TEMPÉRATURE, météorologie et climatologie
TEMPÉRATURE (météorologie)
En physique, la température, dite thermodynamique, d’un gaz est une mesure de l’agitation des atomes et des molécules qui le composent. Elle est directement proportionnelle à l’énergie cinétique moyenne de l’ensemble de ces éléments microscopiques, c’est-à-dire à leur masse et au carré de leur vitesse. Quand le gaz reçoit de l’énergie, les particules se déplacent plus rapidement et la température […] […] Lire la suite
AÉRONOMIE
Dans le chapitre « Nomenclature aéronomique » : […] Toute atmosphère planétaire peut être divisée en plusieurs régions caractérisées par un état dynamique et une distribution verticale de la pression et de la température. Une première nomenclature (moins utilisée) est fondée sur les variations de la pression atmosphérique avec l'altitude et distingue l'homosphère, l'hétérosphère et l'exosphère. Pour l'atmosphère terrestre (fig. 1), la distributio […] […] Lire la suite
AGROMÉTÉOROLOGIE
Dans le chapitre « Les effets destructeurs (gel, grêle, vents forts, fortes chaleurs) » : […] Certains phénomènes météorologiques peuvent provoquer la destruction d'organes végétaux sensibles. On pense, bien entendu, en premier lieu aux effets destructeurs de chutes de grêle sous les cumulo-nimbus (nuages à fort développement vertical), générateurs d'orages. Un tel phénomène a une durée de vie de l'ordre de l'heure, et une extension spatiale (zone concernée) de quelques kilomètres. Il est […] […] Lire la suite
ALASKA
Dans le chapitre « Climat » : […] La côte sud de l'Alaska, du Panhandle aux Aléoutiennes, a un climat humide et frais, avec des écarts de température modérés. Au niveau de la mer, les températures estivales moyennes varient entre + 5 0 C et + 15 0 C ; en hiver, elles descendent peu au-dessous de 0 0 C. Le temps est toujours instable, souvent brumeux, et les tempêtes en mer sont fréquentes. En bord de mer, les précipitations va […] […] Lire la suite
ALPES
Dans le chapitre « Particularités climatiques et hydrologiques » : […] L’orographie des Alpes implique des variations importantes concernant la température de l’air, les précipitations et les vents. La température de l’air diminue en moyenne de 0,6 0 C par 100 mètres de dénivellation ; dès lors, les étages moyens et supérieurs de la chaîne présentent des températures moyennes inférieures de 5 à 15 0 C à celles des plaines environnantes. Les contrastes de températur […] […] Lire la suite
ANTARCTIQUE
Dans le chapitre « Climat » : […] Déterminés par la situation géographique, l'altitude et la présence de la calotte glaciaire permanente, les caractères du climat de l'Antarctique sont ceux d'un véritable désert froid : températures très basses, faibles précipitations et vents violents. La durée de la période d'ensoleillement n'est pas en cause dans la genèse des températures très basses que connaît l'Antarctique : l'altitude él […] […] Lire la suite
ANTICYCLONES
Dans le chapitre « Anticyclones et canicules » : […] Dans les régions tropicales, comme dans les régions tempérées en période estivale, de fortes chaleurs s’installent lorsque, sous l’influence d’une situation anticyclonique, le ciel reste dégagé pendant de longues périodes. Si de telles situations, associant canicule et forte sécheresse, sont assez fréquentes dans les régions intertropicales, les régions tempérées ne sont pas pour autant épargnées […] […] Lire la suite
ARCHÉOLOGIE (Méthodes et techniques) L'archéologie environnementale
Dans le chapitre « Vers quel réchauffement climatique ? » : […] Au cours du premier millénaire de notre ère, s'il apparaît que les iv e et v e siècles connaissent une période de relative stabilité des paysages, il semble que, de la fin du v e au vii e siècle, de nouveaux dérèglements hydrologiques soient responsables de la méconnaissance que nous avons de cette époque. De nombreux sites sont en effet emportés par les ruissellements. Une longue période de s […] […] Lire la suite
ASCENDANCE, météorologie
