SECOND EMPIRE, art, industrie, société
EMPIRE SECOND (1852-1870)
Napoléon III n'est-il pas un souverain méconnu ? L'importance du second Empire n'a-t-elle pas échappé aux historiens ?À première vue, la personnalité de Napoléon III souffre de la comparaison avec celle de son oncle. Mais plus que le fondateur de la dynastie, le premier Napoléon, il a compris les problèmes sociaux de son temps et favorisé le développement industriel de la France. Largement étendu, […] Lire la suite
SPECTACULAIRE SECOND EMPIRE 1852-1870 (exposition)
À travers une exposition foisonnante et sous un titre clairement inspiré par le situationnisme, le musée d’Orsay a proposé, à l’occasion de ses trente ans, du 27 septembre 2016 au 15 janvier 2017, une lecture renouvelée du second Empire, « qui marque le basculement de notre monde dans la société du spectacle » […] Lire la suite
ALPHAND ADOLPHE (1817-1891)
Ouvrir de nouveaux espaces, assainir les anciens, créer des jardins, embellir l'ensemble, tels sont les différents gestes d'une même démarche qui ont conduit à faire de Paris une capitale moderne au xix e siècle. Jean-Charles Adolphe Alphand, paysagiste et administrateur français de haut rang, fut l'un des grands acteurs de cette révolution urbaine menée par le baron Haussmann sous le second Emp […] Lire la suite
L'ATELIER DU PEINTRE (G. Courbet)
L'Exposition universelle de 1855, à Paris, qui succède à celle de Londres, en 1851, fut une manifestation exceptionnelle, en grande partie grâce à sa section artistique. Remplaçant le traditionnel Salon, celle-ci était consacrée à tous les artistes vivants, français et étrangers, et n'était plus limitée, comme c'était la règle au Salon, aux œuvres récentes. C'est ainsi que, à la demande du gouvern […] Lire la suite
BAUDRY PAUL (1828-1886)
Dans le kaléidoscope de la peinture du xix e siècle, Paul Baudry représente une des tendances qui a le moins bien survécu : celle d'une peinture décorative fortement inspirée des exemples vénitiens et romains, reprenant les registres d'une mythologie aimable ou de l'allégorie la plus traditionnelle, jointe à une sensualité et à un esprit tout « modernes ». Dans les années 1850-1880, restant à par […] Lire la suite
LA BELLE HÉLÈNE (J. Offenbach)
Celle que l'on considère comme la reine des opérettes françaises – bien qu'il s'agisse en réalité d'un opéra bouffe – est créée le 17 décembre 1864 au Théâtre des Variétés, à Paris. Offenbach a profité de la liberté des théâtres – un décret de Napoléon III du 6 janvier 1864 délivre les scènes parisiennes du poids des privilèges et de la contrainte des genres – pour quitter les Bouffes-Parisiens, o […] Lire la suite
BIJOUX
Dans le chapitre « Temps modernes (XVIIe-XIXe siècles) » : […] L'histoire du bijou moderne commence au xvii e siècle, au moment où le développement de la taille du diamant introduit une nouvelle technique qui influe sur la forme des bijoux et la façon de les porter. Au début du xvii e siècle, les tailles du diamant en « rose » ; ou en « table » sont les seules connues, et elles sont associées à l'or ou à l'argent émaillé dans la joaillerie. La taille des d […] Lire la suite
BONHOMMÉ FRANÇOIS (1809-1881)
L'histoire de l'art doit retenir le nom de François Bonhommé parce qu'il fut le premier peintre de l'industrie et parce qu'il a consacré la quasi-totalité de son œuvre à l'illustration de la première révolution industrielle. Cette œuvre n'est pas seulement un témoignage historique unique sur une révolution de l'ordre technologique. Elle marque aussi, en tant que production artistique, un aspect pa […] Lire la suite
BOULEVARD THÉÂTRE DE
