PSYCHOLOGIE ÉCONOMIQUE
L'ACCUMULATION DU CAPITAL, Joan Violet Robinson - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Le profit au cœur de la croissance » : […] Le livre s'écarte de la théorie néo-classique en ne considérant pas le taux d'intérêt comme le paramètre essentiel du processus d'expansion. Joan Robinson constate que la vision néo-classique part de l'idée que les entreprises n'ont aucun autofinancement, ou, tout au moins, que leur mode de décision dépend exclusivement de leurs conditions de financement. Or, pour une entreprise, le financement, […] Lire la suite
CONCURRENCE, économie
Dans le chapitre « La concurrence en deçà et au-delà des imperfections de marché » : […] Le comportement purement rationnel attribué aux acteurs du marché pour traiter des imperfections de la concurrence occulte tout ce que la concurrence doit aux « passions acquisitives » de l'être humain (David Hume) et à l'activisme des entreprises. […] Lire la suite
CONSOMMATION - Comportement du consommateur
Par « comportement du consommateur », on entend l'ensemble des comportements qui se rapportent à l'acquisition de biens et services. On y inclut l’exposition à des messages commerciaux et à d’autres types d’information, l'expérience de l’utilisation des biens et services achetés et l'abandon éventuel de ces produits. La consommation occupe une place importante dans les activités des individus, en […] Lire la suite
CRISES FINANCIÈRES - Instabilité financière
Dans le chapitre « Le krach boursier de 1987 et la bulle Internet des années 1990 » : […] Le déroulement d'épisodes récents d'instabilité boursière semble vérifier le pouvoir explicatif de l'analyse keynésienne. « » De nombreux travaux ont été menés pour tenter d'expliquer le krach boursier de1987, marqué par une chute brutale du Dow Jones dans la seule journée du 19 octobre. La première conclusion qui s'en dégage est que les krachs mettent en défaut la théorie de l'efficience des marc […] Lire la suite
ÉCONOMIE (Définition et nature) - Objets et méthodes
Dans le chapitre « Psychologie et sociologie » : […] Certes, il était déjà fait une place plus ou moins large à la qualité dans la science économique d'hier. Et non seulement du fait de l'histoire, mais aussi de la psychologie et de la sociologie. On a même établi que la psychologie économique avait précédé, dans la chronologie des théories, la logique économique. La pensée économique du xviii e siècle était de style psychologique, notamment avec […] Lire la suite
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - L'école classique
Dans le chapitre « Une problématique unifiée ? » : […] Cette controverse est donc importante et l'on peut s'interroger sur le point de savoir si elle exprime deux problématiques différentes. Si tel était le cas, il semblerait légitime de poser la question de l'unité théorique de l'école classique. Il suffit de lire la Richesse des nations et les Principes de l'économie politique et de l'impôt pour être frappé par la différence de ton entre ces deux […] Lire la suite
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Keynésianisme
Dans le chapitre « Fondements d'une macroéconomie monétaire » : […] Puisque l'investissement dépend très largement du taux d'intérêt, la sphère monétaire et financière devient centrale dans l'analyse des déterminants de l'emploi et de la production. C'est en cela que la Théorie générale fonde une macroéconomie monétaire en totale rupture avec la dichotomie néo-classique. Alors que, chez les prédécesseurs de Keynes, le marché de la monnaie ne servait qu'à détermi […] Lire la suite
ÉCONOMIE EXPÉRIMENTALE
Dans le chapitre « Les limites de la méthode expérimentale en économie » : […] Si l'économie expérimentale apparaît comme un instrument au service à la fois du chercheur et du décideur, il n'en demeure pas moins que la production de données en laboratoire requiert de respecter des principes très stricts. Il s'agit ainsi, selon Smith en 1982, de caractériser un système microéconomique qui précise le rôle de chaque acteur, les biens échangés, les dotations, la structure des p […] Lire la suite
ÉPARGNE