Dans le chapitre « L’instabilité barocline » : […] À ce stade, avec l’instabilité convective nous avons pris en compte les variations verticales de la température. Mais les fortes variations horizontales, observées dans les régions tempérées (entre 35 et 65 degrés de latitude) du fait de la répartition de l’énergie solaire sur la planète, peuvent devenir, elles aussi, d’importantes sources d’instabilité. Dans cette zone de fort gradient, l’équili […] […] Lire la suite
ATMOSPHÈRE La couche atmosphérique terrestre
Dans le chapitre « Température de l’atmosphère près de la surface terrestre » : […] Les températures locales sont un élément important de la météorologie et du climat. Dans l'atmosphère terrestre, la température se caractérise non seulement par une variation selon la verticale, mais aussi par des variations locales, diurnes, géographiques et saisonnières. La surface terrestre étant réchauffée par le rayonnement solaire qu’elle reçoit, la température moyenne de l’air près de cell […] […] Lire la suite
ATMOSPHÈRE Thermodynamique
Dans le chapitre « Thermodynamique du « fluide atmosphère » » : […] Comme n’importe quel fluide, les principales caractéristiques thermodynamiques d’une parcelle sont décrites par la pression, la température et la masse volumique. La masse volumique correspond à la masse de l’ensemble des molécules qui se trouvent dans une unité de volume. La température absolue, T (en kelvins ou K), est une mesure de leur agitation. Ainsi, si l’on atteignait le zéro absolu ( T […] […] Lire la suite
BILAN RADIATIF DE LA TERRE
Dans le chapitre « Bilan radiatif et température d’équilibre radiatif » : […] L’équilibre radiatif d’une planète peut être évalué en première approximation par un calcul simple et pédagogique, sous l’hypothèse de l’absence d’atmosphère. Il consiste à écrire que la puissance d’énergie radiative gagnée P G est égale à celle perdue P P . L’énergie absorbée réchauffe la surface de la planète qui émet un rayonnement infrarouge. Ce dernier, par simplification, est supposé être c […] […] Lire la suite
BROUILLARDS
Dans le chapitre « Composition et formation des brouillards » : […] Les gouttelettes observées dans les brouillards, comme les cristaux observés dans les brouillards glacés, ont un diamètre généralement compris entre quelques micromètres et quelques dizaines de micromètres (c’est-à-dire qu’il faudrait en mettre quelques centaines côte à côte pour atteindre une longueur d’un millimètre). Leur concentration est le plus souvent comprise entre 100 et 500 par centimètr […] […] Lire la suite
CANCÚN CONFÉRENCE DE (2010)
La XVI e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (C.N.U.C.C.) s'est tenue à Cancún (Mexique) du 29 novembre au 10 décembre 2010 avec pour objectif de mettre en place les mécanismes qui pourraient enrayer le changement climatique. En cela, il s'agissait de consolider le protocole de Kyōto (signé en 1997, entré en vigueur en 2005, ratifié par 183 […] […] Lire la suite
CHANGEMENT ANTHROPIQUE DU CLIMAT
Dans le chapitre « Comment a-t-on pris conscience de l’effet de l’homme sur le climat global ? » : […] Au début du xix e siècle, Joseph Fourier (1768-1830) établit que la température de la surface de la Terre dépend, d’une part, de la quantité de rayonnement solaire absorbé et, d’autre part, de la façon dont la Terre se refroidit en émettant du rayonnement infrarouge vers l’espace. Il mentionne que cette température de surface pourrait changer à cause d’une modification de la distance Terre-Solei […] […] Lire la suite
CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SANTÉ
L’origine anthropique du réchauffement climatique est désormais admise par une majorité de scientifiques. L’augmentation globale des températures moyennes sur l’ensemble du globe est avérée. Toutefois, cette hausse n’est pas uniforme. Des disparités vis-à-vis des températures et des précipitations apparaissent à l’échelle nationale, voire régionale. Les effets attendus du réchauffement climatique […] […] Lire la suite
CLIMATOLOGIE
