PEINTURE TECHNIQUES DE LA
PEINTURE Les techniques
Il existe une technique de la peinture, dans la mesure où l'on utilise certains types de matériaux associés dans un rapport exact d'interdépendance. L'expression « technique de la peinture » peut néanmoins prêter à confusion, car elle désigne à la fois la pratique des matériaux utilisés et le faire de l'artiste – expression matérielle propre à sa création. Par exemple, la technique de […] […] Lire la suite
ACHILLE PEINTRE D' (actif env. 460-430 av. J.-C.)
Le décorateur de vases attiques que l'on désigne ainsi, d'après le nom du héros qu'il a magnifiquement campé sur une amphore du musée du Vatican considérée comme un de ses chefs-d'œuvre, est un des meilleurs représentants du premier style classique dans la peinture grecque sur vases. Élève du Peintre de Berlin, l'un des grands maîtres du début du ~ v e siècle, le Peintre d'Achille s'exprime, comm […] […] Lire la suite
AJAṆṬĀ
Dans le chapitre « Les peintures murales classiques » : […] Dans les cavernes n os 1, 2, 16 et 17 se voient les fresques classiques les plus importantes ; il s'en trouve également, surajoutées, dans les sanctuaires n os 9 et 10. On admet généralement aujourd'hui que les surfaces murales étaient enduites et prêtes à recevoir leur revêtement pictural alors même que se poursuivait la tâche des sculpteurs. Les peintres ont donc pu travailler en un laps de te […] […] Lire la suite
ANDOKIDÈS PEINTRE D' (env. 535-510 av. J.-C.)
L'artiste athénien désigné comme « Peintre d'Andokidès », d'après le nom du potier qui fabriqua et signa cinq des vases par lui décorés, occupe une place privilégiée dans l'histoire de la peinture grecque sur céramique : il fut, semble-t-il, l'inventeur, ou du moins le premier utilisateur connu, vers ~ 530, de la technique dite de la (ou des) figure(s) rouge(s). Après les sommets artistiques attei […] […] Lire la suite
ANTONELLO DE MESSINE (1430 env.-1479)
Dans le chapitre « Le « bilinguisme pictural » d'Antonello » : […] La tradition gothique compte peu dans l'œuvre d'Antonello de Messine en dehors des contraintes imposées par ses premiers clients siciliens : fonds d'or ciselés, structure compartimentée et cadres flamboyants des retables ou des « gonfaloni » (petits tableaux double face aux bordures richement sculptées portés en procession sur des hampes par les confréries, notamment pénitentielles). Antonello est […] […] Lire la suite
APLAT, peinture
Terme qualifiant à la fois une manière de poser la couleur et une technique picturale : l'aplat (« à plat ») est la plus simple expression de la peinture, que représentent parfaitement les peintures antiques et les images d'Épinal. La forme délimitée par un contour constitue une surface que l'on remplit de couleurs différentes selon les parties à identifier. L'aplat met bien en valeur la réalité c […] […] Lire la suite
ART & SCIENCES
Dans le chapitre « Quelques exemples d'études et de recherches réalisées en laboratoire » : […] L'exploration d'un tableau de chevalet se fait d'abord avec la lumière frisante, qui provoque des ombres à partir des moindres reliefs causés par des craquelures, un décollement de la couche picturale, un empâtement de la matière utilisée dans un repeint ou une pliure de la toile autrefois réduite dans son format. Les ultraviolets émis par une lampe à vapeur de mercure, ou lampe de Wood, provoquen […] […] Lire la suite
BHOUTAN
Dans le chapitre « Peinture » : […] Les peintures constituent une manifestation très intéressante de l'art bhoutanais. Murales ou mobiles, elles ne sont jamais profanes. Les murs des rDzong, lhakhang, chapelles de demeures privées, en sont entièrement couvertes. La technique consiste, le plus souvent, à apposer un enduit de chaux et de colle sur un mur humide. La surface étant polie, les contours sont tracés, puis les couleurs appl […] […] Lire la suite
BLAKE WILLIAM (1757-1827)
Dans le chapitre « Un art insolite » : […] L'art de Blake est à la fois une révolte contre l'art du passé et celui de son époque ; il condamne surtout l'art mondain de Reynolds, mais il renie aussi la peinture à l'huile des grands maîtres vénitiens et flamands, qualifiant les œuvres de Rubens et de Rembrandt de « barbouillage ». Dans ses aquarelles et dans ses détrempes, Blake veut un contour net qui est selon lui la garantie d'un art aut […] […] Lire la suite
BOSCH JÉRÔME (1450-1460 env.-1516)
Dans le chapitre « Analyses esthétiques » : […] Mais le peintre ? Un amateur espagnol du xvi e siècle le louait de son « naturel ». Van Mander admirait sa facture : « Sa manière était franche, prompte, aisée, et il parvenait à peindre nombre de ses tableaux en une fois. Il avait aussi, comme beaucoup de vieux maîtres, l'habitude d'esquisser et de dessiner les objets sur le fond blanc du tableau, de poser par-dessus un glacis transparent, et d […] […] Lire la suite
BYZANCE Les arts
Dans le chapitre « Les enluminures » : […] Les miniatures de manuscrits représentent un très vaste domaine de l'art byzantin, domaine en partie encore inexploité et qui pose les habituels problèmes de datation et de localisation. La recherche sur les ateliers de miniaturistes n'en est encore qu'à ses débuts, la notion même d'ateliers de peintres et les rapports de ceux-ci avec les scriptoria étant, à Byzance, difficile à cerner. Dans leu […] […] Lire la suite
CAMAÏEU
Au sens strict du terme, le camaïeu désigne une peinture dont le motif principal, d'une seule couleur, se détache par contraste sur un fond d'une seule couleur nettement différente, le plus souvent un blanc par rapport à un bleu, un rouge, un noir ou un vert, procédé qui imite les camées. L'effet de silhouette de ce motif se trouve donc accentué au point de créer l'illusion d'une « dentelle » ou d […] […] Lire la suite
CENNINI CENNINO (dernier quart XIVe s.-première moitié XVe s.)
On associe le nom de Cennino Cennini à un important traité de techniques picturales, le Livre de l'art , écrit par un auteur proche des milieux florentins, vers la fin du Moyen Âge. La date de sa rédaction, entre 1390 et 1437, fait encore l'objet de discussions. Il constitue le meilleur témoignage et le plus détaillé des pratiques d'atelier en vigueur à la fin du Trecento. Ce texte est surtout le […] […] Lire la suite
CHINOISE CIVILISATION Les arts
Dans le chapitre « Fresque et paysage au lavis sous les Tang » : […] La dynastie Tang, époque puissante, luxueuse et raffinée, a dû connaître un remarquable épanouissement de la peinture, d'abondants témoignages littéraires en font foi. Mais les œuvres qui subsistent encore aujourd'hui sont rarissimes, douteuses et contradictoires, de sorte que l'étude de la peinture Tang représente dans une large mesure une discussion dans le vide. La plus robuste expression de la […] […] Lire la suite
COLOR-FIELD PAINTING
Le color-field painting (littéralement « peinture du champ coloré ») constitue avec l' action painting (« peinture d'action ») l'une des deux principales tendances de l'expressionnisme abstrait américain au xx e siècle. Il se caractérise par de grandes toiles où dominent les aplats de couleur et où les détails de surface sont rares. Cette tendance est identifiée au milieu des années 1950 par le […] […] Lire la suite
COULEURS, histoire de l'art
Dans le chapitre « Techniques et traités au Moyen Âge » : […] L'introduction des tons de bleu en Occident et les premières indications techniques sur leur fabrication se trouvent dans un recueil de recettes artisanales, les Compositiones ad tingenda musiva ..., manuscrit probablement rédigé à l'époque de Charlemagne, découvert à Lucques et publié seulement au xviii e siècle à Milan par Ludovico Antonio Muratori. Il s'agit là du texte résumant le mieux le d […] […] Lire la suite
DE KOONING ELAINE (1918-1989)
Son activité de critique d’art et surtout son attachement indéfectible à la figuration font d’Elaine de Kooning une figure singulière de l’expressionnisme abstrait. Née le 12 mars 1918 à Brooklyn, Elaine Fried dessine dès l’enfance, encouragée par sa mère qui l’emmène dans les musées et les galeries. Elle étudie les mathématiques au Hunter College de New York avant de rejoindre la Leonardo da Vinc […] […] Lire la suite
DELACROIX EUGÈNE (1798-1863)
Dans le chapitre « Le peintre romantique » : […] La vocation artistique de Delacroix s'est manifestée assez tôt, dès ses années de collège, peut-être cristallisée par l'exceptionnel rassemblement d'œuvres d'art visibles alors au Louvre. Il entra dans l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin en 1816, et les deux ou trois années de formation qui suivirent ont sans aucun doute été déterminantes. Son apprentissage a été celui d'un peintre classique. Il […] […] Lire la suite
DESSIN
Dans le chapitre « Le fusain » : […] Le fusain – charbon de bois de l'arbuste du même nom (en latin, fusus ), ou du saule, du noyer, du prunier, du tilleul, voire, plus anciennement, du romarin ou du myrthe – est l'un des matériaux originels du dessin, mais aussi l'un des plus fragiles. Facile à effacer et permettant donc toutes les corrections, il est utilisé pour tracer les grandes lignes de peintures murales à la détrempe ou à la […] […] Lire la suite
D'EUGÈNE DELACROIX AU NÉO-IMPRESSIONNISME, Paul Signac Fiche de lecture
Dans le chapitre « Un manifeste rigoureusement construit » : […] Signac développe ensuite rigoureusement sa pensée. Un premier chapitre, intitulé « Documents », explique ce qu'est « la division », comment cette touche a été pressentie par Delacroix, et les analogies entre la technique de celui-ci et celle des néo-impressionnistes. Il appuie sa démonstration essentiellement sur le texte de Delacroix et sur les propos de critiques contemporains de l'artiste. Il t […] […] Lire la suite
DEWASNE JEAN (1921-1999)
Né le 21 mai 1921 à Hellemmes-lès-Lille, le peintre Jean Dewasne commence à dessiner dès l'adolescence, lorsque le lycée et ses études de musique lui en laissent le loisir. Pendant plusieurs années, il travaille d'après le plâtre et le nu et peint des tableaux pointillistes. Entré à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il suit des cours d'architecture, copiant les monuments ancien […] […] Lire la suite
DING YANYONG [TING YEN-YONG] (1904-1978)
Dans le chapitre « Une voie moyenne » : […] En peinture à l'huile, Ding a suivi une voie moyenne, à égale distance, d'une part, du Xu Beihong (alias Jupéon) et de Wu Zuoren (alias Ou Sogène) qui, ignorant tout de l'évolution de la peinture moderne occidentale, n'ont pas su dépasser les leçons d'un académisme en décomposition hérité du xix e siècle, et, d'autre part, de la jeune école de peinture de Taiwan et de Hong Kong qui, mieux informé […] […] Lire la suite
DI SOTTO, peinture
L'expression italienne di sotto in sù (de dessous vers le haut) désigne les figures vues en raccourci de dessous ; grâce à un effet de perspective accusé, le peintre donne l'illusion que ses personnages occupent une position élevée et, dans certains cas, il crée même l'impression d'une ascension dans l'espace. Vasari, dans le chapitre iii de son Introduction aux trois arts du dessin ( Introduzi […] […] Lire la suite
