RÉCEPTEURS HORMONAUX
ADÉNYLIQUE CYCLIQUE ACIDE ou ADÉNOSINE MONOPHOSPHATE CYCLIQUE (AMP cyclique)
En 1956, l'Américain E. W. Sutherland et ses collaborateurs découvrent un facteur thermostable indispensable à l'activation, par l'adrénaline, de la phosphorylase du tissu hépatique. La caractérisation chimique de la substance montre qu'il s'agit d'un nucléotide : l'adénosine 3′,5′-monophosphate cyclique. L'AMP cyclique a été depuis mis en évidence chez toutes les espèces animales, chez les bactér […] […] Lire la suite
ALDOSTÉRONE
Dans le chapitre « Effets biologiques » : […] L' aldostérone, principal stéroïde à action minéralo-corticoïde, maintient à concentration quasi constante (homéostasie) le sodium et le potassium dans l'organisme. La rétention sodée et l'excrétion de K + provoquées par l'hormone ne sont pas obligatoirement couplées ; un phénomène d'échappement (arrêt de l'effet biologique après 3 à 5 jours d'administration d'aldostérone) est observé sur la r […] […] Lire la suite
ANTIHORMONES
La notion d'antihormone s'applique aujourd'hui aux molécules capables d'inhiber de façon compétitive la formation du complexe hormone-récepteur. Sa définition première, désignant toute substance capable de s'opposer aux effets résultant de l'action d'une hormone, a donc été restreinte. En effet, différents mécanismes peuvent rendre compte de ce phénomène : diminution de la biosynthèse de l'hormone […] […] Lire la suite
CANCER Cancer et santé publique
Dans le chapitre « L'hormonothérapie » : […] Les cancers des glandes endocrines ou exocrines (sein, prostate, ovaire, thyroïde) ont souvent conservé la dépendance hormonale des tissus glandulaires dont ils dérivent. En effet, un sein ou une prostate se développent au moment de la puberté sous l'influence d'hormones qui contrôlent ensuite leur activité fonctionnelle et leur prolifération ; les cellules saines sont dotées de récepteurs vis […] […] Lire la suite
CROISSANCE, biologie
Dans le chapitre « L'hormone de croissance » : […] L' hormone de croissance (GH, ou growth hormone ) est sécrétée par le lobe antérieur de l' hypophyse. La principale forme produite comporte 191 acides aminés et sa synthèse en laboratoire est maintenant possible grâce aux techniques de génie génétique. Elle est utilisée pour le traitement des enfants déficients en hormone de croissance. La sécrétion hypophysaire est contrôlée par deux facteurs h […] […] Lire la suite
ENDOCRINIEN SYSTÈME
Dans le chapitre « Les scénarios évolutifs » : […] De nombreuses hormones ont une origine très ancienne et sont présentes dans (presque) tous les groupes animaux ; d'autres sont apparues plus récemment et leur distribution est plus restreinte, par exemple aux seuls vertébrés. Ce sont les progrès de la génomique et de la phylogénie qui permettent de proposer des scénarios évolutifs, à différentes échelles, concernant les hormones, leurs récepteurs […] […] Lire la suite
HORMONES
Dans le chapitre « Mécanismes d'action et effets physiologiques » : […] Les effets physiologiques des hormones au niveau des cellules effectrices (par exemple sur la croissance, les capacités de synthèse ou de sécrétion) sont le résultat d'une chaîne d'événements qui débute par l'interaction de la molécule hormonale avec un récepteur spécifique. C'est la présence dans des cellules de récepteurs reconnaissant une « hormone » avec une forte affinité qui confère à ce […] […] Lire la suite
PANCRÉAS
Dans le chapitre « L'insuline » : […] Hormone protéique d'un poids moléculaire de 5 700 synthétisée par les cellules B des îlots, l'insuline est formée de deux chaînes peptidiques A (de 21 acides aminés) et B (de 30 acides aminés) réunies par deux ponts disulfures. Elle est issue du clivage de la pro-insuline formée au niveau du réticulum endoplasmique des cellules B à partir de la prépro-insuline, elle-même obtenue après transcripti […] […] Lire la suite
PARABÈNES
Dans le chapitre « Que disent les études scientifiques sur les parabènes ? » : […] Chez l'homme (via l'application de produits cosmétiques), l'absorption par la peau de ces produits est bien réelle. Elle a été mise en évidence par de nombreuses études in vitro et in vivo. Les quelques études réalisées concernant la prise de parabènes par voie orale (médicaments et alimentation) montrent aussi une absorption rapide de ces molécules mais celles-ci subissent une métabolisation (dég […] […] Lire la suite
PERTURBATEURS ENDOCRINIENS
Dans le chapitre « Les perturbateurs endocriniens dans l'environnement » : […] Dans les populations animales sauvages, de multiples anomalies ont été associées à la présence de perturbateurs endocriniens dans l'environnement : diminution de la fertilité, anomalies de la détermination du sexe (féminisation ou masculinisation) chez les oiseaux, les poissons et les mammifères, comportements reproducteurs perturbés, malformations congénitales. Elles se sont révélées d'autant pl […] […] Lire la suite
PROGESTATIFS
Sous le terme de progestatifs on regroupe l'hormone naturelle, la progestérone , et toutes les molécules artificielles capables d'induire à des degrés divers des réponses biologiques. La progestérone est l'un des intermédiaires possibles de la biosynthèse des hormones stéroïdes des mammifères : c'est aussi le stade ultime de la biosynthèse stéroïdienne au niveau du corps jaune ovarien et du pl […] […] Lire la suite
SEXUALISATION, biologie
Dans le chapitre « Le récepteur des androgènes » : […] Le récepteur des androgènes appartient à la famille des récepteurs nucléaires (récepteurs des hormones stéroïdes et thyroïdiennes, de la vitamine D, de l'acide rétinoïque...), ainsi nommés car ils sont actifs dans le noyau des cellules cibles. Le gène (subdivisé en huit structures actives ou exons, reliées par des introns inactifs), qui code pour l'expression dudit récepteur, est situé sur le chr […] […] Lire la suite
STÉROÏDES
Dans le chapitre « Mécanisme d'action » : […] Le mécanisme comporte deux étapes principales. Au cours de la première, le stéroïde traverse par diffusion la membrane de la cellule cible et se fixe de façon réversible à un récepteur, protéine spécifique de l'hormone considérée, de faible capacité, pour laquelle il a une affinité élevée. On a longtemps cru que la liaison au récepteur se produisait dans le cytoplasme puis que le complexe ainsi f […] […] Lire la suite
Réception de signaux. En a, une hormone peptidique ne traverse pas la bicouche lipidique de la membrane plasmique ; elle forme avec un récepteur protéique spécifique un complexe qui diffuse dans la bicouche ; quand ce complexe rencontre une adénylate T-cyclase, celle-ci...
Crédits : Encyclopædia Universalis France