Dans le chapitre « Le bilan radiatif contrôle la température de la Terre » : […] La Terre, située à environ 150 millions de kilomètres du Soleil, intercepte une petite fraction du rayonnement, égale à 1 370 W.m –2 ( c'est la fameuse constante solaire qui n'en est pas une, découverte par le physicien français Pouillet en 1838). En raison du rapport géométrique entre la surface du disque terrestre (surface d'interception du rayonnement solaire) et la surface de la sphère terres […] […] Lire la suite
CLIMATS (notions de base)
Dans le chapitre « Les conséquences du réchauffement » : […] L’augmentation moyenne de la température de l’air à la surface du globe a été de 0,85 0 C de 1880 à 2012 et devrait s’intensifier dans l’avenir si rien n’est fait. Les premiers effets sont déjà apparus : diminution de l’étendue et de l’épaisseur des glaces de l’Arctique depuis 1950, augmentation des précipitations aux moyennes et hautes latitudes sur les continents de l’hémisphère Nord et dimin […] […] Lire la suite
CONFÉRENCE DE KYŌTO
Le protocole de Kyōto signé en décembre 1997 constitue une étape majeure dans la prise de conscience générale du réchauffement climatique de notre planète. La conférence, qui réunissait 159 pays, a abouti à la signature d'un accord qui engage les pays industrialisés à réduire globalement d'ici à 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 p. 100 par rapport à 1990 (à titre d'exemple : — 8 […] […] Lire la suite
COP 21 (2015)
Dans le chapitre « Le cadrage de la question climatique remis en cause » : […] La corrélation entre l'accumulation des GES dans l'atmosphère et l'augmentation de la température de la planète se confirme au fil des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), dont les différents modèles pointent la responsabilité des activités humaines . L'article 2 de la convention signée à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992 évoque cet « objectif ultime » […] […] Lire la suite
CYCLONES TROPICAUX
Dans le chapitre « Le fonctionnement d'un cyclone » : […] Un cyclone est une formidable machine thermodynamique qui « consomme » des milliers et des milliers de kilomètres cubes d'air . Ces mouvements d'air, extrêmement violents, génèrent des phénomènes météorologiques gigantesques qui développent une énergie considérable, équivalente à celle de plusieurs bombes atomiques par seconde ! À l'intérieur de la zone couverte par l'œil , l'air subit de puissan […] […] Lire la suite
DÉPRESSION, météorologie
Dans le chapitre « Les dépressions dynamiques » : […] Les dépressions dynamiques se forment en présence d’une forte divergence des vents. Elles créent alors un appel d’air qui peut favoriser la formation de courants provenant des couches adjacentes. Dans cette catégorie, on rencontre principalement les dépressions orographiques et les dépressions extratropicales. Les dépressions orographiques apparaissent sous le vent des barrières montagneuses. El […] […] Lire la suite
DÉSERTS
Dans le chapitre « Les effets de l'insolation » : […] Les déserts reçoivent 90 p. 100 des radiations solaires, 10 p. 100 seulement étant réfléchies par la poussière de l'atmosphère, alors que dans les régions humides, outre ces 10 p. 100, 20 p. 100 sont détournés par des nuages et au moins 30 p. 100 par la végétation et par réflexion sur les étendues d'eau. Dans les radiations solaires, trois facteurs sont difficiles à dissocier : un facteur thermiqu […] […] Lire la suite
E.N.S.O. (El Niño-Southern Oscillation)
Dans le chapitre « Le phénomène El Niño » : […] À la fin du xix e siècle, les géographes se sont intéressés à l'existence d'un courant chaud côtier localisé entre les ports de Paita et de Pascayamo le long de la côte péruvienne, dans le sud-est du Pacifique. Mais ce phénomène avait déjà été observé pour la première fois au milieu du xvi e siècle par les explorateurs espagnols. L'apparition de ce courant à la période de Noël est à l'origine du […] […] Lire la suite
ENVIRONNEMENT GLOBAL
