RITUELS DE LA CHINE
ANCÊTRES CULTE DES
Dans le chapitre « Religions orientales » : […] La Chine fournit le premier exemple d'une intégration complète du culte des ancêtres dans l'ensemble de la vie religieuse. Dès l'époque la plus ancienne, le culte jouait un rôle fondamental : on croyait que les âmes des trépassés continuaient d'exister auprès des vivants, mais elles étaient également capables d'intercéder auprès du dieu du Ciel en faveur de leurs descendants. Les ancêtres étaient […] […] Lire la suite
CALENDRIERS
Dans le chapitre « Calendriers chinois » : […] Nos connaissances sur l'astronomie et le calendrier chinois sont dues au travail monumental réalisé entre 1723 et 1759 par le jésuite français Antoine Gaubil. Pendant les trente-six années qu'il passe à Pékin, sa fonction de traducteur et d'interprète lui permet d'être en contact permanent avec la cour et il a accès à tous les documents historiques. Il a publié plusieurs traités de chronologie (p […] […] Lire la suite
CHINOISE (CIVILISATION) La médecine en Chine
Dans le chapitre « Les pratiques chamaniques, religieuses et rituelles » : […] Première figure, dans l'Antiquité chinoise, à s'être occupée des souffrances humaines, le chaman est longtemps resté un intermédiaire privilégié par la population, en dépit des campagnes politiques qui, à différentes périodes, visèrent à l'éradiquer. Le chaman Wu était, depuis l'époque des Shang, investi d'un pouvoir magique. Il entretenait des relations privilégiées avec certaines divinités infl […] […] Lire la suite
CHINOISE CIVILISATION Les arts
Dans le chapitre « Les jades de fouille » : […] À l'heure actuelle, les jades les plus anciens proviennent du Jiangsu septentrional et du Shandong, dont les sites révèlent une agriculture et une organisation sociales plus élaborées ainsi qu'un outillage lithique plus diversifié et mieux poli que ceux du bassin du Huanghe, dits de Yangshao, caractérisés par leurs poteries peintes. Au IV e millénaire avant J.-C., dans le complexe de Dawenkou (S […] […] Lire la suite
CHINOISE (CIVILISATION) Sciences et techniques
Dans le chapitre « Astronomie » : […] L'astronomie ( tianwen ) constitue un ensemble de spéculations et de pratiques tournées vers l'utilisation des phénomènes célestes à des fins politiques. Les astronomes-astrologues-calendéristes ( chouren ) étaient des fonctionnaires affectés au bureau d'Astronomie (significativement, la nomenclature chinoise des étoiles et constellations s'inspire bien plus de la terminologie administrative que d […] […] Lire la suite
CHINOISE (CIVILISATION) Symbolisme traditionnel et religions populaires
Dans le chapitre « Le monde et son ordonnance » : […] Le monde n'était pas pour les anciens Chinois l'œuvre d'un créateur. Les fragments de mythes cosmologiques qui subsistent parlent de héros qui aménagèrent la terre pour la rendre habitable, de sages qui firent de l'homme primitif un civilisé ; il n'est nulle part question d'une création ex nihilo . Il y avait aussi des mythes relatifs à la séparation du Ciel et de la Terre, au modelage des premier […] […] Lire la suite
ÉCRITURE
Dans le chapitre « Les leçons de l'idéogramme » : […] De même que le pictogramme peut se définir comme une version normée de la figure, on pourrait dire que l'idéogramme est une version systématisée du pictogramme. Ce qui lie ce signe au langage n'est plus de l'ordre de la métaphore ou du syncrétisme symbolique mais de l'alternative rationnelle. Rationnel, ce signe l'est en premier lieu parce que sa conception graphique, même si elle demeure figura […] […] Lire la suite
FENG [FONG] SACRIFICE
Terme désignant des cérémonies importantes qui consacraient l'autorité divine des dynasties impériales de la Chine. Les sacrifices Feng s'accomplissaient au sommet et au pied du Taishan, la montagne sacrée de l'est de la Chine, dans l'actuelle province de Shandong. Selon la tradition des lettrés de l'époque Han, les souverains mythiques de l'antiquité chinoise auraient tous accompli ces rites pour […] […] Lire la suite
LÉGISTES ÉCOLE DES
Dans le chapitre « Loi et rites dans la Chine ancienne » : […] Dans la Chine ancienne, le cadre des institutions n'était pas légal mais rituel, et la loi, dont le nom fut appliqué à l'École des légistes, s'entendait primitivement de deux manières. D'une part, sous le nom de fa (norme) était proprement désignée la loi céleste , ordonnant non seulement les actions humaines mais aussi tous les autres phénomènes de l'univers. En tant que Fils du Ciel et titulaire […] […] Lire la suite
LIJI [LI-KI]