Dans le chapitre « L'âge mûr (1850-1914) » : […] Les théâtres des boulevards ont pris du poids, de l'assurance, ils ont créé un genre dramatique et littéraire distinct, la comédie de boulevard ; ils ont essaimé, et s'étendent à Paris tout entier. L'ancienne guerre avec les théâtres nationaux s'est éteinte, et cette paix n'est pas défavorable au Boulevard. La Comédie-Française conserve le quasi-monopole du répertoire classique, ainsi que certaine […] Lire la suite
CABANEL ALEXANDRE (1823-1889)
Faut-il adopter vis-à-vis du peintre Alexandre Cabanel l'attitude de « juste mesure » que réclamait Lafenestre dans son livre, La Tradition dans la peinture française : « [Le peintre n'est pas à] placer aussi haut que l'ont pu rêver un instant ses admiratrices des deux mondes, ni aussi bas que le voudraient voir précipiter les sectateurs violents d'un réalisme exclusif » ? L'inquiétude de Lafenes […] Lire la suite
CAFÉS LITTÉRAIRES
Dans le chapitre « Naissance de la modernité » : […] Le Palais-Royal tombe en désuétude. Le percement et l'aménagement des Grands Boulevards au cours du xix e siècle vont permettre la colonisation des cafés par les hommes de plume. Le Café Tortoni , remodelé en 1803 avec sa belle terrasse, est le rendez-vous le plus élégant de l'âge romantique. Honoré de Balzac, Théophile Gautier, Anthony Trollope, Alfred de Musset, Jules Janin, Édouard Manet à ses […] Lire la suite
CAMPANA COLLECTION
Une importante collection d'antiquités a été rassemblée au début du xix e siècle par un Romain, le marquis Giampietro Campana. La passion de celui-ci pour les objets anciens était telle qu'il n'hésitait pas, profitant de ses fonctions de directeur du mont-de-piété de Rome, à puiser dans les caisses de l'établissement pour acheter des pièces ou pour financer les fouilles qu'il organisait, notammen […] Lire la suite
CARRIER-BELLEUSE ALBERT-ERNEST (1824-1887)
Sculpteur français représentatif par sa diversité et par son habileté de la production artistique du second Empire, Carrier-Belleuse, formé dans l'entourage de ciseleurs et d'orfèvres, a été l'élève de la « Petite École » (future École des arts décoratifs), où il se lie avec Charles Garnier. Il séjourne en Angleterre, où il travaille pour la manufacture de céramique de Minton, se distinguant par l […] Lire la suite
CHANSON
Dans le chapitre « Goguette » : […] C'est dans les goguettes en effet que s'était réfugié l'esprit révolutionnaire et républicain. Depuis le début du XIX e siècle, on y entendit des chansonniers ouvriers, dont certains sont restés célèbres – comme Henri Avenel, Vinçart, Jean-Baptiste Clément, Charles Gille, Eugène Pottier, auteur de L'Internationale –, au cours de réunions pittoresques, dont le cérémonial a souvent été décrit, not […] Lire la suite
COURBET GUSTAVE (1819-1877)
Dans le chapitre « Le poème de la nature » : […] L' Atelier , dont la présentation à l'Exposition universelle de 1855 souligna le caractère de « somme », est la seule peinture de Courbet qui offre une telle densité de pensée, mais la plupart des tableaux de cette époque sont aussi des « allégories réelles ». À ceux qui constatent l'étroitesse et la rigidité de l'ordre social et mettent en lumière les facteurs concrets d'oppression s'opposent ceu […] Lire la suite
DELÉCLUZE ÉTIENNE JEAN (1781-1863)
Critique d'art. Témoin lucide des événements — et des bouleversements artistiques — qui ont marqué la France de la Révolution au second Empire, Delécluze a, tout au long de sa très abondante production de critiques (plus d'un millier d'articles), manifesté une inlassable fidélité aux valeurs classiques. Ses chroniques — ou ses souvenirs édités — sont le témoignage sur la première moitié du xix e […] Lire la suite
DISDÉRI ANDRÉ ADOLPHE EUGÈNE (1819-1889)
