainsi, parmi les pays arabes, les producteurs de pétrole présentent les taux d'urbanisation les plus forts, supérieurs à 70 p. 100. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Japon, l'Allemagne présentent à la fois un commerce extérieur important et un fort développement du fait urbain. Sur les 298 agglomérations de plus de 1 million d'habitants en 1990, 106 étaient situées près d'un littoral maritime, 81 près d'une voie d'eau navigable à grand gabarit ; au total, plus des deux tiers des grandes villes se sont développées en fonction de conditions naturelles favorables aux relations lointaines. On peut dire aussi que les progrès accomplis par les moyens de transports depuis deux siècles rendent compte de l'augmentation considérable de la taille des plus grandes villes. Pendant des millénaires, la situation de la plus grande ville du monde ne fit que refléter celle du système politique le mieux organisé et du pays le plus peuplé. Depuis 1800, elle révèle l'efficacité du système de production et d'échanges.

Les densités urbaines

Le cadre des États pour calculer les taux d'urbanisation n'est pas parfait. Les pays sont évidemment très différents les uns des autres, par leur taille géographique ou démographique. Une approche intéressante est apportée par la notion de densité : par exemple, le nombre de villes de plus de 100 000 habitants pour 10 000 kilomètres carrés. On compte ainsi une grande ville pour 10 000 kilomètres carrés en Europe occidentale continentale, trois grandes villes au Royaume-Uni. À ce titre, l'Inde paraît douze fois moins urbanisée que le Royaume-Uni, et les États-Unis vingt-quatre fois moins. La distance moyenne entre les villes de même taille varie beaucoup, en fait, d'une région à l'autre du globe. C'est en Europe que la distance moyenne entre deux villes est la plus courte : moins de 11 kilomètres au Royaume-Uni, dans les pays du Benelux, en Allemagne, au Danemark, en Italie. On retrouve les mêmes données pour le Japon et en Corée du Sud. La distance entre les villes reste inférieure à 22 kilomètres en Inde, au Proche-Orient, au Nigeria. On observe une homogénéisation progressive du semis urbain à travers le monde, dans la mesure où le phénomène urbain se densifie depuis 1950 dans les régions où les villes étaient le plus espacées (Afrique centrale et orientale) ; au contraire, le nombre des villes stagne dans les régions les mieux pourvues à cet égard (essentiellement dans les pays développés, au Japon et dans les pays de l'Union européenne. Notons que hormis au Groenland et sur le continent antarctique, on trouve désormais des agglomérations de plus de 10 000 habitants dans les zones les plus reculées et les milieux les plus hostiles, dans les régions les moins peuplées : Sibérie, Territoires du Nord-Ouest et Yukon canadien, provinces sahariennes. Le fait traduit une intégration de tous les territoires dans les circuits économiques modernes, nationaux et internationaux et la réduction comme peau de chagrin des régions vivant encore dans une certaine autarcie. « La ville s'est inexorablement rapprochée de l'homme. En se multipliant, elle a conquis des régions où l'on devait parcourir, voici seulement une ou deux générations, plusieurs milliers de kilomètres pour la trouver » (Moriconi-Ébrard).

L'armature urbaine

Le semis des villes n'est pas dû au hasard. Les unités urbaines partagent l'espace de façon organisée, pour répondre au bon fonctionnement des mécanismes d'échanges. Le géographe allemand Walter Christaller a montré en 1933 (Les lieux centraux dans le sud de l'Allemagne) que la taille, le nombre et la distribution des villes s'expliquent par la fourniture de biens et services centraux aux régions voisines. Des formulations mathématiques ont été apportées par G. K. Zipf ou M. Beckmann, qui ont déterminé ainsi le rapport entre la population d'une ville, la place de cette dernière dans la hiérarchie, et par Reilly, qui a lié la distance séparant deux villes à l'importance de leur population. L'étude de l' armature urbaine d'une région ou d'un pays – c'est-à-dire la recherche des niveaux de service des villes et des territoires sur lesquels elles exercent leur influence – a orienté ainsi de nombreux travaux en sciences humaines entre 1955 et 1970. On a parlé des réseaux urbains comme « d'un système de centres hiérarchisés se relayant les uns les autres afin d'assurer le bon fonctionnement des mécanismes d'échanges [...]. Qu'est-ce en effet qu'une ville, sinon la rencontre dans un espace limité de flux économiques intéressant des régions entières ? » (Raymond Dugrand). Ces travaux qui montraient le rôle essentiel des villes dans l'organisation de l'espace ont nourri les réflexions sur l'aménagement du territoire, les notions de région polarisée et de métropole régionale. Cette dernière est apparue ainsi comme une ville présentant un équipement complet de services sophistiqués et offrant une zone d'influence plus vaste que les autres villes.

Les études plus récentes sur les formes de distribution des villes inscrivent les réseaux dans une notion théorique et générale de système urbain, pour remarquer que la région ne peut résumer l'organisation économique des échanges et que les relations ne s'arrêtent plus aux frontières. « De nos jours, les organismes internationaux, les grandes banques, les Bourses de commerce ou de valeurs rayonnent sur plusieurs pays. Les villes qui les abritent participent à des faisceaux de communication indifférents aux limites nationales » (Paul Claval). Les limites territoriales d'un système urbain connaissent également des changements rapides pour tenir compte des ruptures géopolitiques (l'unification allemande, par exemple), des accords internationaux (par exemple l'unification des monnaies européennes) et des évolutions technologiques (les nouvelles technologies de l'information et de la communication). « Les systèmes de villes sont par nature des systèmes ouverts » (Denise Pumain, « Les systèmes de villes », in Encyclopédie de géographie). Les villes sont impliquées dans un système de relations de portées spatiales inégales (régionales, nationales, multinationales). Dans un contexte de mondialisation des échanges d'informations, de capitaux et de biens, les systèmes urbains s'avèrent de plus en plus interdépendants.

