POTENTIEL D'ACTION
AUDITION Acoustique physiologique
Dans le chapitre « La synchronisation » : […] En réponse à une stimulation de fréquence 300 Hz, on peut constater chez le Cobaye que, s'il n'apparaît pas un potentiel d'action par période, lorsqu'il apparaît c'est toujours dans la même demi-période. Le traitement informatique permet d'estimer la probabilité d'apparition des potentiels d'action dans une même demi-période. Pour une stimulation de 1 kHz, chez un petit Primate, la synchronisatio […] […] Lire la suite
DÉPOLARISATION
Phénomène créé par l'ouverture, sous l'effet du voltage ou sous l'effet d'un neuromédiateur, des canaux ioniques servant au passage du sodium dans les membranes cellulaires, ce qui décharge la surface extérieure de celles-ci, positivement chargée au repos. Le déclenchement de cette décharge, induit par un stimulus d'intensité suffisante (sa valeur minimale, ou liminaire, est qualifiée de seuil), […] […] Lire la suite
ÉLECTROPHYSIOLOGIE
Dans le chapitre « Potentiels de repos et d'action » : […] Le phénomène majeur de la polarisation cellulaire, lié aux propriétés d'une ultra-structure membranaire dont l'existence a été révélée au microscope électronique (son épaisseur est de l'ordre de 0,01 micromètre), ne peut être mis en doute par celui qui, faisant pénétrer une micro-électrode dans une cellule nerveuse , voit le potentiel s'établir brusquement à un niveau inférieur de 70 mV à celui du […] […] Lire la suite
EXCITABILITÉ
Dans le chapitre « L'excitation nerveuse » : […] Les potentiels de réception nés dans les capteurs sensoriels deviennent des potentiels générateurs qui engendrent dans les nerfs, si le seuil est dépassé, des potentiels d'action. Ceux-ci se propagent parce que l'excitation se transmet de proche en proche en vertu de leur action stimulatrice sur les segments non encore excités : tel est le principe de la conduction de l' influx nerveux. Dans les g […] […] Lire la suite
GASSER HERBERT SPENCER (1888-1963)
Physiologiste américain, né à Platteville (Wisconsin) en 1888, mort à New York en 1963, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1944, conjointement à son compatriote Joseph Erlanger, pour leurs travaux sur les fonctions et propriétés fondamentales des fibres nerveuses. Travaillant à l'université Washington de Saint Louis, il y devient professeur de pharmacologie (1921) et s'associe à […] […] Lire la suite
MUSCLES
Dans le chapitre « Phénomènes électriques » : […] Les fibres musculaires, comme les cellules nerveuses, entretiennent de part et d'autre de leur membrane une différence de potentiel, ou potentiel de repos, qui témoigne la polarisation de la membrane. Toute contraction musculaire est immédiatement précédée d'une dépolarisation, qui se manifeste d'abord au niveau de la jonction neuromusculaire, ou plaque motrice, sous l'action de l'acétylcholine l […] […] Lire la suite
MYOCARDE ou MUSCLE CARDIAQUE
Dans le chapitre « Activité électrique cellulaire » : […] La polarisation membranaire de repos (diastolique) varie selon les tissus : les régions nodales, et en particulier le centre d'automatisme, ont un potentiel diastolique maximal plus faible (de 60 à 70 mV) que le myocarde ou le tissu conducteur (de 70 à 90 mV). Le potentiel d'action des cellules cardiaques se caractérise par sa durée relativement longue, généralement comprise entre 100 et 500 ms […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) Le neurone
Dans le chapitre « L'intégration synaptique » : […] Les neurones sont soumis en continu à la fois à une activité synaptique excitatrice (qui dépolarise) et inhibitrice (qui hyperpolarise). Les effets de l'activation d'une seule synapse peuvent durer de quelques millisecondes à quelques minutes selon le type de protéines réceptrices qui y sont situées. Le niveau de dépolarisation (ou d'hyperpolarisation) des neurones correspond à la somme de toutes […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) L'influx nerveux
Dans le chapitre « La conduction de l'influx nerveux » : […] Dès 1850, H. von Helmholtz avait mesuré indirectement une vitesse d'influx nerveux, en comparant les délais pour une secousse musculaire provoquée en stimulant successivement deux points, distants de quelques centimètres, du nerf qui la commandait. C'était sur le nerf sciatique d'une grenouille, et il annonça 25 mètres par seconde. On trouverait à peu près la même valeur aujourd'hui, au moyen d'e […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
