FRANÇAISE PEINTURE, XIXe s.
UN SUBLIME XIXe SIÈCLE : LA PEINTURE SOUS LA RESTAURATION ET LA MONARCHIE DE JUILLET (expositions)
Le xixe siècle n'est pas tout entier au musée d'Orsay dont les collections commencent en 1848. Ce xixe siècle est celui de la montée de l'industrie, des trains qui remplacent les canaux, de l'aluminium concurrençant la fonte, des impressionnistes, de l'affaire Dreyfus […] […] Lire la suite
ACADÉMIE DE FRANCE À ROME
Dans le chapitre « Gloire et usure d'une institution » : […] C'est au xviii e siècle, quoi qu'il en soit, que l'Académie de France devait connaître son apogée. Logée à partir de 1725 dans le somptueux palais Mancini à l'entrée du Corso, elle est alors parfaitement intégrée à la « Ville éternelle ». La fécondité du foyer romain, l'importance stratégique qu'il revêt à nouveau au milieu du siècle à la suite des grandes découvertes archéologiques faites en Cam […] […] Lire la suite
ACADÉMIES
Dans le chapitre « Triomphe et déclin » : […] Cette incontestable réussite ne fut pas éphémère, et marqua profondément toute la peinture française du xviii e siècle, époque ou l'Académie exerça quasiment un monopole non seulement sur la « grande » peinture – dont on établit les règles au cours des conférences et dans les nombreux écrits qui se mirent à paraître sur le sujet – mais également sur des genres plus marginaux, représentés notammen […] […] Lire la suite
AMAURY-DUVAL EUGÈNE EMMANUEL PINEU-DUVAL dit (1808-1885)
Sans doute l'un des plus originaux et des mieux doués des élèves d'Ingres, Amaury-Duval se contenta d'une carrière honorable et discrète. Peintre à la production rare, appartenant par sa famille à l'intelligentsia parisienne (son père, membre de l'Institut, fondateur de la Décade philosophique , rédacteur du Mercure , était un remarquable érudit et historien archéologue), Amaury-Duval avait des qu […] […] Lire la suite
AQUAFORTISTES MOUVEMENT DES
En 1862, la fondation de la Société des aquafortistes fut la première manifestation d'un mouvement de renaissance de l'eau-forte originale de peintre ; la Société était animée par l'imprimeur Auguste Delâtre (1822-1907) et par le marchand d'estampes Alfred Cadart (1828-1875). Ils publièrent trois cents eaux-fortes originales entre septembre 1862 et août 1867 dans la publication mensuelle de la Soc […] […] Lire la suite
ART (Aspects culturels) L'objet culturel
Dans le chapitre « Fonctions traditionnelles » : […] Elle repose, en premier lieu, sur l'idée que la peinture a pour fonction ancestrale de représenter ou copier la nature ; les frondaisons, les ciels d'orage, les cours d'eau seraient les thèmes éternels que l'artiste ne peut abandonner sous peine d'engager la création picturale dans l'impasse. Cette opinion est moins ancienne et moins nécessaire qu'on ne le croit généralement. Lorsque Léonard de […] […] Lire la suite
ARTISTE L', revue d'art
Dans le chapitre « « Faire l'histoire, jour par jour, de l'art français » » : […] Ce mot d'ordre de L'Artiste , qui se donne pour but de parler de peinture, de sculpture, d'architecture, d'arts décoratifs et de musique, signifie que le but de la revue est de laisser parler tous les artistes, romantiques ou non, même si la préférence des rédacteurs va aux plus jeunes. L'idée d'une nécessaire « association » des artistes, similaire à la Société des gens de lettres qui fut fondée […] […] Lire la suite
BARBIZON ÉCOLE DE
Dans le chapitre « Les origines de Barbizon » : […] Les années de formation des peintres de Barbizon – les trois premières décennies du xix e siècle – furent pour la peinture française une période de variété et de richesse exceptionnelles. Il faut toutefois remarquer que la peinture de paysage n'a pas de place dans l'œuvre de David, de Gros, et qu'elle en occupe peu dans celle d'Ingres et de Delacroix. Certes, le xviii e siècle n'avait pas tout à […] […] Lire la suite
BAUDRY PAUL (1828-1886)
Dans le kaléidoscope de la peinture du xix e siècle, Paul Baudry représente une des tendances qui a le moins bien survécu : celle d'une peinture décorative fortement inspirée des exemples vénitiens et romains, reprenant les registres d'une mythologie aimable ou de l'allégorie la plus traditionnelle, jointe à une sensualité et à un esprit tout « modernes ». Dans les années 1850-1880, restant à par […] […] Lire la suite
BAZILLE FRÉDÉRIC (1841-1870)
Un peintre qui eut la chance de rencontrer très tôt Monet et Renoir, et de travailler avec eux, la chance de voir son talent vite reconnu par Émile Zola et par de bons critiques comme Edmond Duranty et Zacharie Astruc, la chance aussi de n'avoir jamais été dans le besoin ; mais qui eut le malheur de disparaître très jeune, moins de quatre ans avant la première exposition de groupe de ses amis les […] […] Lire la suite
BERNARD ÉMILE (1868-1941)
Peintre lillois qui vient à Paris en 1881 et fréquente l'atelier de Cormon où il rencontre Van Gogh et Toulouse-Lautrec. Exclu de l'atelier en 1886, Émile Bernard voyage en Normandie et en Bretagne, fait la connaissance de Schuffenecker, puis, lors de son retour à Pont-Aven en 1888, se lie durablement avec Gauguin. Après des débuts impressionnistes et pointillistes, c'est l'élaboration en commun d […] […] Lire la suite
BESNARD ALBERT (1849-1934)
Malgré ses réussites officielles (prix de Rome en 1874, il sera directeur de la villa Médicis), Besnard est resté, au milieu des mouvements artistiques de son temps, un indépendant. Par l'enseignement de Jean Bremond, un des plus discrets mais non des moins doués des élèves d'Ingres, il se rattache, certes, à la tradition d'un art construit ; mais son sens de la couleur, sa vitalité le mettent aux […] […] Lire la suite
BOILLY LOUIS LÉOPOLD (1761-1845)
L'œuvre de ce peintre s'étend sur plus de soixante-dix ans et compte plusieurs milliers de toiles, de dessins et de lithographies, précieux témoignages des mœurs de la société française du règne de Louis XVI à la monarchie de Juillet . Boilly a fait remarquer très jeune ses dons de portraitiste, qui excelle aussi dans les petits tableaux, voire dans la décoration des éventails. N'étant pas membre […] […] Lire la suite
BONHEUR MARIE ROSALIE dite ROSA (1822-1899)
La Bordelaise Rosa Bonheur a sans doute été, plus que Troyon par exemple, le peintre animalier le mieux aimé et le plus célèbre de la seconde moitié du xix e siècle. L'impératrice Eugénie, puis le président Carnot ne se déplacèrent-ils pas pour lui conférer la croix, puis la rosette de la Légion d'honneur ! La vente aux États-Unis du Marché aux chevaux (exposé au Salon de 1853 et acquis plus tar […] […] Lire la suite
BONHOMMÉ FRANÇOIS (1809-1881)
L'histoire de l'art doit retenir le nom de François Bonhommé parce qu'il fut le premier peintre de l'industrie et parce qu'il a consacré la quasi-totalité de son œuvre à l'illustration de la première révolution industrielle. Cette œuvre n'est pas seulement un témoignage historique unique sur une révolution de l'ordre technologique. Elle marque aussi, en tant que production artistique, un aspect pa […] […] Lire la suite
BONNARD. L'ŒUVRE D'ART, UN ARRÊT DU TEMPS (exposition)
Au terme de longs mois de travaux, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris a choisi de rouvrir ses portes avec une importante exposition consacrée, du 2 février au 7 mai 2006, à Pierre Bonnard (1867-1947). Il faut remonter à 1984 pour trouver rassemblé à Paris un ensemble aussi considérable des œuvres de l'artiste, avec l'exposition organisée par Jean Clair au Musée national d'art moderne-C […] […] Lire la suite
BONNARD PIERRE (1867-1947)
Dans le chapitre « Le « nabi japonard » » : […] Pierre Bonnard est né à Fontenay-aux-Roses. Son père, Eugène Bonnard, était d'origine dauphinoise, sa mère, Élisabeth Mertzdorff, alsacienne. D'aucuns expliquent par cette ascendance certains traits de caractère du peintre, goût de l'indépendance et abord réservé. Retenons surtout que c'est en Dauphiné, au Grand-Lemps, dans la propriété familiale du Clos où il passe chaque été ses vacances, que B […] […] Lire la suite
BONNAT LÉON (1833-1922)
Originaire de Bayonne, Bonnat fait ses études de peintre à Madrid où sa famille est installée, et c'est à l'Académie San Fernando qu'il est l'élève de Federico de Madrazo. Bonnat est en contact direct avec la peinture réaliste espagnole, à une époque où des peintres comme Manet, Carolus-Duran, Ribot tournent leurs regards vers Ribera ou Velázquez. Il en gardera, outre un sens profond du naturalism […] […] Lire la suite
BOUDIN EUGÈNE (1824-1898)
Fils d'un marin de Honfleur, Eugène Boudin, un des précurseurs de l'impressionnisme, exerce la profession de papetier-encadreur au Havre. En 1849, il se rend à Paris pour y étudier la peinture sous la direction d'Eugène Isabey, qui construisait ses tableaux selon un système chromatique vif et clair. Ce n'est que dix ans plus tard que Boudin expose au Salon de 1859, avec un tableau anecdotique ( Le […] […] Lire la suite
BOUGUEREAU WILLIAM (1825-1905)
Par sa formation et surtout par les étapes de sa carrière soigneusement franchies, William Bouguereau appartient à la peinture académique française qui a eu droit à tous les triomphes officiels comme au mépris et à l'oubli des historiens de l'art moderne. Après un apprentissage à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux, le jeune peintre originaire de La Rochelle est admis à Paris dans l'atelier de Pico […] […] Lire la suite
BOULANGER LOUIS (1806-1867)
Avec Célestin Nanteuil, Eugène et Achille Devéria, Louis Boulanger appartient à cette pléiade de peintres-graveurs étroitement liés au mouvement romantique, dont ils sont les fidèles illustrateurs et compagnons de combat, tandis que Delacroix mène, avec la liberté du génie, une carrière beaucoup plus indépendante. C'est en 1824 que Boulanger, qui avait lui-même des ambitions poétiques, fait la con […] […] Lire la suite
BOUTET DE MONVEL MAURICE (1851-1913)
Né à Orléans dans une famille qui comptait des comédiens et des musiciens, le jeune Maurice n'a pas de difficulté à faire admettre sa vocation de dessinateur et suit les cours de Cabanel et de Boulanger, ce qui explique l'académisme de sa formation où l'accent est mis sur la conception graphique du sujet. Avec Carolus-Duran, dont l'utilisation de la couleur est alors jugée révolutionnaire, il comp […] […] Lire la suite
BRION GUSTAVE (1824-1877)
Comme Schuler (qui fut d'abord un illustrateur), Brion est un peintre de l'Alsace, dont l'œuvre, après 1870, touche le public du Salon par la fibre patriotique des « provinces perdues ». Né à Rothau dans les Vosges dans une famille où l'on se faisait volontiers pasteur, il était le petit-neveu de Frédérique Brion, l'amie de Goethe. En 1831, sa famille s'installe à Strasbourg, où il reçoit sa forma […] […] Lire la suite
CABANEL ALEXANDRE (1823-1889)
Faut-il adopter vis-à-vis du peintre Alexandre Cabanel l'attitude de « juste mesure » que réclamait Lafenestre dans son livre, La Tradition dans la peinture française : « [Le peintre n'est pas à] placer aussi haut que l'ont pu rêver un instant ses admiratrices des deux mondes, ni aussi bas que le voudraient voir précipiter les sectateurs violents d'un réalisme exclusif » ? L'inquiétude de Lafenes […] […] Lire la suite
CAILLEBOTTE GUSTAVE (1848-1894)
Gustave Caillebotte tient une place qui n'est pas séparable de l'histoire de l'impressionnisme. Il en fait intimement partie en tant que peintre, collectionneur, mécène, organisateur ayant activement participé à cinq des huit expositions de la Société anonyme coopérative en 1876, 1877, 1879, 1880, 1882. Le peintre meurt à quarante-cinq ans en février 1894, dans sa propriété des bords de Seine au […] […] Lire la suite
CAROLUS-DURAN CHARLES ÉMILE AUGUSTE DURAND dit (1837-1917)
Peintre glorieux de la III e République, Carolus-Duran expose au Salon, de 1866 à 1889, et termine sa carrière couvert d'honneurs comme directeur de l'académie de France à Rome. Comme peintre officiel, il est surtout le portraitiste de la haute société de son temps, rôle qu'il partage avec Léon Bonnat. Comme lui, il a eu, à Rome puis en Espagne, la révélation de la peinture espagnole et, comme lu […] […] Lire la suite
CARRAND LOUIS (1821-1899)
La campagne de Lyon, entre le Rhône et la Saône, dans le climat vaporeux qui baigne les coteaux et les petites montagnes (les « monts »), a inspiré, dans la seconde moitié du xix e siècle qui vit l'essor du paysage, un groupe de peintres régionaux : François Vernay, Auguste Ravier, Louis Carrand. Ces peintres ont visité l'Italie, connu Corot et leurs contemporains de Barbizon. Mais ils sont demeu […] […] Lire la suite
CARRIÈRE EUGÈNE (1849-1906)
Formé dans l'atelier de Cabanel, Carrière a connu, après 1870, des débuts difficiles de lithographe commercial. Ses premiers tableaux exposés ( La Jeune Mère , 1879, Avignon) se caractérisent déjà par l'intimisme discret qui marquera la plupart de ses sujets. C'est dans les années 1880 qu'il élabore peu à peu une manière très particularisée, renonçant presque totalement à la polychromie pour adopt […] […] Lire la suite
CÉZANNE ET LES MAÎTRES. RÊVE D'ITALIE (exposition)
Le musée Marmottan Monet a accueilli à partir du 27 février 2020 une exposition inédite : Cézanne et les maîtres. Rêve d’Italie, dont le commissariat était assuré par Alain Tapié, conservateur en chef honoraire des musées de France, et par Marianne Mathieu, directrice scientifique du musée. Cette exposition, suspendue à deux reprises à cause de la crise sanitaire liée à la Covid-19, a été prolong […] […] Lire la suite