Le photographe Disdéri a souffert de la comparaison un peu injuste entre son œuvre et celle de son contemporain et concurrent, le célèbre portraitiste Nadar. On lui reprochait en effet d'avoir abaissé la pratique du portrait photographique au rang d'une fructueuse opération commerciale et d'avoir ainsi délibérément galvaudé l'esthétique du genre. Une telle interprétation était trop réductrice, et […] Lire la suite
DU CAMP MAXIME (1822-1894)
D'avoir été pendant trente-sept ans l'ami, le compagnon de Gustave Flaubert ne semble pas avoir porté chance à Maxime Du Camp. La postérité est à cet égard fautive, qui n'a pas pris la peine, depuis un siècle, de relire cet excellent polygraphe. À l'exception du Nil (réédité en 1987 par D. Oster et M. Dewachter chez Sand/Conti) et des extraits des Souvenirs littéraires (présentés en 1984 par M. […] Lire la suite
GARNIER CHARLES (1825-1898)
Après avoir remporté le grand prix de Rome en 1848, Charles Garnier voyage pendant cinq ans en Italie, puis en Grèce, pour y connaître mieux l'architecture antique, classique et baroque. De retour à Paris à l'époque où Lefuel construisait le nouveau Louvre, il travaille un peu avec Viollet-le-Duc. Mais l'éclectisme de Garnier ne pouvait s'accommoder longtemps de la science précise de Viollet-le-Du […] Lire la suite
HALÉVY LUDOVIC (1834-1908)
Au sortir du collège, Ludovic Halévy, fils de l'écrivain Léon Halévy (1802-1883), entre dans l'administration. Tout en remplissant ses fonctions, il commence à écrire pour le théâtre des livrets d'opérettes. Après avoir donné au théâtre des Bouffes-Parisiens, sous le pseudonyme de Jules Servières, des opérettes en un acte ( Une pleine eau et Madame Papillon ), il fait jouer des œuvres sous son pr […] Lire la suite
HITTORFF JACQUES IGNACE (1792-1867)
Fils unique d'une famille d'artisans rhénans aisés qui le destine au métier d'architecte, Jacques Ignace Hittorff, né le 20 août 1792, est orienté dès sa jeunesse vers cette profession : apprentissage comme maçon, cours de mathématiques et de dessin. Bénéficiant des droits de citoyen français — sa ville natale, Cologne, est annexée à l'Empire depuis 1794 —, le jeune Hittorff jouit du privilège de […] Lire la suite
ILLUSTRATION
Dans le chapitre « La mémoire des images » : […] L'éclectisme qui caractérise l'art à partir du second Empire se retrouve aussi dans l'illustration. Dans les livres illustrés de grande circulation, comme dans l'affiche pour l'édition populaire, s'entrecroisent des formes d'image héritées de la tradition romantique et d'autres issues des traditions populaires : la vignette du livret de colportage d'Épinal est tout à la fois un « type » et une va […] Lire la suite
LABICHE EUGÈNE (1815-1888)
Successeur direct de Scribe dans la tradition du vaudeville et dans les faveurs du public parisien, Eugène Labiche a régné en maître sur le théâtre comique durant le second Empire. Cette célébrité ne déteint pas sur sa vie (« trop heureuse pour que [sa] biographie soit intéressante », dit-il lui-même), où le succès ne s'est pas fait attendre : « Je n'ai eu qu'à tirer le cordon pour entrer. » Issu […] Lire la suite
LEFUEL HECTOR (1810-1881)
À la mort de Louis Visconti, Hector Lefuel devient l'architecte en chef du nouveau Louvre (en 1854), dont les bâtiments avaient été commandés par Napoléon III pour compléter les anciens édifices destinés à relier le Louvre aux Tuileries. Bien qu'ils ne participent pas exactement de ce que la langue anglaise nomme un revival , ces bâtiments allaient être à l'origine d'un intérêt international pour […] Lire la suite
MAISONS-LAFFITTE
Dans le chapitre « Les architectes de la colonie » : […] À la modernité du financement proposé correspond également celle du service de la construction. En effet, Laffitte et sa société proposent à leur clientèle des modèles allant du simple édifice à la grande demeure et répondent précocement à un nouveau besoin social qui ne cessera de se développer, celui de la maison de campagne. Aussi ce territoire sera-t-il une terre d'expérience pour nombre de j […] Lire la suite