Dans le chapitre « Incertitudes sur la sensibilité du climat » : […] En fonction des différentes évolutions de ces gaz, on peut s'attendre à une intensification notable de l'effet de serre au cours des prochaines décennies : on atteindrait les 4 watts par mètre carré de piégeage supplémentaire des infrarouges entre 2040 et 2100. Cette augmentation pourrait se traduire par un réchauffement inférieur à 1 0 C dans la troposphère, mais le problème se complique quand […] […] Lire la suite
ÉQUATORIAL MILIEU
Vue de l'espace, la Terre arbore une bande verte, surmontée d'importantes masses nuageuses blanches, qui la ceinture en position équatoriale : une végétation luxuriante et une forte humidité permanente caractérisent ces milieux dits équatoriaux. Ces couleurs tranchent avec les zones tropicales, qui bordent cette bande, où l'absence de nuages laisse apparaître des zones arides à désertiques (cf. […] […] Lire la suite
FŒHN
Le mot Fœhn (allemand dialectal) vient du latin favonius , qui signifie « léger vent d'ouest ». En fait, le fœhn n'a pas de direction privilégiée. Sa présence est directement liée à la configuration générale des lieux et au relief de la région. C'est pourquoi il est plus juste de parler d'« effet de fœhn ». Un tel phénomène met parfaitement en évidence l'action du relief sur les conditions climat […] […] Lire la suite
FRONT, météorologie
Dans le chapitre « Perturbations extratropicales » : […] Le front polaire de l'Atlantique nord, qui, en moyenne, s'étend des côtes orientales des États-Unis d'Amérique au nord-ouest de l'Europe, a été étudié en détail par les météorologistes norvégiens. Sur ce front se développent des ondulations accompagnées d'un temps perturbé. Celles-ci et les divers phénomènes qui s'y rattachent (systèmes nuageux, hydrométéores) sont appelées perturbations du front […] […] Lire la suite
GÉOCHIMIE
Dans le chapitre « Isotopes stables » : […] Un isotope est stable s'il ne présente pas de radioactivité décelable. La géochimie des isotopes stables s'intéresse aux déviations du rapport entre deux isotopes d'un élément donné vis-à-vis d'un ratio standard et à l'interprétation de ces variations dans des échantillons naturels (roches, sols, eaux...). Ces écarts sont dus à une concentration des isotopes lourds dans les liaisons les plus stabl […] […] Lire la suite
GIEC (3e RAPPORT D'ÉVALUATION DU)
Dans son troisième rapport, finalisé et publié au premier trimestre de 2001, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (G.I.E.C., ou I.P.C.C. en anglais) a confirmé la réalité du réchauffement planétaire au cours du xx e siècle; l'influence significative et croissante des activités humaines sur ces changements; et la probabilité de changements climatiques autrement import […] […] Lire la suite
GIEC (4e RAPPORT D'ÉVALUATION DU)
Après six ans de travail auquel ont participé quelque deux mille cinq cents scientifiques du monde entier, le GIEC, Groupement intergouvernemental sur l'évolution du climat (en anglais IPCC pour Intergovernmental Panel on Climate Change), a remis son quatrième rapport d'évaluation en 2007. Cet organisme, dont le rôle est « d'évaluer l'information scientifique, technique et socio-économique pertin […] […] Lire la suite
GIEC (5e RAPPORT D'ÉVALUATION DU)
Tous les cinq à six ans le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (G.I.E.C.), créé en 1988 sous l‘auspice de deux institutions onusiennes, le Programme des Nations unies pour l’environnement (P.N.U.E.) et l’Organisation météorologique mondiale (O.M.M.), nous livre son diagnostic vis-à-vis du rôle potentiel des activités humaines sur le climat. Dans son rôle d’évaluation, l […] […] Lire la suite
GIEC (6e RAPPORT D'ÉVALUATION DU)
Dans le chapitre « Quels futurs possibles du climat avec quelles conséquences ? » : […] Tant qu’il y aura des émissions de GES – qui n’ont pas cessé de croître depuis l’époque préindustrielle –, le climat continuera inéluctablement à se réchauffer. En 2019, elles avoisinaient 59 milliards de tonnes (59 Gt, Gt pour gigatonnes) de CO 2 -équivalent, c’est-à-dire tenant compte de tous les GES (dont 40 Gt liées uniquement au CO 2 ), alors qu’elles étaient encore inférieures à 40 Gt de CO […] […] Lire la suite