Dans le chapitre « Les taux d'épargne en Europe » : […] Les Allemands, les Belges, les Français et les Néerlandais, par exemple, consentent un effort d'épargne relativement important, avec des taux qui se situaient entre 11,5 et 17,5 p. 100 du revenu disponible brut en 2017 . Les Italiens, qui étaient de gros épargnants à la fin du xx e siècle, ont réduit leur effort d’épargne sous l’effet de la hausse du chômage et des baisses de pouvoir d’achat pour […] Lire la suite
ÉQUILIBRE ÉCONOMIQUE
Dans le chapitre « Équilibre et conjectures » : […] Les valeurs prises par les variables économiques – prix, quantités produites et consommées ou investies, etc. – sont le résultat des choix faits par les ménages et les entreprises ; elles dépendent donc en bonne partie de leur psychologie, de ce que chacun pense que les autres vont faire – de ses conjectures concernant leurs décisions. Ainsi, avant de proposer un prix ou d'offrir une quantité de […] Lire la suite
FINANCE DE MARCHÉ - Comportement des investisseurs
La théorie financière s'est développée depuis les années 1950 en s'appuyant sur des hypothèses draconiennes relatives au comportement supposé des investisseurs. Ces hypothèses résultent de la formalisation des préférences élaborée par John Von Neumann et Oskar Morgenstern ( Theory of Games and Economic Behavior , 1947). Les marchés financiers sont supposés peuplés d' homo œconomicus infiniment i […] Lire la suite
INTERVENTION DE L'ÉTAT, économie
Dans le chapitre « Le new-welfarisme » : […] Dans des contributions des années 1950, William Spencer Vickrey et John Harsanyi ont formalisé cette idée de voile d'ignorance. D'une certaine manière, tout se passe comme si le « juge », ou le décideur, se plaçant dans la situation originelle, se trouvait devant un problème de décision dans un contexte risqué. Il ne sait pas quelle place dans la société va lui échoir et seul le hasard en décider […] Lire la suite
INVESTISSEMENT
Dans le chapitre « La demande effective et le multiplicateur d'investissement » : […] En ligne avec le principe d'accélérateur, John Maynard Keynes, dans la Théorie générale (1936), a particulièrement insisté sur le rôle de la demande anticipée. Il a notamment insisté sur les facteurs psychologiques à l'œuvre dans la décision d'investir. L'incertitude des résultats du projet d'investissement fait reposer la décision d'investir sur les croyances du chef d'entreprise à propos de la […] Lire la suite
KAHNEMAN DANIEL (1934- )
En attribuant le prix Nobel 2002 conjointement à un économiste, Vernon Smith, et à un psychologue, Daniel Kahneman, l'Académie royale des sciences de Suède confirmait une tendance, amorcée avec la distinction d'Amartya Sen en 1997 : récompenser des travaux interdisciplinaires qui rapprochent l'économie des sciences sociales et qui, de surcroît, s'éloignent du paradigme traditionnel hérité de la th […] Lire la suite
LAZARSFELD PAUL (1901-1976)
Né à Vienne, Paul Lazarsfeld est, comme Robert Merton, l'un des quatre ou cinq sociologues de sa génération qui auront le plus fortement marqué l'histoire de leur discipline. Sa trajectoire n'est pas celle d'une carrière universitaire classique. À Vienne, il mène de front des études de Staatswissenschaft , c'est-à-dire de droit et d'économie, et de mathématiques. Pourvu d'un doctorat en mathémati […] Lire la suite
MACROÉCONOMIE - Théorie macroéconomique
Dans le chapitre « Investigations macro et microéconométriques sur l'épargne des ménages » : […] Le recours à l'économétrie a été massif, en symbiose avec l'affinement des conceptualisations théoriques. Il est notable aussi qu'une partie des recherches a porté sur les fondements microéconomiques et sur les agrégations sous-jacentes aux lois de comportement figurant dans les modèles macroéconomiques. À titre d'exemple, nous allons considérer la fonction de consommation inscrite dans le modèle […] Lire la suite
MACROÉCONOMIE - Systèmes financiers
Dans le chapitre « Stabilité des systèmes financiers » : […] En plus de sa contribution à la croissance, l'efficacité d'une organisation financière dépend de son incidence sur la stabilité macro-économique. Ce qui revient à s'interroger sur la manière dont le système financier assure la coordination des décisions micro-économiques dans le temps : dans quelle mesure le jeu des marchés et l'activité des institutions financières rendent compatibles les choix d […] Lire la suite
