FLAMANDE PEINTURE
AERTSEN PIETER (1508-1575)
Surnommé Lange Pier (Pierre le Long), né à Amsterdam et franc-maître à Anvers, en 1535, dont il devient citoyen en 1542 et où il séjournera jusqu'en 1556 environ, après avoir logé dans ses débuts anversois chez le peintre Jan Mandyn, un suiveur habile de Jérôme Bosch, Pieter Aertsen est l'un des peintres qui assurent le mieux le lien entre l'école néerlandaise et l'école flamande et qui font éclat […] […] Lire la suite
ANTONELLO DE MESSINE (1430 env.-1479)
Dans le chapitre « Géopolitique et contacts culturels » : […] Antonello de Messine fut un sujet de la couronne d'Aragon. Après le bref règne du roi René I er d'Anjou (1435-1442), Naples et la Sicile voient se développer le mécénat d'Alphonse V d'Aragon (1442-1458) et de son fils Ferrante I er . La lettre de renseignements sur l'histoire de la peinture méridionale adressée par l'humaniste napolitain Pietro Summonte, en 1524, à un amateur d'art vénitien, Marc […] […] Lire la suite
ANVERS
Dans le chapitre « Essor économique et développement artistique » : […] Dès la fin du xv e siècle, l'essor favorable de la vie économique entraîne une brusque progression de l'activité artistique. De grandes fortunes se constituent, et les bourgeois riches ainsi que ceux dont la fortune est plus modeste commandent des œuvres d'art pour orner leurs maisons et les édifices publics. Les corporations veulent des tableaux pour leurs autels. On construit de nouvelles églis […] […] Lire la suite
APOCALYPSE DE JEAN
Dans le chapitre « La peinture flamande » : […] L'auteur des tapisseries d'Angers est originaire de Bruges. Quelques années plus tard, on assiste dans cette ville à la somptueuse éclosion de la peinture flamande, qui rivalise avec l'art de la première Renaissance italienne. Les deux frères Hubert et Jean van Eyck, peintres de la cour de Philippe le Bon, s'inspirent de l'Apocalypse pour composer le Retable de l'Agneau mystique , entre 1420 et 14 […] […] Lire la suite
AUTOPORTRAIT, peinture
Dans le chapitre « Le peintre en saint Luc » : […] Apparue, semble-t-il en Flandres, au xv e siècle ( Rogier Van der Weyden, Dirk Bouts) et assez répandue jusqu'à la fin du siècle suivant (Niklaus Manuel Deutsch, Jan Gossaert dit Mabuse, Lancelot Blondeel...), la formule de l'autoportrait – réaliste ou symbolique – « en saint Luc peignant la Vierge » constitue une introduction idéale à l'histoire du genre, car son évolution épouse celle du statut […] […] Lire la suite
BAROQUE
Dans le chapitre « Les domaines de l'« hispanidad » » : […] Cette diversité du baroque espagnol se retrouve dans plusieurs domaines de l' hispanidad . Le Levant de la Péninsule (Valence et Murcie) s'ouvrit à la fin du xvii e siècle et au xviii e à d'autres influences baroques, encore mal étudiées. Du moins la parenté est-elle frappante avec le baroque d'Europe centrale, peut-être pour avoir puisé à des sources communes. L'Espagne, c'est encore la Flandr […] […] Lire la suite
BEUCKELAER JOACHIM (1535 env.-env. 1574)
Neveu et élève de Pieter Aertsen (ce dernier épousa en 1542 sa tante Catherine Beuckelaer), Joachim Beuckelaer (ou Bueckelaer) donne un prolongement considérable à l'art, si puissamment réaliste, de ce dernier ; son apport dans la constitution d'une peinture de genre et de nature morte spécifiquement nordique est déterminant. Mort assez jeune, il n'a guère pu se dégager de l'emprise stylistique d […] […] Lire la suite
BOSCH JÉRÔME (1450-1460 env.-1516)
L'œuvre de Bosch, qui fut ensevelie pendant trois siècles, occupe en notre esprit une place majeure . Elle a donné lieu aux sentiments les plus contraires, et parfois simultanément. On la tint pour l'expression même du Moyen Âge ; mais elle est contemporaine de Vinci. Elle passa pour plaisante et profonde, réaliste et extravagante, édifiante et licencieuse, orthodoxe et hérétique, capricieuse et c […] […] Lire la suite
BRIL ou BRILL PAUL (1554-1626)
