FAMILLE SOCIOLOGIE DE LA
FAMILLE - Sociologie
La famille est devenue en France une catégorie de l'action politique parce que se sont constitués un discours sur la famille et une théorie des structures familiales largement partagés dès la première moitié du xixe siècle aussi bien par Louis de Bonald et Joseph de Maistre d'un côté que par Charles Fourier et […] Lire la suite
CASSEROLES, AMOUR ET CRISES : CE QUE CUISINER VEUT DIRE (J.-C. Kaufmann) - Fiche de lecture
Enfermées dans la banalité des habitudes individuelles et des rituels familiaux, les pratiques alimentaires et culinaires contemporaines se présentent d'emblée sous leur apparente insignifiance. Après avoir rappelé le fond historique sur lequel elles se développent, Jean-Claude Kaufmann entreprend, dans Casseroles, amour et crises : ce que cuisiner veut dire (Armand Colin, 2005), de restituer c […] Lire la suite
CONSOMMATION - Comportement du consommateur
Dans le chapitre « Évolution de la répartition des rôles » : […] La nature des rôles évolue avec le temps. Grâce à leur accès facile à des informations sur Internet, beaucoup de patients tentent maintenant de participer à des décisions médicales qui les concernent. À un niveau plus général, on dit parfois que le consommateur est devenu « consom-acteur ». D'autres travaux révèlent que la répartition des rôles évolue selon la nature des décisions à prendre et le […] Lire la suite
DÉMOGRAPHIE
Dans le chapitre « Famille et mariage » : […] La crainte de l'explosion démographique et l'activité des organisations qui propageaient le contrôle des naissances ont favorisé de nombreuses recherches sur la fécondité. On a distingué et mesuré les déterminants immédiats tels que l'âge au début de l'union, la fécondabilité, ou probabilité d'une femme de concevoir au cours d'un cycle en fonction de son âge, la stérilité définitive, le temps de r […] Lire la suite
EXCLUSION
Dans le chapitre « Un risque variable selon les modèles d'organisation sociale » : […] Comme l'a montré Serge Paugam, le chômage ne conduit pas forcément ni toujours à l'exclusion. Cela dépend en fait et à la place dévolue aux solidarités familiales dans le mode de régulation sociale du chômage, laquelle varie en fonction de deux facteurs. Le premier est le niveau de développement économique des sociétés. L'autonomie vis-à-vis de la famille croît en effet avec le niveau de développ […] Lire la suite
FAMILLE - Évolution contemporaine
La mise en question, par l'ethnologie, de l'universalité de nos structures de parenté traditionnelles, ainsi que la révolution introduite par la psychanalyse dans la compréhension de la sexualité sont deux facteurs qui influent largement sur la transformation des relations familiales. On se bornera ici à analyser l'impact de l'histoire immédiate et la radicalité du changement de perspective qu'en […] Lire la suite
FAMILLE - Le statut de l'enfant dans la famille contemporaine
L'enfant a-t-il pris dans la famille, comme dans le reste de la société, une place qui ne serait pas la sienne ? À en croire le titre d'un ouvrage récent – L'Enfant chef de famille (2003) – de Daniel Marcelli, pédopsychiatre reconnu, on pourrait le craindre puisqu'il serait devenu « roi ». Il est vrai que le père, en France, a perdu une part de son autorité depuis le mouvement de mai 1968 qui co […] Lire la suite
GÉRONTOLOGIE
Dans le chapitre « Les personnes âgées dans la société » : […] Dans l'Antiquité, comme aujourd'hui encore dans de nombreuses sociétés agricoles ou pastorales du Tiers Monde, le groupe des anciens jouissait d'un respect qui tenait, en partie, au fait qu'il était peu nombreux (on pouvait attribuer la longévité exceptionnelle à la protection des dieux), ainsi qu'à son rôle de dépositaire et de transmetteur de la tradition et des connaissances techniques. L'évolu […] Lire la suite
HIÉRARCHIE
Dans le chapitre « Éducation et inégalités » : […] L'aspect qui a sans doute le plus retenu l'attention des chercheurs est celui de la relation entre certaines institutions, notamment les institutions scolaires, et les processus de hiérarchisation. Plus rarement, on s'est interrogé sur le rôle d'autres institutions, par exemple les institutions politiques ou syndicales. Pourtant, il est évident que ces institutions jouent, parallèlement au systèm […] Lire la suite
ÎLE-DE-FRANCE, région administrative
Dans le chapitre « Des contrastes sociaux » : […] L'un des aspects les plus originaux de la population francilienne est le poids des cadres et des professions intellectuelles supérieures, lié bien sûr aux fonctions de la région-capitale : en 2012, ils représentaient 29 p. 100 des actifs (14 p. 100 en province), contre 14 p. 100 pour les ouvriers (24,3 p. 100 en province). Si les professions intermédiaires et les employés forment les gros bataillo […] Lire la suite
INDIVIDU & SOCIÉTÉ
Dans le chapitre « Les médiations familiales » : […] Montrer que le sujet se constitue dans sa relation à la Loi ne suffit pas à rendre compte du rapport qui s'établit entre la personnalité des individus dans une société donnée et la culture qui la distingue. Quels processus aboutissent, en effet, à « faire du petit Manu un Manu et du petit Arapesh un Arapesh » ? – comme se le demande Margaret Mead. L'apport irrécusable de la psychanalyse est à cet […] Lire la suite