MARKET AND HIERARCHIES. ANALYSIS AND ANTITRUST IMPLICATIONS, Oliver E. Williamson - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Le développement de l'approche en termes de coûts de transaction » : […] Au plan théorique, Williamson s'applique à rendre opérationnel le concept de coût de transaction, introduit par Coase dans son article The Nature of the Firm de 1937. Pour cela, il élabore le cadre d'analyse des défaillances organisationnelles ( Organizational Failures Framework ), aujourd'hui reconnu comme celui de la théorie des coûts de transaction. Comme Coase, Williamson considère l'organisa […] Lire la suite
MARQUE, marketing
Dans le chapitre « La marque, porteuse de valeurs » : […] Au fur et à mesure de la croissance de l'entreprise, de sa distribution, et de sa capacité d'investir dans les médias publicitaires, le nom acquiert non seulement une notoriété élargie, mais une image. Par image, on entend un ensemble d'associations mentales. L'image porte, au début du cycle de vie de la marque, sur des avantages très matériels (les différences importantes du produit désigné par […] Lire la suite
MATHEMATICAL PSYCHICS, Francis Ysidro Edgeworth - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Une approche coopérative de l'échange » : […] Mathematical Psychics est un ouvrage qui offre plusieurs niveaux de lecture, dont certains sont restés ignorés pendant près d'un siècle. On y trouve tout d'abord des concepts qui sont aujourd'hui à la base de l'analyse du choix du consommateur – comme les courbes d'indifférence, qui permettent de classer les combinaisons de biens selon la satisfaction qu'elles procurent. L'ouvrage marque aussi u […] Lire la suite
MICROÉCONOMIE - Théorie microéconomique
Dans le chapitre « Des hypothèses qui, poussées à leurs limites, ne sont pas réalistes » : […] Une autre contestation n'a pas besoin de faire appel à la morale. Elle consiste à dire que l'hypothèse de l' homo economicus ne cadre pas avec la réalité des comportements économiques eux-mêmes. Telle qu'énoncée en théorie microéconomique et dans la première section de cet article, l'hypothèse stipule que l'agent se comporte rationnellement et n'est motivé que par son intérêt personnel. Or l'étud […] Lire la suite
POUR UNE APPROCHE COGNITIVE DES CONVENTIONS ÉCONOMIQUES, André Orléan - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Incertitude et coordination mimétique : les conventions appliquées aux marchés financiers » : […] S'inscrivant dans la filiation de Franck Knight, André Orléan distingue le « risque » (qui permet un calcul de probabilités) de l'« incertitude » (non calculable). Les mutations qualitatives affectant les produits et les goûts ou les innovations technologiques font, par exemple, partie de ces événements irréductibles aux données antérieures. L'incertitude implique alors une nouvelle définition de […] Lire la suite
THALER RICHARD (1945- )
L’économiste américain Richard Thaler s’est vu décerner le prix Nobel d’économie en 2017 pour ses travaux sur l’économie comportementale, un domaine de la microéconomie qui applique les découvertes en psychologie et autres sciences sociales à l’étude des comportements économiques. Durant plus de quarante ans et à travers de nombreuses publications, Thaler a exploré la manière dont la prise de déc […] Lire la suite
THÉORIE GÉNÉRALE DE L'EMPLOI, DE L'INTÉRÊT ET DE LA MONNAIE, John Maynard Keynes - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Une théorie de l'emploi » : […] Le « but ultime » de Keynes est « la découverte des facteurs qui déterminent le volume de l'emploi ». Il s'oppose pour cela dès le livre I à l'analyse du marché du travail proposée par ceux qu'il nomme les « classiques » : les économistes qui, de David Ricardo à Arthur Cecil Pigou, auraient en commun d'admettre la loi de Say (l'offre crée sa propre demande) et la théorie quantitative de la monnaie […] Lire la suite
Les travaux de Daniel Kahneman, en particulier ceux qu'il a menés avec Amos Tversky, ont considérablement enrichi la compréhension des décisions des individus en situation de risque, montrant les limites de la rationalité à travers certains biais cognitifs comme le fait, par exemple,...
Crédits : D.R.