Figure importante de la peinture de paysage des premières années du xvii e siècle, Paul Bril est l'un des initiateurs de la vedute composée. Nordique transplanté en Italie, il exerce là une immense influence par son rôle capital d'artiste de transition entre le paysage maniériste fantastique et le paysage composé classicisant . Après une formation anversoise (chez un certain Damiaen Ortelmans), […] […] Lire la suite
BROUWER ADRIAEN (1605/06-1638)
Peintre de genre, de paysages et de portraits, Adriaen Brouwer est né à Oudenaarde et mort à Anvers. D'abord élève de son père qui faisait des cartons de tapisseries, on le retrouve ensuite en Hollande : à Amsterdam, en 1626, puis à Haarlem, en 1628, dans l'atelier de Frans Hals. Au cours de cette première période, Brouwer a surtout peint des scènes de tavernes ou de tabagie, imprimant un renouvea […] […] Lire la suite
BRUEGEL JAN, dit BRUEGEL DE VELOURS (1568-1625)
Frère cadet de Pieter II, Jan reçut comme lui un sobriquet, dû à son goût raffiné pour les habits de velours ou à l'extrême finesse veloutée de sa peinture. Plus doué et plus original que son frère, Jan se forma dans un cadre plus large en se rendant, vers 1589, en Italie où il resta jusqu'en 1596 non sans se lier durablement avec le cardinal Federico Borromeo à Milan (d'où la merveilleuse suite d […] […] Lire la suite
BRUEGEL L'ANCIEN PIETER (1525 env.-1569)
Dans le chapitre « Bosch et Bruegel » : […] Peintre flamand, Bruegel puise à la source proverbiale et populaire ; mais la sagesse des nations n'est pas chez lui l'écho de la sagesse divine : c'est en philosophe qu'il en reprend les thèmes . Il a peint dans les Proverbes l'innombrable folie humaine. Est-ce par le démon que le monde est renversé ? De part et d'autre d'un pilier central, un pénitent se confesse au diable, un moine agenouillé […] […] Lire la suite
BRUEGEL PIETER II, dit BRUEGEL D'ENFER (1564-1638)
Fils aîné de Pieter I Bruegel (le plus grand et le plus connu des Bruegel), tôt fixé à Anvers, Bruegel d'Enfer se forme chez un certain Gillis van Coninxloo qui ne serait pas, selon Marlier, le paysagiste, mais un peintre homonyme étroitement apparenté à la famille de Pieter Coecke dont Pieter II était le petit-fils. Dès 1585, il est reçu maître ; dès 1588, il a des élèves et il en aura en grand n […] […] Lire la suite
CAMPIN ROBERT ou MAÎTRE DE FLÉMALLE (1380 env.-1444)
Peintre tournaisien, Robert Campin est, avec Hubert et Jan van Eyck, un des points de départ de la peinture des Pays-Bas qui, détachée du style gothique international, va devenir un art local – surtout en ce qui concerne Campin – et indépendant. En effet, après la défaite d'Azincourt en 1415, après la mort du duc de Berry et le retour de Philippe le Bon en Flandre, les peintres flamands, qui avaie […] […] Lire la suite
CANDIDO PIETER DE WITTE dit PIETRO (av. 1548-1628)
Comme Stradanus, Jean de Bologne, Paolo Fiammingo ou Pozzoserrato, Candido est un de ces artistes flamands du xvi e siècle parfaitement italianisés au point d'être encore aujourd'hui plus connus sous leur nom italien que sous leur premier patronyme nordique (Candido est la transcription italienne de wit , blanc). Sa date de naissance est mal assurée ; Van Mander, qui semble avoir connu l'artiste, […] […] Lire la suite
CASTILLE
Dans le chapitre « Le style flamand en peinture » : […] Les débuts de la peinture gothique en Castille avaient été difficiles. La décoration murale de la chapelle Saint-Martin de la cathédrale romane de Salamanque – datant peut-être de 1300 – se révèle encore à demi romane. Par la suite, au xiv e siècle, la Castille se mit à l'école de l'Italie, comme une bonne partie de la péninsule Ibérique. Le Florentin Gerardo Starnina fit notamment un séjour à To […] […] Lire la suite
CLAUS ÉMILE (1849-1924)