Dans le chapitre « Propriétés électriques du neurone (rappel) » : […] Une connaissance minimale de la morphologie du neurone ainsi que de ses propriétés électriques est nécessaire si on veut comprendre le mécanisme de la neurotransmission chimique. Morphologiquement, le neurone se distingue d'une cellule ordinaire par la présence de deux types de prolongements qui émanent généralement du corps cellulaire : – les dendrites qui sont des prolongements nombreux, courts […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) Neurogenèse et évolution
Dans le chapitre « Spécificité structurale et fonctionnelle de la cellule nerveuse » : […] Quand on considère le système nerveux d'une espèce perfectionnée d'invertébrés ou de vertébrés, il est très facile d'identifier le système nerveux et ses éléments cellulaires spécifiques : les neurones sont reconnus sans ambiguïté. Sous sa forme la plus achevée, la cellule nerveuse apparaît comme un élément très différencié et très distinct des autres cellules de l'organisme. Bien que variée par […] […] Lire la suite
NEUROBIOLOGIE (HISTOIRE DE LA)
Dans le chapitre « La physique de l’influx nerveux » : […] Toutes ces recherches reposent sur les acquis fondamentaux de l’ électrophysiologie du neurone des années 1920 aux années 1950 : le neurone possède une activité électrique dont les variations informent sur la fonction qu’il assure. E. D. Adrian découvre, à la fin des années 1920, que l’activité électrique d’un neurone (ou de sa fibre isolée, son axone) se caractérise par des pointes électriques br […] […] Lire la suite
POLARITÉ, biologie
La polarité est inhérente au vivant. Elle en traduit le besoin d'ordre ou, plus exactement, elle révèle qu'il tend vers une ordonnance intrinsèque. Elle commence au niveau moléculaire : Pasteur a montré que toute la matière vivante est construite sur le modèle moléculaire lévogyre. Autrement dit, entre les deux situations possibles, lévogyrie ou dextrogyrie, qui correspondent à deux isomères moléc […] […] Lire la suite
PROPAGATION DE L'INFLUX NERVEUX : UN PHÉNOMÈNE IONIQUE
Alan Hodgkin et Andrew Huxley partagèrent avec John Eccles le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1963, pour l'élucidation des mécanismes électriques responsables de la propagation des signaux nerveux. Leur travail commun, utilisant l'axone géant de calmar comme système modèle, débuta en 1939. L'ampleur des changements de potentiel survenant lors de la stimulation de ces axones les amena à c […] […] Lire la suite
SENSIBILITÉ
Dans le chapitre « Relation entre l'amplitude du potentiel de récepteur et la fréquence des potentiels d'action » : […] Prenons l'exemple d'un œil d'Arthropode ( Limulus ). Il s'agit d'un récepteur de type II , et la microélectrode introduite en G détecte à la fois le potentiel générateur et les potentiels d'action. La fréquence croît à mesure que l'amplitude du potentiel générateur augmente, et, au cours d'une même décharge, les fluctuations du potentiel générateur se traduisent par des fluctuations parallèles de […] […] Lire la suite
SYNAPSES
Dans le chapitre « Électrophysiologie » : […] L' excitabilité du neurone par un courant électrique dépolarisant, son aptitude à engendrer et à propager des signaux électriques, ou « potentiels d'action » (P.A.), sont les deux propriétés qui ont donné à l'électrophysiologie une place prépondérante en neurophysiologie, notamment pour approfondir le mécanisme de la transmission synaptique de l'excitation. Le schéma général de ce mécanisme éta […] […] Lire la suite
TOUT OU RIEN LOI DU
Ce phénomène propre aux fibres nerveuses et aux fibres musculaires striées prises isolément est lié aux caractéristiques des membranes excitables dont ces cellules sont entourées. Lorsqu'un stimulus dépasse une valeur minimale appelée seuil d'excitation , la membrane subit une dépolarisation locale entraînant le passage brutal du potentiel membranaire de son niveau de repos à son niveau d'activit […] […] Lire la suite
VISION Neurophysiologie visuelle
Dans le chapitre « Réponses on et off et interactions entre centre et pourtour » : […] Le type de réponse on ou off et les interactions entre centre et pourtour des cellules ganglionnaires sont le résultat de spécialisations fonctionnelles tout au long de la chaîne de traitement dans le réseau rétinien (fig. 5 ). Contrairement aux cellules ganglionnaires qui émettent des potentiels d'action, les autres neurones rétiniens ne répondent aux stimuli visuels que par des augmentations (d […] […] Lire la suite
L'électrocochléogramme (ECG) est un potentiel d'action composite obtenu chez l'homme en réponse à une stimulation (St) brève (inférieure à 2 ms) de 6 kHz. L'ECG est la somme de trois composantes : le potentiel de sommation (S), le potentiel microphonique (M) et les potentiels...
Crédits : Encyclopædia Universalis France