HUMIDITÉ
Dans le chapitre « Représentation de l’humidité de l’air » : […] Il existe plusieurs façons de représenter l’humidité d’un volume d’air : son humidité absolue, son humidité spécifique, son rapport de mélange, sa pression partielle, son humidité relative. L’ humidité absolue est la masse volumique de la vapeur, ou encore la masse de vapeur d’eau contenue dans un volume de 1 mètre cube. La valeur maximale que peut atteindre ce paramètre est fonction de la tempér […] […] Lire la suite
INONDATIONS
Dans le chapitre « Inondations et réchauffement climatique » : […] Le menhir d'Er Lannic, dans le golfe du Morbihan, est riche d'enseignements. Érigé sur la terre sèche vers 4 000 ans avant J.-C., ce monument mégalithique montre aujourd'hui, à marée basse, une base couverte de goémon. On estime ainsi que le niveau de la mer est monté de 6 mètres depuis son érection. En observant les colonnes du temple de Sérapis à Pouzzoles, à 12 kilomètres au nord-ouest de Naple […] […] Lire la suite
JOUZEL JEAN (1947- )
Dans le chapitre « Des grêlons aux glaces de l’Antarctique » : […] À partir de l’hiver de 1957, le glaciologue Claude Lorius part en mission en Antarctique. De chacune de ses campagnes, il revient avec des échantillons de glace pour qu’en soit mesuré, au laboratoire de géochimie isotopique de Saclay, la proportion d’isotopes lourds de l’hydrogène, un indicateur de la température à laquelle la neige s’est formée. La voie est tracée, et Jean Jouzel va orienter sa […] […] Lire la suite
KYŌTO PROTOCOLE DE (déc. 1997)
La conférence de Kyōto sur le réchauffement climatique a réuni cent cinquante-neuf pays du 1 er au 10 décembre 1997 et abouti à un accord sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre. L'effet de serre est dû à la présence dans l'atmosphère de certains gaz (comme le gaz carbonique et le méthane) qui absorbent et renvoient le rayonnement thermique issu de la Terre et réchauffent ainsi […] […] Lire la suite
LORIUS CLAUDE (1932- )
Dans le chapitre « Des bulles dans un glaçon » : […] L'hiver de 1957, Claude Lorius le passe à la station Charcot en Antarctique. Il y restera un an dans l'isolement avec deux autres compagnons, connaîtra les longs mois de nuit, les grands froids de l'hiver et vivra la solidarité de cette petite équipe dans les épreuves. Deux ans plus tard, il participe à un raid d'exploration mené par les Américains. Pendant près de cent jours, ils parcourent envi […] […] Lire la suite
MASSES D'AIR
Dans le chapitre « Identification des masses d'air. Température potentielle » : […] À un niveau donné, une particule d'air est caractérisée essentiellement par sa température et son humidité. On sait que la température de l'air décroît normalement avec l'altitude. Cependant, à proximité du sol (500 ou 1 000 premiers mètres), elle subit les effets du relief et présente une variation irrégulière qui peut même aller jusqu'à l'inversion de température, phénomène souvent observé dans […] […] Lire la suite
MÉDITERRANÉENNE AIRE
Dans le chapitre « Caractères bioclimatiques » : […] En biogéographie, les données climatiques retenues seront celles qui influent sur les organismes animaux ou végétaux et sur leurs activités, c'est-à-dire essentiellement la température et les précipitations. Ainsi, si le mistral intéresse les êtres vivants par ses conséquences, sa cause est du ressort de la climatologie et non de la bioclimatologie (cf. milieu tempéré ). Les différents bioclimats […] […] Lire la suite
MÉTÉOROLOGIE
Dans le chapitre « Des réseaux d’observation à l’échelle planétaire » : […] Pour obtenir une image tridimensionnelle de l’atmosphère, aussi étendue et précise que possible, des réseaux d’observation performants ( stations météorologiques, radars, lidars, radiomètres …) ont été installés au sol, sur mer (bateaux, bouées) et en altitude (ballons-sondes, avions, satellites). Des mesures fines des variations de la pression, de la température, de l’humidité et du vent avec l […] […] Lire la suite
MÉTÉOROLOGIE Les outils