MAISON WORTH & BOBERGH (Paris)
Charles-Frederick Worth (1825-1895) est considéré comme le fondateur de la haute couture. Vendeur à Londres, il s'installe en 1845 à Paris. Premier commis chez Gagelin, mercier de luxe, il y rencontre son futur associé, le commis Gustave Bobergh. Dans leur établissement installé 7, rue de la Paix, Worth met en place un type de production et un cérémonial de la présentation des vêtements qui vont l […] Lire la suite
MODE - Le phénomène et son évolution
Dans le chapitre « La vente : les magasins de nouveautés, les grands magasins et la vente par correspondance » : […] Les magasins de nouveautés sont apparus en Europe au début du xix e siècle . Pierre Parissot, mercier de profession, ouvre ainsi à Paris en 1824 un magasin, la Belle Jardinière, sur le quai aux Fleurs. Son idée de combiner la vente de tissus, d'articles de modes et de mercerie et celle de vêtements confectionnés et d'adopter un système de vente à prix fixe marqué sur chaque article fait des émule […] Lire la suite
NANA, Émile Zola - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Le roman d'une putain » : […] Dès 1868, Zola avait projeté dans la catégorie « monde à part » un texte sur la « putain » : « Un roman qui a pour cadre le monde galant et pour héroïne Louise Duval, la fille du ménage d'ouvriers. [...] Louise est ce qu'on appelle une „biche de haute volée“ ». Peinture du monde où vivent ces filles. Drame poignant d'une existence de femme, perdue par l'appétit du luxe et des jouissances faciles. […] Lire la suite
OFFENBACH JACQUES
Dans le chapitre « Des Bouffes-Parisiens à l'Opéra-Comique » : […] L'occasion se présente en 1855 lors de l'Exposition universelle : Offenbach obtient, sur les Champs-Élysées, à côté du palais de l'Industrie, la concession d'un petit théâtre, qu'il baptise Bouffes-Parisiens. D'emblée, la bouffonnerie du compositeur enivre un public affamé de plaisir. Au mois de décembre, les Bouffes s'installent dans le théâtre du passage Choiseul. Une autorisation ministérielle […] Lire la suite
OPÉRETTE
Dans le chapitre « L'opérette classique » : […] La meilleure définition de l'opérette pourrait être celle qu'en donnait Claude Terrasse : « L'opéra-comique est une comédie en musique, tandis que l'opérette est une pièce musicalement comique. » Au xix e siècle, enfin, on laisse s'ouvrir petit à petit quelques théâtres populaires, sévèrement surveillés par les gouvernements successifs, qui craignent toujours d'y retrouver l'esprit de la Foire, […] Lire la suite
PATRIMOINE PORTUAIRE EN EUROPE
Dans le chapitre « Marseille » : […] La vérité oblige à reconnaître que le patrimoine industriel et technique des grands ports nés de la révolution industrielle n'a rien à envier à celui des usines classiques quant à l'indifférence au milieu de laquelle il s'est bien souvent trouvé englouti et anéanti. En Amérique du Nord les grands ports historiques de Baltimore ou de Boston ont su préserver des éléments authentiques au milieu d'opé […] Lire la suite
PHOTOSCULPTURE
Dans un article qu'il consacre à la photosculpture, Théophile Gautier écrit en 1863 : « C'était déjà bien assez merveilleux. Le soleil dessinateur ; passe ; mais le soleil sculpteur ; l'imagination déconcertée se refuse à croire un semblable prodige. » La photosculpture est en effet la plus étonnante tentative d'art démocratisé par les techniques modernes sous le second Empire. La découverte de la […] Lire la suite
SAINT-MARC GIRARDIN MARC GIRARDIN dit (1801-1873)