DOIG PETER (1959- )
En association avec la Tate Britain de Londres et la Schirn Kunsthalle de Francfort, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris a organisé, en 2008, une rétrospective consacrée à l'artiste écossais Peter Doig. Cette exposition a offert la possibilité à un large public de découvrir un peintre, célébré un peu partout dans le monde. Né à Édimbourg en 1959, l'artiste a passé une grande partie de sa j […] […] Lire la suite
ENSEIGNEMENT DE L'ART
Dans le chapitre « De l'apprentissage à l'enseignement de l'art » : […] On a souvent insisté sur la coupure entre les deux étapes historiques de la formation artistique, l'une subordonnée aux exigences de la pratique artisanale, fondées sur la transmission d'un héritage technique, l'autre, élaborée par les artistes eux-mêmes, pour revendiquer un statut identique à celui des poètes et des mathématiciens. Cependant, il n'est pas certain que cette opposition, due en gra […] […] Lire la suite
ESQUISSE, art
Forme première d'une œuvre, l'esquisse est la vision originelle matérialisée par le dessin, la peinture ou le relief. Aussi ce mot, qui vient de l'italien schizzare (jaillir, éclabousser), est-il attaché à l'idée de spontanéité et de rapidité dans la démarche d'un créateur. Fruit de l'imagination, l'esquisse ne répond à un souci ni de présentation ni d'achèvement puisqu'elle n'est, en principe, q […] […] Lire la suite
FRANKENTHALER HELEN (1928-2011)
Helen Frankenthaler appartient à la seconde génération de peintres expressionnistes américains et plus précisément de la tendance du color-field painting , au rang desquels on peut compter Morris Louis et Kenneth Noland. Ils ont travaillé sur les apports de Willem De Kooning et de Jackson Pollock tout en mettant en cause l'unité fictive de l' action painting . Helen Frankenthaler a utilisé la tec […] […] Lire la suite
FRESQUE
Dans son acception stricte, le mot italien fresco désigne une technique bien particulière de peinture murale. Cependant, dans le langage courant, le terme a pris le sens plus large de peinture murale en général, sans tenir compte de la technique utilisée. Il semble que le mot fresco, désignant une certaine façon de peindre sur les murs, apparaît pour la première fois dans le traité Il Libro dell […] […] Lire la suite
GIRTIN THOMAS (1775-1802)
Formé auprès de l'aquarelliste Edward Dayes, dont l'œuvre est bien représentatif de l'agréable tradition topographique du xviii e siècle, le peintre anglais Thomas Girtin va révolutionner cette dernière. Vers la même époque, en copiant et en coloriant des gravures d'après Rubens, le Canaletto, Richard Wilson, John Robert Cozens, il élabore une vision plus synthétique, une écriture plus souple et […] […] Lire la suite
GONG XIAN [KONG HIEN] (av. 1599-1689) ET KUNCAN [K'OUEN-TS'AN] (1612-av. 1680)
Dans le chapitre « Le théoricien et l'artiste » : […] Les théories picturales de Gong Xian se trouvent consignées dans un traité Les Secrets de la peinture – Hua jue – ainsi que dans les nombreuses inscriptions tracées par l'artiste sur ses œuvres. Le traité est constitué en fait par une compilation des notes que Gong Xian avait écrites en marge des esquisses et démonstrations graphiques destinées à ses élèves, aussi présente-t-il un caractère d'ini […] […] Lire la suite
GOUACHE
Terme dérivé de l'italien guazzo (synonyme de « très mouillé »), qui désigne une variété de détrempe à base d'eau, de gomme arabique fondue à chaud et de glycérine. Il s'agit donc d'une pâte dense, opaque, qui, en séchant, devient mate. La technique de la gouache, contrairement à celle de l'aquarelle, n'utilise pas l'effet de transparence pour l'éclaircissement des tons, mais recourt presque uniq […] […] Lire la suite
GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) Les arts de la Grèce
Dans le chapitre « L'archaïsme » : […] Le vii e siècle avait été période de recherches, il avait créé des formes qui traduisaient pour l'essentiel la nature même de l'hellénisme. Il restait à classer toutes ces inventions, à perfectionner des moyens d'expression encore rudimentaires, à préciser un idéal, une conception de la vie qui n'étaient encore qu'esquissés. En une centaine d'années à peu près, qui équivalent dans la vie du peupl […] […] Lire la suite
GRISAILLE
Le terme de grisaille désigne une peinture traitée en monochromie pour imiter le bas-relief à l'aide d'une dégradation entre le noir et le blanc de valeurs grises. Cette monochromie peut être établie également à partir d'une gamme chromatique différente à base de vert, par exemple, comme dans les fresques du chiostro verde peintes par Uccello (Santa Maria Novella, Florence, env. 1447-1448). Le pr […] […] Lire la suite
HANTAÏ SIMON (1922-2008)
Né à Bia en Hongrie le 7 décembre 1922, Simon Hantaï se forme à l'école des beaux-arts de Budapest (1942-1948), puis quitte son pays tombé sous la domination communiste. Après avoir séjourné en Italie, il s'installe à Paris en 1949 et rejoint le mouvement surréaliste. Les œuvres qu'il présente en 1953 à la galerie dont André Breton assure la direction artistique, À l'étoile scellée, révèlent l'em […] […] Lire la suite
HOCKNEY DAVID (1937- )
Dans le chapitre « Naturalisme et artifice » : […] Né en 1937 à Bradford (Yorkshire), après une formation classique à l'école des Beaux-Arts de Bradford et des débuts en peinture marqués par l'influence de la Euston Road School, David Hockney étudie au Royal College of Art de Londres, entre 1959 et 1962, en compagnie de Ron B. Kitaj, Allen Jones, Peter Phillips, Derek Boshier et Patrick Caulfield. Son œuvre connaît alors une brève période abstrait […] […] Lire la suite
HYPERRÉALISME
Dans le chapitre « Procédures et procédés » : […] La proposition est paradoxale : il s'agit à la fois pour les hyperréalistes d'imiter à la perfection et de produire une infime trace d'originalité, de se poser en virtuose et d'opérer des gestes de fabrication laborieux et fatigants – « On ne peut pas tricher, affirme Hucleux, on est obligé [d'y passer] trois mois, à raison de quinze heures par jour » –, tout cela pour la simple beauté du geste d […] […] Lire la suite
ICÔNE
Dans le chapitre « Technique » : […] Les deux grandes techniques de la peinture d'icônes, toutes deux héritées de l'Antiquité, sont l' encaustique et la détrempe. La première, qui consiste à mélanger les pigments colorés à de la cire chauffée, fut surtout utilisée aux vi e et vii e siècles. À partir du viii e siècle, c'est la détrempe, qui utilise des couleurs délayées dans de l'eau additionnée d'œuf, qui devient la technique habi […] […] Lire la suite
INDE (Arts et culture) L'art
Dans le chapitre « La préparation des matériaux » : […] Le bâtonnet avec lequel on dessinait était fait d'une mixture où dominait l'argile, la bouse de vache ou le noir de fumée. Ensuite intervenait tout un jeu de pinceaux : épais, en poils d'oreille de veau, ils servaient à étendre les teintes locales ; moyens, en poils de ventre de bouc, ils servaient à indiquer le modelé ; avec les pinceaux fins, en poils de rat musqué, on traçait les lignes les plu […] […] Lire la suite
JAPON (Arts et culture) Les arts
Dans le chapitre « Apparition du suiboku » : […] L'introduction du Zen (le Chan chinois) fit connaître la calligraphie des Song qui, très virile, se répandit parmi les moines, puis parmi les guerriers. Mais c'est la peinture monochrome des Song et des Yuan qui devait exercer sur les Japonais une véritable fascination. Le lavis ( suiboku ) permettait de modeler les formes, au moyen de touches et de taches, et de suggérer, grâce à l'encre plus ou […] […] Lire la suite
JOHNS JASPER (1930- )
Dans le chapitre « La rupture avec l'expressionnisme abstrait » : […] Né le 15 mai 1930 à Augusta, Jasper Johns passe son enfance dans une petite ville de la Caroline du Sud (États-Unis). Ses brèves études à l'université de Caroline du Sud, puis à New York sont interrompues par deux ans de service militaire, dont six mois passés au Japon. En 1955, il commence à peindre des motifs de drapeaux et de cibles (les séries Flag et Target ) qui le rendent immédiatement cé […] […] Lire la suite
KLEIN YVES (1928-1962)
Dans le chapitre « Les « Anthropométries », le feu » : […] La dématérialisation de l'œuvre d'art accomplie avec Klein s'accompagne d'un volet complémentaire. Le recours à la « chair » – terme employé à dessein par l'artiste – forme avec l'invisible un diptyque. Peu après la fermeture de son exposition « du vide », Klein présentait devant quelques personnes réunies chez l'un de ses amis, Robert Godet, une expérience : le 5 juin 1958, une jeune femme, le c […] […] Lire la suite
LI LONGMIAN [LI LONG-MIEN] (1040-1106)
Dans le chapitre « La peinture au trait » : […] Nourri par l'étude et l'imitation des Anciens : Gu Kaizhi, Wu Daozi, Han Gan, Yan Liben, Li Gonglin réussit à développer une formule originale, celle de la peinture au trait sans nul rehaut de lavis ni couleurs ( bai miao ), exécutée généralement sur papier (un papier dont la fabrication venait à cette époque de prendre un large développement). Il semble que Li ait réservé l'usage de la soie et d […] […] Lire la suite
LI SIXUN [LI SSEU-HIUN] (651-716)
Dans le chapitre « Un art de cour » : […] Une anecdote célèbre décrit la compétition à laquelle se seraient livrés Wu Daozi et Li Sixun chargés par l'empereur Xuanzong de peindre chacun une fresque représentant la route du Sichuan ; Wu s'acquitta de sa commande en un jour, tandis que Li mit plusieurs mois à exécuter son ouvrage. Comme c'est le cas pour la plupart de ces anecdotes exemplaires, l'épisode n'a rien d'historique (il serait su […] […] Lire la suite
MANZONI PIERO (1933-1963)
Dans le chapitre « Tableaux sans peinture et lignes sans dessin » : […] Après avoir réalisé quelques travaux traditionnels, le jeune artiste utilise les objets et mêle du goudron à ses peintures, qui semblent plus vouloir recueillir la réalité brute qu'exprimer la psyché du peintre. L'exposition dans laquelle Klein présentait onze monochromes bleus (Milan, janvier 1957) lui suggère moins de recourir, lui aussi, à la monochromie, que de profiter de l'espace de liberté […] […] Lire la suite
MAROUFLAGE