Dans le chapitre « L’évolution des moyens de la météorologie » : […] Bien que l’idée de mesurer la température ait déjà germé quelques siècles avant J.-C., par exemple chez Ctésibios d’Alexandrie et Philon de Byzance, qui avaient imaginé un appareil mesurant la variation de hauteur d’une colonne d’eau exposée au soleil, le premier thermomètre fiable aurait été construit en 1641, à Florence, sous l’égide de Ferdinand II, grand-duc de Toscane. C’est à la même époque […] […] Lire la suite
MICROCLIMATS
Dans le chapitre « Les influences locales sur les radiations » : […] Des caractères très localisés peuvent faire varier la quantité de chaleur que l'air reçoit des radiations, et donc en modifier de façon appréciable la température. La figure montre sous une forme schématique les mécanismes d'absorption de la radiation près du sol. Les rayons solaires d'onde courte traversent l'atmosphère en subissant une absorption modérée ; ils ne fournissent guère de chaleur à […] […] Lire la suite
MODÉLISATION DU CLIMAT
Dans le chapitre « Le rayonnement, moteur de la circulation atmosphérique » : […] Si on initialise une simulation numérique avec le seul cœur dynamique, l’atmosphère reste au repos, tournant à la même vitesse que la planète. Il manque le moteur de la circulation atmosphérique : les contrastes de température créés par l’absorption du rayonnement du Soleil, qui diffèrent selon la saison, la latitude et l’heure de la journée. Ainsi, le fait que la Terre soit davantage chauffée pr […] […] Lire la suite
MODIFICATION ARTIFICIELLE DU TEMPS ET DU CLIMAT
Dans le chapitre « Dompter le climat en refroidissant la planète ? » : […] La mise en évidence du changement climatique (qui se traduit par l’augmentation des périodes de sécheresse et de canicule, la montée du niveau des océans…) et de ses possibles conséquences sur l’économie mondiale comme sur la sécurité des personnes et des biens, a récemment fait éclore une multitude de nouveaux projets à l’échelle du globe, visant à refroidir la planète dans sa totalité : la géoi […] […] Lire la suite
MOUSSON
Dans le chapitre « Mécanisme » : […] Le mécanisme du climat de mousson est relativement simple. Toute comparaison d'échelle mise à part, il présente une grande similitude avec le phénomène météorologique des brises de terre et des brises de mer (cf. atmosphère - Thermodynamique). Les vitesses très inégales d'échauffement, ou de refroidissement, entre les terres et les mers jouent en effet un rôle prépondérant dans son déroulement […] […] Lire la suite
NEIGE
Dans le chapitre « La nivologie et le « sondage-battage » » : […] La nivologie est l’étude des caractéristiques de la neige et des couches neigeuses, tant à des fins de recherche scientifique que dans des buts pratiques, comme la prévision et la prévention des avalanches. Pour assurer une surveillance régulière de l’évolution du manteau neigeux et estimer le risque d’avalanche, la nivologie s’appuie sur des modèles spécifiques et sur des mesures de terrain, t […] […] Lire la suite
NUCLÉAIRE HIVER
Des études, menées au début des années 1980, ont montré qu'une guerre nucléaire totale entre les États-Unis et l'Union soviétique aurait eu d'importants effets climatiques. Selon ces études, un voile nuageux durable se serait formé, opaque au rayonnement solaire. Dans les estimations les plus pessimistes, l'obscurcissement et le refroidissement consécutifs auraient été tels que leurs auteurs ont […] […] Lire la suite
ORIGINE DE LA VIE
Dans le chapitre « L'eau et l'environnement de la Terre primitive » : […] Pendant les neuf dixièmes de son histoire, la vie n'a pas quitté l'eau. Cet élément, indispensable à la vie, domine aujourd'hui encore les systèmes vivants. La majorité des constituants des cellules, et en particulier les protéines et les acides nucléiques, doivent leurs propriétés aux liaisons hydrogène qu'ils échangent entre eux, mais aussi avec l'eau. D'une manière générale, une liaison hydrog […] […] Lire la suite
PÉRIGLACIAIRE DOMAINE
