FRANÇAISE PEINTURE, XVIIIe s.
ACADÉMIES
Dans le chapitre « Triomphe et déclin » : […] Cette incontestable réussite ne fut pas éphémère, et marqua profondément toute la peinture française du xviii e siècle, époque ou l'Académie exerça quasiment un monopole non seulement sur la « grande » peinture – dont on établit les règles au cours des conférences et dans les nombreux écrits qui se mirent à paraître sur le sujet – mais également sur des genres plus marginaux, représentés notammen […] […] Lire la suite
AUDRAN LES
Famille de graveurs, d'ornemanistes et de peintres français du xvii e siècle et du début du xviii e siècle. Les personnages les plus célèbres de cette dynastie sont le graveur Gérard et le peintre ornemaniste Claude III. Gérard Audran (1640-1703) commença par étudier la gravure avec son père Claude I er (1592-1677), mais ce n'est qu'après un séjour en Italie où il travailla dans l'atelier de Ca […] […] Lire la suite
AVED JACQUES ANDRÉ JOSEPH (1702-1766)
Incomparablement moins célèbre que Chardin dont il fut l'ami fidèle, Jacques André Joseph Aved manifeste par la place de son œuvre dans la peinture française du xviii e siècle une tendance de goût comparable. Peintre de formation plus hollandaise que française, il resta un artiste bourgeois, dans sa clientèle et dans ses sujets, à l'écart des grandes commandes officielles. Aved naît à Douai et r […] […] Lire la suite
BOILLY LOUIS LÉOPOLD (1761-1845)
L'œuvre de ce peintre s'étend sur plus de soixante-dix ans et compte plusieurs milliers de toiles, de dessins et de lithographies, précieux témoignages des mœurs de la société française du règne de Louis XVI à la monarchie de Juillet . Boilly a fait remarquer très jeune ses dons de portraitiste, qui excelle aussi dans les petits tableaux, voire dans la décoration des éventails. N'étant pas membre […] […] Lire la suite
BOUCHER FRANÇOIS (1703-1770)
« Phare » de la peinture du xviii e siècle, artisan talentueux, incarnation de l'art rocaille, « peintre des Grâces », ces qualificatifs et d'autres qui évoquent la mièvrerie et la répétition, ont été appliqués à Boucher, à plus ou moins juste titre, sans réussir à définir l'artiste. L'exposition qui lui avait été consacrée en 1986-1987, au Metropolitan Museum à New York et au Grand Palais à Par […] […] Lire la suite
CARMONTELLE LOUIS CARROGIS dit (1717-1806)
Si la réputation de Carmontelle a été grande de son temps et l'est restée encore de nos jours, c'est plus comme chroniqueur ou mémorialiste qu'on l'apprécie que comme artiste à proprement parler. Nul n'a mieux défini ce génie original que Grimm : « Il a le talent de saisir singulièrement l'air, le maintien, l'esprit de la figure. Il m'arrive chaque jour de reconnaître des gens que je n'ai vus qu'e […] […] Lire la suite
CHARDIN JEAN-BAPTISTE SIMÉON (1699-1779)
Chardin peint en dehors du temps, en marge de son temps et des vogues bruyantes. Tout le relief de sa vie exigeante et modeste est celui qu'il sait donner à un fruit, à un verre, à un humble pichet. Peu lui importe de n'être pas le peintre des grands genres ni, en vérité, le successeur d'aucun maître, pourvu qu'en ces pâtes denses et épaisses, qu'il accroche en couches successives sur la toile à […] […] Lire la suite
COYPEL LES
La dynastie des Coypel est peut-être la plus importante de toutes celles que l'on trouve dans l'histoire de l'art français aux xvii e et xviii e siècles : quatre peintres célèbres, parmi lesquels un directeur de l'Académie de France à Rome (Noël Coypel, 1628-1707) et deux premiers peintres (Antoine Coypel, 1661-1722 et Charles Coypel, 1694-1752). On dit trop souvent que ces artistes ont précisé […] […] Lire la suite
DAVID JACQUES LOUIS (1748-1825)
La place du peintre David n'est désormais plus discutée : il compte parmi les artistes français les plus illustres, et son rôle capital dans le renouveau classique de la fin du xviii e siècle est reconnu par tous. L'artiste est-il cependant vraiment aimé ? Les réactions parfois mitigées qui ont accueilli la rétrospective qui lui a été consacrée en 1989 permettent d'en douter. La date même de cett […] […] Lire la suite
DESPORTES FRANÇOIS (1661-1743)
Il semble que l'apprentissage de François Desportes chez le Flamand Nicasius Bernaerts — installé en France et chargé de décorer la ménagerie de Versailles — ait beaucoup compté. La leçon de son maître, un élève de Snyders, demeura présente tout au long de sa carrière de peintre animalier. Très tôt pourtant, il essaie de se faire un nom dans le genre plus noble du portrait, et passe une année à la […] […] Lire la suite
DE TROY LES
Famille de peintres français. François De Troy (1645-1730), issu d'une famille d'artistes languedociens, a été formé à Paris dans l'atelier de Claude Lefebvre qui lui apprend le métier de portraitiste. Cela explique la technique sûre et l'atmosphère grave de ses œuvres. De Troy est un héritier de la tradition française : son art est empreint de réalisme et de retenue. La mise en page sobre (le suj […] […] Lire la suite