Procédé au cours duquel on applique une toile peinte que l'on appelle toile marouflée sur une surface murale à l'aide d'une colle très forte (la maroufle) à base de seigle, ou le plus souvent d'un encollage, l'or couleur (céruse, litharge, terre d'ombre et huile). La pratique du marouflage, qui se développe avec la peinture à l'huile sur support amovible, a donné surtout au xvii e siècle des comb […] […] Lire la suite
MI FU [MI FOU] (1051-1107)
Dans le chapitre « Une nouvelle conception de la peinture » : […] Dans sa peinture, Mi Fu renoue donc avec Dong Yuan et Juran, consacrant ainsi de façon définitive leur leçon qui était tombée un moment en déshérence. Mais il réinterprète leur art de manière très personnelle, en le simplifiant et en l'allégeant ; pour lui, en effet, il s'agit d'éliminer de la peinture les éléments spécialisés de « métier » pour la transformer en une pure écriture : il réduit la p […] […] Lire la suite
MOGHOLS
Dans le chapitre « Technique » : […] Avant d'étudier la « peinture mobile » dite miniature, il convient de faire le point sur cette appellation erronée, car leur taille varie, selon les cas, de la dimension d'une feuille de dessin à celle d'un timbre poste ; il s'agit donc soit d'une peinture, soit d'une véritable miniature. La peinture mobile était exécutée sur palme, étoffe, bois ou papier à base de soie, de bambou, de jute, de co […] […] Lire la suite
NAISSANCE DE LA PEINTURE EN CHINE
Les premières images connues en Chine sont figurées sur des vases en bronze datant du v e siècle avant notre ère. Ces scènes historiées sont gravées lors de la fonte ou incisées à froid. Certaines sont incrustées à l'aide d'une pâte colorée. Les représentations, sommaires, vont à l'essentiel. Les conventions picturales ne sont pas encore harmonisées. Aussi note-t-on beaucoup d'incohérences, signe […] […] Lire la suite
OR FOND D'
L'emploi de l'or en peinture, sur le fond d'un panneau, sur un mur ou sur toute surface picturale, est une pratique très ancienne qu'évoquent presque tous les traités conservés. Ces techniques sont encore employées, mais certains produits naturels ont été remplacés par des substances chimiques. Il faut distinguer la dorure sur panneau (plus rarement sur toile ou sur feuille de parchemin), de la do […] […] Lire la suite
PARMENTIER MICHEL (1938-2000)
Le peintre Michel Parmentier est né à Paris en 1938. Son œuvre reste historiquement liée aux quatre manifestations auxquelles il participa en 1967, en compagnie de Daniel Buren, Olivier Mosset et Niele Toroni. Cette œuvre, qu'il interrompit volontairement en 1968 et qu'il reprit en 1983, est marquée par son radicalisme, son absence de parti pris expressif et son refus de tout compromis formel et […] […] Lire la suite
PAYSAGE, peinture
Dans le chapitre « Complexité d'un genre » : […] Le paysage présente un certain nombre de paradoxes. Premier paradoxe : bien que se trouvant diamétralement opposé aux formes artistiques consacrées au culte religieux (qui sont généralement anthropomorphes), le paysage a réussi dans de nombreux cas à rendre, mieux que toute autre forme d'art, le sentiment religieux, fait à la fois de terreur et d'humilité, expression d'une culture empreinte de sce […] […] Lire la suite
PEINTURE À FRESQUE SUR ENDUIT LISSE (Rome)
Jusqu'à la fin du ii e siècle avant notre ère, les Romains décoraient les murs de leurs habitations selon un procédé illusionniste utilisé dans l'ensemble de la Méditerranée hellénisée : du stuc moulé et peint imitait des murs en appareil isodome (des pierres de mêmes dimensions), associant des marbres de diverses couleurs (premier style pompéien). C'est probablement l'arrivée à Rome des peintres […] […] Lire la suite
POLKE SIGMAR (1941-2010)
Dans le chapitre « Une esthétique du doute : le travail sur la photographie » : […] Le statut d'auteur constitue un autre paramètre cher aux modernistes auquel le peintre va s'attaquer dès la fin des années 1960. Ne se reconnaissant plus dans le mythe de l'artiste démiurge qui puise son inspiration dans une espèce d'élan surnaturel, Polke va produire des travaux qui visent à déconstruire et à tourner en dérision l'idée même d'inspiration au sens métaphysique du terme. Une de ses […] […] Lire la suite
POLLOCK JACKSON (1912-1956)
Dans le chapitre « Le « all-over » » : […] De nouveau, ce « retour à la figure » débouche sur son contraire, avec toute une série d'œuvres exposées en janvier 1947, dont les plus symptomatiques ont pour titre Eyes in the Heat et Shimmering Substance . L'épaulement mutuel des tracés, qui fonctionnait dans Mural ou dans Gothic au niveau de la structure globale de l'œuvre, est ici transféré au niveau de chaque touche de couleur. Avec ces t […] […] Lire la suite
POLYCHROMIE, histoire de l'art
Dans le chapitre « De nouvelles méthodes d’analyse » : […] Les recherches sur la polychromie ont considérablement progressé depuis les années 1990, grâce à des programmes de restauration et de recherches mobilisant des moyens d’investigation de plus en plus perfectionnés. Ils permettent de détecter la présence de vestiges de couleur et d’analyser la composition physico-chimique des pigments et colorants employés. On connaît ainsi la richesse de la palett […] […] Lire la suite