Peintre flamand de tradition impressionniste, spécialisé dans l'interprétation du paysage plat, humide et vaporeux que traverse la Lys en Flandre occidentale ( La Grève ensoleillée , musées royaux des Beaut-Arts, Bruxelles). Émile Claus s'établit en 1888 à Deurle, dans une villa bourgeoise à l'enseigne Zonneschijn ( Clair Soleil ) : indicatif d'un programme mûri quelques années plus tôt durant le […] […] Lire la suite
COECKE VAN AALST PIETER (1502-1550)
Né à Alost, petite ville de Flandre, où son père était échevin, mort à Bruxelles, Pieter Coecke est, avec les Flamands Lambert Lombard, Michel Coxie, Lancelot Blondeel et le Hollandais Jan van Scorel, un des hérauts de la pré-Renaissance aux Pays-Bas ; comme ces derniers, Coecke est un artiste universel, peintre, architecte, décorateur et théoricien, bref, un artiste tel qu'on l'entendait au xvi e […] […] Lire la suite
COLOGNE ÉCOLE DE
Les antécédents de l'école de Cologne sont à rechercher dans la peinture romane, mais aussi dans l'orfèvrerie et dans le vitrail produits dans la région située entre Rhin et Meuse. Elle ne prend cependant sa physionomie véritable qu'à l'orée du xiv e siècle, au moment où Cologne, ville archiépiscopale de la Hanse, riche de ses 40 000 habitants et de son négoce, tire le plus vaste parti de sa situ […] […] Lire la suite
CONINXLOO GILLIS III VAN (1544-1607)
Issu d'une nombreuse famille de peintres, Gillis III van Coninxloo devient franc-maître à Anvers en 1570 après être passé selon Van Mander par les ateliers de Pieter Coecke fils (Coninxloo était apparenté à la famille de Coecke), de Leonard Kroes dont on ne sait pratiquement rien et de Gillis Mostaert, important paysagiste dont le cheminement esthétique est parallèle à celui de Pieter Bruegel I er […] […] Lire la suite
COXIE ou COXCIE MICHIEL (1499-1592)
Le « Raphaël flamand » ne bénéficie pas de l'indulgence de la critique actuelle qui juge son œuvre terne et son italianisme appliqué. Michel Coxie est né à Malines ; Vasari le rencontre à Rome en 1532 et considère qu'il a « la manière italienne ». S'il reste difficile de prouver qu'il fut effectivement l'élève de Raphaël, on peut noter qu'il s'inspire autant de sa manière que du style de Fra Barto […] […] Lire la suite
ELLE LES
Famille de peintres d'origine flamande. Ferdinand Elle l'Ancien (1585-1637) est né à Malines. Peintre et graveur, il travaille à Paris comme peintre de portraits à la cour de Louis XIII. Parmi les rares œuvres qui lui sont attribuées figure le Portrait de Henri de Lorraine , daté de 1631 (musée de Reims), œuvre pleine de concentration psychologique, qui dégage une impression élégante par son color […] […] Lire la suite
FLORIS CORNELIS (1514-1575) & FRANS (1516-1571)
Artistes flamands. Cornelis Floris fut un propagateur de l'italianisme dans le domaine de l'architecture et de la sculpture. On lui doit surtout l'hôtel de ville d'Anvers (1561) ; comme son frère Frans, Cornelis conserve, sous un vernis italien, une tradition flamande accusée. Frans I er de Vrient, dit François Floris, petit-fils et fils de sculpteur, se consacra d'abord à l'étude de la sculpture […] […] Lire la suite
FRANCKEN FRANS II, dit LE JEUNE (1581-1642)
Le plus grand des Francken, Frans II ou le Jeune, fils de Frans I, neveu de Hieronymus et d'Ambrosius I, se partagea entre la grande peinture d'autel et le petit tableau de cabinet (souvent peint sur bois ou sur cuivre). Jusqu'en 1616 au moins, il signe généralement De Jon F. Franck (De Jonge signifie le jeune) pour se distinguer de son père, qui signe alors De Oude F. Francken et dans l'atelier d […] […] Lire la suite
FRANCKEN LES
Importante dynastie de peintres anversois des xvi e et xvii e siècles. Frans I (1542-1616) et Ambrosius I le Vieux (1544-1618) appartiennent à l'école de Frans Floris et représentent à Anvers à la fin du xvi e siècle le même courant conservateur et académique de grande peinture religieuse que Frans Pourbus I et Otto Van Veen (Venius), mais avec plus de raideur grinçante et moins de convenance f […] […] Lire la suite
FRANCO-FLAMANDS ARTS