DROUAIS JEAN GERMAIN (1763-1788)
Fils de François Hubert Drouais (1727-1775), dont les portraits d'enfants sont parmi les plus émouvants et les plus dignes témoignages de l'art du xviii e siècle, Jean Germain a une réputation sans commune mesure avec la minceur de son œuvre. Prix de Rome en 1784, il est l'élève préféré de David qui l'accompagnera à Rome en 1785 et le fera participer à l'élaboration des Horaces . Il passe surtou […] […] Lire la suite
FABRE FRANÇOIS-XAVIER (1766-1837)
Élève de David, prix de Rome en 1787, François-Xavier Fabre est, comme Wicar, l'un de ces artistes français profondément marqués par le néo-classicisme, qui menèrent en Italie la plus grande partie de leur carrière. En 1826 seulement, Fabre revint s'installer à Montpellier, sa ville natale, à laquelle il légua ses collections, comme Wicar le fit pour Lille. C'est ainsi que le musée de Montpellier […] […] Lire la suite
FRAGONARD JEAN HONORÉ (1732-1806)
Une trop grande célébrité peut nuire à la gloire véritable. En effet, le nom de Fragonard n'est pas de ceux que l'on doit tirer de l'oubli ; sa réputation a toujours été grande, mais faussée par des malentendus. Fragonard passe communément pour un peintre galant et virtuose, l'incarnation parfaite, avec Boucher, du xviii e siècle spirituel, léger et polisson. C'est oublier que, lorsqu'il commence […] […] Lire la suite
GÉRARD FRANÇOIS baron (1770-1837)
Peintre d'histoire et portraitiste dont l'activité et la faveur s'étendent de la Révolution à la Restauration, qui lui confère le titre de baron, François Gérard est né à Rome, où son père est l'intendant du cardinal de Bernis, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. Venu à Paris à l'âge de douze ans, il est d'abord l'élève de Pajou et de Brenet, peintre d'histoire, avant d'entrer en 1786 dan […] […] Lire la suite
GILLOT CLAUDE (1673-1722)
Avoir été le maître d'un très grand artiste peut notablement desservir une réputation : tel est le cas de Claude Gillot que l'on ne connaît plus guère que pour son association avec Watteau. Gillot était né à Langres, dans une famille de peintres ; sa biographie est mal connue, et on ne sait pas à quelle date il s'installa à Paris. Il fut reçu à l'Académie en 1715 ; son morceau de réception est un […] […] Lire la suite
GIRODET (exposition)
La magistrale rétrospective Girodet, 1767-1824 , tenue au musée du Louvre du 22 septembre 2005 au 2 janvier 2006, avant de gagner, légèrement modifiée, l'Art Institute de Chicago, le Metropolitan Museum de New York, puis le musée des Beaux-Arts de Montréal, a remporté à Paris un succès public mérité mais inattendu, l'artiste n'étant vraiment connu que des spécialistes. Elle a permis de le replac […] […] Lire la suite
GIRODET-TRIOSON ANNE LOUIS GIRODET dit (1767-1824)
Girodet fait partie, avec Drouais, Gérard, Fabre et Gros, de la première génération des élèves de David, qui étudièrent avant la Révolution dans son atelier, non d'ailleurs sans rivalités. Mais, comme les plus doués d'entre eux, il sut s'affranchir de son maître et développer une veine très personnelle, tout en s'inscrivant dans le même cadre théorique et en suivant, au moins à ses débuts, une car […] […] Lire la suite
GREUZE JEAN-BAPTISTE (1725-1805)
Vouée à l'Éros larmoyant ou à la scénographie des vertus familiales, l'œuvre de Greuze est marquée par la liaison qu'il a nouée entre moyens picturaux, superbement dominés, et thématisation littéraire. Son œuvre révèle les goûts explicités et les aliénations secrètes de la brillante société de la France des « philosophes ». Il conduisit sa carrière de peintre hors des moyens traditionnels, s'élev […] […] Lire la suite
GUÉRIN PIERRE NARCISSE baron (1774-1833)
Contemporain de la seconde génération des élèves de David, active à partir de l’extrême fin du xviii e siècle, Guérin, par ses peintures, est de ceux qui se sont le plus rapprochés de lui. Il n’étudia pourtant pas dans son atelier, mais dans ceux de ses rivaux Nicolas Guy Brenet et Jean-Baptiste Regnault. Grand Prix de peinture en 1797 avec La Mort de Caton (École nationale supérieure des beaux- […] […] Lire la suite
HUBERT ROBERT, 1733-1808. UN PEINTRE VISIONNAIRE (exposition)
Avec Hubert Robert (1733-1808). Un peintre visionnaire , le musée du Louvre, associé à la National Gallery of Art de Washington, présentait du 9 mars au 30 mai 2016 la première exposition monographique du grand peintre des Lumières depuis le bicentenaire de sa naissance. On peut s’étonner d’avoir dû attendre si longtemps lorsqu’on découvre la richesse de son travail. Sa réputation de « peintre des […] […] Lire la suite
INGRES et L'ILLUSION GRECQUE. INGRES ET L'ANTIQUE (expositions)
Deux expositions, l'une à Paris, l'autre à Montauban et en Arles, ont ramené en 2006 « Monsieur Ingres » sous les feux de l'actualité, sans qu'il ait été besoin pour cela d'une quelconque date anniversaire. On ne peut que s'en féliciter, tant le calendrier des manifestations culturelles tend à devenir purement commémoratif, au risque d'une trop grande planification de la recherche et des publica […] […] Lire la suite
JOUVENET JEAN (1644-1717)
Jeune peintre rouennais installé à Paris, Jouvenet est remarqué par Charles Le Brun, qui l'intègre à l'équipe des décorateurs des résidences royales : Saint-Germain-en-Laye, Les Tuileries et Versailles, où il peint avec Audran et Houasse dans le pur esprit de Le Brun. Il se détache assez tard de cette influence et reste toute sa vie un admirateur de Poussin. Ce grand travailleur n'ira jamais à Rom […] […] Lire la suite
LA FOSSE CHARLES DE (1636-1716)
Son époque, comme sa formation et son tempérament, ont mené Charles de La Fosse au cœur des transformations de l'esthétique picturale française, dans la seconde moitié du xvii e siècle. Fils d'un orfèvre parisien, il est l'élève du puissant Charles Le Brun, qui l'emploie pour une décoration du séminaire Saint-Sulpice. En 1658, il entreprend un voyage de cinq années en Italie et il passera plus de […] […] Lire la suite
LAGRENÉE LES
Les deux frères Louis et Jean-Jacques Lagrenée, dits respectivement l'Aîné et le Jeune, n'occupent sans doute pas une place primordiale dans l'histoire de la peinture française du xviii e siècle. Ils n'en sont pas moins importants à considérer, car leur œuvre, surtout celle de Louis, le plus doué, illustre parfaitement les ambiguïtés de la fin de ce siècle. Élève de Carle van Loo, Lagrenée l'Aîné […] […] Lire la suite
LANCRET NICOLAS (1690-1743)
Une formation traditionnelle — apprentissage de la gravure, enseignement de d'Ulin, professeur à l'Académie, puis fréquentation de l'école de l'Académie, où il se fait suspendre pour indiscipline — aurait dû amener Lancret à devenir peintre d'histoire. Mais il découvre l'art de Watteau, peut-être à l'occasion de l'agrément de celui-ci à l'Académie en 1712, et soit par séduction, soit par opportuni […] […] Lire la suite
LA PEINTURE ET SON PUBLIC À PARIS AU XVIIIe SIÈCLE (T. Crow) Fiche de lecture
Painters and Public Life in Eighteenth -Century Paris (publié aux éditions Macula, en 2001, sous le titre La Peinture et son public à Paris au XVIII e siècle ) avait fait quelque bruit dans le milieu de l'histoire de l'art lors de sa parution en 1985 aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Les thèses de Thomas Crow suscitèrent alors bien des discussions, et s'il fut loin de recueillir une approb […] […] Lire la suite
LARGILLIÈRE NICOLAS DE (1656-1746)
Avec Rigaud, Largillière (ou Largillierre) est le grand maître du portrait en France à la fin du règne de Louis XIV et au début de celui de Louis XV. On peut toutefois dire presque sans exagération que, bien qu'il soit né à Paris, ce n'est pas un peintre français. Sa formation se fit, en effet, d'abord à Anvers, puis surtout en Angleterre, où il séjourna six ans, travaillant dans l'atelier de sir […] […] Lire la suite
LA TOUR MAURICE QUENTIN DE (1704-1788)
Ayant acquis quelques rudiments dans l'art du dessin, Maurice Quentin de La Tour part de Saint-Quentin, sa ville natale, pour Paris où il entre dans l'atelier d'un peintre ami de Watteau, Spoede. C'est au moment où la Vénitienne Rosalba Carriera transforme son passage à Paris (1720-1721) en véritable événement artistique, ses portraits au pastel très admirés ravivant le goût du Tout-Paris pour une […] […] Lire la suite
LA VOLUPTÉ DU GOÛT (exposition)
Reconnue d'intérêt national par le ministère de la Culture, organisée sous l'égide de FRAME (French Regional & American Museum Exchange), un groupement de vingt-quatre musées régionaux français et musées américains, créé en 1999, l'exposition La Volupté du goût. La peinture française au temps de Madame de Pompadour était coproduite par le musée des Beaux-Arts de Tours (11 octobre 2008-12 janvier […] […] Lire la suite
L'EMBARQUEMENT POUR L'ÎLE DE CYTHÈRE (A. Watteau)
Watteau est reçu, en 1712, comme membre agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture, qui réunissait les principaux peintres, sculpteurs et graveurs parisiens. Comme c'était la règle, il devait fournir au plus vite un « morceau de réception » afin d'en être définitivement membre. Il fallut néanmoins plusieurs rappels à l'ordre de la part des autorités académiques avant qu'il n'exécute, en […] […] Lire la suite
LEMOYNE FRANÇOIS (1688-1737)
Peintre français. François Lemoyne se distingue immédiatement des autres peintres de sa génération par deux traits singuliers : aucune tradition artistique dans sa famille, son père est tout bonnement postillon ; une formation entièrement française ; il ne fera le voyage d'Italie que vers trente-cinq ans. Ses maîtres furent Galloche et Cazes, mais à vrai dire les collections royales étaient assez […] […] Lire la suite
LE PRINCE JEAN-BAPTISTE (1734-1781)
Jean-Baptiste Le Prince naquit le 17 septembre 1734 à Metz dans la famille d'un maître sculpteur doreur. Vers dix-sept ans, il obtint une pension du maréchal de Belle-Isle, gouverneur de Metz, et fit partie de sa suite quand ce dernier se rendit à Paris, où il devint bientôt l'élève de François Boucher. En 1752, il épousa Marie Guiton, qui avait deux fois son âge et une certaine fortune. Il s'en s […] […] Lire la suite
LE SERMENT DES HORACES (J. L. David)
Après avoir obtenu le prix de Rome en 1775, David (1748-1825) séjourna dans la métropole italienne et voyagea dans la péninsule jusqu'en 1780. Cette période fut cruciale pour lui : c'est à Rome, alors un des principaux foyers artistiques européens et le berceau du néo-classicisme, que David découvrit en effet l'art antique et qu'il se dégagea définitivement de l'esthétique élégante, héritée de Fra […] […] Lire la suite
MARINE, genre pictural
La peinture de marine, en tant que genre indépendant, se définit lentement dans la peinture occidentale, plus tard que le paysage et bien après le portrait ou la nature morte. Elle se développe pourtant à la faveur de la même évolution — naissance du tableau de chevalet, intérêt progressif pour les thèmes profanes — à laquelle s'ajoutent des facteurs spécifiques, de caractères historique, social […] […] Lire la suite
MEISSONNIER JUSTE-AURÈLE (1695-1750)
Né à Turin de père provençal, Meissonnier vint très tôt à Paris. En 1724 il est admis à la maîtrise comme orfèvre du roi travaillant aux Gobelins, et dès 1726 il succède aux Berain comme dessinateur de la chambre et du cabinet du roi. L'examen systématique des dessins datés de Meissonnier permet de saisir l'évolution de son style. En 1725 les « gardes d'épées d'or pour les présens du mariage du Ro […] […] Lire la suite
MERCIER PHILIPPE (1689-1760)
C'est à peine si l'on peut considérer Philippe Mercier comme un peintre français. Né à Berlin, il s'y forme auprès d'Antoine Pesne, lequel, Français de naissance, a lui-même fait presque toute sa carrière en Allemagne. À une date incertaine (1711 selon les uns, 1716 pour d'autres), il se fixe à Londres et y passera le restant de son existence. On assure qu'il aurait rencontré Watteau au cours du s […] […] Lire la suite
MOREAU LOUIS GABRIEL, dit L'AÎNÉ (1740-1806) & JEAN-MICHEL, dit LE JEUNE (1741-1814)
Les deux frères Louis Gabriel et Jean-Michel Moreau, dits respectivement l'Aîné et le Jeune, fils d'un perruquier de la rue de Bussy, à Paris, ont eu deux carrières bien différentes et nous intéressent aujourd'hui à des titres très divers. L'un, le Jeune, est en quelque sorte le Cochin du règne de Louis XVI : dessinateur et graveur de fêtes, d'illustrations (telles les remarquables vignettes dont […] […] Lire la suite
NATOIRE CHARLES (1700-1777)
Artiste savant et délicat qui ne bénéficie pas actuellement de toute la réputation qui pourrait être la sienne. La carrière de Charles Natoire, à en juger d'après les critères de la hiérarchie académique, fut un modèle : premier prix de peinture en 1721, séjour à Rome, entrée à l'Académie en 1734 ; s'il ne fut jamais premier peintre, il obtint en 1751 le poste de directeur de l'Académie de France […] […] Lire la suite
NATTIER JEAN-MARC (1685-1766)
Fils de portraitiste et élève de Rigaud, Nattier débute dans la carrière de peintre d'histoire sous l'influence de Charles Le Brun et sous la tutelle de son parrain, Jean Jouvenet. Lors d'un séjour en Hollande, il est pressenti pour travailler pour le tsar Pierre le Grand . En 1718, il est reçu à l'Académie. Son style est alors celui de la grande tradition française. Il utilise les ressources du c […] […] Lire la suite
NATURE MORTE
Dans le chapitre « La France : de Baugin à Chardin » : […] À Paris, dans la première moitié du xvii e siècle, l'influence flamande véhiculée par la colonie artistique de Saint-Germain-des-Prés se combine à la leçon caravagesque, donnant naissance à un style français, caractérisé par la simplicité des compositions, un choix d'objets restreint, un coloris souvent froid, une certaine uniformité de l'éclairage ou un clair-obscur recueilli, et un rendu minuti […] […] Lire la suite
NÉO-CLASSICISME, arts
Dans le chapitre « Piranèse et l'influence d'Herculanum » : […] Si, selon la critique moderne, les fondements du néo-classicisme se trouvent dans les phénomènes que l'on vient d'esquisser, il faut reconnaître aussi l'importance de facteurs auxquels on attribuait autrefois la paternité du style néo-classique, notamment les fouilles d'Herculanum entreprises en 1748 par Charles III de Bourbon, roi de Naples, dont les résultats furent publiés dans les huit magnif […] […] Lire la suite
OUDRY JEAN-BAPTISTE (1686-1755)
Le nom de Jean-Baptiste Oudry est resté assez célèbre comme celui du meilleur peintre d'animaux au xviii e siècle. Il convient pourtant de ne pas négliger les autres aspects de sa carrière . Oudry fut le disciple de Largillière, lequel lui aurait conseillé de se spécialiser dans la peinture des animaux. Les leçons de cet enseignement ont profondément marqué Oudry. Ses portraits sont, en effet, to […] […] Lire la suite
PATER JEAN-BAPTISTE (1695-1736)
Peintre français, le seul véritable élève que l'on connaisse à Watteau. La vie du maître et celle du disciple ne sont du reste pas sans ressemblance : Pater est comme Watteau un homme du Nord ; il naît à Valenciennes en 1695. Comme Watteau, il avait une santé délicate et il disparut prématurément. Travaillant délibérément dans ce genre de la « fête galante » que son maître avait mis à la mode, il […] […] Lire la suite
PERRONNEAU JEAN-BAPTISTE (1715-1783)
La célébrité de Maurice Quentin de La Tour comme portraitiste au pastel a quelque peu éclipsé celle de Jean-Baptiste Perronneau. Une carrière moins exclusivement parisienne, une plus grande dispersion de l'œuvre, moins de brillant et de « chic » au premier abord expliquent sans la justifier cette relative méconnaissance. Né à Paris, formé auprès de Laurent Cars et de Natoire, Perronneau se consacr […] […] Lire la suite
PEYRON JEAN FRANÇOIS PIERRE (1744-1814)
La réputation et le génie de David ont précipité dans des ténèbres, à peine dissipées aujourd'hui par la curiosité des historiens d'art, plusieurs peintres français, relevant du néo-classicisme ; Peyron est l'un d'eux. « Il m'a ouvert les yeux », devait pourtant dire David de celui qui, en 1773, obtint contre lui le prix de Rome et put passer pour un des grands maîtres de la nouvelle école, de cel […] […] Lire la suite
PIERRE JEAN-BAPTISTE MARIE (1713-1789)
Il est de ces artistes dont l'importance se mesure peut-être mieux à leur rôle administratif qu'à leur œuvre proprement dite. Jean-Baptiste Marie Pierre vécut jusqu'en 1789, mais sa carrière de peintre se termine pratiquement en 1770, quand il succède à François Boucher comme premier peintre, à la mort de l'artiste. Autant son prédécesseur était peu porté à s'inquiéter du « détail des arts », auta […] […] Lire la suite
PILLEMENT JEAN-BAPTISTE (1728-1808)
La formule du paysage que l'on pourrait appeler préromantique eut un tel succès dans les trente dernières années de l'Ancien régime que l'on trouve toute une floraison de peintres adonnés à ce genre non seulement à Paris, mais dans beaucoup de centres provinciaux : Charles de Lacroix à Marseille, Jean-Baptiste Lallemand à Dijon. Jean-Baptiste Pillement, né et mort à Lyon, est parmi les plus remarq […] […] Lire la suite
PORTRAIT
Dans le chapitre « Le portrait psychologique » : […] Dans ce domaine comme dans d'autres, la Régence, succédant à un règne despotique et austère, apporta une détente et un assouplissement qui ne devaient plus se démentir malgré des retours en force de consignes de grandeur émises plus tard par la direction des Bâtiments sous Louis XVI. Avec la mode du portrait au pastel, introduit en France par Rosalba Carriera et poussé à la perfection technique p […] […] Lire la suite
PRUD'HON PIERRE PAUL (1758-1823)
Celui que l’on surnommait le « Corrège français » est le seul artiste d’envergure de son temps à être resté en dehors de l’influence de David. Prud’hon ne s’est imposé que très progressivement, grâce aux amateurs friands de ses petits tableaux et surtout de ses dessins, un des meilleurs aspects de son œuvre. De son vivant même, il avait alterné périodes de réussite et d’insuccès. Le début de sa ca […] […] Lire la suite
REDOUTÉ PIERRE JOSEPH (1759-1840)
Peintre de fleurs, aquarelliste, graveur, lithographe Pierre Joseph Redouté est né dans une famille de peintres. Son père Charles Joseph Redouté (1715-1776), peintre lui-même, eut en outre pour fils Antoine Ferdinand (1756-1809), peintre décorateur de théâtre, et Henri Joseph (1766-1852), qui fit partie des artistes et savants que Bonaparte s'adjoignit pour l'expédition d'Égypte et finit peintre d […] […] Lire la suite
REGNAULT JEAN-BAPTISTE (1754-1829)
Par l'importance de son œuvre, la qualité de ses élèves (Guérin par exemple), les honneurs qu'il reçut (membre de l'Institut en 1795, décoré par Napoléon et anobli), Regnault a pu être considéré et s'est en tout cas voulu comme le rival et l'égal de David. Aussi bien, le règne et le génie davidiens ont-ils obscurci toute une famille de peintres néo-classiques, moins marqués par la passion de l'Ant […] […] Lire la suite
RESTOUT JEAN (1692-1768)
Il a fallu attendre 1970 et l'importante exposition organisée par le musée de Rouen pour que la personnalité de Jean Restout retrouve la place qu'elle méritait dans l'histoire de la peinture française du xviii e siècle. Voici en effet un artiste qui, dans un siècle que l'on répute trop facilement occupé de frivolités, a consacré toute sa carrière à la grande peinture, aux sujets religieux et myth […] […] Lire la suite
RÉVOLUTION FRANÇAISE ARTS SOUS LA
Après avoir visité le Salon de 1791, le premier Salon « libre » ouvert par un décret de l'Assemblée nationale à tous les artistes sans distinction, le graveur J.-G. Wille notait dans son Journal : « J'y vis du sublime, du beau et bon, du médiocre, du mauvais et de la croûterie. » Cette idée reçue que la Révolution française n'a été en général qu'un « déplorable intervalle dans la région des beaux- […] […] Lire la suite