CÉZANNE PAUL (1839-1906)
La popularité de Cézanne n'a probablement jamais été aussi grande qu'un siècle après la première grande exposition que lui consacra son marchand, Ambroise Vollard, en 1895, et qui le révéla véritablement à ses contemporains. La reconnaissance avait été longue à lui venir : elle fut d'abord le fait de jeunes peintres comme Émile Bernard ou Maurice Denis qui virent en lui un maître autant qu'un pré […] […] Lire la suite
CHASSÉRIAU THÉODORE (1819-1856)
Le siècle du peintre Théodore Chassériau a souvent lu dans son œuvre multiple la conciliation de tendances opposées. Élève d'Ingres, l'artiste aurait associé la couleur de Delacroix au dessin de son maître. Certains pourtant, comme Théophile Gautier, exégète fidèle et avisé, avaient saisi la singularité d'une sensibilité personnelle, ouverte aux « poètes de ces derniers temps » et proche des figur […] […] Lire la suite
CHENAVARD PAUL (1807-1895)
Penseur autant que peintre, Chenavard, qui fut l'ami estimé de Delacroix, illustre, dans ses ambitions comme dans son échec, le problème de la peinture à tendance philosophique qui est un des plus curieux moments de l'art du xix e siècle. Lyonnais, Chenavard relève des cercles religieux et mystiques qui abondent dans cette ville. Profondément marqué par le philosophe Ballanche et très lié aux poè […] […] Lire la suite
CHINTREUIL ANTOINE (1814-1873)
Né à Pont-de-Vaux dans l'Ain, Antoine Chintreuil se forme à Paris à partir de 1838. Il est curieux que ce paysagiste n'ait pas été attiré par les peintres paysagistes de l'école de Lyon (Appian, Carrand, Ravier, Vernay), ville toute voisine de Pont-de-Vaux. Il choisit plutôt de s'installer à Paris, et la réputation de Corot n'y est peut-être pas étrangère. Ce dernier, qu'il rencontre en 1843, est […] […] Lire la suite
CLAUDE MONET ET L'IMPRESSIONNISME (repères chronologiques)
1862-1863 Monet, à Paris, se lie avec Bazille, Renoir et sans doute Sisley qui fréquentent comme lui l'atelier de Gleyre : c'est un des groupes d'artistes à l'origine du mouvement impressionniste. 1865 Monet commence Le Déjeuner sur l'herbe (fragments au musée d'Orsay), abandonné inachevé l'année suivante. C'est son premier essai de grand format cherchant à rendre une atmosphère de plein air, q […] […] Lire la suite
CONCORDIA ET BELLUM (P. Puvis de Chavannes)
Concordia ( La Paix ) et Bellum ( La Guerre ) sont à l’origine du premier grand ensemble de peintures murales décoratives réalisé par Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), entre 1861et 1882, et l’un des plus significatifs. L’artiste avait exécuté ces deux tableaux sans destination précise lorsqu’il les exposa au Salon de 1861. L’État acheta Concordia et Puvis, pour ne pas séparer les deux toil […] […] Lire la suite
COROT JEAN-BAPTISTE CAMILLE (1796-1875)
Dans le chapitre « Corot et l'école du “paysage historique” » : […] Les Salons très politisés de l'époque révolutionnaire ont paradoxalement consacré en France le succès du paysage et du portrait. La production dans ces domaines – à Paris, en province, dans le groupe européen des artistes vivant à Rome – accompagne un relatif désintérêt du public pour la peinture d'histoire officielle. Élève d'Achille-Etna Michallon (1796-1822), premier lauréat du prix de Rome de […] […] Lire la suite
COURBET ET SON PUBLIC (repères chronologiques)
1848 Gustave Courbet (1819-1877), qui exposait au Salon depuis 1844 sans vraiment y percer, est cette année-là remarqué avec Le Violoncelliste , 1847, Stockholm Nationalmuseum. 1849 L'Après-Dînée à Ornans remporte au Salon un succès d'estime (la toile est appréciée à la fois par Ingres et par Delacroix) et est achetée pour le musée des Beaux-Arts de Lille. Courbet est médaillé (et ne devra donc […] […] Lire la suite
COURBET GUSTAVE (1819-1877)
Courbet est un des peintres les plus puissants mais aussi les plus complexes du xix e siècle. Contemporain du positivisme et du matérialisme dont il partage, de la monarchie de Juillet à la III e République, le refus des traditions défaillantes et l'exigence d'objectivité, lié par l'esprit et par le cœur au mouvement démocratique de son temps, il a apporté une contribution décisive au réalisme […] […] Lire la suite
CRITIQUE D'ART EN FRANCE AU XIXe SIÈCLE
Dans le chapitre « Écrivains et critiques d'art » : […] « salon (faire le). Début littéraire qui pose très bien son homme. » Cette boutade de Flaubert n'est pas qu'une « idée reçue », c'est un constat : de fort nombreux écrivains ont mis cette stratégie en pratique, au point que l'approche de la critique d'art fut longtemps l'affaire des seuls historiens de la littérature. Jusque vers 1890, il n'existe pas vraiment de commentateurs professionnels, d' […] […] Lire la suite
CROSS HENRI EDMOND DELACROIX dit HENRI (1856-1910)
« Mais n'est-il pas possible d'instituer un tableau de façon précise et consciente ? — M. Georges Seurat en prit l'initiative et en établit les termes dans son tableau Un dimanche à la Grande Jatte (1884-1886). » Félix Fénéon a défini ainsi le départ du néo-impressionnisme, et Henri Cross allait devenir, après sa rencontre avec Seurat et Signac, l'un des principaux adeptes de ce mouvement. Il s'a […] […] Lire la suite
DAUBIGNY CHARLES FRANÇOIS (1817-1878)
Issu d'une lignée d'artistes qui compte plusieurs peintres en miniatures, Charles François Daubigny est initié à la peinture par son père, Edme François, qui est un élève de Victor Bertin. Très jeune, il doit travailler :« Il eut à naître artiste, dans une famille d'artistes, trouver dans son berceau d'enfant deux puissances irréconciliées encore, le génie et la pauvreté ; entrer dans la vie sous […] […] Lire la suite
DAUMIER HONORÉ (1808-1879)
Dans le chapitre « Daumier peintre » : […] La révolution de 1848 et la III e République, qui instaurent un nouvel ordre et voient l'arrivée de ses amis au pouvoir (Jeanron, entre autres, est nommé directeur des musées), vont permettre à Daumier de donner libre cours à sa passion pour la peinture. Outre qu'il participe au concours institué le 18 mars 1848 pour commémorer, par une figure peinte de la République , la victoire de la révolutio […] […] Lire la suite
DAVID JACQUES LOUIS (1748-1825)
La place du peintre David n'est désormais plus discutée : il compte parmi les artistes français les plus illustres, et son rôle capital dans le renouveau classique de la fin du xviii e siècle est reconnu par tous. L'artiste est-il cependant vraiment aimé ? Les réactions parfois mitigées qui ont accueilli la rétrospective qui lui a été consacrée en 1989 permettent d'en douter. La date même de cett […] […] Lire la suite
DECAMPS ALEXANDRE (1803-1860)
Dans une lettre autobiographique adressée en 1854 au docteur Véron ( Les Mémoires d'un bourgeois de Paris ), Alexandre Decamps nous apprend qu'il est né à Paris, dans une famille d'origine picarde. Une vague formation chez le peintre d'architecture Étienne Bouhot, puis chez Abel de Pujol, n'influence pas le peintre autodidacte qui hésite un moment entre Ingres, qu'il admire sincèrement, et Delacro […] […] Lire la suite
DEGAS EDGAR (1834-1917)
Degas avait un souhait : « Je voudrais être illustre et inconnu. » Il fit beaucoup pour le satisfaire, notamment lorsqu'il eut dépassé la soixantaine, en paraissant s'isoler de la vie artistique et du monde parisien dont il resta, en réalité, une personnalité fort active. Pendant longtemps, la postérité a paru souscrire à son vœu : quoique célèbre, il paraissait moins admiré que Monet, Cézanne, Va […] […] Lire la suite
DEGAS ET LE NU (exposition)
La place éminente qu'occupe la représentation du nu dans l'œuvre d'Edgar Degas (1834-1917) a fait l'objet pour la première fois, au musée d'Orsay à Paris (du 13 mars au 1 er juillet 2012), d'une exposition conçue par George T. M. Shackelford, alors conservateur au Museum of Fine Arts de Boston, et Xavier Rey. Célèbre pour ses danseuses, ses chevaux de course, ses portraits voire ses scènes de la […] […] Lire la suite
DELACROIX (1798-1863) (exposition)
Depuis l’exposition du centenaire de sa mort en 1963, aucune rétrospective n’avait été consacrée en France à Eugène Delacroix, l’un des « phares » de Baudelaire et une référence de la modernité, de Cézanne à Picasso. L’exposition organisée par le musée du Louvre en 2018 (29 mars - 23 juillet 2018) en collaboration avec le Metropolitan Museum of Art de New York s’est donc imposée comme une étape i […] […] Lire la suite
DELACROIX AU SALON (repères chronologiques)
1822 Premier envoi de Delacroix au Salon ( La Barque de Dante ). Le tableau obtient un succès d'estime et est acheté par le gouvernement. 1824 Scènes des massacres de Scio suscite des réactions contrastées. Malgré ses aspects peu académiques et novateurs, la toile est néanmoins acquise et exposée au musée du Luxembourg. 1827-1828 Ayant confirmé ses succès antérieurs avec Le Christ au Jardin d […] […] Lire la suite
DELACROIX EUGÈNE (1798-1863)
« Quand j'ai fait un beau tableau, je n'ai pas écrit une pensée. C'est ce qu'ils disent. Qu'ils sont simples ! Ils ôtent à la peinture tous ses avantages. L'écrivain dit presque tout pour être compris. Dans la peinture, il s'établit comme un pont mystérieux entre l'âme des personnages et celle du spectateur. Il voit des figures, de la nature extérieure ; mais il pense intérieurement, de la vraie p […] […] Lire la suite
DELAROCHE HIPPOLYTE dit PAUL (1797-1856)
« À côté de M. Ingres et de M. Delacroix qui n'avaient et ne pouvaient avoir, en raison de leur absolutisme, qu'une action circonscrite sur le goût public, il y avait place pour un artiste dont le rôle consisterait à concilier, au moins en apparence, les doctrines ennemies et à se faire l'interprète des aspirations de tous. M. Delaroche prit ce rôle difficile et il le remplit avec un plein succès. […] […] Lire la suite
DELÉCLUZE ÉTIENNE JEAN (1781-1863)
Critique d'art. Témoin lucide des événements — et des bouleversements artistiques — qui ont marqué la France de la Révolution au second Empire, Delécluze a, tout au long de sa très abondante production de critiques (plus d'un millier d'articles), manifesté une inlassable fidélité aux valeurs classiques. Ses chroniques — ou ses souvenirs édités — sont le témoignage sur la première moitié du xix e […] […] Lire la suite
DENIS MAURICE (1870-1943)
Situé à la charnière du xix e et du xx e siècle, le peintre Maurice Denis a vu sa place réévaluée dans l'histoire de l'art contemporain depuis les années 1980. Alors qu'on ne connaissait plus de lui que son mot d'ordre dans lequel on lisait à tort une justification précoce de l'art abstrait, « se rappeler qu'un tableau, avant d'être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdot […] […] Lire la suite
DIAZ DE LA PEÑA NARCISSE VIRGILE (1807-1876)
Fils d'un exilé espagnol, Narcisse Virgile Diaz de la Peña a une jeunesse errante : de Bordeaux, sa ville natale, à Paris en passant par l'Angleterre ou le Languedoc. Jeune apprenti dans une fabrique de porcelaines de Paris, il s'initie à l'emploi des couleurs et fait la connaissance des peintres Jules Dupré, Raffet, Troyon. En autodidacte, il essaie de peindre les environs immédiats de Paris avan […] […] Lire la suite
DUPRÉ JULES (1811-1889)
Fort apprécié pour ses paysages, considéré souvent comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme, Jules Dupré est issu de cette génération de peintres qui, à partir de 1830, formèrent autour de Théodore Rousseau l'école de Barbizon, l'une des tendances du courant réaliste. Le doyen des critiques réalistes, Théophile Thoré (Thoré-Bürger), ne concevait-il pas l'art comme une manifestation de l'amo […] […] Lire la suite
EDGAR DEGAS ET LE SPECTACLE (repères chronologiques)
1868 Degas expose au Salon, pour la première fois, une scène de ballet : Portrait de M lle Eugénie Fiocre : à propos du ballet « La Source » (the Brooklyn Museum, New York). Le tableau, qui n'évoque d'ailleurs que très lointainement la scène, n'obtient que peu d'écho. Vers 1870 Degas, qui fréquente assidûment l'Opéra, peint L'Orchestre de l'Opéra (musée d'Orsay), centré sur le portrait de son […] […] Lire la suite
ÉDOUARD VUILLARD, PEINTRE DÉCORATEUR (repères chronologiques)
1892 Vuillard exécute sa première commande de panneaux décoratifs à Paris, six dessus-de-porte pour Paul Desmarais, un cousin de Thadée Natanson, directeur de la Revue blanche . L'année suivante, il réalise, pour le même commanditaire, un paravent, Les Couturières , où il emploie pour la première fois la peinture à la colle, qui va devenir sa technique de prédilection. La peinture décorative lui […] […] Lire la suite
ENSEIGNEMENT DE L'ART
Dans le chapitre « La formation des « refusés » : un autre style de vie » : […] Mais la cohérence du système, marqué par l'homogénéité sociologique des différents agents du monde artistique (parents, enseignants, membres du jury, artistes, clients) ne peut être effective que si toutes les parties de ce jeu social restent stables. Or les comportements économiques d'une partie de la classe dominante évoluent vers le milieu du xix e siècle, en se distinguant de cette fraction d […] […] Lire la suite
FABRE FRANÇOIS-XAVIER (1766-1837)