Un des treize livres classiques de la Chine, dont le titre Liji signifie Mémoires sur les rites . À côté du Canon des rites ( Li jing ) ancien, qui nous est parvenu dans une version tronquée sous le nom de Yili , les lettrés confucianistes avaient accumulé, depuis le ~ iv e siècle, des notes et des mémoires sur le cérémonial ( li ) qui s'expliquent par la place importante qu'occupent les notion […] […] Lire la suite
LINGBAO JING [LING-PAO KING]
Un des textes les plus importants du taoïsme religieux. Un premier Lingbao jing , Livre du joyau sacré , est mentionné dans le Baopuzi neipian ( Traité ésotérique du maître qui embrasse la Simplicité ). Il s'agissait là certainement d'un texte talismanique reproduisant les essences cosmiques des cinq éléments dans la configuration qu'ils avaient à l'origine, avant la création de l'univers ; d'une […] […] Lire la suite
MORT Les sociétés devant la mort
Dans le chapitre « Le culte des ancêtres » : […] On ne doit pas mettre sur le même plan le culte des ancêtres – activité rituelle, canonique, réglée par la liturgie, authentique institution – et le sentiment de la présence des morts, singulièrement des êtres récemment décédés. Même si le défunt ne possède pas d'autel, même si l'on ne sacrifie pas sur son crâne, il reste souvent présent : il peuple les rêves des survivants. Les morts sont alors […] […] Lire la suite
NOUVEL AN CHINOIS
La fête du Nouvel An chinois, également appelée « fête du printemps », est célébrée non seulement en Chine mais aussi dans tous les pays de la diaspora chinoise . Elle est suivie en particulier au Vietnam, où elle prend le nom de fête du Têt. Les festivités commencent le premier jour de la première nouvelle lune du calendrier lunaire, déterminé par l’observatoire astronomique de la Montagne-Pourp […] […] Lire la suite
SHENNONG [CHEN-NONG]
Dieu agraire de la Chine. Les historiographes anciens font de lui l'inventeur de l'agriculture et le classent parmi les Trois Augustes, avec Fuxi, qui trouva les trigrammes et la divination, et avec Huangdi, qui instaura les rites, les noms de famille, etc., à l'aube de la civilisation chinoise. Mais les chants populaires conservés dans le Shi jing montrent que Shennong, le « laboureur divin », e […] […] Lire la suite
TAIJI QUAN ou TAI-CHI-CHÜAN
Taiji quan (tai-chi-chüan en transcription française, ou plus simplement tai-chi) signifie « boxe du faîte suprême ». Dans cet art martial, la recherche du faîte suprême, c'est-à-dire de l'axe d'où procèdent tous les changements, est fondamentale. Composant un enchaînement de mouvements ( zoujia ) exécutés en position debout, il s'exerce seul ou avec un partenaire, suivant deux types d'exercices, […] […] Lire la suite
TAOÏSME
Dans le chapitre « Arrière-fond de religion et de magie » : […] Il s'agit là de tout un ensemble de références aux pratiques et croyances dites de Longue Vie ( Changsheng ). Dans ces concepts, si fondamentaux pour le taoïsme de toutes les époques, se trouve la réponse quant à l'arrière-fond des écrits du Vieux Maître et de son apologiste Zhuangzi. Le yuan you désigne aussi, à la même époque, les voyages extatiques des chamanes. Leurs randonnées dans les cieux […] […] Lire la suite
THÉÂTRES DU MONDE La tradition chinoise
Dans le chapitre « La technique théâtrale » : […] Le théâtre classique chinois est la synthèse de différents éléments et, à la différence de la tradition occidentale, le texte n'a pas une importance primordiale, il est librement adapté pour servir l'ensemble. […] […] Lire la suite
XUNZI [SIUN-TSEU], XUNKUANG [SIUN-K'OUANG] ou XUNJING [SIUN-KING] (env. 300-env. 220 av. J.-C.)
Après Confucius et Mencius, maître Xun, dont le nom personnel est Jing, est le troisième grand penseur de l'école confucianiste. Il vécut à l'époque des Royaumes Combattants ; son disciple le mieux connu fut Li Si, le ministre de l'État de Qin, grâce à qui l'empire allait pouvoir être fondé en ~ 221. Né à l'époque où mourut Mencius (Mengzi), contemporain de Zhuangzi et des dialecticiens, Xunzi pro […] […] Lire la suite
YILI
Livre classique de la Chine, le Yili est consacré à l'étiquette et au protocole des nobles. Son texte actuel, en dix-sept chapitres, est tout ce qui reste de l'important Canon des rites ( Li jing ), un des cinq livres principaux du confucianisme ancien. La tradition attribue la rédaction finale du Li jing à Confucius lui-même. Mais, très tôt déjà, les savants se sont aperçu du caractère hétérog […] […] Lire la suite
Representation théâtrale en Chine, en 1911.
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