RIGAUD HYACINTHE (1659-1743)
L'œuvre de Hyacinthe Rigaud est considérée comme la galerie des portraits du Grand Siècle, bien que l'artiste n'ait commencé sa carrière de portraitiste à Paris que tard dans le règne de Louis XIV (1681). Ce Catalan s'est d'abord formé dans la France du Sud. Bien qu'ayant remporté le premier prix de peinture, il renonce au voyage romain et suit les conseils de Le Brun : il sera peintre de portrait […] […] Lire la suite
ROBERT HUBERT (1733-1808)
Artiste qui est à coup sûr l'un des principaux protagonistes du renouveau général de la peinture de paysage qui marque en France la seconde moitié du xviii e siècle . Hubert Robert se forma au cours d'un long séjour en Italie (1754-1765). L'intérêt pour la peinture de Claude Lorrain, qui se manifestait déjà chez un Joseph Vernet et qu'encourageait volontiers Natoire, (directeur de l'Académie de F […] […] Lire la suite
ROCOCO
Dans le chapitre « La France » : […] Carle Van Loo, Niçois de naissance, formé à Rome et travaillant à Turin en 1732 ( Repos de Diane à Stupinigi), est pourtant considéré comme un peintre français ; après ce séjour italien, il se fixe en effet à Paris, y fait une carrière des plus brillantes et devient enfin premier peintre du roi en 1752. Aussi célèbre de son vivant que Boucher, il a connu après 1780 un discrédit encore plus grand, […] […] Lire la suite
SAINT-AUBIN GABRIEL DE, dit L'AÎNÉ (1724-1780)
« Un Monsieur de Saint-Aubin vient de mourir : c'était le plus fécond dessinateur qu'on ait peut-être jamais vu. On ne le rencontrait que le crayon à la main », écrivait un mémorialiste le 13 février 1780. Gabriel de Saint-Aubin, fils d'un brodeur du roi et le plus connu de quinze enfants, tous plus ou moins doués pour le dessin, fut un extravagant personnage, digne du Neveu de Rameau de Diderot. […] […] Lire la suite
SALONS, Denis Diderot Fiche de lecture
Dans le chapitre « Des écrits de circonstance ? » : […] Les neuf Salons écrits par Diderot (1759, 1761, 1763, 1765, 1767, 1769, 1771, 1775, 1781) couvrent un peu moins d'un quart de siècle ; ils sont inséparables d'un homme, Grimm (1723-1807), et de l'exposition dont ils font à chaque fois le compte rendu, le Salon. Grimm, qui était originaire d'Allemagne, était venu s'établir à Paris en 1748 ; il s'était rapidement intégré au milieu des philosophes, […] […] Lire la suite
SALONS, histoire de l'art
Dans le chapitre « L'Ancien Régime : les Salons corporatifs » : […] L'institution des Salons est une conséquence directe de la création de l'Académie (1648). Celle-ci, d'abord en subordonnant selon l'article 18 des statuts de 1663 la délivrance des lettres d'académicien à l'acceptation d'un morceau de réception, héritier du « chef-d'œuvre », conservé dans ses locaux, ensuite en créant une école, enfin en soumettant au concours des sujets choisis par elle, devait n […] […] Lire la suite
SUBLEYRAS PIERRE-HUBERT (1699-1749)
Étrange et paradoxale destinée que celle de Pierre-Hubert Subleyras, artiste français dont presque toute la carrière se déroule à Rome, à tel point qu'on le classe parfois dans l'école italienne et que Mariette le prénomme Pietro ; provincial rêvant de Paris, où il ne passe que deux ans ; « franc-tireur » de la peinture sans autre maître que Rivalz, quasiment sans élèves, mais dont l'œuvre est ins […] […] Lire la suite
TAILLASSON JEAN JOSEPH (1745-1809)
Peintre méconnu, Jean Joseph Taillasson acquit, du moins de son vivant, une notoriété honorable avant de sombrer dans l'oubli. Mais son grand mérite est d'être représentatif du courant néo-classique. Provincial, Taillasson quitte son milieu bordelais pour apprendre à Paris le métier de peintre d'histoire — le seul qui soit noble, qui permette de faire une carrière officielle, d'être confronté aux […] […] Lire la suite
VALENCIENNES PIERRE HENRI DE (1750-1819)
En dépit d'une formation dans l'atelier d'un peintre d'histoire, Gabriel Doyen, Pierre Henri de Valenciennes se consacre entièrement au paysage. C'est un peintre qui a beaucoup voyagé et qui possède une véritable culture encyclopédique. Sa carrière marque ses efforts pour faire triompher le genre du paysage historique : admis à l'Académie royale de peinture et de sculpture, grâce à De Machy (1787) […] […] Lire la suite
VAN LOO LES
La famille Van Loo présente l'exemple d'une de ces dynasties d'artistes assez fréquentes au xviii e siècle. Son nom suffit à indiquer une origine flamande, mais ses membres les plus importants sont nés dans le Midi (Aix-en-Provence ou Nice). Les églises et les musées de la région conservent encore une part notable de leurs œuvres, en particulier le musée Chéret de Nice. Le plus célèbre de son tem […] […] Lire la suite
VÉDUTISTES
Dans le chapitre « La France » : […] Le védutisme français, qui apparaît au cours de la seconde moitié du xviii e siècle, est le seul estimable après la grande école vénitienne. Pierre de Nolhac, dans son ouvrage Peintres français en Italie , semble attribuer à Hubert Robert et à Fragonard le mérite d'avoir encouragé, les premiers, la représentation de Rome et de la campagna. La correspondance entre le directeur de l'Académie fran […] […] Lire la suite
