SCRIBES, Orient ancien
ASSYRIE
Dans le chapitre « Le premier empire d'Assour : formation du peuple assyrien (XIVe-XIIIe s.) » : […] Les princes d'Assour réussissent cependant à échapper à la domination du Hanigalbat (c'est le nom qu'ils donnent au Mitanni) et aux prétentions des rois kassites de Babylone qui revendiquent la suzeraineté de toute la Mésopotamie. Au xiv e siècle, profitant du fait que les descendants de Shaoushatar se déchirent en des luttes impitoyables qui minent leur empire, les vicaires d'Assour reprennent p […] […] Lire la suite
BABYLONE
Dans le chapitre « La dynastie chaldéenne (627-539), les splendeurs de Babylone » : […] Après la mort de Kandalanou, le trône de Babylone est saisi par le Chaldéen Nabou-apla-outsour (626-605), qui fonde une dynastie. Après avoir éliminé les garnisons assyriennes, il part à l'attaque de l'Assyrie qui est finalement détruite avec l'aide du roi mède Cyaxare : malgré l'intervention tardive de l' Égypte en faveur des Assyriens, Assour tombe en 614 et Ninive en 612. Le pharaon Néchao est […] […] Lire la suite
DIVINATION
Dans le chapitre « Recueillir et déchiffrer les signes » : […] Techniquement, la consultation divinatoire impliquait, dans la plupart des cas, une récitation de prières ou de formules adressées aux dieux ou aux génies qui pouvaient favoriser l'observation, la recherche et l'interprétation des signes, selon un code traditionnel. L'importance attachée à l' écriture par les civilisations mésopotamiennes explique assez clairement la formation d'un système déchiff […] […] Lire la suite
ÉGYPTE ANTIQUE (Civilisation) L'écriture
Dans le chapitre « Différents types d'écriture » : […] Peu d'écritures sont aussi esthétiques que l'écriture égyptienne . Profondément gravés au fronton des temples ou le long des obélisques, ses signes contribuent à la beauté de l'architecture dont ils constituent souvent le seul ornement. La volonté esthétique est rendue manifeste par le groupement des signes et la direction de l'ensemble de l'inscription. Profitant de ce que les signes sont de form […] […] Lire la suite
MÉSOPOTAMIE La religion
Dans le chapitre « L'écrit et l'oral » : […] Pourtant, les premiers au monde, depuis les débuts du III e millénaire, ses fidèles ont disposé d'un moyen de fixer et de transmettre la pensée : l'écriture. Construite sur un système de croquis significatifs – pictogrammes et idéogrammes, auxquels on avait ultérieurement conféré une capacité d'exprimer aussi des sons, des phonèmes, sans leur ôter le moins du monde celle, antérieure, d'évoquer i […] […] Lire la suite
MÉSOPOTAMIE L'écriture cunéiforme
Dans le chapitre « Le système classique » : […] Héritier d'une histoire millénaire, le système classique est complexe et pis : incohérent. Aucune réfection, même partielle, n'y mit de l'ordre. Les signes y sont désormais régulièrement distribués horizontalement, à partir de la gauche, sans ligatures, sans espaces entre les mots, sans ponctuation, sans soulignement possible et sans alinéa. Tous sont de taille identique ; des traits distinguent, […] […] Lire la suite
MÉSOPOTAMIE Les mathématiques
Dans le chapitre « L’époque paléo-babylonienne » : […] Les écoles de scribes sont probablement apparues en Mésopotamie dès les débuts de l’écriture. Mais peu de documents relatifs à l’enseignement aux IV e et III e millénaires nous sont parvenus. En revanche, une abondante documentation nous renseigne sur des écoles ayant fonctionné à l’époque paléo-babylonienne. Elles sont attestées dans tout l’Orient cunéiforme. Les écoles les plus prestigieuses s […] […] Lire la suite
NABU
Dieu assyro-babylonien de la sagesse et de l'art d'écrire. Fils de Marduk, dieu devenu national, Nabu partage son destin ; on les associe étroitement à partir du ~ II e millénaire. Sa ville, Borsippa, est peu éloignée de la capitale, dont le temple principal est dès lors sans cesse cité avec le sien : l'Ezida. Sa spécialité lui valut la dévotion active des scribes. On symbolisait leur divin patr […] […] Lire la suite
THOT, religion égyptienne
Thot est représenté sous la forme d’un ibis, d’un babouin tenant l’œil oudjat ou d’un dieu anthropomorphe à tête d’ibis. Thot est le dieu d’Hermopolis Magna (Achmounein) en Moyenne Égypte où il prend le dessus sur le lièvre divin, sur les dieux primordiaux, grenouilles et serpents, et sur le babouin dont il reprend la forme. Thot est considéré comme la langue du dieu memphite créateur par le ver […] […] Lire la suite
ART ÉGYPTIEN, Basse Époque, XXVIe dynastie, Imhotep, architecte du roi Djeser à Saqqarah - Divinisé, il est devenu le patron des scribes, bronze. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG