PÉTRARQUISME FRANÇAIS
BELLAY JOACHIM DU (1522-1560)
Dans le chapitre « Du Bellay et ses contemporains » : […] Situer Du Bellay parmi les contemporains pose aussi des problèmes, car on ne saurait le limiter au statut de brillant second. Et, pourtant, ce n'est pas sans raison que l'ordre des armées distingue habituellement le chef et le porte-drapeau. Au milieu de la « Brigade » que Ronsard a mise sur orbite, il n'y a qu'un seul chef, Ronsard lui-même, qui s'impose par sa puissance créatrice, l'abondance d […] […] Lire la suite
DÉLIE, Maurice Scève Fiche de lecture
Délie objet de plus haute vertu parut en 1544 à Lyon. C'était le premier canzoniere, c'est-à-dire le premier recueil de poèmes amoureux à la manière de Pétrarque publié en France. […] […] Lire la suite
FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIe s.
Dans le chapitre « La Pléiade » : […] La Pléiade , d’abord nommée la Brigade, marque une rupture. En 1549 est donc publiée la Défense et illustration de la langue française de Joachim du Bellay , qui souhaite que la France « enfante bientôt un Poète, dont le Luth bien résonnant fasse taire ces enrouées Cornemuses ». Le manifeste de du Bellay instaure la prépondérance des genres non lyriques. En effet, sur dix genres proposés à l’ému […] […] Lire la suite
LES AMOURS, Pierre de Ronsard Fiche de lecture
Dans le chapitre « Un recueil tripartite » : […] En 1552, Pierre de Ronsard commence par célébrer Cassandre, figure rêvée autant et plus que réelle, dans un recueil de sonnets décasyllabiques intitulé Les Amours, dont il donne l'année suivante une réédition corrigée, remaniée, augmentée, comme toujours lorsqu'il reprend ses œuvres. En 1555, nouvelle inspiration et nouveau recueil : c'est la Continuation des Amours (c'est-à-dire la « suite » des […] […] Lire la suite
LES REGRETS, Joachim du Bellay Fiche de lecture
Dans le chapitre « Regrets, satires et éloges » : […] Ils se composent de 191 sonnets d'alexandrins et s'ordonnent selon un schéma assez clair : les « regrets » proprement dits – la veine élégiaque – disent le désarroi du poète éloigné de sa terre natale : « Je me promène seul sur la rive latine,/ La France regrettant, et regrettant encor,/ Mes antiques amis, mon plus riche trésor,/ Et le plaisant séjour de ma terre angevine » (sonnet 19). Suivent l […] […] Lire la suite
PÉTRARQUE
Dans le chapitre « La diffusion du pétrarquisme en France » : […] Phénomène européen, le pétrarquisme fait montre en Italie, en France ou en Angleterre d'une même complexité. Il se caractérise d'un côté par un succès qui en fait une mode, et qui impose un renouvellement constant – le pétrarquisme assagi des Rime (1530) de Bembo différant par exemple des recherches sophistiquées des quattrocentistes –, et d'un autre côté par des crises d'antipétrarquisme, dont t […] […] Lire la suite
PLÉIADE
Dans le chapitre « Du centre à la périphérie » : […] Ce qui brouille les pistes, c'est le chiffre sept qui ne correspond qu'à un symbole. En regardant de près la structure et le fonctionnement de cette microsociété, on s'aperçoit qu'il existe en son centre un noyau dur, irréductible à tous les changements, et formé de ceux que Claude Binet, après la mort de Ronsard, désigne sous le nom d'« heureux triumvirat » : Ronsard, Baïf et Du Bellay. Ceux-là […] […] Lire la suite
PONTUS DE TYARD ou THIARD (1521-1605)
Poète de l'école lyonnaise, ami intime de Maurice Scève, Pontus de Tyard (ou de Thiard) est né dans une riche famille bourguignonne, qui compte plusieurs hauts dignitaires royaux. Destiné dès l'enfance à l'Église — Fernand Mazade écrit « qu'il fut, presque de naissance, chanoine de la cathédrale de Mâcon » —, il commença pourtant de très bonne heure à écrire des poèmes. Ce n'est toutefois qu'en 15 […] […] Lire la suite
RONSARD PIERRE DE (1524-1585)
Dans le chapitre « La création subjuguée par la poésie » : […] S'il avait pu prévoir ce commentaire tardif, Ronsard y aurait vu la confirmation de la théorie néo-platonicienne des fureurs telle qu'il la résumait dans l' Ode à Michel de l'Hospital , l'année même où son ami Pontus de Tyard la développait dans le Solitaire premier (1552). La fureur poétique passe des Muses au poète et du poète au lecteur, à la manière des forces de l'aimant : Comme l'aimant […] […] Lire la suite
SCÈVE MAURICE (1500 env.-env.1560)
Né à Lyon, Maurice Scève appartenait à une famille qui avait joué un rôle honorable dans la vie de la cité ; son existence reste mal connue. Il a dû faire de solides études ; puis, en 1533, on le trouve à Avignon où il est pour quelque chose dans la « découverte » du tombeau de Laure. Il fréquentait les cercles cultivés de Lyon et a connu les milieux néo-latins où s'épanouissait le sodalitium lug […] […] Lire la suite