On qualifie généralement de franco-flamand l'art des sculpteurs du temps de Charles V et celui des peintres travaillant à la cour de France au début du règne de Charles VI, et ce en raison de l'origine « flamande » de bon nombre de ces artistes. Il semble en effet qu'ils n'aient pas apporté une forme d'art pratiquée auparavant dans leur pays d'origine, mais qu'ils aient trouvé leur expression arti […] […] Lire la suite
FYT JAN (1611-1661)
D'abord apprenti chez l'obscur Jans Van den Berch en 1622, Jan Fyt semble bien avoir été l'élève de Snyders, même s'il manque pour l'affirmer de manière absolue une preuve documentaire ; en tout cas, Snyders aida financièrement la mère du jeune Fyt en 1629, alors que ce dernier devenait maître de la guilde d'Anvers, et encore en 1631. À Snyders il devrait ainsi son orientation décisive vers la pei […] […] Lire la suite
GOSSAERT JAN ou GOSSART JEAN, dit MABUSE (entre 1478 et 1488-1532)
Peintre, dessinateur et graveur flamand, Jan Gossaert, dit Mabuse, est né à Maubeuge et mort à Breda. Il a probablement quitté fort jeune sa ville natale pour se rendre à Bruges, puis à Anvers où il s'inscrit à la gilde ; c'est là qu'il rencontre des maniéristes dont le goût pour l'ornement devait le marquer profondément. Ensuite Gossaert, bon artiste de cour, fréquente les deux principaux pôles d […] […] Lire la suite
GOTHIQUE ART
Dans le chapitre « La peinture » : […] L'histoire de la peinture apparaît plus contrastée, avec une réaction qui se veut dramatique contre l'emploi de formules répétées et souvent épuisées. Courajod a donné le nom de « gothique international » à ce courant, qui se rattache au style courtois de la première moitié du xiv e siècle et qui fut mis à l'écart entre 1360 et 1380. Il réapparaît dès les années 1380 dans toutes les cours europ […] […] Lire la suite
GRANDES COMMANDES DE RUBENS (repères chronologiques)
1602 À Rome, Rubens, est chargé par l'archiduc Albert, gouverneur des Pays-Bas, de décorer de trois panneaux la chapelle Sainte Hélène, dans l'église Santa Croce in Gerusalemme (aujourd'hui à l'hôpital de Grasse). 1609 Dès son retour à Anvers, Rubens est chargé par la municipalité d'une Adoration des Mages pour la Chambre des États (musée du Prado, Madrid). 1610-1611 Triptyque de l' Érection d […] […] Lire la suite
HOLBEIN LES
Dans le chapitre « Un peintre traditionnel » : […] Hans Holbein l'Ancien diffère des peintres allemands du xv e siècle en ce que sa vie comme son œuvre, malgré d'importantes lacunes, sont relativement bien connues. Né à Augsbourg, il appartient à un milieu d'artisans dont il mène la modeste existence. Après un séjour à Ulm où il exécute, en collaboration avec le sculpteur Michel Erhart, un retable destiné au monastère de Weingarten (1493 ; volet […] […] Lire la suite
HORENBOUT GHEERAERT (entre 1460 et 1470-av. 1541)
Peintre et enlumineur gantois, Gheeraert Horenbout acquiert la maîtrise en 1487. Dès 1498, on le voit à la tête d'un atelier d'enluminure très actif. En 1515, Marguerite d'Autriche, la régente des Pays-Bas, en fait son peintre et valet de chambre. Un de ses principaux travaux, à cette époque, est l'illustration des Heures Sforza (British Museum), achevée en 1521, date à laquelle Dürer le rencontr […] […] Lire la suite
HUMANISME
Dans le chapitre « Thèmes érasmiens dans la peinture flamande ? » : […] Dans un livre assez mal connu (1954), le critique et historien belge de l'art, Georges Marlier, a tenté d'établir l'influence d'Érasme sur des peintres anversois, ses contemporains, en particulier Quentin Metsys dont beaucoup de tableaux, par leur ferveur évangélique et la finesse psychologique dont ils témoignent, seraient une parfaite traduction picturale de l'érasmisme. S'inspirant des théori […] […] Lire la suite
JANSSENS ABRAHAM (1575/76-1632)
Au début du xvii e siècle, Abraham Janssens est un des plus intéressants peintres d'histoire du milieu anversois, ne serait-ce que par sa complexité stylistique qui le place en marge de Rubens. Il est, un moment, son seul vrai rival, comme le rapporte Sandrart, à la jonction du vieux romanisme flamand, du maniérisme tardif et du récent caravagisme plus difficilement accueilli dans les Flandres qu […] […] Lire la suite