POUSSIN NICOLAS (1594-1665)
Dans le chapitre « Poussin à Rome : la maturité et les dernières années » : […] Retrouvant les conditions morales propices à sa création et jouissant d'un respect croissant de la part des milieux artistiques tant en Italie qu'en France, Poussin allait, au cours des années suivant son retour à Rome, apparaître progressivement comme l'une des figures dominantes de la peinture européenne. Il sera désormais le peintre-philosophe dont l' Autoportrait peint en 1650 pour Chantelou […] […] Lire la suite
PRÉHISTORIQUE ART
Dans le chapitre « Techniques et styles » : […] L'utilisation de moyens techniques analogues et de supports naturels identiques pendant tout le Paléolithique supérieur donne une certaine uniformité techno-stylistique à l'art paléolithique et le distingue nettement d'autres formes artistiques préhistoriques. Sous le nom générique de « gravure », les préhistoriens ont coutume de rassembler les représentations réalisées soit par incisions, fines, […] […] Lire la suite
QIAN XUAN [TS'IEN SIUAN] (1235 env.-1301)
Dans le chapitre « « Peinture de fleurs et d'oiseaux » : un héritage renouvelé » : […] Comme tous les peintres Yuan, Qian Xuan abandonne la soie, support favori des artistes Song, et lui substitue le papier. Ce choix délibéré constitue un caractère essentiel de la peinture Yuan. La soie permet la diffusion de l'encre et se prête donc aux grandes étendues de lavis qui font la qualité atmosphérique de la peinture Song. Loin de rechercher ces effets, les peintres Yuan s'attachent au je […] […] Lire la suite
RACCOURCI, peinture
Terme désignant un effet visuel qui tend à exagérer la perspective par une réduction de celle-ci. La théorie perspective a considérablement facilité la représentation du raccourci. En Italie, dès le xv e siècle — en dépit des conseils de prudence d'un Alberi —, le scorcio était devenu l'un des thèmes fondamentaux de l'enseignement des ateliers. Les effets de raccourci sont connus dès l'Antiquité […] […] Lire la suite
RÉALISME (art et littérature)
Dans le chapitre « Réalisme anti-idéaliste ou révolutionnaire » : […] Dans ses premières manifestations, la peinture réaliste se dresse contre les traditions dominantes dans le domaine de l'art et dans les conventions sociales. Il n'y a rien d'étonnant à ce que le réalisme anti-idéaliste surgisse immédiatement après les événements politiques de 1848. Gustave Courbet ignore les règles de procédure et de bienséance en transcrivant ses sujets directement et avec fidél […] […] Lire la suite
REMBRANDT (1606-1669)
Dans le chapitre « Motifs, styles et techniques : un expérimentateur infatigable » : […] En 1666, l'abbé-collectionneur Michel de Marolles vend à Louis XIV ses deux cent vingt-quatre eaux-fortes de Rembrandt, qu'il venait de recenser dans un ouvrage, et, en 1751, c'est le marchand parisien Gersaint qui en fournit aux amateurs un catalogue critique. De 1626 à 1660 environ, Rembrandt a produit quelque deux cent quatre-vingt-dix estampes jugées aujourd'hui autographes, pour lesquelles […] […] Lire la suite
RENAISSANCE
Dans le chapitre « Peinture » : […] Si, en ce qui concerne le dessin de la figure humaine, la peinture pose des problèmes proches de ceux de la sculpture, elle affronte beaucoup d'autres questions. Tout d'abord, il est contraire à la vérité historique d'opposer la peinture flamande à la peinture toscane, bien qu'elles adoptent très fréquemment des positions différentes. Toutes deux recherchent, de la même façon, un plus grand réali […] […] Lire la suite
REPENTIR, peinture
Terme désignant une modification apportée à une peinture. Le repentir implique un travail beaucoup plus important que celui d'une simple retouche, car il intervient généralement pour des raisons esthétiques ou iconographiques. De nombreuses œuvres ont été modifiées, ce que révèlent la photographie aux rayons infrarouges, la radiographie (on citera deux exemples célèbres : le Noli me tangere de Ti […] […] Lire la suite
RESTAURATION (peinture et sculpture)
« La restauration constitue le moment méthodologique de la reconnaissance de l'œuvre d'art dans sa consistance physique et sa double polarité esthétique et historique en vue de sa transmission au futur », écrit Cesare Brandi dans sa Teoria del restauro (1963). Cette citation, si souvent mise en exergue depuis que Brandi a renouvelé la pensée théorique et pratique de la restauration, montre combie […] […] Lire la suite
ROMAN ART
Dans le chapitre « Les problèmes de la peinture » : […] Aucune technique artistique, pas même la sculpture, ne bénéficia à l'époque romane d'une diffusion comparable à celle de la peinture. Ce succès est attesté par les vestiges conservés en grand nombre, malgré leur fragilité. Toutes les possibilités stylistiques et iconographiques qui s'étaient offertes dès le début du siècle furent largement explorées et développées, notamment dans le domaine de la […] […] Lire la suite
SEURAT GEORGES (1859-1891)