Le domaine périglaciaire fait partie des régions froides caractérisées par un bilan radiatif fortement négatif. L'atmosphère y cède plus de chaleur qu'elle n'en reçoit des diverses formes de rayonnement. Sous les hautes latitudes, cette situation résulte de l'absence de rayonnement solaire pendant la longue nuit polaire, tandis que la faible hauteur du Soleil estival au-dessus de l'horizon limit […] […] Lire la suite
PRÉCIPITATIONS, météorologie
Dans le chapitre « Mécanisme de Bergeron » : […] Une explication rationnelle fut proposée en 1936, en premier lieu, par Tor Bergeron. Lorsque, au cours de son développement vertical, le nuage atteint des températures négatives, la surfusion des microgouttelettes devient la règle et seuls quelques rares éléments peuvent se congeler ; la fréquence d'apparition de la phase glace croît d'ailleurs lorsque la température s'abaisse. C'est alors qu'int […] […] Lire la suite
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
La pression est une grandeur physique définie comme le quotient de l’intensité des forces appliquées perpendiculairement à une surface par l’aire de cette même surface. Il s’agit donc d’une intensité de force par unité de surface. Dans un gaz, comme l’atmosphère, les molécules se déplacent à grande vitesse, s’entrechoquent et viennent percuter les objets qui se trouvent sur leur passage. La press […] […] Lire la suite
QUANTIFICATION DE L'EFFET DE SERRE
Si la notion d' effet de serre remonte à Joseph Fourier (1827), la première tentative de calculer explicitement comment le climat dépend du dioxyde de carbone (CO 2 ) atmosphérique revient au Suédois Svante Arrhenius (1859-1927) dont le mémoire On the Influence of Carbonic Acid in the Air upon the Temperature of the Ground , présenté le 11 décembre 1895 à l'Académie royale des sciences de Suède, […] […] Lire la suite
RÉCIFS CORALLIENS
Dans le chapitre « Blanchissement et variations climatiques » : […] Les coraux sont sensibles aux variations de température de l'eau provoquées aussi bien par le changement climatique que par le phénomène El Niño. Ce dernier se caractérise par une élévation de la température de l'eau, notamment à l'est du Pacifique sud, et s'accompagne de variations de la pression atmosphérique entre l'est et l'ouest du Pacifique sud, d'où le nom d'E.N.S.O. (El Niño-Southern Osci […] […] Lire la suite
SAISON CYCLONIQUE 2017 DANS L'ATLANTIQUE NORD
Dans le chapitre « Un lien avec le réchauffement climatique ? » : […] Le lien entre cette succession de cyclones et le réchauffement climatique est fréquemment évoqué. Il est possible, mais reste à établir formellement, et ne le sera qu’a posteriori par des modélisations fondées sur les épisodes antérieurs. L’année 2005 a connu, par exemple, bien plus de cyclones que l’année 2017, avec vingt-huit tempêtes nommées, quinze ouragans et huit ouragans majeurs. Mais les h […] […] Lire la suite
TEISSERENC DE BORT LÉON (1855-1913)
Léon Teisserenc de Bort est un météorologue français, né à Paris le 5 novembre 1855 et mort à Cannes le 2 janvier 1913. Son nom reste dans l'histoire de la météorologie grâce à ses travaux sur la haute atmosphère, la stratosphère. Cependant, ses études sur les variations physiques et dynamiques de la basse atmosphère ont été déterminantes car il avait compris que leur compréhension était la base […] […] Lire la suite
TERRE BOULE DE NEIGE HYPOTHÈSE DE LA
Dans le chapitre « Physique du climat » : […] Il fallait trouver un mécanisme permettant de conduire à une telle glaciation. Dans les années 1960, les climatologues développent des modèles climatiques fondés sur le bilan radiatif de la Terre et étudient l’influence des différents paramètres en jeu comme la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre. En 1969, dans la perspective d’une éventuelle guerre atomique (et d’un hiver nucléa […] […] Lire la suite
TRANSPORTS Transports et environnement