Élève de David, prix de Rome en 1787, François-Xavier Fabre est, comme Wicar, l'un de ces artistes français profondément marqués par le néo-classicisme, qui menèrent en Italie la plus grande partie de leur carrière. En 1826 seulement, Fabre revint s'installer à Montpellier, sa ville natale, à laquelle il légua ses collections, comme Wicar le fit pour Lille. C'est ainsi que le musée de Montpellier […] […] Lire la suite
FANTIN-LATOUR IGNACE HENRI (1836-1904)
Peintre français. L'œuvre de Henri Fantin-Latour réalise éminemment le vœu de Baudelaire qui, dans le Salon de 1845 , souhaitait l'avènement de peintres sachant exprimer la poésie de la vie moderne. Il appartient à la génération qui commence à s'affirmer vers 1860 (plus particulièrement au groupe hétéroclite qui exposa en 1863 au Salon des refusés). Il bénéficie donc de l'acquis du réalisme, et su […] […] Lire la suite
FLANDRIN HIPPOLYTE (1809-1864) & PAUL (1811-1902)
Faut-il croire Henri Delaroche qui saluait Flandrin, en 1859, dans la Revue des Deux Mondes , comme « le plus grand peintre religieux que la France ait vu naître depuis Lesueur » ? Il est vrai en tout cas qu'Hippolyte Flandrin a, sous la bannière de l'ingrisme, incarné en France une renaissance de l'art religieux, comparable à celles dont nazaréens et préraphaélites furent les artisans en Allemagn […] […] Lire la suite
FORAIN JEAN-LOUIS (1852-1931)
Peintre, dessinateur, graveur, témoin de la Belle Époque comme de la Première Guerre mondiale, Jean-Louis Forain a connu une grande célébrité de son vivant. L'artiste, reconnu dès qu'il intègre la mouvance impressionniste, l'est plus encore par l'esprit caustique des dessins qu'il donne à une presse alors à son apogée. Né à Reims le 23 octobre 1852, Forain manifeste très tôt un goût pour le dessin […] […] Lire la suite
FRAGONARD ALEXANDRE ÉVARISTE (1780-1850)
Le fils de Jean Honoré Fragonard, sans participer au génie de son père, a su tenir une place non négligeable dans la peinture des premières décennies du xix e siècle, illustrant en particulier ce que l'on appelle le style troubadour. « Il fut élève de son père et de David, et malheureusement, il prit beaucoup plus au second maître qu'au premier » résumait la première édition du dictionnaire biogr […] […] Lire la suite
FRANÇAIS FRANÇOIS LOUIS (1814-1897)
Né à Plombières-les-Bains, François Louis Français arriva en 1825 à Paris, où il travailla chez un libraire. Au bout de cinq ans, il put vivre de ses dessins, exécuta des vignettes sur bois pour des éditions de luxe et se fit un nom dans la lithographie. Élève de Corot, il exposa au Salon de 1857 son premier paysage, Une chanson sous les saules , peint avec H. Baron. En 1855, il expose cinq toiles […] […] Lire la suite
FROMENTIN EUGÈNE (1820-1876)
Issu d'une lignée de juristes et de médecins, Eugène Fromentin passe son enfance dans le domaine familial de Saint-Maurice (près de La Rochelle) et il en gardera des impressions ineffaçables. Excellent élève au collège de la ville, il se lie d'amitié avec une jeune fille, de quatre ans son aînée, qui se marie en 1834. Continuant ses études dans la capitale, il revoit son amie à l'occasion des vaca […] […] Lire la suite
GAUGUIN ET LE "PRIMITIVISME" (repères chronologiques)
1886 Gauguin vient s'établir en Bretagne, à Pont-Aven, où il séjourne de juillet à octobre, en quête d'un contact avec une civilisation encore peu marquée par le monde moderne, dans laquelle il veut refonder sa peinture et sa sculpture. Lors de son second séjour breton en 1888, il écrira : « J'aime la Bretagne : j'y retrouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit […] […] Lire la suite
GAUGUIN PAUL (1848-1903)
Peintre maudit et martyr, Gauguin fut consacré comme l'initiateur de la peinture moderne à l'exposition du centenaire à l'Orangerie en 1949. Une partie de l'œuvre, les sculptures et les céramiques, reste encore dans le cône d'ombre projeté par le rayonnement du peintre. La personnalité de Gauguin renforce le message de ses créations, car il fut l'un de ces artistes dont la biographie ne se confon […] […] Lire la suite
GEOFFROY HENRI JULES JEAN (1853-1924)
Peintre et illustrateur, né à Marennes, mort à Paris où son épitaphe au cimetière de Pantin précise qu'il était le « peintre des enfants et des humbles ». Humble et laborieux, il l'était lui-même, vivant au milieu des gens du faubourg qui lui servaient de modèles. Après avoir suivi les cours de gravure et de lithographie d'Eugène Levasseur, Geoffroy expose régulièrement aux Salons à partir de 1874 […] […] Lire la suite
GÉRARD FRANÇOIS baron (1770-1837)
Peintre d'histoire et portraitiste dont l'activité et la faveur s'étendent de la Révolution à la Restauration, qui lui confère le titre de baron, François Gérard est né à Rome, où son père est l'intendant du cardinal de Bernis, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. Venu à Paris à l'âge de douze ans, il est d'abord l'élève de Pajou et de Brenet, peintre d'histoire, avant d'entrer en 1786 dan […] […] Lire la suite
GÉRICAULT, LA FOLIE D'UN MONDE (exposition)
Depuis la mémorable rétrospective de 1991 au Grand Palais, à Paris, due principalement à Régis Michel, conservateur au Louvre, il n'y avait pas eu en France de grande exposition consacrée à Géricault – hormis, en 1997, la présentation par l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris du très riche fonds de dessins et d'estampes appartenant à cette institution. Or la recherche, l'analyse, l' […] […] Lire la suite
GÉRICAULT THÉODORE (1791-1824)
Géricault, autant qu'Ingres, est, en France, aux origines de l'art moderne. Mort jeune à la fin d'une vie passionnée, ce peintre est de ceux qui incarnent le plus purement l' art romantique dans ce pays. Il est vrai qu'il avait un sentiment particulièrement profond de l'art antique, mais cela n'est pas contradictoire comme on l'a prétendu parfois, bien au contraire. Autant prétendre que Byron n'e […] […] Lire la suite
GÉRÔME JEAN LÉON (1824-1904)
Les honneurs dont a été couvert Gérôme, sa célébrité contrastent avec la défaveur qui suivit bientôt une carrière tard prolongée. Son hostilité à l'impressionnisme (il proteste en vain, en 1884, contre l'exposition Manet à l'École des beaux-arts où il professe, mène campagne en 1894-1895 contre le legs Caillebotte) devait assimiler à un « pompier » un artiste remarquablement doué qui a illustré, d […] […] Lire la suite
GILL LOUIS ANDRÉ GOSSET DE GUINES dit ANDRÉ (1840-1885)
Peintre et dessinateur français. On doit à André Gill quelques peintures (certaines figurèrent au Salon entre 1875 et 1884, par exemple L'Homme ivre au Salon de 1880) et surtout une énorme production de caricatures, publiées notamment dans Le Charivari , Le Hanneton et surtout La Lune (1868-1876), L'Éclipse et La Lune rousse (1876-1879), dont il fut le rédacteur en chef. Il s'agit essentielle […] […] Lire la suite
GIRODET (exposition)
La magistrale rétrospective Girodet, 1767-1824 , tenue au musée du Louvre du 22 septembre 2005 au 2 janvier 2006, avant de gagner, légèrement modifiée, l'Art Institute de Chicago, le Metropolitan Museum de New York, puis le musée des Beaux-Arts de Montréal, a remporté à Paris un succès public mérité mais inattendu, l'artiste n'étant vraiment connu que des spécialistes. Elle a permis de le replac […] […] Lire la suite
GIRODET-TRIOSON ANNE LOUIS GIRODET dit (1767-1824)
Girodet fait partie, avec Drouais, Gérard, Fabre et Gros, de la première génération des élèves de David, qui étudièrent avant la Révolution dans son atelier, non d'ailleurs sans rivalités. Mais, comme les plus doués d'entre eux, il sut s'affranchir de son maître et développer une veine très personnelle, tout en s'inscrivant dans le même cadre théorique et en suivant, au moins à ses débuts, une car […] […] Lire la suite
GRANET FRANÇOIS MARIUS (1775-1849)
C'est à Aix-en-Provence que Granet reçoit sa première formation dans une de ces écoles gratuites de dessin qui ont préparé toute une génération d'artistes à la fin du xviii e siècle. Il décide de devenir peintre d'histoire et de monuments, sous l'influence du paysagiste aixois Constantin. Vers la fin de la Révolution, il est à Paris, travaille dans l'atelier de David avant de partir pour l'Italie […] […] Lire la suite
GREUZE JEAN-BAPTISTE (1725-1805)
Vouée à l'Éros larmoyant ou à la scénographie des vertus familiales, l'œuvre de Greuze est marquée par la liaison qu'il a nouée entre moyens picturaux, superbement dominés, et thématisation littéraire. Son œuvre révèle les goûts explicités et les aliénations secrètes de la brillante société de la France des « philosophes ». Il conduisit sa carrière de peintre hors des moyens traditionnels, s'élev […] […] Lire la suite
GROS ANTOINE JEAN baron (1771-1835)
Les parents de Gros étaient miniaturistes, et il fut grâce à eux introduit dans le milieu artistique parisien. Lui-même entra très jeune, en 1785, dans l'atelier de David, qui devait beaucoup plus tard, lors de son départ en exil, lui en confier la responsabilité. Après avoir concouru sans succès pour le grand prix de peinture (1792), il partit à ses frais pour l'Italie (1793) où il vécut plusieur […] […] Lire la suite
GUÉRIN PIERRE NARCISSE baron (1774-1833)
Contemporain de la seconde génération des élèves de David, active à partir de l’extrême fin du xviii e siècle, Guérin, par ses peintures, est de ceux qui se sont le plus rapprochés de lui. Il n’étudia pourtant pas dans son atelier, mais dans ceux de ses rivaux Nicolas Guy Brenet et Jean-Baptiste Regnault. Grand Prix de peinture en 1797 avec La Mort de Caton (École nationale supérieure des beaux- […] […] Lire la suite
GUILLAUMIN ARMAND (1841-1927)
Peintre français, Guillaumin fut l'un des membres historiques du groupe impressionniste. Il prit part aux principaux épisodes de son histoire : formation à l'Académie suisse, Salon des refusés (1863), la plupart des « expositions impressionnistes » entre 1874 et 1886. Mais, à l'intérieur de ce groupe, il représente, avec ses amis Cézanne et Pissarro, la tendance la plus constructive, celle dont la […] […] Lire la suite
GUSTAVE COURBET (exposition)
En 1977-1978, une rétrospective mémorable des Galeries nationales du Grand Palais avait été consacrée à Gustave Courbet. Fallait-il, une génération plus tard, en organiser une autre au même endroit et selon des principes analogues, c'est-à-dire le rassemblement de l'essentiel de son œuvre ? On ne peut que répondre positivement, tant pour des raisons purement visuelles et esthétiques que pour d'au […] […] Lire la suite
HUBERT ROBERT, 1733-1808. UN PEINTRE VISIONNAIRE (exposition)
Avec Hubert Robert (1733-1808). Un peintre visionnaire , le musée du Louvre, associé à la National Gallery of Art de Washington, présentait du 9 mars au 30 mai 2016 la première exposition monographique du grand peintre des Lumières depuis le bicentenaire de sa naissance. On peut s’étonner d’avoir dû attendre si longtemps lorsqu’on découvre la richesse de son travail. Sa réputation de « peintre des […] […] Lire la suite
HUET PAUL (1803-1869)
Un des premiers peintres français de la génération romantique à avoir consacré son œuvre au paysage. Paul Huet, d'abord élève du néo-classique Guérin puis de Gros, rencontre Delacroix et le paysagiste anglais Bonington. Ses premières œuvres, à la technique large et nerveuse, témoignent d'une sensibilité tourmentée ( Les Ormes de Saint-Cloud , 1823). La forêt, l'île Séguin près de Saint-Cloud, la N […] […] Lire la suite
IMPRESSIONNISME
Dans le chapitre « Une philosophie du changement » : […] Au milieu du siècle, Baudelaire avait découvert l'héroïsme de la vie moderne et introduit dans la méditation du beau l'idée de modernité. L'esprit, en concevant cette idée et en s'y tenant, choisit la position la plus propre à percevoir le temps en son essence, c'està-dire en son écoulement. Position difficile et restreinte, véritablement critique , coincée entre le plaisir de se réfugier dans la […] […] Lire la suite
IMPRESSION, SOLEIL LEVANT (C. Monet)
Impression, soleil levant (musée Marmottan, Paris) tient une place capitale dans l'histoire de l'art pour avoir été à l'origine de la dénomination du mouvement « impressionniste ». Ce néologisme inventé, peut-être par boutade, par un journaliste à partir du titre donné par Claude Monet (1840-1926) à son tableau devint vite générique pour désigner les tenants de la « nouvelle peinture », qui s'éta […] […] Lire la suite
INGRES ET LE NU (repères chronologiques)
1808 Ingres, pensionnaire de l'Académie de France à Rome à la villa Médicis, présente comme étude obligatoire deux nus, La Baigneuse Valpinçon et Œdipe et le Sphynx (tous deux au musée du Louvre). La Baigneuse inaugure une série poursuivie par l'artiste durant toute sa vie, où il s'attache à la représentation d'une femme nue vue de dos. Le second est surtout novateur par la transformation de s […] […] Lire la suite
INGRES et L'ILLUSION GRECQUE. INGRES ET L'ANTIQUE (expositions)
Deux expositions, l'une à Paris, l'autre à Montauban et en Arles, ont ramené en 2006 « Monsieur Ingres » sous les feux de l'actualité, sans qu'il ait été besoin pour cela d'une quelconque date anniversaire. On ne peut que s'en féliciter, tant le calendrier des manifestations culturelles tend à devenir purement commémoratif, au risque d'une trop grande planification de la recherche et des publica […] […] Lire la suite
INGRES JEAN AUGUSTE DOMINIQUE (1780-1867)