JÉRÔME BOSCH (expositions)
Dans le chapitre « Un paysage mental » : […] Ce dernier point est sans nul doute essentiel. Les formes fantastiques que Bosch donne à de nombreux personnages de plusieurs de ses compositions, les visions étranges où cohabitent des humains et des êtres hybrides, où se croisent les caractères d’une animalité déformée et d’un monde diabolique et souvent pervers, tout cela pousse trop souvent à lire dans ces œuvres des messages irrationnels, en […] […] Lire la suite
JORDAENS JACOB (1593-1678)
Plus encore que Rubens au génie plus universel, aux préoccupations humanistes plus avouées ou que Van Dyck aux curiosités inquiètes, Jacob Jordaens est le peintre flamand par excellence. Les sujets populaires, qu'il traite avec prédilection, l'allure héroïque et dense de son art, une sorte de généreuse placidité, de lyrisme solide suffiraient, en effet, à l'attester. Il convient pourtant d'aller a […] […] Lire la suite
LE MAÎTRE DE FLÉMALLE et ROGIER VAN DER WEYDEN (expositions)
L'organisation, la même année, de deux expositions majeures consacrées à l'art des primitifs flamands, l'une Le Maître de Flémalle et Rogier Van der Weyden au Städel Museum de Francfort (21 novembre 2008-22 février 2009) reprise par la suite à la Gemäldegalerie de Berlin (20 mars-21 juin 2009), l'autre Rogier Van der Weyden 1400-1464. Maître des Passions au musée M de Leuven [Louvain] (20 septem […] […] Lire la suite
MALOUEL JEAN (av. 1370-1415)
Né à Nimègue dans une famille d'artistes, Malouel (ou Maelwael) vient travailler à Paris où le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, l'engage en 1397 pour en faire son peintre en titre et le charger, à Dijon, des grands travaux de peinture de la Chartreuse de Champmol, récemment fondée ; il introduira auprès du duc ses neveux, les frères de Limbourg, et sera aussi peintre en titre du duc Jean sans […] […] Lire la suite
MANIÉRISME
Dans le chapitre « L'Europe du Nord » : […] L'extension du phénomène maniériste dans l'Europe du Nord continue de faire l'objet de recherches et de mises au point qui visent à le situer par rapport aux courants italiens et à l'école de Fontainebleau. Comme le souligne B. Lossky, la peinture reste soumise, au début du xvi e siècle, aux traditions du gothique tardif, mais certains de ses caractères lui ont valu le qualificatif ambigu de « ma […] […] Lire la suite
MARINE, genre pictural
La peinture de marine, en tant que genre indépendant, se définit lentement dans la peinture occidentale, plus tard que le paysage et bien après le portrait ou la nature morte. Elle se développe pourtant à la faveur de la même évolution — naissance du tableau de chevalet, intérêt progressif pour les thèmes profanes — à laquelle s'ajoutent des facteurs spécifiques, de caractères historique, social […] […] Lire la suite
MOMPER JOOS DE (1564-1635)
Fils et élève du peintre et marchand d'art Bartholomeus Momper, franc-maître en 1581, puis doyen de la guilde des peintres en 1611, Joos de Momper dit Joos II le Jeune (lui-même petit-fils d'un peintre de Bruges, Joos I) paraît bien avoir mené presque toute sa carrière à Anvers où la présence d'apprentis dans son atelier est attestée dès 1591. L'hypothèse d'un séjour de Joos de Momper en Italie, q […] […] Lire la suite
NATURE MORTE
Dans le chapitre « Moyen Âge et Renaissance : réalité et symboles » : […] Disparue pendant près d'un millénaire – l'art byzantin ne lui accorde pratiquement aucune place –, la nature morte réapparaît en Italie, au début du Trecento. Le sens spatial d'un Giotto et le goût siennois du détail réaliste réhabilitent en effet les objets à l'intérieur des compositions à figures, pour donner à celles-ci davantage de vérité et de vie. Ambrogio Lorenzetti dans l'église inférieur […] […] Lire la suite