VERNET ANTOINE CHARLES HORACE dit CARLE (1758-1836)
« Je ressemble au grand dauphin : fils de roi, père de roi, jamais roi. » Authentique ou non, ce mot de Carle Vernet donne assez bien la position d'un peintre, éminemment talentueux, comme on l'était dans cette famille, mais qui ne sut imposer sa prééminence dans aucune spécialité, comme Joseph, son père, dans le paysage, ou Horace, son fils, dans la peinture de batailles. La souplesse du talent d […] […] Lire la suite
VERNET JOSEPH (1714-1789)
Fils du peintre et décorateur Antoine Vernet, Joseph Vernet s'imposa rapidement comme peintre de marines. En 1734, il accomplit son premier voyage en Italie où il admire l'art ample et lumineux de Claude Lorrain et les œuvres dramatiques et pittoresques de Salvator Rosa. Après différents séjours à Rome et à Naples, il quitte définitivement l'Italie en 1753. Ses scènes de naufrages, de couchers de […] […] Lire la suite
VIEN JOSEPH-MARIE (1716-1809)
Le cas de Vien est l'un de ceux qui illustrent le mieux les ambiguïtés du mouvement que l'on appelle néo-classique. Vien appartient presque à la même génération que Carle van Loo, Boucher et Natoire ; sa longévité lui permettra d'être, en 1789, à la mort de Pierre, le dernier titulaire du poste de premier peintre du roi, et, avant d'être honoré par Napoléon qui le fera sénateur et comte d'Empire, […] […] Lire la suite
VIGÉE LE BRUN ÉLISABETH LOUISE (1755-1842)
Dans l'histoire du goût français, Élisabeth Louise Vigée Le Brun tient la place du peintre des grâces, célèbre pour avoir mis à la mode une image flatteuse, au moral et au physique, de la société de la fin de l'Ancien Régime. L'« amie de la reine », comme l'ont appelée les historiens du xix e siècle, a pourtant survécu à la civilisation chère aux Goncourt ; elle a laissé des Souvenirs , partielle […] […] Lire la suite
WATTEAU ANTOINE (1684-1721)
Lorsque naît Watteau, sa ville, Valenciennes, n'est française que depuis six ans. Il meurt deux ans seulement avant le Régent, un an avant le sacre de Louis XV. Il incarne néanmoins le prototype du peintre français, l'initiateur de l'art Louis XV. Sa peinture se définit par le titre joyeux de fête (galante) ; pourtant on se plaît à en souligner la mélancolie. Peintre de femmes en élégants manteau […] […] Lire la suite
WATTEAU APRÈS WATTEAU (repères chronologiques)
1717 La réception de Watteau à l'Académie royale de peinture et de sculpture consacre son intégration à la communauté artistique parisienne. 1719-1720 Le séjour de Watteau en Angleterre est à l'origine de la connaissance de son œuvre outre-Manche, aussi bien par la peinture que par l'estampe d'interprétation. 1721 À la mort de Watteau, ses dessins auraient été partagés, selon ses propres volont […] […] Lire la suite
WATTEAU ET LA FÊTE GALANTE (exposition)
Une mémorable rétrospective au Grand Palais, à Paris, avait célébré, en 1984, le bicentenaire de la naissance d'Antoine Watteau (1684-1721). Nul anniversaire, nulle commémoration ne justifiaient Watteau et la fête galante , organisée par le musée des Beaux-Arts de Valenciennes et qui, en un peu plus de trois mois (5 mars-14 juin 2004), a obtenu un excellent écho critique et un succès public consi […] […] Lire la suite
WICAR JEAN-BAPTISTE (1762-1834)
Le collectionneur et donateur du musée de Lille a fait oublier le peintre. Pourtant, l'élève de David, appliqué, au néo-classicisme strict sinon scolaire, qui mène en Italie une carrière plus qu'honorable, est, de par ses limites mêmes, un bon témoin de la vie artistique de son temps. D'emblée, Wicar se révèle plus volontiers dessinateur que peintre ; son grand titre de gloire est l'élaboration de […] […] Lire la suite
Antoine Watteau, Amour paisible. 1718-1719. Huile sur toile. 56 cm x 81 cm. Musée du château de Charlottenburg, Berlin.
Crédits : Stiftung Preussische Schlösser und Gärten, Berlin-Brandenburg, Postdam
Embarquement pour Cythère, A. Watteau
Antoine Watteau, Embarquement pour Cythère. 1717. Huile sur toile. 194 cm x 129 cm. Stiftung Preussische Schösser und Gärten Berlin-Brandenburg, château de Charlottenburg, Berlin.
Crédits : Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin
Nicolas LANCRET, Femme dans un jardin buvant du café avec des enfants, huile sur toile. National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Jean Honoré Fragonard, Figure de fantaisie, autrefois identifié à tort comme Denis Diderot, vers 1769. Huile sur toile, 82 cm × 65 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Grande Galerie du Louvre en ruines, H. Robert
L'œuvre d'Hubert Robert est indissociable d'une méditation sur l'histoire et les cycles du temps. L'architecture devient la métaphore privilégiée d'une « poétique des ruines ». Hubert Robert, Grande Galerie du Louvre en ruines, 1796. Huile sur toile, 115 cm × 145...