Proclamé l'émule, l'égal de Raphaël, celui qui fut, selon Castagnary, « le messie du classicisme », apparaît malgré lui comme l'un des initiateurs du romantisme et du réalisme en France. Déjà, en 1855, Baudelaire remarquait dans son compte rendu de l'Exposition universelle : « Aux gens du monde, M. Ingres s'imposait par un emphatique amour de l'Antiquité et de la tradition. Aux excentriques, aux […] […] Lire la suite
ISABEY JEAN-BAPTISTE (1767-1855)
« Peintre en miniature » — comme il est simplement gravé sur la tombe du Père-Lachaise où repose également son fils Eugène (1803-1886), le peintre romantique — mais aussi, selon la titulature dont il bénéficie sous le Premier Empire, « peintre dessinateur du cabinet de S.M. l'Empereur, des cérémonies et relations extérieures », Jean-Baptiste Isabey a tenu une place considérable dans la vie artisti […] […] Lire la suite
JARDINS PUBLICS (É. Vuillard)
La série de neuf panneaux qu'Édouard Vuillard (1868-1940) exécute en 1894 sur le thème des Jardins publics est son premier grand ensemble décoratif. Vuillard y met en pratique l'expérience accumulée tant dans son activité liée au théâtre (décors pour le théâtre de l'Œuvre fondé par Lugné-Poe) que dans ses recherches picturales (simplification des formes, effets formels obtenus par la couleur, tra […] […] Lire la suite
LACOMBE GEORGES (1868-1916)
Trois rencontres auront marqué la vie de Georges Lacombe : celles de Sérusier en 1892, de Gauguin un an plus tard, de Théo van Risselberghe en 1904. Lacombe adopta très vite les idées de Paul Sérusier et s'intégra aux nabis. Ses tableaux s'inspirent de la technique des teintes plates cernées de lignes décoratives, dans l'esprit des paysages de Pont-Aven ; il y montre toutefois, surtout dans le des […] […] Lire la suite
LA GRANDE ODALISQUE (J. A. D. Ingres)
Commandée par la reine de Naples Caroline Murat, en pendant à une Dormeuse (aujourd'hui disparue), La Grande Odalisque (musée du Louvre) fut envoyée à Paris par Ingres (1780-1867), resté en Italie, pour être exposée au Salon de 1819. Le tableau surprit notamment par le traitement incorrect de l'anatomie, Ingres ayant préféré allonger le dos contre toute vraisemblance, afin de mieux en souligner […] […] Lire la suite
LA MORT DE SARDANAPALE (E. Delacroix)
Le Salon de 1824 avait marqué l'avènement, au sein de l'école française de peinture, d'un fort courant romantique. Le Salon suivant, organisé dans les derniers mois de 1827 et au début de l'année 1828, confirma l'opposition entre les tenants d'une esthétique classique se réclamant, en particulier, de l'exemple de David, et une jeune génération d'artistes qui bousculaient la conception traditionnel […] […] Lire la suite
LANDON CHARLES-PAUL (1760-1826)
Peintre, critique d'art et éditeur. Élève de F.-A. Vincent et de J.-B. Regnault (dont les ateliers étaient rivaux de celui de David), Landon remporta le grand prix de Rome en 1792 et exposa au Salon jusqu'en 1812 des tableaux mythologiques et des allégories. Son style précieux, à la composition harmonieuse et au coloris frais, est empreint de la suavité aimable chère à une époque qui n'oublia jama […] […] Lire la suite
LA NUIT ÉTOILÉE (V. Van Gogh)
En peignant, en septembre 1888, La Nuit étoilée (musée d'Orsay, Paris), avec le Rhône à l'avant-plan, Vincent Van Gogh (1858-1890) poursuivait, comme il l'écrivit à son frère Théo, un double objectif : démontrer qu'il fallait peindre les tableaux de nuit sur le motif, et non dans l'atelier à la lumière du jour, et que de nombreuses couleurs, en dehors de la gamme sombre des bleus et des noirs, po […] […] Lire la suite
L'ATELIER D'INGRES, Eugène Emmanuel Amaury-Duval Fiche de lecture
À la suite d'Étienne Jean Delécluze, élève de David et critique d'art, qui avait publié, en 1855, Louis David, son école et son temps , Eugène Emmanuel Amaury Pineu-Duval dit Amaury-Duval (1808-1885), disciple d'Ingres, rend hommage à son maître dans un ouvrage vivant, fourmillant d'anecdotes mais aussi d'idées, qui connut à sa parution en 1878 un succès immédiat. Réédité avec une érudition sans […] […] Lire la suite
L'ATELIER DU PEINTRE (G. Courbet)
L'Exposition universelle de 1855, à Paris, qui succède à celle de Londres, en 1851, fut une manifestation exceptionnelle, en grande partie grâce à sa section artistique. Remplaçant le traditionnel Salon, celle-ci était consacrée à tous les artistes vivants, français et étrangers, et n'était plus limitée, comme c'était la règle au Salon, aux œuvres récentes. C'est ainsi que, à la demande du gouvern […] […] Lire la suite
LA VISION APRÈS LE SERMON OU LA LUTTE DE JACOB AVEC L'ANGE (P. Gauguin)
La Vision après le sermon (National Gallery of Scotland, Édimbourg), que Paul Gauguin (1848-1903) peignit durant l'été de 1888 lors de son séjour à Pont-Aven, n'est pas à proprement parler une œuvre « primitiviste » : c'est l'influence japonaise qui y prédomine, en particulier celle d'Hirochige dont plusieurs gravures sur bois sont proches de tel ou tel élément du tableau (l'arbre au tronc en dia […] […] Lire la suite
LEBOURG ALBERT (1849-1928)
Peintre français. Les conflits parfois dramatiques de l'avant-garde et de la tradition, dans le dernier quart du xix e siècle, risquent de cacher l'accord qui exista parfois entre l'impressionnisme et certains tempéraments d'artistes, rebutés par la production académique, mais plus sensibles qu'audacieux. C'est ce que prouve l'œuvre de Lebourg, qui, sans rien de révolutionnaire, ne cesse de côtoy […] […] Lire la suite
LE DÉCOR IMPRESSIONNISTE. AUX SOURCES DES NYMPHÉAS (exposition)
Du 2 mars au 11 juillet 2022 s’est tenue au musée de l’Orangerie à Paris l’exposition Le D écor impressionniste : aux sources des « Nymphéas » . Son ambition était de dévoiler un pan méconnu de l’histoire de l’impressionnisme en présentant les dernières découvertes sur un sujet longtemps ignoré des historiens de l’art comme des amateurs – et de ce point de vue, elle était une réussite. En effet, […] […] Lire la suite
LÉPINE LOUIS STANISLAS (1835-1892)
Peintre français. Ce petit maître, élève de Corot, à qui sont dues presque toutes les formules de son art, illustre admirablement, dans d'étroites limites, une certaine tradition du paysage naturaliste français au xix e siècle : celle dont la prédilection se porte sur les éléments mobiles et fluides de la nature, et dont la manière est discrète, raffinée, toute en nuances, en passages, en harmoni […] […] Lire la suite
LE RADEAU DE LA MÉDUSE (T. Géricault)
La courte carrière de Théodore Géricault (1793-1824) commence sous l'Empire et s'achève avant la reconnaissance du mouvement romantique dans la peinture française, aux Salons de 1824 et 1827. Il fut cependant un modèle pour la génération des peintres qui représentent le romantisme au plein sens du terme : Delacroix, Sigalon, Horace Vernet ou Eugène Devéria. Malgré sa date précoce, Le Radeau de la […] […] Lire la suite
LES ÉCRIVAINS DEVANT L'IMPRESSIONNISME, Denys Riout Fiche de lecture
Si les principaux peintres à qui l'on doit la naissance de la peinture moderne en France – Paul Cézanne, Edgar Degas, Édouard Manet, Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Alfred Sisley – commencent à renouveler la pratique et l'esthétique picturale au début des années 1860, ce n'est qu'à l'occasion de l'exposition de la Société anonyme des artistes en 1874, boulevard des […] […] Lire la suite
LES PEINTURES DÉCORATIVES DE PIERRE PUVIS DE CHAVANNES (repères chronologiques)
1854-1855 Puvis réalise, pour la salle à manger de la maison de son frère au Brouchy, en Saône-et-Loire, quatre peintures à contenu religieux pour illustrer le thème des Quatre saisons , complété par une grande composition centrale, Le Retour de l'Enfant prodigue . C'est son premier essai de peinture décorative, mettant en place deux aspects qui guideront ensuite son travail, le parti-pris monume […] […] Lire la suite
LUCE MAXIMILIEN (1858-1941)
« Maximilien Luce. Un nouveau venu, un brutal et un loyal au talent fruste et musculeux. Dans des mansardes sans femmes, un ouvrier nu-torse se débarbouille, un autre trempe une croûte dans un bol. Les plus lépreux abords des fortifications, il les peint... » En prenant ces quelques notes à la troisième exposition de la Société des artistes indépendants, en 1887, Félix Fénéon définissait avec la j […] […] Lire la suite
MANET ÉDOUARD
Longtemps défini par sa modernité et quelque peu statufié dans ce rôle, Édouard Manet se situe toujours au cœur d'une interprétation générale de l'art du xix e siècle, mais exposé de manière plus libre à l'exercice du jugement avec le renouveau des études historiques consacrées à ses contemporains, ses amis comme Alfred Stevens, Carolus-Duran ou Gervex, ou bien ses censeurs comme Gérôme, Cabanel […] […] Lire la suite
MANET. LES NATURES MORTES (exposition)
Les natures mortes occupent dans l'œuvre de Manet une place considérable : un cinquième de ses tableaux relèvent spécifiquement de ce genre, qui est également présent dans certains portraits ou certaines compositions plus ambitieuses de l'artiste. L'une de ses œuvres les plus célèbres, Le Déjeuner sur l'herbe , autrefois dénommée par l'artiste lui-même Le Bain ou La Partie carrée , ne justifie-t- […] […] Lire la suite
MANET-VELÁZQUEZ. LA MANIÈRE ESPAGNOLE AU XIXe siècle (exposition)
Le musée d'Orsay à Paris, du 16 septembre 2002 au 5 janvier 2003, puis le Metropolitan Museum à New York (24 février-8 juin 2003), ont accueilli une exposition consacrée à l'influence de la peinture espagnole sur la peinture française du romantisme à la fin du xix e siècle, Manet-Velázquez. La manière espagnole au XIX e siècle . Les commissaires de cette exposition inédite, Geneviève Lacambre […] […] Lire la suite
MARILHAT PROSPER (1811-1847)
L'orientalisme français a été trop longtemps réduit à quelques noms (Delacroix et Chassériau presque exclusivement, Decamps pour mémoire, Fromentin, car on se souvient de l'auteur de Dominique ) pour qu'on ne voie pas avec satisfaction l'intérêt se porter sur d'autres artistes : Marilhat bien sûr, mais aussi Adrien Dauzats (1804-1868), Adrien Guignet (1816-1854), Léon Belly (1827-1877), Narcisse B […] […] Lire la suite
MAUFRA MAXIME (1861-1918)
Lancé par un article d'Octave Mirbeau après une exposition chez Le Barc de Bouteville (1894), Maufra a d'abord fait partie, avec des peintres comme Moret et Chamaillard, du groupe le moins bien connu de l'école de Pont-Aven, plus lié à Émile Bernard qu'à Gauguin qu'il ne suit d'ailleurs pas au Pouldu. Après avoir ainsi souscrit à l'esthétique de la peinture « symboliste et synthétiste », il l'aban […] […] Lire la suite
MEISSONIER JEAN-LOUIS ERNEST (1815-1891)
« Le succès qu'il obtient, les honneurs dont on l'accable me font toujours chercher en lui un homme que je ne trouve pas » : ce scepticisme de Zola, proféré dès 1867, marque bien la paradoxale situation de Meissonier. Peintre admiré, adulé, dont les toiles valaient si cher qu'il n'entra en force au Louvre qu'en 1909, grâce au legs du richissime Chauchard, Jean-Louis Meissonier est tombé presque au […] […] Lire la suite
MILLET JEAN-FRANÇOIS (1814-1875)
La peinture de Millet, longtemps très populaire, a été appréciée en vertu de critères d'ordre social ou moral, mais rarement en tant qu'œuvre plastique : c'est ce qu'a justement entrepris la critique récente. Par ses origines, comme par l'univers de toute son œuvre, Millet fait figure de personnalité à part, généralement estimée pour ses qualités de générosité et de probité. Né dans le Cotentin, c […] […] Lire la suite
MONET CLAUDE (1840-1926)
Dans le chapitre « Un nouvel art du paysage » : […] Claude Monet, bien que né à Paris, passe sa jeunesse et son enfance au Havre où ses parents tiennent une épicerie. Il manifeste très tôt de grand dons pour le dessin, en particulier pour la caricature. C'est Eugène Boudin qui encourage le jeune homme à peindre et l'emmène « sur le motif », en plein air (« Ce fut tout à coup comme un voile qui se déchire. J'avais saisi ce que pouvait être la pein […] […] Lire la suite
MONTICELLI ADOLPHE (1824-1886)
L'œuvre de Monticelli surprend par le grand nombre d'influences dont elle témoigne. Le personnage de l'artiste lui-même exprime cet éclectisme : ami de Díaz de la Peña, il admire Rubens, Véronèse et Watteau ; lié à Cézanne, il est admiré par Van Gogh. On retrouve dans toutes ses peintures des affinités plus ou moins grandes avec ces artistes, et l'on est parfois irrité par une telle assimilation d […] […] Lire la suite
MOREAU GUSTAVE (1826-1898)
L'histoire de l'art n'a longtemps reconnu à Gustave Moreau que le mérite d'avoir été le professeur de Rouault, de Matisse, de Marquet. Quant au peintre, une boutade de Degas tenait lieu de jugement : « Il met des chaînes de montre aux dieux de l'Olympe. » Seuls des surréalistes comme André Breton ou Salvador Dalí, fascinés par ses évocations troublantes, fréquentaient au cœur du quartier de la No […] […] Lire la suite
MORISOT BERTHE (1841-1895)
Un peu à l'écart du groupe impressionniste, comme le remarque Paul Valéry dans un texte publié à l'occasion de la rétrospective de 1941 au musée de l'Orangerie, se tient une dame : Berthe Morisot. Dans cet écart, fait de modestie et de contraintes liées à son identité de femme, tiennent toute l'ambiguïté et les défis de ce statut nouveau : être femme et peintre. Longtemps connue comme le modèle p […] […] Lire la suite
NABIS