Dans le chapitre « Vers une « formule optique » » : […] La vie de Seurat est un mélange de conventions, d'effacement dans la norme et de secret. Il meurt à trente et un ans, le 29 mars 1891, d'une maladie foudroyante qui révèle à ses amis et à ses proches son union avec le modèle de Jeune Femme se poudrant (Courtault Institute, Londres). « Grave, calme et doux, taciturne », selon Henri de Régnier, on l'a décrit aussi très compliqué (Signac), obstiné, […] […] Lire la suite
STAËL NICOLAS DE (1914-1955)
Dans le chapitre « Le travail de la matière » : […] S'il est une caractéristique essentielle du travail de Nicolas de Staël, du moins jusqu'en 1953, c'est la puissance de la matière picturale. Dans les années 1950, la forte matérialité des œuvres est un trait récurrent chez nombre d'artistes : Karel Appel, Jean Dubuffet, Jean Fautrier, Antonì Tàpies en sont les exemples les plus frappants, même si leurs travaux ne répondent pas aux mêmes préoccupa […] […] Lire la suite
TACHISME
Bien que le terme de tachisme ne s'emploie pas encore couramment avec une valeur générale, il peut désigner l'ensemble des techniques artistiques qui utilisent des taches. En fait, ces techniques se divisent en deux catégories, correspondant aux deux acceptions principales du mot tache. Dans le premier cas, tache signifie à peu près touche : la couleur déposée par un coup de pinceau et formant une […] […] Lire la suite
TANG YIN [T'ANG YIN] (1470-1523) ET QIU YING [K'IEOU YING] (1510 env.-1551)
Dans le chapitre « Une œuvre aux multiples facettes » : […] Artiste de génie, Tang Yin représente à la fois l'école de Wu (ses œuvres spontanées) et la tradition académique de Li Tang à travers Zhou Chen (env. 1450-env. 1535). Lettré et poète, il dut aussi œuvrer en tant que peintre professionnel, produisant des compositions décoratives pour les bourgeois de Suzhou. Ce sont ses études en couleurs de jolies femmes dans le style Tang et ses peintures érotiq […] […] Lire la suite
TEMPERA, technique picturale
Mot dont l'acception comporte une équivoque. Le terme italien signifie littéralement « tremper » ou « détremper » des pigments de couleur dans un liquide qui les véhiculera et les liera entre eux et au support. Dans les textes anciens, Cennini ( Libro dell'arte ) ou Vasari ( Le Vite de' più eccellenti pittori scultori ed architetti ), le verbe temperare est utilisé pour désigner toutes sortes de […] […] Lire la suite
TONDO
Mot italien signifiant « forme ronde » et désignant un tableau de forme circulaire très en vogue au xv e siècle en Italie . Le tondo est généralement constitué par un panneau de bois entouré d'un cadre d'assez large dimension qui évoque les guirlandes « à l'antique » entourant la même forme circulaire en sculpture : peinture de la Vierge du Magnificat de Botticelli (1485 env., Offices, Florence […] […] Lire la suite
TON LOCAL
L'expression « ton local » désigne la couleur propre d'un objet, sans tenir compte des valeurs accidentelles de la lumière. Le ton local correspond très souvent à la première couche picturale déterminant la forme selon son dessin (silhouette) de l'ensemble, constituant ainsi la première structure « décorative » de la peinture, ainsi que la base des premiers rapports harmoniques selon lesquels elle […] […] Lire la suite
TRAITÉ DE LA PEINTURE, Leon Battista Alberti Fiche de lecture
Dans le chapitre « Un traité en triptyque sur un modèle rhétorique » : […] Le Traité de la peinture se divise en trois livres. Le premier, « tout mathématique » selon la formule de son auteur, renferme les rudiments géométriques de l'art de peindre empruntés à Euclide : points, lignes, surfaces, angles, présentés selon une complexité croissante. Le couronnement en est l'exposé d'une méthode à la fois pratique et fondée scientifiquement pour construire le tableau selon […] […] Lire la suite
TROMPE-L'ŒIL
On pourrait dire que le trompe-l'œil est une représentation destinée à donner l'illusion de la réalité, si cette définition n'était également applicable à presque toutes les œuvres d'art de conception réaliste. Le trompe-l'œil naît quand la volonté de « tromper » l'emporte sur l'intention esthétique et incite l'artiste à utiliser tous les artifices techniques possibles, le premier étant l'interven […] […] Lire la suite
VALEUR, peinture
Terme apparu en 1792 à une époque où règne l'académisme davidien le plus strict, la valeur n'a cessé, depuis lors, d'être opposée en peinture à la couleur ou d'être associée à celle-ci pour exprimer des rapports aussi ambigus que mal définis. C'est par rapport aux tons que peut se déterminer la notion de valeur : les tons sont en effet plus ou moins chargés de violence expressive, agressive parfoi […] […] Lire la suite
VAN DYCK ANTOINE (1599-1641)
Dans le chapitre « La première période anversoise (jusqu'en 1621) » : […] Curieusement, et en contradiction avec ce qu'on pourrait attendre à la fois de la biographie du peintre et de ses travaux des années 1618-1621, les œuvres du début ne témoignent pas d'un rubénisme catégorique mais, bien au contraire, révèlent une surprenante violence, une agressivité puissante et farouche, très personnelle. On n'y retrouve guère l'élève du maniérisant habile et agréable qu'était […] […] Lire la suite
VAN EYCK (H. et J.)
