PARIS TRAITÉ DE (1856)
CRIMÉE (GUERRE DE)
Conséquence de la politique menée par Napoléon III pour essayer de rompre la coalition européenne qui, depuis 1815, réduit le rôle de la politique étrangère de la France. Envisageant certains remaniements de frontières, avec l'accord de l'Angleterre et de la Russie, et voulant engager l'intérêt de ces deux pays, Napoléon III choisit comme terrain d'action le Moyen-Orient et, en homme habile qu'il […] Lire la suite
GUERRE DE CRIMÉE, en bref
Grande puissance diplomatique depuis 1815, la Russie veut profiter de l'affaiblissement de l'Empire ottoman pour accroître son influence vers les Balkans par le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles. Le refus de Constantinople – soutenue par Londres et Paris – de céder à la Russie la protection des orthodoxes dans l'Empire ottoman déclenche la guerre en 1853. Français et Anglais, ai […] Lire la suite
MOLDAVIE
Dans le chapitre « L'administration russe (1812-1917) » : […] En 1829, au traité d'Andrinople, la Russie repoussa sa frontière sud de façon à inclure le delta du Danube. Après la guerre de Crimée, le traité de Paris, en 1856, rendit la Bessarabie méridionale (divisée à cette époque en trois départements : Izmaïl, Kagul [ou Cahul] et Bolgrad) à la Moldavie ; mais, en 1878, le traité de Berlin, quoique la Roumanie ait combattu la Turquie aux côtés des Russes, […] Lire la suite
ORIENT QUESTION D'
Dans le chapitre « Le traité de Paris : règlement de la Question d'Orient (1856-1862) » : […] Les Russes ayant remporté quelques succès en Anatolie orientale et le nouveau tsar Alexandre II se montrant plus conciliant, un accord est dès lors possible : il aboutit à la signature du traité de Paris (30 mars 1856). Ce traité revêt une importance particulière dans la Question d'Orient : on a même pu croire qu'il en apportait la solution. Il comportait les clauses suivantes : évacuation des ter […] Lire la suite