Dans le chapitre « Les gaz à effet de serre » : […] Le sujet le plus souvent évoqué à ce titre concerne les émissions de gaz à effet de serre et leur lien avec les évolutions climatiques prévisibles, les transports étant régulièrement cités comme un facteur aggravant de ces évolutions. Les hypothèses d'évolutions climatiques se fondent sur les travaux de la communauté mondiale des climatologues, réunis dans le Groupe d'experts intergouvernemental […] […] Lire la suite
Australie : températures et précipitations
Moyennes mensuelles des températures et précipitations.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Condensation de la vapeur d’eau
De même que la vapeur d'eau présente dans une cuisine, par exemple, se condense en buée au contact d'une vitre refroidie par la température extérieure (transition de phase gaz-liquide), la rosée se dépose par temps clair lorsque le rayonnement nocturne abaisse au-dessous...
Crédits : Y. Gautier
Diagramme adiabatique. Toutes les particules dont le point représentatif est situé sur la même adiabatique sèche ont la même température potentielle. Il en résulte que la température potentielle d'une particule non saturée reste constante dans toute transformation adiabatique...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Éléments climatiques de Labuan (Nord-Bornéo, 5° 17′ nord, 21 m d'altitude)
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Les nuages sont parmi les indicateurs les plus visibles de la prévision météorologique. Ils sont essentiellement constitués de vapeur d'eau, qui est le principal gaz à effet de serre. En cela, les nuages interviennent dans la météorologie à long terme : la climatologie....
Crédits : Y. Gautier
Papeete : températures et précipitations
Températures et précipitations à Papeete (Tahiti).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Propagation d'El Niño (E.N.S.O.)
Représentation des régions où se trouvent les maxima de température. Les taches isolées dans ces océans représentent les régions où se trouvent les maxima de température de surface et de chaleur dans les couches superficielles (400 premiers mètres). Les flèches indiquent...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Réchauffement climatique observé depuis 1861 et prévu jusqu'en 2100 selon trois scénarios différents
Le réchauffement climatique observé depuis 1861 et prévu jusqu'en 2100 selon trois scénarios différents. Cette courbe montre les anomalies par rapport à une température moyenne globale à la surface du sol de + 15 0C. La sensibilité du climat dépend des différentes...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Variation de la température moyenne globale depuis 1860
Variation de la température moyenne globale depuis 1860 (d'après le rapport I.P.C.C.).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Au centre, on observe un psychromètre composé d'un thermomètre sec (pour mesurer la température) et d'un thermomètre mouillé par une mousseline reliée à une réserve d'eau (pour déterminer l'humidité). Au-dessus se trouvent un thermomètre à maxima et un thermomètre à minima....
Crédits : Guy Lachaud/ Météo France
Coupe méridienne du champ de température
Les isothermes correspondent aux températures moyennes (en 0C) observées en février dans l'hémisphère Nord, jusqu'à une altitude de 25 kilomètres. On constate que la troposphère est beaucoup plus épaisse près de l'équateur que près des autres latitudes et que,...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Les principales couches de l’atmosphère
Ce profil vertical correspond aux températures annuelles moyennes (en 0C) observées jusqu'à 110 kilomètres d'altitude au-dessus des régions tempérées de l'hémisphère Nord. C'est dans la troposphère et dans la basse stratosphère que naissent les phénomènes météorologiques.......
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Répartition spatiale des températures de sol
Les isothermes correspondent aux températures moyennes observées au sol pendant les mois de janvier (a) et de juillet (b). La courbe en rouge correspond à l'équateur thermique, une zone d'air chaud qui est fréquemment le siège de mouvements d'air ascendants, propices au...
Crédits : Encyclopædia Universalis France