NÉERLANDAISE ET FLAMANDE PEINTURE
Du xv e au xvii e siècle, l'art néerlandais a connu un développement remarquable, dans lequel on observe cependant une grande continuité : même le passage du gothique à la Renaissance se fit sans révolution. Le fait de rassembler trois siècles d'art néerlandais en une seule étude se justifie donc parfaitement. Mais continuité n'implique pas unité et uniformité, et il est pour cette raison imposs […] […] Lire la suite
PATENIER ou PATINIR JOACHIM (1475 à 1480 env.-1524)
Avant Bruegel, Joachim Patenier est le principal créateur du paysage nordique et, comme tel, il est déjà célébré de son vivant par Dürer qui l'admire et lui rend visite à Anvers en 1520-1521. Son lieu de naissance n'est pas complètement assuré puisque, dès le xvi e siècle, on prononçait tantôt le nom de Dinant (Lampsonius et Van Mander qui semble avoir fait beaucoup de confusion entre les vies de […] […] Lire la suite
PAYSAGE, peinture
Dans le chapitre « L'Europe » : […] L'Europe et le Proche-Orient ont eu une littérature érémitique et un culte des beautés naturelles comparables à ceux de l'Extrême-Orient. Cela est vrai si l'on en juge par la situation des plus anciens ermitages qui dominent de haut des groupes de montagnes et de vallées, des gorges et des forêts sauvages, des étendues d'eau. Toutefois, pendant tout le Moyen Âge européen, les éléments de paysage […] […] Lire la suite
PEINTURE DE GENRE
Dans le chapitre « La peinture de genre à l'époque de la hiérarchie des genres (XVIIe et XVIIIe siècles) » : […] Au xvii e siècle, la peinture de genre rencontre un succès croissant, parallèlement à l'estampe, qui accueille largement les thèmes « bas » (J. Callot, J. Bellange, A. Bosse...). Après les expériences caravagesques, les peintres italiens, absorbés par la grande peinture narrative, abandonnent aux artistes nordiques ce champ pictural encore à peine défriché. Certes c'est à Rome que naît la bamboc […] […] Lire la suite
PEINTURE Les techniques
Dans le chapitre « Les techniques à l'huile » : […] À partir du xv e siècle, on a préféré l'huile à toutes les recettes antérieures. Cette technique, en effet, répondait mieux aux nouvelles conceptions picturales et elle permettait d'associer d'une manière plus « douce » deux tonalités voisines, surtout dans le cas des effets de clair-obscur. Cette « fusion » entre couleurs participait aussi à cette unité spatiale que de nombreux peintres recherch […] […] Lire la suite
PERSPECTIVE
Dans le chapitre « Théorie et pratique de la perspective pendant la Renaissance en Europe » : […] On reconnaît communément à la Renaissance italienne le mérite de la découverte des lois de la perspective : découverte révolutionnaire, qui non seulement transforme le cours des arts figuratifs, qu'elle soustrait aux méthodes artisanales et à la spatialité contradictoire du Moyen Âge – bidimensionnalité et perspective inversée byzantine, multiples variantes des schémas à axe de fuite, présentatio […] […] Lire la suite
PORTRAIT
Dans le chapitre « Condamnation et renaissance » : […] Toutefois, l'invasion des Barbares et le rôle que ceux-ci se mirent à jouer aux dépens des populations plus anciennement établies sur le sol des provinces de l'Empire romain finirent par changer radicalement l'idée qui présidait jusqu'au v e siècle environ à l'usage du portrait. Sa légitimité absolue fut notamment mise en cause. Dans la plupart des civilisations traditionnelles, l'homme ne laisse […] […] Lire la suite
PORTUGAL
Dans le chapitre « L'art roman et l'art gothique » : […] La rencontre de deux courants de civilisation dans la péninsule Ibérique, celui des Wisigoths arrivés au v e siècle et celui des Arabes dont l'invasion date du commencement du viii e siècle, a produit une civilisation originale, moçarabe , dont l'architecture religieuse du futur territoire portugais porte témoignage, particulièrement à l' église de Lourosa, près de Lamego, dans le nord du pays, […] […] Lire la suite
