THÉRAPEUTIQUEChimiothérapie

Point faibles de la chimiothérapie

Au fur et à mesure que l'on croit résoudre tel ou tel problème thérapeutique, de nouvelles difficultés surgissent : accidents dus à la toxicité à long terme ; apparition, dans tous les domaines, de souches pathogènes résistantes ; apparition, du fait des progrès matériels et de l'abaissement des moyens de défense de l'organisme humain, de nouvelles espèces pathogènes, jadis réputées inoffensives. On peut considérer que, dans son ensemble, le problème de la chimiothérapie antiparasitaire relève davantage de la lutte contre le sous-développement que de la thérapeutique proprement dite, car, d'une part, il existe de bons médicaments pour lutter contre les parasites, d'autre part, des maladies endémiques telles que le paludisme, la maladie du sommeil, diverses helminthiases ont disparu des régions qui ont été assainies et où la population s'est soumise à des mesures élémentaires d'hygiène et de discipline de vie. Le problème de la chimiothérapie antibactérienne et antifongique ne peut être considéré comme résolu dans son ensemble, car il est nécessaire d'exercer une vigilance constante pour maintenir l'efficacité des agents thérapeutiques et en renouveler le catalogue.

Les maladies à virus et le cancer, malgré les efforts énormes déployés, surtout vis-à-vis du cancer, continuent à poser des problèmes chimiothérapeutiques. Les succès sporadiques remportés dans ces deux domaines sont-ils un encouragement suffisant ? On tente de résoudre le problème des virus et celui du cancer par des méthodes thérapeutiques autres que la chimiothérapie, ou encore par l'association de la chimiothérapie à d'autres thérapeutiques.

1  2  3  4  5 …
pour nos abonnés,
l’article se compose de 8 pages