Universitaire et homme politique français, Saint-Marc Girardin se distingua par son opposition au romantisme et par son adhésion aux doctrines des libéraux. Son appui à la politique de Louis-Philippe lui valut les honneurs du régime. Professeur titulaire de la chaire d'histoire à la Sorbonne, puis de celle de poésie française, il est nommé ensuite maître des requêtes au Conseil d'État. En 1833, ch […] Lire la suite
SALONS, histoire de l'art
Dans le chapitre « L'époque contemporaine : liberté ou sélection » : […] La Révolution française consacra le principe des Salons, mais en transforma l'esprit en en faisant une exposition publique et internationale des artistes vivants et non plus des seuls membres d'une corporation. Le 21 août 1791, l'Assemblée nationale, « considérant qu'il n'y avait plus pour aucune partie de la nation ni pour aucun individu aucun privilège, qu'il n'y avait plus ni jurandes ni corpor […] Lire la suite
SARDOU VICTORIEN (1831-1908)
Né dans une famille d'origine niçoise, d'un père professeur et passionné de lexicographie, Victorien Sardou fait lui-même de solides études et se consacrera sa vie durant à des recherches d'histoire érudites, en particulier sur Paris, ses monuments et ses musées. Ce goût secret illustre la diversité des talents de celui qu'on prendrait à tort pour un simple amuseur public. Après une première pièce […] Lire la suite
TAPIS MODERNES ET CONTEMPORAINS
Dans le chapitre « De l'éclectisme à l'Art nouveau (1851-1900) » : […] Sous le second Empire, le goût du décor opulent se révéla une aubaine pour les industries d'art. Les tapis devaient couvrir l'intégralité du sol dans un souci qui mêlait le confort et l'ostentation. Les fabriques de la Marche, Aubusson et Felletin (Creuse) connurent un âge d'or tant pour les tapis noués que pour les tapis ras. Les maquettes, souvent anonymes, montrent que les dessinateurs attaché […] Lire la suite
TISSUS D'ART
Dans le chapitre « Du xixe au xxe siècle » : […] En décimant et en ruinant la noblesse, la Révolution française fut néfaste pour l'industrie dentellière. Au début du xix e siècle, la reprise s'avéra difficile, les femmes s'habillant comme des vestales, les hommes abandonnant une fois pour toutes la dentelle dans leur costume. Déjà à l'époque du Consulat, Bonaparte essaya, avec succès, de ranimer dans ses États des industries de luxe qui avaien […] Lire la suite
WINTERHALTER FRANZ XAVER (1805 ou 1806-1873)
Artiste allemand, Winterhalter est resté le peintre d'un tableau : la grande composition de L'Impératrice Eugénie et ses dames d'honneur , Salon de 1855 (palais de Compiègne). Mieux, il a été l'un des créateurs, ou l'interprète, de ce mythe qu'est devenu le « temps des crinolines ». De tels titres ne lui ont toutefois pas valu l'estime des historiens d'art et sa place réelle dans l'art des années […] Lire la suite
WORTH LES
Dans la famille Worth, qui est à l'origine d'une célèbre maison de haute couture parisienne, trois générations ont compté : le fondateur Charles Frédéric Worth (1825-1895) , ses fils, Gaston (1853-1924) et Jean Philippe (1856-1926), et les enfants de Gaston, Jean Charles (1881-1962) et Jacques (1882-1941). Charles Frédéric Worth, né en Angleterre dans le Lincolnshire, arrive à Paris à l'âge de vin […] Lire la suite
Grève des métallurgistes au Creusot, 1870
Pour obtenir de meilleurs salaires, les ouvriers disposèrent à la fin du second Empire du droit de grève, reconnu par la loi du 25 mai 1864, qui devait constituer la première étape de la politique de réformes sociales inspirée par Napoléon III
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L'Impératrice Eugénie et ses dames d'honneur, F.X. Winterhalter
Franz Xaver WINTERHALTER, L'Impératrice Eugénie et ses dames d'honneur, huile sur toile Musée national du château de Compiègne