Nabi ( nebiim au pluriel) signifie prophète en hébreu. À la fin de l'année 1888, quelques très jeunes peintres, entraînés par l'aîné d'entre eux, Paul Sérusier, choisirent de se grouper sous ce terme quelque peu mystérieux, qui leur fut révélé par leur ami Auguste Cazalis. Sérusier, en effet, subjugué par la personnalité et par l'art de Paul Gauguin qu'il venait de rencontrer à Pont-Aven, en Bre […] […] Lire la suite
NANTEUIL CÉLESTIN (1813-1873)
À dix-neuf ans, Célestin Nanteuil atteint en même temps la célébrité et sans doute le sommet de son talent. Ce « jeune homme moyen âge », selon l'expression de Théophile Gautier, s'impose dans ses eaux-fortes et ses lithographies comme l'interprète idéal des romantiques, de Victor Hugo à Alexandre Dumas, de Gérard de Nerval à Pétrus Borel. Les quatre frontispices commandés en 1832 par le libraire […] […] Lire la suite
NATURE MORTE
Dans le chapitre « XIXe et XXe siècles : déclin et retour de l'objet » : […] Bien que le trompe-l'œil, avec des artistes comme Boilly et Leroy de Barde ( Réunion d'oiseaux étrangers placés dans différentes caisses , 1810, Cabinet des dessins, musée du Louvre) et la peinture de fleurs, avec l'école lyonnaise, adepte d'un faire méticuleux et porcelainé (A. Berjon, Saint-Jean), y produisent des œuvres d'un grand raffinement et d'une indéniable poésie, la période néo-classique […] […] Lire la suite
NÉO-IMPRESSIONNISME
Mouvement dont l'activité s'affirme avec le plus de cohérence entre 1885 et 1890 environ, et dont Seurat , Signac , Cross, Angrand et Camille Pissarro sont, en France, les principaux représentants. Le néo-impressionnisme se définit d'abord, comme son nom l'indique, par rapport à l'impressionnisme ; mais « néo » est un préfixe ambigu : il indique une renaissance, ce qui signifie à la fois mort et h […] […] Lire la suite
ORIENTALISME, art et littérature
Dans le chapitre « La rêverie et l'Histoire » : […] Avant le xix e siècle, les artistes ont entrevu dans l'ailleurs levantin la lumière d'un renouveau. Confronté aux échos des échanges cosmopolites, Rembrandt (1606-1669) peint à Amsterdam un Orient imaginaire que n'oublieront pas les voyageurs futurs. Plus attendues et plus précises, les références exotiques sont nombreuses dans l'art vénitien : après le séjour précoce à Constantinople de Gentil […] […] Lire la suite
PARIS ROMANTIQUE 1815-1848 (exposition)
Dans le chapitre « Des foyers de culture » : […] Après une brève séquence sur la capitulation de Paris (Horace Vernet, La Barrière de Clichy. D é fense de Paris, le 30 mars 1814, Paris, musée du Louvre), l’abdication de l’Empereur et l’arrivée des armées alliées, on pénètre aux Tuileries. Le palais, siège du pouvoir de Louis XVIII à Louis-Philippe, fut aussi un lieu de fêtes et de renouveau des arts décoratifs, marqué en particulier par le r […] […] Lire la suite
PATRIMOINE ARTISTIQUE DES ÉGLISES DE PARIS
Un touriste qui parcourrait aujourd'hui les églises de Rome, de Naples ou de Venise en se servant d'un guide du xviii e siècle trouverait généralement dans son livre l'explication de ce qu'il voit. À Paris, ce ne serait pas le cas. Dans les capitales italiennes, le patrimoine des églises est le produit d'une accumulation lente et continue ; aucune catastrophe n'a bouleversé la sédimentation des s […] […] Lire la suite
PAUL CÉZANNE ET LE THÈME DES BAIGNEUSES ET DES BAIGNEURS (repères chronologiques)
1867 Cézanne peint pour son ami de jeunesse Émile Zola L'Enlèvement (King's College, en dépôt au Fitzwilliam Museum, Cambridge), au sujet en réalité mal défini, mais qui manifeste son souci de peindre le nu, et de l'inscrire dans un paysage, dans cette toile, la campagne aixoise. 1875-1876 Baigneurs au repos (Fondation Barnes, Merion) est présenté à la troisième exposition impressionniste en 1 […] […] Lire la suite
PEINTURE DE GENRE
Dans le chapitre « Le XIXe siècle : la contribution réaliste et impressionniste ; vers la dissolution des genres » : […] La peinture de genre se fait discrète au plus fort de la vogue des thèmes héroïques sous la Révolution et l'Empire. La révolution de 1848 ouvre une phase de militantisme social et esthétique. Jean-François Millet se consacre à des représentations monumentales de la condition laborieuse des paysans, qui expriment une intense nostalgie face aux progrès rapides de l'industrialisation . Gustave Courb […] […] Lire la suite
PEYRON JEAN FRANÇOIS PIERRE (1744-1814)
La réputation et le génie de David ont précipité dans des ténèbres, à peine dissipées aujourd'hui par la curiosité des historiens d'art, plusieurs peintres français, relevant du néo-classicisme ; Peyron est l'un d'eux. « Il m'a ouvert les yeux », devait pourtant dire David de celui qui, en 1773, obtint contre lui le prix de Rome et put passer pour un des grands maîtres de la nouvelle école, de cel […] […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE (art) Photographie et peinture
Dans le chapitre « Reproduire » : […] Si les inventeurs de la photographie sont des hommes de sciences (Niepce , Talbot , Herschel...), ses premiers grands praticiens viennent de l'art (Hill , Nadar , Carjat, Nègre, Le Gray, Fenton ...). Plusieurs d'entre eux avaient senti la nécessité de se reconvertir à un mode de production qui condamnait le simple rôle de reproduction auquel on réduisait trop souvent le dessin et la gravure. Trop […] […] Lire la suite
PICOT FRANÇOIS-ÉDOUARD (1786-1868)
Fils de François-André Picot, brodeur de l'empereur Napoléon I er , le peintre François-Édouard passa son enfance dans le milieu de l'artisanat de luxe qui contribuait avec les artistes aux fastes de l'Empire. Dès quatorze ans, il entre dans les ateliers de Léonor Mérimée, secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, et de François-André Vincent. Il reçoit de leur enseignement l'idéal classi […] […] Lire la suite
PISSARRO CAMILLE (1830-1903)
Moins populaire que Renoir et Monet, à première vue moins raffiné ou savant que Cézanne ou Degas, Pissarro n'en est pas moins un acteur capital de l'impressionnisme, tant par son œuvre que par son rôle au sein du mouvement. Sa formation l'inscrivait directement dans la tradition du paysage français de Valenciennes à Corot, avec laquelle il rompit progressivement, devenant l'un des plus actifs me […] […] Lire la suite
POMPIER, art
Dans le chapitre « La genèse d'un concept » : […] Première constatation : comme la plupart des mots appelés à s'imposer dans l'histoire de l'art (gothique, maniérisme, baroque, rococo, etc.), le terme « pompier » est à l'origine franchement dépréciatif. On n'a pu encore préciser ni le moment exact de son apparition (est-il en usage dans les ateliers de peintres dès la première moitié du xix e siècle ?), ni même son origine. Pour les uns, il est […] […] Lire la suite
PONT-AVEN ÉCOLE DE
En mai 1886, à Paris, eut lieu la huitième et dernière exposition des impressionnistes : douze années s'étaient écoulées depuis leur première manifestation chez Nadar. Au sein du groupe, des divisions s'étaient opérées. Les uns, comme Monet, demeuraient attachés à une analyse fidèle de la nature ; d'autres, à la suite de Manet (dont la disparition en 1883 avait été durement ressentie) et de Cézann […] […] Lire la suite
PORTRAIT
Dans le chapitre « Le portrait psychologique » : […] Dans ce domaine comme dans d'autres, la Régence, succédant à un règne despotique et austère, apporta une détente et un assouplissement qui ne devaient plus se démentir malgré des retours en force de consignes de grandeur émises plus tard par la direction des Bâtiments sous Louis XVI. Avec la mode du portrait au pastel, introduit en France par Rosalba Carriera et poussé à la perfection technique p […] […] Lire la suite
PRUD'HON PIERRE PAUL (1758-1823)
Celui que l’on surnommait le « Corrège français » est le seul artiste d’envergure de son temps à être resté en dehors de l’influence de David. Prud’hon ne s’est imposé que très progressivement, grâce aux amateurs friands de ses petits tableaux et surtout de ses dessins, un des meilleurs aspects de son œuvre. De son vivant même, il avait alterné périodes de réussite et d’insuccès. Le début de sa ca […] […] Lire la suite
PUVIS DE CHAVANNES PIERRE (1824-1898)
Puvis n'est pas le peintre froid et académique dont l'image s'est peu à peu imposée au public au cours du xx e siècle . Jusqu'à la dernière décennie de sa vie, son œuvre fut l'objet de vives critiques et de controverses, surtout de la part des milieux officiels. En revanche, les peintres d'avant-garde, de Gauguin à Seurat, lui portèrent toujours la plus vive admiration, et l'on ne saurait oublier […] […] Lire la suite
RAFFET DENIS AUGUSTE MARIE (1804-1860)
« Raffet ! le plus grand nom de l'estampe originale du siècle. Ce n'est pas encore assez dire : l'un des plus grands noms de l'art français. » Ce jugement hyperbolique et catégorique d'un amateur aussi averti qu'Henri Béraldi, qui a dressé le catalogue de l'œuvre gravé, doit faire réfléchir. Raffet n'est pas seulement l'épigone de Charlet dont il reçut technique et thèmes. Moins anecdotique, moins […] […] Lire la suite
RANSON PAUL (1864-1909)
Après avoir fait des études à l'école des Arts décoratifs de Limoges, sa ville natale, Ranson travaille à Paris, à l'académie Julian, où il rencontre les futurs nabis : Maurice Denis, Bonnard, Sérusier, Vuillard. Quand le groupe sera constitué, c'est dans son appartement du boulevard Montparnasse, baptisé « Temple », qu'il tiendra ses réunions. Lui-même s'intéresse plus particulièrement aux arts d […] […] Lire la suite
RÉALISME (art et littérature)
Tout comme en littérature, le réalisme a été le mouvement dominant en art pendant la seconde moitié du xix e siècle. Pourtant, il n'a fait l'objet, de la part des chercheurs, que d'investigations fragmentaires, et ses limites tant géographiques que chronologiques restent mal définies. En outre, les spécialistes discutent toujours sur le point de savoir quels peintres peuvent être qualifiés de ré […] […] Lire la suite
REDOUTÉ PIERRE JOSEPH (1759-1840)
Peintre de fleurs, aquarelliste, graveur, lithographe Pierre Joseph Redouté est né dans une famille de peintres. Son père Charles Joseph Redouté (1715-1776), peintre lui-même, eut en outre pour fils Antoine Ferdinand (1756-1809), peintre décorateur de théâtre, et Henri Joseph (1766-1852), qui fit partie des artistes et savants que Bonaparte s'adjoignit pour l'expédition d'Égypte et finit peintre d […] […] Lire la suite
REGNAULT HENRI (1843-1871)
La mort héroïque d'Henri Regnault, engagé volontaire lors de la guerre de 1870, a donné au peintre une gloire de légende. Il y a en effet, dans cette courte destinée, bien des aspects qui rappellent Géricault, et l'on peut imaginer la place que Regnault aurait pu tenir dans l'art français s'il avait vécu plus longtemps... Fils du chimiste Victor Regnault, il est prix de Rome en 1866 avec Thétis a […] […] Lire la suite
REGNAULT JEAN-BAPTISTE (1754-1829)
Par l'importance de son œuvre, la qualité de ses élèves (Guérin par exemple), les honneurs qu'il reçut (membre de l'Institut en 1795, décoré par Napoléon et anobli), Regnault a pu être considéré et s'est en tout cas voulu comme le rival et l'égal de David. Aussi bien, le règne et le génie davidiens ont-ils obscurci toute une famille de peintres néo-classiques, moins marqués par la passion de l'Ant […] […] Lire la suite
RENOIR AUGUSTE (1841-1919)
Dans le chapitre « Les débuts » : […] Auguste Renoir est né à Limoges, sixième et avant-dernier enfant de Léonard Renoir, tailleur, et de Marguerite Merlet, couturière ; son grand-père paternel, François Renoir, était sabotier : milieu d'artisans modestes, possédant cette intelligence de la main qui va bien au-delà du métier, et incite au goût des belles choses. En 1844, la famille s'était installée à Paris, non loin du Louvre d'abord […] […] Lire la suite
ROMANTISME
Dans le chapitre « Problème de l'art romantique en France » : […] Le romantisme ayant trouvé sa vocation en Allemagne comme mouvement antirationaliste et antifrançais, il n'est pas surprenant qu'il ait eu des difficultés à se redéfinir en France. Il s'est posé à ses débuts comme anticlassique. Mais si cette formule fut assez efficace chez les littérateurs, elle jeta dans l'art une grande confusion. En effet, on assimilait volontiers le concept de classicisme à […] […] Lire la suite
ROUSSEAU HENRI (1844-1910)
Définir la place d' Henri Rousseau, le Douanier, l'ancêtre des peintres naïfs, dans l'histoire de l'art moderne est impossible, puisque sa peinture ne relève ni de la tradition ni de son contraire, l'avant-garde. Rousseau est tout simplement un autodidacte de génie, sans culture ni métier : d'où son originalité. C'est cette originalité, du reste, qui l'a rendu célèbre après sa mort, faisant de lui […] […] Lire la suite
ROUSSEAU THÉODORE (1812-1867)
Avec Corot, Théodore Rousseau domine la peinture de paysage française du milieu du xix e siècle . Figure symbolique de l' école de Barbizon tout comme Millet, son ami intime, il incarne la lutte de la génération de 1830 contre les conventions et les règles académiques. Malgré des appuis importants, sa carrière fut marquée, des années durant, par les attaques de la critique et par son exclusion du […] […] Lire la suite
SALONS, histoire de l'art