Dans le chapitre « Une technique maîtrisée » : […] L'apport des Van Eyck dans le domaine de la technique est capital. Vasari cite, en 1550, « Jean de Bruges » comme l'inventeur de la peinture à l'huile, et cette affirmation est, depuis, souvent répétée. Il s'agit en fait d'une légende, et Van Eyck ne fit que perfectionner une technique déjà connue, en en tirant toutes les conséquences : sur un panneau, le plus souvent de chêne, revêtu d'une prépa […] […] Lire la suite
VAN EYCK, UNE RÉVOLUTION OPTIQUE (exposition)
Dans le chapitre « Un réalisme analytique » : […] Le xv e siècle marque une mutation majeure pour l’art européen, et en particulier pour l’histoire de la peinture. En Italie, le Quattrocento découvre une nouvelle manière de représenter le monde, dans un regard vers l’Antiquité classique, qui aide à voir et respecter les proportions du corps humain, et dans l’application d’une perspective mathématique qui crée une structuration de l'espace ; les […] […] Lire la suite
VERMEER DE DELFT (1632-1675)
Dans le chapitre « Vermeer et ses contemporains » : […] À partir de 1650 environ, d'éminents artistes s'établirent à Delft, cité qui n'avait pas été antérieurement un des hauts lieux de la peinture. Carel Fabritius (1622-1654), qui avait commencé comme peintre d'histoire dans le style de son maître Rembrandt, s'y installa vers 1650. Il recherchait les effets de justesse naturelle dans ses trompe-l'œil. Avec son ami Samuel van Hoogstraeten il créa les […] […] Lire la suite
WANG MENG (1308 env.-1385)
Dans le chapitre « Évolution vers une composition fermée, à structure complexe » : […] Au cours des années 1360-1370, Wang Meng, définitivement détaché des compositions Song et ayant interprété en un sens résolument individuel et expressionniste les techniques et les motifs anciens, crée des œuvres très personnelles, caractérisées par la projection en avant de la composition, le télescopage des plans et le traitement complexe des surfaces. Retraite forestière à Juqu et Sages ermit […] […] Lire la suite
WANG WEI (699 env.-env. 759)
Dans le chapitre « Toute peinture est poésie » : […] Au viii e siècle, au moment où la peinture chinoise de personnages et d'animaux atteint son apogée, le paysage commence à prendre son essor. Wang Wei, qui fut apprécié par ses contemporains pour sa poésie et ses talents de musicien, dut attendre plusieurs siècles pour être reconnu comme un des plus grands peintres chinois ; on lui décerna alors le titre de « Patriarche des paysagistes de l'école […] […] Lire la suite
WATTEAU ANTOINE (1684-1721)
Dans le chapitre « Watteau peintre » : […] Les Plaisirs du bal , Sérénade italienne, L'Enchanteur , Le Conteur ou L'Indiscret , La Game d'amour , L'Île enchantée ... autant de titres qui évoquent ces représentations de fêtes galantes dont Watteau est plus ou moins le créateur, donnant une tonalité particulière à la peinture du xviii e siècle. Rappelons toutefois que s'il est l'inventeur de ces sujets, leurs titres sont postérieurs à s […] […] Lire la suite
WEN ZHENGMING [WEN TCHENG-MING] (1470-1559)
Dans le chapitre « Deux styles de paysage » : […] La majeure partie des œuvres de Wen Zhengming qui ont subsisté date de la période comprise entre 1528 et 1558. Deux tendances s'y décèlent qui illustrent les deux faces de la personnalité de l'artiste : la face claire et la face sombre. La première s'exprime dans des paysages harmonieux tracés à l'encre sèche ; le style est réservé et l'écriture très élaborée ; ces peintures sont souvent centrées […] […] Lire la suite
Une représentation de Buddha Sakyamuni, datant de l'époque des Wei du Nord (386-534). Cette peinture murale fut retrouvée dans les grottes de Mogao, sur le site de Dunhuang, dans la province chinoise du Gansu.
Crédits : International Dunhuang Project/ Middle Way Education ; CC BY-SA 3.0
Nicolaus Zafuri: Christ de douleur avec Marie et saint Jean. Détrempe sur bois, vers 1490, Candia (Crète). Kunsthistorisches Museum, Vienne.
Crédits : AKG-images
Danseuses bleues, pastel sur papier du Français Edgar Degas (1824-1917). Musée Pouchkine, Moscou.
Crédits : Bridgeman Images
Deuxième voyage de l'empereur Kangxi, Wang Hui
Wang Hui (1632-1717), Deuxième Voyage de l'empereur Kangxi (1661-1722) dans le sud de la Chine, de Tsinan à T'aian, 1700. Cet empereur issu de la dynastie mandchoue Qing, d'un caractère vif et conciliant, avait accueilli des missionnaires jésuites à sa cour. Peinture...
Crédits : AKG-images
Différentes parties d'une monture élaborée de kakemono japonais
Les différentes parties d'une monture élaborée de kakemono japonais (d'après R. H. Van Gulik, «.Chinese Pictorial Art as Viewed by the Connoisseur.», Rome, 1958).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Différentes parties d'une monture élaborée de rouleau vertical chinois
Les différentes parties d'une monture élaborée de rouleau vertical chinois (d'après R. H. Van Gulik, «.Chinese Pictorial Art as Viewed by The Connoisseur.», Rome, 1958).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Egon SCHIELE, Femme Assise au genou replié, gouache, aquarelle et crayon sur papier. Narodni Galerie, Prague, République tchèque.
Crédits : Bridgeman Images
Piero della Francesca (entre 1415 et 1420-1492), Le Baptême du Christ, tempera sur panneau, vers 1450. National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Le Hoodo (pavillon du Phénix) du Byodo-in à Uji, près de Kyoto, au Japon, par Fujiwara Yorimichi, en 1053.
Crédits : Bridgeman Images
Giotto (1266 env.-1337), Le Rêve de Joaquim, vers 1305, fresque. Chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie.
Crédits : Raffaello Bencini/ Bridgeman Images
Ode à la grenade et au melon en treille, Shen Zhou
Shen Zhou (1427-1509), peintre et calligraphe chinois, Ode à la grenade et au melon en treille. Vers 1506-1509. Plume, encre et aquarelle sur papier. The Detroit Institute of Art, Detroit, États-Unis.
Crédits : Founders Society Purchase, Mr and Mrs Edgar B Whitcomb Fund, Bridgeman Images
Jan Van Eyck (1390 env.-1441), Portrait des époux Arnolfini, huile sur bois, 1434. National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images

Buddha Sakyamuni
Crédits : International Dunhuang Project/ Middle Way Education ; CC BY-SA 3.0
photographie

Différentes parties d'une monture élaborée de kakemono japonais
Crédits : Encyclopædia Universalis France
dessin

Différentes parties d'une monture élaborée de rouleau vertical chinois
Crédits : Encyclopædia Universalis France
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