Crédits : Photos.com/ Jupiterimages
Nicolas LANCRET, Heures du jour : midi, huile sur cuivre. National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Jacques Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, H. Rigaud
Hyacinthe RIGAUD, Jacques Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
La Bataille de Lesnaya, J.-M. Nattier
Jean-Marc Nattier, La Bataille de Lesnaya, 1717. Huile sur toile, 90 cm x 112 cm. Musée Pouchkine, Moscou.
Crédits : Fine Art Images/ Heritage Images/ Getty Images
La Comédie italienne, A. Watteau
Grâce à des acteurs d'exception, le théâtre italien à Paris trouve un nouveau souffle à partir de 1716. Ce thème inspira particulièrement Watteau. Antoine Watteau, La Comédie italienne. Vers 1720. Huile sur toile. National Gallery of Art, Washington D.C.
Crédits : courtesy National Gallery of Art, Washington
Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), La Cruche cassée, vers 1771. Huile sur toile, 109 cm × 87 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Antoine Watteau, «La Danse», vers 1719. Huile sur toile, 97 cm × 116 cm. Musée du château de Charlottenbourg, Berlin.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
François Boucher, «La Marquise de Pompadour», 1755. Huile sur toile, 60 cm × 45,5 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
L’Aide-cuisinière, J. S. Chardin
Jean Siméon Chardin, L'Aide-cuisinière, 1738. Huile sur toile, 46,2 cm x 37.5 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Charles-Joseph NATOIRE, Le Triomphe de Bacchus, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Jean-Baptiste Greuze, «L'Enfant gâté», vers 1760. Huile sur toile, 66,5 cm × 56 cm. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
Crédits : Bridgeman Images
Léopold Mozart et ses enfants, Wolfgang Amadeus et Maria Anna, Carmontelle
Louis CARROGIS dit CARMONTELLE, Léopold Mozart et ses enfants, Wolfgang Amadeus et Maria Anna, 1764. Aquarelle, crayon et sanguine, 30,1 cm × 17,5 cm. Musée Condé, Chantilly.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Antoine Watteau, Les Bergers. 1716. Huile sur toile. 56 cm x 81 cm. Stiftung Preussische Schösser und Gärten Berlin-Brandenburg, château de Charlottenburg, Berlin.
Crédits : J. P. Anders, Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin
Jean Honoré Fragonard (1732-1806), Les Hasards heureux de l'escarpolette. 1767. Huile sur toile. Wallace Collection, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Antoine Watteau, Les Plaisirs du bal, huile sur toile. Dulwich Picture Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Maurice Quentin de LA TOUR, Louis, fils de Louis XV. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Bridgeman Images
Louis XIV (1638-1715), roi de France (1643-1715), peint par Nicolas de Largillière (1656 -1746). Wallace Collection, Londres.
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images
Louis XIV, roi de France, H. Rigaud
Hyacinthe RIGAUD, Louis XIV, roi de France, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Omniprésents dans l'iconographie de l'époque, les canons esthétiques du XVIIIe siècle imposaient à la femme un teint frais et blanc, rehaussé par des joues roses, des effets obtenus avec force poudre de riz.
Crédits : AKG
Marius à Minturnes, huile sur toile du Français Jean Germain Drouais (1763-1788). Louvre, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Charles-Louis de Secondat, baron de Montesquieu (1689-1755), portrait, 1728. École française d'après la médaille conçue par le graveur suisse Jacques-Antoine Dassier qui réalisa une série de médailles sur le thème des grands réformateurs. Huile sur toile (H. 0,63 m ;.L....
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Portrait de Nicolas Boileau (1636-1711), auteur de L'Art poétique qui paraît en 1674. Cette peinture provient de l'atelier Hyacinthe Rigaud et date de1704. Huile sur toile (H. 1,16 m ; L. 0,87 m). Versailles, Château et Trianons.
Crédits : DeAgostini/ Getty Images
Paysans près de l'arc de Sergius à Poia, C. L. Clérisseau
Paysans près de l'arc de Sergius à Poia, Charles Louis Clérisseau, Galerie nationale du Canada, Ottawa..
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Charles COYPEL, Persée délivrant Andromède, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Jean-Baptiste Chardin (1699-1779), Pipe et vase à boire. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Jacques-Louis David, Portrait d'Antoine Laurent Lavoisier et de sa femme, huile sur toile. The Metropolitan Museum of Art, New York.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Portrait de Marie-Antoinette, É.L. Vigée-Lebrun
Élisabeth Louise VIGÉE-LEBRUN, Portrait de Marie-Antoinette, huile sur toile. Kunsthistorisches Museum, Sammlungen Schloss Ambras, Innsbruck.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Rendez-vous de chasse du Français Antoine Watteau (1684-1721). Wallace Collection, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey, L.L. Boilly
Louis Léopold BOILLY, Réunion d'artistes dans l'atelier d'Isabey, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG

Amour paisible, A. Watteau
Crédits : Stiftung Preussische Schlösser und Gärten, Berlin-Brandenburg, Postdam
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Embarquement pour Cythère, A. Watteau
Crédits : Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin
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La Bataille de Lesnaya, J.-M. Nattier
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La Comédie italienne, A. Watteau
Crédits : courtesy National Gallery of Art, Washington
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L’Aide-cuisinière, J. S. Chardin
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
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Léopold Mozart et ses enfants, Wolfgang Amadeus et Maria Anna, Carmontelle
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Les Bergers, A. Watteau
Crédits : J. P. Anders, Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin
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