Dans le chapitre « L'époque contemporaine : liberté ou sélection » : […] La Révolution française consacra le principe des Salons, mais en transforma l'esprit en en faisant une exposition publique et internationale des artistes vivants et non plus des seuls membres d'une corporation. Le 21 août 1791, l'Assemblée nationale, « considérant qu'il n'y avait plus pour aucune partie de la nation ni pour aucun individu aucun privilège, qu'il n'y avait plus ni jurandes ni corpor […] […] Lire la suite
SCHEFFER ARY (1795-1858)
Peintre très célèbre de l'époque romantique, Ary Scheffer est d'origine néerlandaise mais il fait carrière en France. À Paris, où il s'installe, il devient l'élève de Guérin, expose au Salon de 1812 et se lie avec les jeunes peintres Géricault et Delacroix. Ses premières œuvres sont des scènes de genre assez mièvres, inspirées parfois de la littérature, caractéristiques du style troubadour ( Paol […] […] Lire la suite
SCHULER THÉOPHILE (1821-1878)
Né à Strasbourg et fils de pasteur, Théophile Schuler est un artiste lié au mouvement dit du « romantisme alsacien », auquel se rattache également Gustave Brion, comme l'a bien montré, en 1979, l'exposition Théophile Schuler, un romantique alsacien 1821-1876 , au château des Rohan à Strasbourg. Il se forma très jeune à la peinture avant de faire l'apprentissage de la gravure en taille-douce à Karl […] […] Lire la suite
SÉRUSIER PAUL (1863-1927)
Sérusier, le « nabi à la barbe rutilante », selon la dénomination des nabis eux-mêmes, est avant tout, avec Maurice Denis, le théoricien et l'« intellectuel » du mouvement. Après des études brillantes il avait été massier à l'académie Julian, où il avait retrouvé Denis, Bonnard, Ranson, Ibels. En 1888, il se rend à Pont-Aven : Gauguin le convertit à la peinture « symboliste et synthétiste » et lui […] […] Lire la suite
SEURAT GEORGES (1859-1891)
« Seurat est un grand peintre inconnu », écrivait Lucie Cousturier en 1921 dans une des premières biographies consacrées au peintre d' Un dimanche à la Grande Jatte. 1884 (The Art Institute, Chicago). Malgré une place très vite établie dans l'histoire de l'art moderne, notamment au moment du cubisme, la gloire des « bons vieux impressionnistes » comme il disait (Cézanne, Renoir, Monet) ne s'est […] […] Lire la suite
SIGNAC PAUL (1863-1935)
Peintre français, né à Paris. Débutant sous l'influence de Monet, Paul Signac est, en 1884, à l'âge de vingt et un ans, parmi les fondateurs de la Société des artistes indépendants, où il connaît Georges Seurat. C'est en étroite collaboration avec ce dernier que Signac va jeter les bases théoriques du néo-impressionnisme, mouvement charnière qui relie les tendances les plus avancées du xix e sièc […] […] Lire la suite
SISLEY ALFRED (1839-1899)
« La vie et le mouvement sont nécessaires, ils dépendent de l'émotion de l'artiste, qui doit modifier sa facture selon cette émotion... » Voilà ce que disait Alfred Sisley, peintre de sentiment dans la lignée de Corot, à qui il fait souvent penser. Même délicatesse, même goût de l'harmonie, même attrait pour la transcription du jeu le plus secret des ombres et des lumières entre elles ; et une sem […] […] Lire la suite
SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT (exposition)
L'exposition Sous le soleil, exactement : Le paysage en Provence, du classicisme à la modernité (1750-1920) , qui, tenue à la Vieille-Charité, à Marseille, du 18 mai au 21 août 2005, se déplaçait ensuite à Montréal, au musée des Beaux-Arts, du 22 septembre 2005 au 8 janvier 2006, a obtenu un succès populaire mérité. Elle n'abordait pas un sujet neuf. Les paysages du Midi de la France, et ceux de […] […] Lire la suite
THÉODORE CHASSÉRIAU (C. Peltre)
Beaucoup reste encore à redécouvrir ou à interpréter dans la peinture française de la première moitié du xix e siècle. C'est dire l'intérêt de la publication d'une monographie consacrée à Théodore Chassériau ( Théodore Chassériau , Gallimard, Paris, 2001), écrite par Christine Peltre, professeur à l'université de Strasbourg, une spécialiste de cette période et plus spécifiquement de l'orientali […] […] Lire la suite
THÉODORE GÉRICAULT ET LE ROMANTISME (repères chronologiques)
1812 Géricault présente au Salon Portrait de M. D*** , dit aujourd'hui Officier de chasseurs à cheval chargeant (musée du Louvre). L'œuvre surprend par sa composition en diagonale et en profondeur, par la vigueur de la touche et du coloris, par l'ambiguïté du sujet, à la fois un portrait et un tableau de bataille, enfin par son format monumental. 1814 L'Officier de chasseurs à cheval chargeant […] […] Lire la suite
TOULOUSE-LAUTREC HENRI DE (1864-1901)
Toulouse-Lautrec , c'est une vie. Une vie singulière, entièrement commandée par un événement initial, accidentel, aux conséquences effroyables. Comme cet homme ainsi marqué d'un sceau fatal fut un artiste, on ne peut étudier son art sans tenir compte de sa biographie. Au reste, son cas est analogue à celui de quelques grands artistes et grands poètes contemporains, apparus dans une société bourgeo […] […] Lire la suite
TROUBADOUR STYLE
Dans le chapitre « La peinture troubadour : l'anecdote historique » : […] Quand Fleury Richard, visiteur assidu du musée de Lenoir, où il chercha son inspiration, exposa Valentine de Milan pleurant la mort de son époux Louis d'Orléans (musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg) au Salon de 1802, la critique salua cette œuvre comme appartenant à un genre nouveau. Ce nouveau type de peinture, reconnu comme inclassable selon la hiérarchie des genres, fut alors dénommé « genr […] […] Lire la suite
TROYON CONSTANT (1810-1865)
Les parents de Constant Troyon travaillaient à la manufacture de Sèvres, son père comme peintre décorateur, sa mère comme brunisseuse. L'enfant fut encouragé dans le domaine des arts par Riocreux, conservateur du Musée céramique, qui lui fit peindre des fleurs et des paysages « classiques », sous la direction d'un professeur, mais l'élève se tourna vite vers les études et croquis d'après nature. I […] […] Lire la suite
UN BAR AUX FOLIES-BERGÈRE (E. Manet)
Même s'il fut toujours très proche des membres du groupe impressionniste et s'il lui arriva, au cours de sa carrière, de travailler assez étroitement avec eux, en particulier avec Monet, Renoir et Caillebotte à Argenteuil, en 1874, Manet ne participa jamais aux différentes expositions que ses amis organisèrent à partir de 1874 et qui se poursuivirent jusqu'en 1886 après la mort du peintre. Manet é […] […] Lire la suite
VALADON MARIE-CLÉMENTINE dite SUZANNE (1865-1938)
Autodidacte, Suzanne Valadon est une des seules femmes issues de la classe ouvrière à embrasser une carrière artistique à la fin du xix e siècle. Née le 23 septembre 1865 à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne), la fillette prénommée Marie-Clémentine grandit à Montmartre au côté de sa mère lingère. Elle commence à travailler à l’âge de onze ans comme couturière, blanchisseuse, serveuse ou marchand […] […] Lire la suite
VALENCIENNES PIERRE HENRI DE (1750-1819)
En dépit d'une formation dans l'atelier d'un peintre d'histoire, Gabriel Doyen, Pierre Henri de Valenciennes se consacre entièrement au paysage. C'est un peintre qui a beaucoup voyagé et qui possède une véritable culture encyclopédique. Sa carrière marque ses efforts pour faire triompher le genre du paysage historique : admis à l'Académie royale de peinture et de sculpture, grâce à De Machy (1787) […] […] Lire la suite
VAN GOGH ET GAUGUIN (expositions)
Les neuf semaines passées ensemble par Paul Gauguin et Vincent Van Gogh à Arles, entre la fin octobre et la fin décembre 1888, ont toujours été considérées comme un des épisodes majeurs du post-impressionnisme : d'abord par l'union de deux de ses personnalités les plus marquantes, à un moment crucial, pour chacune, de son évolution artistique et personnelle, ensuite par le nombre et la qualité d […] […] Lire la suite
VERNET ANTOINE CHARLES HORACE dit CARLE (1758-1836)
« Je ressemble au grand dauphin : fils de roi, père de roi, jamais roi. » Authentique ou non, ce mot de Carle Vernet donne assez bien la position d'un peintre, éminemment talentueux, comme on l'était dans cette famille, mais qui ne sut imposer sa prééminence dans aucune spécialité, comme Joseph, son père, dans le paysage, ou Horace, son fils, dans la peinture de batailles. La souplesse du talent d […] […] Lire la suite
VERNET HORACE (1789-1863)
« Pour définir M. Horace Vernet d'une manière claire, c'est l'antithèse absolue de l'artiste ; il substitue le chic au dessin, le charivari à la couleur et les épisodes à l'unité ; il fait des Meissonier grands comme le monde » (Salon de 1846). Horace Vernet ne s'est pas encore relevé des fureurs de Baudelaire. L'éreintage est à la mesure du succès que connut le peintre, mais l'injustice est évide […] […] Lire la suite
VIGÉE LE BRUN ÉLISABETH LOUISE (1755-1842)
Dans l'histoire du goût français, Élisabeth Louise Vigée Le Brun tient la place du peintre des grâces, célèbre pour avoir mis à la mode une image flatteuse, au moral et au physique, de la société de la fin de l'Ancien Régime. L'« amie de la reine », comme l'ont appelée les historiens du xix e siècle, a pourtant survécu à la civilisation chère aux Goncourt ; elle a laissé des Souvenirs , partielle […] […] Lire la suite
VINCENT VAN GOGH : D'ARLES À AUVERS (repères chronologiques)
20 février 1888 Van Gogh arrive à Arles sous la neige où il désire installer un « atelier du Midi ». Il commence à peindre dès le 22 février (une vieille Arlésienne, un paysage sous la neige, la boutique d'un boucher). Il loge à l'hôtel, louant à partir de mai quatre chambres dans « la Maison jaune ». Il peint sans cesse, mais, par mesure d'économie, décide, fin avril, de se limiter au dessin à l […] […] Lire la suite
VITRAIL
Dans le chapitre « Les XIXe et XXe siècles » : […] Vers le milieu du xviii e siècle apparaissent les premiers collectionneurs de vitraux anciens, en Angleterre tout d'abord (Horace Walpole). L'intérêt pour cet art se réveille, comme en témoigne le livre de Pierre Le Vieil (1774). Après la Révolution et les guerres qui ont provoqué de très nombreuses destructions, des tentatives sont faites en France (manufacture de Sèvres), en Angleterre et en Au […] […] Lire la suite
VUILLARD ÉDOUARD (1868-1940)
Les premières œuvres connues de Vuillard, après des académies qu'il signe « Vuillard, élève de M. Gérôme », datent des années héroïques, entre 1888 et 1890, où se forme le futur groupe des nabis. Son art, comme celui de Bonnard et de Roussel à la même époque, reste traditionnel et révèle l'attrait qu'exercent sur lui Chardin, les Hollandais, Corot. L'observation est fidèle et précise, la couleur […] […] Lire la suite
WICAR JEAN-BAPTISTE (1762-1834)
Le collectionneur et donateur du musée de Lille a fait oublier le peintre. Pourtant, l'élève de David, appliqué, au néo-classicisme strict sinon scolaire, qui mène en Italie une carrière plus qu'honorable, est, de par ses limites mêmes, un bon témoin de la vie artistique de son temps. D'emblée, Wicar se révèle plus volontiers dessinateur que peintre ; son grand titre de gloire est l'élaboration de […] […] Lire la suite
WILLETTE ADOLPHE (1857-1926)
De tous les caricaturistes de son temps, Willette a été sans doute celui qui a connu l'activité la plus variée : décorations pour le Chat-Noir et l'auberge du Clou, verrière du cabaret le Veau d'or, peintures murales de la salle des Communications de l'Hôtel de Ville de Paris et, bien entendu, activités graphiques pour différents journaux dont le plus célèbre demeure Le Courrier français . Toutes […] […] Lire la suite
ZIEGLER JULES (1804-1856)
Élève d'Ingres et disciple de la première heure, Jules Ziegler appartient à l'histoire du romantisme français. Il en a fréquenté les acteurs, artistes et poètes, et partagé les valeurs. Son œuvre peint, marqué par l'Espagne de Zurbarán, témoigne de l'indépendance d'esprit qui régnait parmi les représentants de l'ingrisme sous la monarchie de Juillet. Mais sa contribution au renouvellement artistiq […] […] Lire la suite
Henri de Toulouse-Lautrec, «À l'Élysée Montmartre», 1888. Huile sur toile, 73,3 cm × 50,8 cm. Collection particulière.
Crédits : Bridgeman Images
Alexis de Tocqueville (1805-1859)
Théodore Chassériau, Alexis Charles Henri Clérel de Tocqueville. 1850. Huile sur toile. 163 cm X 130 cm. Musée national du Château et des Trianons, Versailles.
Crédits : A. Dagli Orti/ De Agostini/ Getty Images
Eugène CARRIÈRE, Alphonse Daudet et sa fille Edmée, vers 1891. Huile sur toile, 90 cm × 116,5 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Edgar Degas, Après le bain, femme s’essuyant la nuque, 1895-1898. Pastel sur papier vélin fin collé sur carton, 62,2 cm × 65 cm. Musée d’Orsay, Paris.
Crédits : Josse/ Leemage/ Corbis/ Getty Images
Berthe Morisot, «Au bal», 1875. Huile sur toile, 62 cm × 52 cm. Musée Marmottan, Paris.
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Paul Gauguin (1848-1903), autoportrait avec la dédicace «.Les misérables, à l'ami Vincent.», Pont-Aven, fin septembre 1888. Huile sur toile (H. 0,45 m ; L. 0,55 m). Rijksmuseum Vincent van Gogh, Amsterdam.
Crédits : AKG-images
Paul Cézanne, «Autoportrait», 1880. Huile sur toile, 33,5 cm × 24,5 cm. Nouvelle Pinacothèque, Munich.
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Vincent Van Gogh, Autoportrait, 1889. Huile sur toile, 57,2 cm x 43,8 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver, C. Pissarro
Camille Pissarro, Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver. 1898. Huile sur toile. 73 cm x 91,8 cm. Musée des Beaux-Arts, Reims.