INÉGALITÉS HOMMES-FEMMES, France
Dans le chapitre « Inégalités dans l'espace privé » : […] En dépit des évolutions indiquées plus haut, notamment la poursuite des études et la montée de l'activité professionnelle, les femmes assurent toujours l'essentiel du travail domestique. Celui-ci inclut diverses activités : tâches ménagères proprement dites, gestion des revenus et du patrimoine de la famille, éducation des enfants ou organisation de l'espace-temps familial. Ces activités représent […] Lire la suite
LE PLAY FRÉDÉRIC (1806-1882)
Dans le chapitre « Les techniques d'investigation et la visée sociale » : […] La première idée force en matière de recherche sociologique de Le Play, c'est l'observation directe des faits sociaux. Elle fonde une nouvelle pratique scientifique qui s'oppose à la sociologie abstraite issue de la tradition philosophique dont parle Espinas à propos de Comte. La deuxième idée force tient à la démarche inductive. Rompant avec la pratique des tableaux d'ensemble de Villermé et son […] Lire la suite
LOYAUTÉ
Dans le chapitre « Les cadres sociaux de la loyauté » : […] C'est dans trois contextes que se pose le problème de la loyauté : celui de la famille, celui des organisations, celui de l'État. Bien entendu, être loyal à ses parents n'est pas la même chose qu'être loyal à l'égard de l'entreprise qui nous emploie, ou envers l'État dont nous sommes citoyens. Mais, dans les trois cas, la loyauté s'analyse comme un ensemble de devoirs plus ou moins contraignants […] Lire la suite
MŒURS
Dans le chapitre « Individualisme et égoïsme : le problème de l'anomie » : […] La fragilité des mœurs, qui les expose à la corruption, tient à la nature des sentiments qui règlent nos conduites morales. On peut en distinguer trois principaux, dont l'importance a été soulignée au cours de l'exposé précédent. La conception classique de la moralité fait la part plus large au civisme. Les Romains ou les Spartiates sont moraux parce qu'ils font passer avant leur intérêt particuli […] Lire la suite
SOCIALISATION, sociologie
Dans le chapitre « Socialisation primaire, socialisation secondaire » : […] On sait que, dans la vie d'un individu, les différents moments de socialisation ne sont pas équivalents. La sociologie s'est efforcée ainsi de différencier les temps et les cadres de la socialisation en séparant notamment la période de socialisation dite « primaire », essentiellement familiale, de toutes celles qui suivent et que l'on nomme « secondaires » (école, groupe de pairs, univers profess […] Lire la suite
SOCIOLOGIE HISTORIQUE
Dans le chapitre « La genèse des catégories de perception du monde social » : […] Du reste, la sociologie historique ne constitue pas seulement un horizon épistémologique ; elle permet aussi de proposer des analyses convaincantes du monde social tel qu'il existe aujourd'hui en reconstituant la genèse des manières contemporaines de se représenter la société et de se penser soi-même dans le monde social. Les travaux de sociologie historique peuvent ainsi permettre de pratiquer u […] Lire la suite
SUICIDE ET CONDUITES SUICIDAIRES
Dans le chapitre « Facteurs de vulnérabilité » : […] Les facteurs de vulnérabilité sont les problèmes développementaux (maltraitances dans l’enfance, problèmes obstétricaux), certains traits (impulsifs, agressifs, pessimistes) et troubles de la personnalité (notamment borderline et antisociale), les affections cérébrales ayant des conséquences au long cours, des antécédents personnels ou familiaux de tentative de suicide ou de suicide… Les maltrait […] Lire la suite
TRAVAIL - La fin du travail ?
Dans le chapitre « Réduire le temps de travail pour les loisirs ou pour la famille ? » : […] Les personnes qui déclarent souffrir de manque de temps et font état d'un besoin de surcroît de temps « libre », non professionnel, ne le font donc pas au nom des loisirs, mais d'abord pour consacrer plus de temps à leur famille. Autrement dit, l'alternative ou l'opposition principale n'est pas entre le travail et les loisirs, mais bien entre plusieurs usages du temps, temps professionnel, temps p […] Lire la suite
VIEILLISSEMENT
Dans le chapitre « Vieillissement de l'individu, vieillissement de la société » : […] En 2000, la médiane d'âge était de l'ordre de trente-cinq ans dans les pays développés, de l'ordre de vingt ans dans les pays en développement. La mortalité infantile a considérablement régressé et la durée de vie a fortement augmenté. L'espérance de vie à la naissance en France a évolué comme le représente la figure 6. La disponibilité des acquis biomédicaux, particulièrement dans les thérapies c […] Lire la suite
Alexis de Tocqueville (1805-1859)
Théodore Chassériau, Alexis Charles Henri Clérel de Tocqueville 1850 Huile sur toile 163 cm X 130 cm Musée national du Château et des Trianons, Versailles
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Le philosophe français Auguste Comte (1798-1857) est le fondateur du positivisme, ou philosophie positive, expression qu'il emploie, selon Littré, par opposition à philosophie théologique et à philosophie métaphysique
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