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Jacques Offenbach (1819-1880), maître de l'opérette et de l'opéra-bouffe, commença sa carrière comme violoncelliste
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Charles Garnier, façade de l'Opéra, Paris, 1860-1875
Crédits : narvikk/ Getty Images
Les grandes transformations de Paris sous le second Empire (1852-1870)
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Développement de l'infrastructure économique de la France sous le second Empire (1852-1870)
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Expansion mondiale des Blancs Ère victorienne Unité de l'Allemagne et de l'ItalieLes empires coloniaux atteignent leur apogée à la charnière des XIXe et XXe siècles L'ensemble de l'Afrique ainsi qu'une grande partie de l'Asie sont alors sous la domination d'une Europe triomphante et soucieuse...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Barricade durant la Commune de Paris
Porte Maillot, à Paris, une barricade a été dressée par les partisans de la Commune, en 1871
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images
Exposition internationale de 1862
Des visiteurs de l'Exposition internationale de Londres, en 1862, se reposent près de la fontaine de céramique surmontée d'une statue de saint Georges
Crédits : Hulton Getty
Des navires au mouillage dans une baie, près de Balaklava, au cours de la guerre de Crimée, en 1854 Photographe : Roger Fenton
Crédits : Roger Fenton/ Getty Images
Inauguration du canal de Suez, 1869
L'inauguration du canal de Suez par l'impératrice Eugénie, l'épouse de Napoléon III, en présence du khédive d'Égypte Ismaïl Pacha, de l'empereur François-Joseph d'Autriche et du prince héritier de Prusse, le 17 novembre 1869 à Port-Saïd
Crédits : Time Life Pictures/ Mansell/ The LIFE Picture Collection/ Getty Images
Léon Gambetta (1838-1882), l'un des fondateurs de la IIIe République
Crédits : Henry Guttmann/ Hulton Archive/ Getty Images
L'intérieur du palais des Tuileries incendié en mai 1871 pendant les derniers jours de la Commune de Paris, mouvement insurrectionnel du peuple parisien
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images
Madame Moitessier, J. A. D. Ingres
Si Ingres s'est inspiré de la peinture murale antique pour la pose de son modèle, le luxe somptueux des tissus, des bijoux et du mobilier renvoient à l'esthétique du second Empire Jean Auguste Dominique Ingres, Madame Moitessier, 1856 Huile sur toile, 120 cm × 92,1 cm National Gallery,...
Crédits : Universal History Archive/ Getty Images
Le journaliste politique français Pierre Joseph Proudhon (1809-1865) Son système de pensée lui fait rejeter le socialisme utopique et forger le concept de socialisme scientifique, fondé sur une science de la société méthodiquement découverte et rigoureusement appliquée
Crédits : Nadar/ Getty Images
S'il est fameux pour ses œuvres d'inspiration orientaliste ou ses sujets antiquisants, Gérôme peint également des sujets à caractère historique, où s'affirme le goût du décorum propre au second Empire Jean Léon Gérôme, Réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau, 1864 Huile sur...
Crédits : DEA / G. Dagli Orti/ De Agostini/ Getty Images
Ruines de l'Hôtel de Ville de Paris
Les ruines de l'ancien Hôtel de Ville de Paris incendié en mai 1871, pendant les derniers jours de la Commune de Paris, mouvement insurrectionnel du peuple parisien
Crédits : Alphonse Liebert/ Hulton Archive/ Getty Images

L'Impératrice Eugénie et ses dames d'honneur, F.X. Winterhalter
Crédits : Erich Lessing/ AKG
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Inauguration du canal de Suez, 1869
Crédits : Time Life Pictures/ Mansell/ The LIFE Picture Collection/ Getty Images
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