Crédits : C. Devleeschauwer, Musée des Beaux-Arts, Reims
Jean Léon Gérôme, «Bain mauresque», 1880. Huile sur toile, 57 cm × 43 cm. Collection Najd, Londres.
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Édouard Manet, Bal masqué à l'Opéra. 1872-1873. Huile sur toile. 60 cm x 73 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Gift of Mrs. Horace Havemeyer in memory of her mother-in-law Louisine W. Havemeyer, © 2000 Board of Trustees, National Gallery of Art, Washington
Le 14 juin 1800, ce n'est qu'avec l'arrivée in extremis du corps d'armée de Desaix que Napoléon peut retourner la situation et l'emporter sur les Autrichiens. Huile sur toile de Louis-François Lejeune (1775-1848). Château de Versailles.
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Mobilisant des effectifs élevés pour l'époque et déployés sur un immense terrain d'opérations, la bataille de Wagram (5-6 juillet 1809) fut longue et difficile à gagner par les Français. Huile sur toile par Horace Vernet, 1836. Château de Versailles.
Crédits : G. Dagli Orti/ DeAgostini/ Getty Images
Le général Bonaparte donne ses ordres à la bataille du pont de Lodi. Huile sur toile de Louis-François Lejeune, vers 1804. Château de Versailles.
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Bibliothèque du Palais-Bourbon
Bibliothèque du Palais-Bourbon, Paris. Décor peint par Eugène Delacroix, 1838-1847.
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Claude Monet, «Boulevard des Capucines», 1873-1874. Huile sur toile, 80,3 cm × 60,3 cm. Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City.
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Camille PISSARRO, Boulevard Montmartre, effet de nuit, 1897, huile sur toile, 54 cm X 65 cm. National Gallery, Londres.
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Paul Gauguin, «Bretonnes et veau», 1888. Huile sur toile, 91,1 cm × 72 cm. Ny Carlsberg Glyptothek, Copenhague.
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Paul Signac, «Capo di Noli près de Gênes», 1898. Huile sur toile, 91,5 cm × 73 cm. Collection Corboud, Wallraf-Richartz-Museum, Cologne.
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Claude Monet, «Cathédrale de Rouen», 1893-1894. Huile sur toile, 1007 cm × 730 cm. Musée d'Orsay, Paris. De 1892 à 1894, Monet exécute une série d'une trentaine de représentations de la façade de la cathédrale de Rouen à différentes heures du jour et selon différentes harmonies...
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Georges Seurat, Chahut. 1889-1890. Huile sur toile. 171,5 cm x 140,5 cm. Kröller Müller Museum, Otterlo, Pays-Bas.
Crédits : Stichting Kröller-Müller Museum, Otterlo, Pays-Bas
Camille Pissarro, «Coucher de soleil à Rouen, le déchargement du bois», 1896. Huile sur toile, 57 cm × 73,5 cm. Collection particulière.
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Création du Conseil d'État, 1799
Louis-Charles-Auguste Couder (1790-1873), Installation du Conseil d'État au Palais du Petit-Luxembourg le 25 décembre 1799, 1856. Huile sur toile. Musée de Versailles. Napoléon Bonaparte ainsi que les deux autres consuls reçoivent les serments des présidents. du Conseil d'État.
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Alphonse Legros, «Cupidon et Psyché», 1867. Huile sur toile, 116,8 cm × 141,4 cm. Tate Gallery, Londres.
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Edgar Degas (1834-1917), Dans un café, dit aussi l'absinthe (Ellen Andrée et Marcellin Desboutin), 1876. Huile sur toile (H. 0,92 m ; L. 0,68 m). Musée d'Orsay, Paris.
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Auguste Renoir, «Danse à la campagne», 1883. Huile sur toile, 180 cm × 90 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Auguste Renoir, «Danse à la ville», 1883. Huile sur toile, 180 cm × 90 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Jean-Louis Forain, Devant le décor, vers 1895-1900. Pastel, 49,5 cm × 60,5 cm. The Dixon Gallery and Gardens, Memphis.
Crédits : Dixon Gallery and Gardens, Memphis
Alexandre Decamps (1803-1860), Don Quichotte et Sancho Pança, huile sur toile. Musée des Beaux-Arts, Pau.
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Édouard Manet, Émile Zola, 1868. Huile sur toile, 146,5 cm × 114 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Étude d'ensemble pour «La Grande Jatte», G. Seurat
Georges Seurat, Étude d'ensemble pour «La Grande Jatte». 1884. Huile sur toile. 70,5 cm x 104,1 cm. Metropolitan Museum of Art, New York, États-Unis.
Crédits : Courtesy of the Metropolitan Museum of Art, New York City, Bequest of Sam A. Lewisohn, 1951. (51.112.6) ; CC0
Paul Sérusier, Ève bretonne ou Mélancolie, 1890. Huile sur toile, 72,6 cm × 58,3 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Jean Léon GERÔME, Exécution du maréchal Ney. Sheffield Galleries and Museums Trust, Royaume-Uni.
Crédits : Bridgeman Images
Eugène Boudin, «Femme à l'ombrelle sur la plage», 1880. Huile sur toile. Musée Eugène Boudin, Honfleur.
Crédits : Bridgeman Images
Auguste Renoir, «Femme au parasol dans un jardin», 1875. Huile sur toile, 54,5 cm × 65 cm. Collection Thyssen-Bornemisza, Madrid.
Crédits : AKG-images
Paul RANSON, Femme en rouge. Collection Ranson, Paris.
Crédits : Bridgeman Images
Berthe MORISOT, Femme et enfant dans le jardin de Bougival, 1882. Huile sur toile, 60,1 cm × 73,3 cm. The Davies Sisters Collection, National Museum Wales, Royaume-Uni.
Crédits : Bridgeman Images
Vincent Van Gogh, «Femme nue couchée», hiver 1886-1887. Huile sur toile, 38 cm × 61 cm. Collection particulière, Paris.
Crédits : AKG-images
Frédéric Bazille peignant "Le Héron aux ailes déployées", A. Renoir
Auguste RENOIR, Frédéric Bazille peignant "Le Héron aux ailes déployées", huile sur toile. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Édouard Manet, Georges Clemenceau, 1879-1880. Huile sur toile, 94,5 cm × 74 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Jean-Louis Ernest MEISSONIER, Halte dans une auberge, huile sur toile, 19 cm X 24 cm. Wallace Collection, Londres.
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Intérieur d'atelier, O. Tassaert
Octave Tassaert, Intérieur d'atelier, 1845. Huile sur toile, 46 cm × 38 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Jean Auguste Dominique INGRES, Jeanne d'Arc au sacre du roi Charles VII dans la cathédrale de Reims, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
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Paul Delaroche, Jeanne d'Arc malade est interrogée dans sa prison par le cardinal de Winchester. 1824. Huile sur toile. Musée des Beaux-Arts, Rouen, France.
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Pierre Révoil, «Jeanne d'Arc prisonnière à Rouen», 1819. Huile sur toile, 174 cm × 138 cm. Musée des Beaux-Arts, Rouen.
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Jérusalem, Jérusalem, J. J. J. Tissot
James Jacques Joseph TISSOT, Jérusalem, Jérusalem, illustration pour La Vie du Christ, gouache. Brooklyn Museum of Art, New York, États-Unis.
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Auguste Renoir, «Jeune Femme à la voilette», vers 1870. Huile sur toile, 61 cm × 51 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Georges Seurat (1859-1891), Jeune Femme se poudrant, 1890. Courtauld Gallery, Londres.
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Jules Grévy, président de la République (1807-1891)
Léon Bonnat, Jules Grévy, président de la République. 1880. Huile sur toile, 152 cm X 116 cm. Musée national du Château et des Trianons, Versailles.
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Georges Seurat, «La Banlieue», 1882. Huile sur toile, 32 cm × 42 cm. Collection Pierre Lévy. Musée d'Art moderne, Troyes.
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Camille Pissarro, «La Charcutière», 1883. Huile sur toile, 65 cm × 54 cm. Tate Gallery, Londres.
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Henri-Edmond Cross, «La Chevelure», 1892. Huile sur toile, 61 cm × 46 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Narcisse Virgile Diaz de la Peña, «La Clairière», 1870. Huile sur toile, 84 cm × 65,5 cm. Collection Marion et Hans-Peter Bühler.
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Camille Corot, « La Femme en bleu ». Musée du Louvre, Paris
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La Grande Odalisque, J. A. D. Ingres
Jean Auguste Dominique Ingres, La Grande Odalisque, 1814. Huile sur toile. 91 cm X 162 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910), La Guerre, ou la Chevauchée de la discorde, tableau exposé au Salon des Artistes indépendants de 1894. Huile sur toile. 114 cm X 195 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Bridgeman Images
Pierre-Paul Prud'hon, La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime. 1808. Huile sur toile. 244 cm X 294 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Edgar Degas, La Leçon de danse, vers 1879. Huile sur toile, 38 cm x 88 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
La Liberté guidant le peuple, E. Delacroix
Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple, 1830. Huile sur toile (H. 2,60 ; L. 3,25). Musée du Louvre, Paris. Le 2 juillet 1830, Charles X publie une série d'ordonnances suspendant les libertés, en particulier celle de la presse, un acte qui déclenche le mouvement...
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La Montagne Sainte-Victoire, huile sur toile, 1885-1887, du Français Paul Cézanne (1839-1906). Metropolitan Museum of Art, New York.
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La Mort de Géricault, A. Scheffer
Ary Scheffer (1795-1858), La Mort de Géricault, (Paris, le 26 janvier 1824, avec ses amis le colonel Bro de Comeres et le peintre Joseph Dedreux-Dorcy). Huile sur toile (H. 0,36 m ; L. 0,46 m). Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Vincent Van Gogh, La Nuit étoilée, 17-18 juin 1889. Huile sur toile. 73,7 cm X 92,1 cm. The Museum of Modern Art, New York.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
La Paye des moissonneurs, L. A. Lhermitte
Léon Augustin Lhermitte (1844-1925), La Paye des moissonneurs, 1882. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Jean Auguste Dominique Ingres, «La Petite Baigneuse», 1826. Huile sur toile, 32 cm × 25 cm. Collection Phillips, Washington.
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La Place du Théâtre-Français, C. Pissarro
Camille Pissarro, La Place du Théâtre-Français. 1898. Huile sur toile. 73 cm x 92 cm. County Museum of Art, Los Angeles, États-Unis.
Crédits : 2000 Museum Associates, Los Angeles County Museum of Art, États-Unis. Mr and Mrs. George Gard De Sylva Collection.
Claude Monet, «La Plage à Trouville», 1870. Huile sur toile, 37,5 cm × 45,7 cm. National Gallery, Londres.
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Camille Corot, «La Poésie», 1868. Huile sur toile, 55 cm × 46 cm. Wallraf-Richartz Museum, Cologne.
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Constant Troyon, «La Provende des poules», 1850. Huile sur toile, 51 cm × 70,5 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Frédéric Bazille, «La Robe rose», dit «Vue de Castelnau-le-Lez, Hérault», 1864. Huile sur toile, 147 cm × 110 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Gustave Courbet (1819-1877), La Roche percée d'Étretat, 1869, huile sur toile. Université de Birmingham, Grande-Bretagne.
Crédits : Bridgeman Images
Édouard Manet, «La Rue Mosnier aux paveurs», 1878. Huile sur toile, 64 cm × 80 cm. Collection particulière.
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Frédéric Bazille, «La Toilette», 1870. Huile sur toile, 132 cm × 127 cm. Musée Fabre, Montpellier.
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Henri de Toulouse-Lautrec, «La Toilette», 1896. Huile sur carton, 67 cm × 54 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Albert Besnard, La Vérité, entraînant les Sciences à sa suite, répand sa lumière sur les hommes, 1891. Fresque. Mairie du Ier arrondissement, Paris.
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Frédéric Bazille, « L'Atelier de Bazille, 9, rue de la Condamine à Paris », 1870. Huile sur toile, 98 cm × 128,5 cm. Musée d'Orsay, Paris. Au XIXe siècle, l'atelier devient ce lieu mythique où peintres et écrivains se retrouvent. Lieu de travail, il devient également...
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Berthe Morisot, Le Berceau, 1872. Huile sur toile, 56 cm × 46 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Camille Corot, «Le Catalpa. Souvenir de Ville-d'Avray», 1869. Huile sur toile, 93 cm × 133 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : AKG-images
Jean Auguste Dominique INGRES, Le Compositeur Cherubini et la muse de la poésie lyrique, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Odilon Redon (1840-1916), Le Cyclope,1898. Rijksmuseum Kroller-Muller, Otterlo, Pays-Bas.
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Auguste Renoir, Le Déjeuner des canotiers, 1880-1881. Huile sur toile, 129,5 cm × 172,7 cm. Phillips Collection, Washington.
Crédits : Bridgeman Images
Claude MONET, Le Déjeuner sur l'herbe, 1865-1866. Détail. À gauche, le peintre Gustave Courbet, au centre, le peintre Frédéric Bazille. Huile sur toile, 248 cm × 217 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Édouard Manet, «Le Dimanche sur la Seine (Argenteuil)», 1874. Huile sur toile, 149 cm × 115 cm. Musée des Beaux-arts, Tournai.
Crédits : P. M. R. Maeyaert/ AKG-images
Le Fils prodigue, P. Puvis de Chavannes
Pierre Puvis de Chavannes, Le Fils prodigue, vers 1879. Huile sur toile, 106,5 cm x 146,7 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Auguste Renoir, «Le Jardin d'essai à Alger». Huile sur toile, 1882.
Crédits : Sotheby's/ AKG-images
Édouard Bernard Debat-Ponsan, «Le Massage. Scène de hammam», 1883. Huile sur toile, 127 cm × 210 cm. Musée des Augustins, Toulouse.
Crédits : AKG-images
Camille Corot, «Le Pêcheur», 1860. Huile sur toile, 343 cm × 420 cm. Hugh Lane Municipal Gallery of Modern Art, Dublin.
Crédits : AKG-images
Paul Signac, «Le Pin parasol aux caroubiers», 1898. Huile sur toile, 65 cm × 81 cm. Musée de l'Annonciade, Saint-Tropez.
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Camille Pissarro, «Le Pont Boieldieu à Rouen, soleil couchant, temps brumeux», 1896. Huile sur toile, 54 cm × 65 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Gustave Caillebotte, Le Pont de l'Europe. 1876. Huile sur toile. 125 cm X 180 cm. Musée du Petit Palais, Genève, Suisse.
