PREMIER MOTEUR
ARISTOTE
Dans le chapitre « Nature et mouvement » : […] Le livre II de la Physique définit l'être naturel ( physei on ), objet propre de la physique. Il se distingue de l'être artificiel en ce qu'il a en lui-même un principe de mouvement et de repos. Alors que, dans l'art, l'agent est extérieur au produit, la nature est un principe immanent de spontanéité : la nature ressemble à un médecin qui se guérirait lui-même (199 b 31). L'analogie de l'art perm […] […] Lire la suite
ARISTOTÉLISME
Dans le chapitre « La métaphysique » : […] Les éditeurs d'Aristote ont rassemblé dans une collection dite « les livres qui viennent après les livres physiques » les ouvrages d'Aristote qui traitent de sujets divers, qui sont tous objets de controverses. Ces livres constituent ce qu'on appelle depuis lors La Métaphysique d'Aristote. On ne saura jamais si et comment Aristote aurait introduit un ordre parmi ces livres, qui ne sont pas d'une […] […] Lire la suite
DIEU PREUVES DE L'EXISTENCE DE
Au long de l'histoire de la philosophie, les preuves de l'existence de Dieu varient selon le type d'argument choisi pour les fonder. Le philosophe peut partir de l'expérience qu'il fait de la contingence du monde, et en inférer, se plaçant à différents points de vue, l'existence nécessaire d'un Dieu soutenant dans l'être et expliquant à la pensée la contingence de l'expérimenté. C'est ainsi que to […] […] Lire la suite
MOUVEMENT
Dans le chapitre « L'acte conjoint d'un mobile et d'un moteur » : […] On sait (et on y reviendra plus loin) que le problème essentiel de la mécanique classique est de comprendre pourquoi un mobile qui est dans un certain état de mouvement ne garde pas cet état indéfiniment. On le voit, le problème de la physique aristotélicienne est inverse : étant donné que le mouvement, contrairement au repos, n'est pas un état mais un processus transitoire, il s'agit de rendre co […] […] Lire la suite
PHYSIS
Dans le chapitre « La philosophie aristotélicienne de la nature » : […] On pourrait être tenté, au premier abord, de retrouver cette même tendance chez Aristote. Aristote n'est-il pas le fondateur de la « métaphysique », c'est-à-dire d'une science qui prétend étudier ce qui est au-delà de la nature, science première et éminente qui réduirait à un rang dérivé et second la science des réalités naturelles ? De fait, même si le titre « métaphysique » n'est pas d'Aristot […] […] Lire la suite