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Le terme « métropoles mondiales » rend compte de la structure unitaire du fonctionnement spatial de l'économie mondiale, de la force des interrelations commandées à partir de quelques points centraux d'impulsion, villes et pays, qui travaillent à l'échelle de la planète et régulent la dynamique des marchés pour les autres territoires. « Les trois villes globales –  New York, Tōkyō, Londres – fonctionnent en trinôme et sont moins rivales que complémentaires. Chacune a un rôle distinct : Tōkyō exporte les capitaux, Londres les fait jouer grâce à ses banques transnationales, tandis que New York les absorbe à des fins d'investissement, d'innovations et de maximisation des profits » (Saskia Sassen). New York, Tōkyō, Londres et Paris, mais aussi Shanghai, Pékin, Canton, Moscou, Berlin, Francfort, s'inscrivent aujourd'hui dans des réseaux relationnels intercontinentaux, à l'échelle de la planète. Ainsi, la triade que forment les trois pôles développés de l'économie mondiale dont les piliers sont les États-Unis, le Japon et l'Union européenne et dont l'espace s'étend respectivement sur l'Amérique du Nord, l'Australasie et toute l'Europe exprime sa puissance d'organisation par le même système territorial.

Les grandes métropoles mondiales sont les sièges des gouvernements des grandes puissances ; elles fixent les sièges sociaux des grandes entreprises. Capitales politiques, économiques et intellectuelles du monde, ces villes globales font l'histoire, mais en dépendent aussi, car l'évolution des économies-mondes trahit la succession des dominations.

Les deux plus grandes agglomérations du monde, Tōkyō, la plus peuplée (32,5 millions d'habitants en 2005 sur une superficie de 6 091 km2), et New York, la plus étendue (21,9 millions d'habitants en 2005, 15 375 km2 urbanisés en continuité, 32 791 km2 pour toute la région), relèvent des deux plus grandes puissances industrielles et financières de la planète. Ces sommets actuels du monde sont aussi les centres des deux principales mégalopoles, vastes complexes métropolitains polynucléaires, ensembles d'agglomérations proches entretenant entre elles des liens fonctionnels étroits. Roger Brunet a mis en évidence une autre mégalopole mondiale majeure (la « banane bleue »), parallèle au principal axe de relations de l'Europe, de Manchester à Milan.

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Les études des photographies aériennes ne permettent pas de valider l'hypothèse parfois avancée d'une désurbanisation. L'apparent déclin démographique des grandes villes dans les pays d'économie globale est compensé par une exurbanisation sur les campagnes environnantes, et donc par une large extension des zones bâties.

Mexico, centre-ville - crédits : Robert Frerck/ The Image Bank/ Getty Images

Mexico, centre-ville

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L'émergence de mégapoles (très grandes agglomérations plurimillionnaires) dans les pays mal développés et dépendants est un des faits majeurs de la période contemporaine. Mexico, São Paulo, Calcutta, Bombay (Mumbai), Séoul, modestes agglomérations il y a encore moins d'un siècle, ont connu une croissance particulièrement rapide et atteignent désormais une taille exceptionnelle : Séoul, par exemple, comptait 280 000 habitants en 1905, 935 000 en 1940, 2,8 millions en 1960, 6,8 millions en 1975 et 9,6 millions d’habitants en 2005, pour 627 kilomètres carrés. La population de Bombay est passée de 710 000 habitants en 1875 à 18,2 millions en 2005 ; dans le même temps, celle de Calcutta passe de 680 000 à 14,3 millions. Shenzhen, sur le littoral chinois, avait 300 000 habitants dans les années 1970 ; déclarée zone économique spéciale en 1980, elle comptait 7,2 millions en 2005. Les spécialistes observent la présence de plus en plus nombreuse de villes asiatiques parmi les grandes villes du monde, ce qu'ils interprètent comme un déplacement progressif des unités de production vers les principaux bassins de main-d'œuvre et vers les marchés prometteurs. « Il est probable qu'après Tōkyō succédera au premier rang mondial une grande conurbation asiatique de plusieurs dizaines de millions d'habitants : Shanghai, Bombay, Calcutta ou Hong Kong-Guanzhou » (Moriconi-Ébrard).

São Paulo - crédits : Ary Diesendruck/ The Image Bank/ Getty Images

São Paulo

Séoul (Corée du Sud) - crédits : JTB Photo/ Universal Images Group/ Getty Images

Séoul (Corée du Sud)

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Écrit par

  • : professeur de géographie à l'université de Lyon-III-Jean-Moulin, doyen de la faculté des lettres et civilisations, directeur de l'unité mixte de recherche environnement-ville-société, C.N.R.S.

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Plan de la ville de Tenochtitlán - crédits : AKG Images

Plan de la ville de Tenochtitlán

Charleville-Mézières : la place Ducale - crédits : 	N.Bellegarde/ Moment/ Getty Images

Charleville-Mézières : la place Ducale

Mexico, centre-ville - crédits : Robert Frerck/ The Image Bank/ Getty Images

Mexico, centre-ville

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