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Claude Monet, Le Pont japonais, 1899. Huile sur toile, 81,3 cm x 101,6 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Jean-François Millet, Le Printemps. 1868-1873. Huile sur toile. 86 cm X 111 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Le Radeau de la Méduse, T. Géricault
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1819. Huile sur toile. 4,91 m X 7,16 m. Musée du Louvre, Paris.
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Paul SÉRUSIER, Le Talisman, ou Paysage du bois d'Amour, 1888, huile sur bois, 27 cm X 22 cm. Musée d'Orsay, Paris. Mention autographe au verso: "fait en octobre 88 sous la direction de Gauguin, par Paul Sérusier à Pont Aven".
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Edgar Degas (1834-1917), Le Tub. 1886. Pastel sur carton. 60 cm X 83 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Paul Signac (1863-1935), L'Embranchement de Bois-Colombes. Cette œuvre figurait à la huitième et dernière Exposition impressionniste (Paris, 1886). City Art Gallery, Leeds, Grande-Bretagne.
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L’Empereur Napoléon dans son cabinet de travail aux Tuileries, J.-L. David
Jacques-Louis David, L'Empereur Napoléon dans son cabinet de travail aux Tuileries, 1812. Huile sur toile, 203,9 cm x 125,1 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Les Enfants d'Édouard, P. Delaroche
Hippolyte dit Paul DELAROCHE, Édouard V, roi mineur d'Angleterre et Richard, duc d'York, son frère puîné, dit "Les Enfants d'Édouard", huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
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Henri-Edmond Cross, Les Îles d'or, 1891-1892. Huile sur toile, 59 cm × 54 cm. Musée d’Orsay, Paris.
Crédits : Josse/ Leemage/ Corbis/ Getty Images
William Bouguereau, «Les Jeunes Baigneuses», 1879. Huile sur toile. Collection privée.
Crédits : Sotheby's/ AKG-images
Eugène Delacroix, Les Natchez. 1823-1835 (?). Exposé au Salon de 1835. Huile sur toile. 90,2 cm X 117 cm. Metropolitan Museum of Art, New York
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Georges Seurat, «Les Poseuses», 1888. Huile sur toile, 39,4 cm × 48,9 cm. Collection Artemis, Luxembourg.
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Jean-François MILLET, Les Scieurs, 1848, huile sur toile. Victoria and Albert Museum, Londres.
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Jean-Paul Laurens, «L'Excommunication de Robert le Pieux», 1875. Huile sur toile, 130 cm × 218 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Édouard Manet, Le Torero mort, 1864. Huile sur toile, 75,9 cm × 153,3 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Pierre-Paul PRUD'HON, L'Impératrice Joséphine, huile sur toile. Wallace Collection, Londres.
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L'Orchestre de l'Opéra, E. Degas.
Edgar Degas (1834-1917), L'Orchestre de l'Opéra, vers 1870. Huile sur toile. H. 0,565 m; L. 0,462 m. Au premier plan, le bassoniste Désiré Dihau (1833-1909). Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : AKG-images
Théodore Rousseau, «Mare et lisière de bois», vers 1860. Huile sur toile, 61 cm × 81 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Jacques-Louis David (1748-1825), Mars désarmé par Vénus et les Grâces. 1824. Huile sur toile, 308 cm X 265 cm. Musée royaux des Beaux-Arts, Bruxelles.
Crédits : DeAgostini/ Getty Images
Edgar Degas (1834-1917), Mélancolie, 1874. Huile sur toile (H. 0,19 m ; L. 0.24 m). Phillips Collection, Washington.
Crédits : AKG-images
Henri Rousseau dit le Douanier Rousseau (1844-1910), Moi-même. Portrait-paysage. Autoportrait. 1890. Musée national de Prague.
Crédits : Bridgeman Images
Charles François Daubigny, «Moisson», 1851. Huile sur toile, 135 cm × 196 cm. Musée d'Orsay, Paris.
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Mort de Charles le Téméraire (1433-1477), duc de Bourgogne, le 5 janvier 1477, au cours du siège de Nancy. Eugène Delacroix, La Bataille de Nancy. Huile sur toile, 1831. Musée des Beaux-Arts, Nancy.
Crédits : AKG-images
Marie Rosalie dite Rosa BONHEUR, Moutons dans les Highlands. Wallace Collection, Londres.
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Napoléon sur le champ de bataille d'Eylau, A. J. Gros
Antoine Jean Gros, Napoléon sur le champ de bataille d'Eylau, 1808, huile sur toile, Musée du Louvre, Paris. La bataille causa des pertes très élevées dans les deux camps, sans permettre la victoire de l'un ou de l'autre.
Crédits : Universal History Archive/ Getty Images
Paul Cézanne, «Neige fondue à l'Estaque», 1870. Huile sur toile, 72,5 cm × 92 cm. Collection particulière, Zurich.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Théodore Chassériau, Nymphe endormie, 1850, huile sur toile, 137 cm x 210 cm. Musée Calvet, Avignon, France.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Œdipe et le Sphinx, 1808. La victoire d'Œdipe signifie l'écroulement d'une mentalité superstitieuse et obscurantiste que soutenait l'adhésion sans réserve à la croyance aux puissances mythologiques. Huile sur toile (H....
Crédits : Maurice Babey/ AKG-Images
Henri de TOULOUSE-LAUTREC, Oscar Wilde, huile sur carton. The Collection M. Conrad H. Lester, Beverly Hills.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Ary SCHEFFER, Paolo et Francesca, huile sur toile, 171 cm X 239 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Eugène CARRIÈRE, Paul Verlaine, huile sur toile. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Camille Corot, «Paysage avec massif d'arbres. Scène pastorale», 1850. Huile sur toile, 20 cm × 39 cm. Musée Bonnat, Bayonne.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Théodore Rousseau (1812-1867), Paysage, site d'Auvergne, huile sur toile. The Barber Institute of Fine Arts, université de Birmingham, Grande-Bretagne.
Crédits : Bridgeman Images
Pierre-Auguste Renoir, F. Bazille
Frédéric BAZILLE, Pierre-Auguste Renoir, 1867. Huile sur toile, 62 cm × 51 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Vincent Van Gogh, «Pin au soleil couchant et silhouette de femme», novembre 1889. Huile sur toile, 92 cm × 73 cm. Kröller-Müller Museum, Otterlo.
Crédits : Electa/ AKG-images
Place du Théâtre-Français, effet de pluie, C. Pissarro
Camille Pissarro, Place du Théâtre-Français, effet de pluie. 1898. Huile sur toile. 73 cm x 92 cm. Institute of Arts, Minneapolis, États-Unis.
Crédits : The Minneapolis Institute of Arts, the William Hood Dunwoody Fund
Georges Seurat, «Port-en-Bessin, avant-port, marée haute», 1888. Huile sur toile, 67 cm × 82 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : AKG-images
Portrait de Juliette de Villeneuve, J. L. David
Jacques Louis David (1748-1825), Portrait de Juliette de Villeneuve, 1824. Huile sur toile. H. 1,98 m; L. 1,23 m. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Portrait de Madame de Staël, F. Gérard
François GÉRARD, Portrait de Madame de Staël, huile sur toile. Château de Coppet.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Auguste Renoir, «Portrait de madame Monet», 1874. Huile sur toile, 53 cm × 71,7 cm. Museu Calouste Gulbenkian, Lisbonne.
Crédits : Bridgeman Images
Portrait de Napoléon Ier, Girodet-Trioson
Anne Louis GIRODET dit GIRODET-TRIOSON, Portrait de Napoléon Ier - Étude pour "Remise des clés de la ville de Vienne le 13 novembre 1805", huile sur toile. Musée Bonnat, Bayonne.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Portrait de Pierre Loti, H. Rousseau
Henri Rousseau, Portrait de Pierre Loti, 1891. Huile sur toile, 62 cm × 52 cm. Kunsthaus, Zurich, Suisse.
Crédits : De Agostini
Portrait équestre de Joachim Murat, roi de Naples, A. J. Gros
Antoine Jean GROS, Portrait équestre de Joachim Murat, roi de Naples, huile sur toile. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Georges Seurat, «Poseuse de profil», 1887. Huile sur bois, 25 cm Georges Seurat, «Poseuse de profil» 16 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG-images
Georges Seurat, Poseuses. 1888. Huile sur toile. 200 cm x 250 cm. Barnes Foundation, Merion, États-Unis.
Crédits : All rights reserved, reproduced with the permission of The Barnes Foundation, Merion, États-Unis
Réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau, J. L. Gérôme
Alors que le second Empire poursuit son expansion coloniale en Extrême-Orient, les ambassadeurs du Siam, royaume indépendant lié à la France par un traité d'amitié, de commerce et de navigation signé en 1856, sont reçus avec tous les honneurs par Napoléon III au château...
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Henri Gervex, Rolla, 1878. Huile sur toile, 175 cm × 220 cm. Musée d'Orsay, Paris. Ce tableau, inspiré d’un poème d'Alfred de Musset, est exclu du Salon en raison du caractère jugé immoral de la scène. Notamment, les vêtements épars au pied du lit et qui sont au...
Crédits : Fine Art Photographic Library/ Corbis/ Getty Images
Camille Pissarro, «Route de Versailles. Louveciennes dans le soleil d'hiver avec neige», vers 1869-1870. Collection Thyssen Bornemisza, Madrid.
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Camille Pissarro, La Rue Saint-Lazare, Paris, 1893. Huile sur toile, 73 cm × 60 cm. Collection particulière.
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Salon du Roi, Palais-Bourbon, Paris. Décor peint par Eugène Delacroix, 1833-1838.
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Gustave Moreau, Sappho, 1884. Aquarelle, 18,4 cm × 12,4 cm. Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : De Agostini
Jean Frédéric BAZILLE, Scène d'été, huile sur toile. Fogg Art Museum, Cambridge, États-Unis.
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Constant TROYON, Scène pastorale. Musée des Beaux-Arts, Budapest, Hongrie.
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Dans le sillage de Baudelaire, Mallarmé poursuit une réflexion sur la fonction du langage et la place du poète dans la modernité, qui interroge également l'œuvre des peintres (Manet) et des musiciens (Wagner). Édouard Manet, Stéphane Mallarmé, 1876. Huile sur toile,...
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Le peintre Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), en costume japonais, vers 1899.
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«Un bar aux Folies-Bergères», É. Manet
Édouard Manet, «Un bar aux Folies-Bergères», 1882. Huile sur toile, 96 cm × 130 cm. Courtauld Institute Galleries, Londres.
Crédits : Courtauld Institute Galleries, London
Ignace Henri Fantin-Latour, Un coin de table, 1872. Huile de toile, 160 cm × 225 cm. Musée d'Orsay, Paris. Assis au premier plan, de gauche à droite : Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Léon Valade, Ernest d'Hervilly et Camille Pelletan ; debout, au second plan : Pierre...
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Théodore Rousseau, «Un marais dans les landes», 1853. Huile sur toile, 63 cm × 97 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Alphonse LEGROS, Un pénitent honorable, huile sur toile. Musée d'Orsay, Paris.
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Georges Seurat (1859-1891), Une baignade, Asnières. 1884. Huile sur toile. 201 cm X 300 cm. The National Gallery, Londres.
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Henri de Toulouse-Lautrec, «Une femme à sa fenêtre», 1893. Huile sur carton, 58,5 cm × 46,6 cm. Musée Toulouse-Lautrec, Albi.
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Une lecture chez Madame Geoffrin, A.C.G. Lemonnier
Commande de Joséphine de Beauharnais, ce tableau reconstitue, sous forme de portrait de groupe, la société des salons. C'est aussi un hommage à Voltaire, dont on voit le buste au centre du tableau. Entre autres invités figurent Mlle de Lespinasse, d'Alembert,...
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Une scène galante, J.-L. Forain
Jean-Louis Forain (1852-1931), Une Scène galante, 1885. Huile sur toile (H. 0,45 m ; L. 0,37 m). Sotheby's, London. Caricaturiste au trait précis et incisif, il a croqué avec férocité les portraits anonymes des profiteurs et des politiciens véreux.
Crédits : Sotheby's/ AKG-images
Vincent Van Gogh, «Vase aux iris», mai 1890. Huile sur toile, 73,7 cm × 92,1 cm. Don Adele R. Levy, Metropolitan Museum of Art, New York.
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Vision après le sermon, P. Gauguin
Paul Gauguin, Vision après le sermon ou Le Combat de Jacob avec l'Ange, mi-août-mi-septembre 1888. Huile sur toile. 73 cm X 92 cm. National Gallery of Scotland, Édimbourg.
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Claude Monet, Vue à Rouelles, 1858, huile sur toile, 46 cm x 65 cm.
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Camille Corot, « Vue de Florence depuis les jardins de Boboli ». Musée du Louvre, Paris
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Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver, C. Pissarro
Crédits : C. Devleeschauwer, Musée des Beaux-Arts, Reims
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Crédits : Gift of Mrs. Horace Havemeyer in memory of her mother-in-law Louisine W. Havemeyer, © 2000 Board of Trustees, National Gallery of Art, Washington
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Étude d'ensemble pour «La Grande Jatte», G. Seurat
Crédits : Courtesy of the Metropolitan Museum of Art, New York City, Bequest of Sam A. Lewisohn, 1951. (51.112.6) ; CC0
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Frédéric Bazille peignant "Le Héron aux ailes déployées", A. Renoir
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Jules Grévy, président de la République (1807-1891)
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La Place du Théâtre-Français, C. Pissarro
Crédits : 2000 Museum Associates, Los Angeles County Museum of Art, États-Unis. Mr and Mrs. George Gard De Sylva Collection.
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Crédits : P. M. R. Maeyaert/ AKG-images
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Le Fils prodigue, P. Puvis de Chavannes
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L’Empereur Napoléon dans son cabinet de travail aux Tuileries, J.-L. David
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Napoléon sur le champ de bataille d'Eylau, A. J. Gros
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Place du Théâtre-Français, effet de pluie, C. Pissarro
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Portrait équestre de Joachim Murat, roi de Naples, A. J. Gros
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Poseuses, G. Seurat
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Réception des ambassadeurs du Siam à Fontainebleau, J. L. Gérôme
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