POURBUS LES
Dynastie de peintres flamands. Pieter Pourbus (1524-1584) est originaire de Gouda ; il reçoit probablement sa formation à Bruges, où il est nommé à la corporation des peintres en 1543, et dont il sera juré et doyen, ce qui atteste sa notoriété. Il fut aussi géomètre et cartographe. Ses portraits sont diversement appréciés. Ceux de Jan van Eyewerve et de son épouse Jacquemyne Buuck (musée communal, […] […] Lire la suite
QUELLIN LES
Dynastie d'artistes anversois dont plusieurs membres ont tenu une place importante au xvii e siècle, les Quellin comptent des peintres, des graveurs et des sculpteurs. Le représentant le plus notable de la famille est le peintre Erasmus Quellin (1607-1678) . Élève de son père, sculpteur, qui portait le même prénom, Erasmus Quellin devint rapidement le collaborateur de Rubens, travaillant avec lui […] […] Lire la suite
RENAISSANCE
Dans le chapitre « Peinture » : […] Si, en ce qui concerne le dessin de la figure humaine, la peinture pose des problèmes proches de ceux de la sculpture, elle affronte beaucoup d'autres questions. Tout d'abord, il est contraire à la vérité historique d'opposer la peinture flamande à la peinture toscane, bien qu'elles adoptent très fréquemment des positions différentes. Toutes deux recherchent, de la même façon, un plus grand réali […] […] Lire la suite
RUBENS PIERRE PAUL (1577-1640)
Dans le chapitre « Les premiers maîtres et le séjour italien » : […] Rubens, le plus « flamand » de tous les peintres des Pays-Bas (avec Bruegel l'Ancien), est pourtant né en Allemagne, à Siegen (Westphalie), par suite des vicissitudes de l'histoire. Son père, Jan, jurisconsulte considéré, échevin d'Anvers à trente-deux ans (en 1562), avait dû fuir en 1568 les Pays-Bas à cause des troubles politico-religieux et de ses propres sympathies pour la Réforme et s'était […] […] Lire la suite
SAVERY ROELANDT (1576-1639)
Séduisant représentant par ses paysages de fantaisie du grand maniérisme international que l'on voit fleurir sous Rodolphe II à Prague, et tenant aussi d'un réalisme scrutateur et curieux qui débouche sur une exploration nouvelle des pouvoirs de la peinture, Savery ressemble par ces traits à plusieurs peintres contemporains, tels les paysagistes Gillis van Coninxloo, Hans Bol, David Vinckboons, av […] […] Lire la suite
SEGHERS DANIEL (1590-1661)
Avec Jan Brueghel de Velours et Osias Beert, Daniel Seghers est le plus grand peintre flamand de fleurs du xvii e siècle , et certes le plus justement célèbre. Ayant passé une partie de sa jeunesse en Hollande (après 1601, quand sa mère, veuve, devient calviniste, il se convertit au catholicisme un peu plus tard), Seghers revint à Anvers vers 1609. Il a commencé à peindre sans doute dès 1605. Adm […] […] Lire la suite
SIBERECHTS JAN (1627-env. 1703)
On ignore tout de la formation de Jan Siberechts qui est le fils d'un sculpteur. Ce peintre est l'une des figures les plus indépendantes du paysage flamand du xvii e siècle. En 1648-1649, il apparaît comme maître dans la gilde d'Anvers, se marie en 1652 et s'établit à Londres en 1672. Dans un premier temps, jusque vers 1661 environ, Siberechts pratique une manière italianisante proche de celle de […] […] Lire la suite
SNYDERS FRANS (1579-1657)
Avec Fyt, Frans Snyders est la figure majeure de la peinture d'animaux et de natures mortes de chasse si florissante en Flandre au xvii e siècle . Élève de Pieter Bruegel II, vers 1593/94, et peut-être aussi de Van Balen, il est reçu maître dans la Gilde d'Anvers en 1602, séjourne en Italie en 1608, à Rome puis à Milan. À cette occasion, Jan Bruegel de Velours l'avait chaleureusement recommandé a […] […] Lire la suite
SPRANGER BARTHOLOMAEUS (1546-1611)
Né à Anvers, élève dans cette ville où vécurent aussi Jan Mandijn, Frans Mostaert et Cornelis van Dalem, Spranger part pour l'Italie en 1565 mais s'arrête à Paris où il admire l'école de Fontainebleau. Cette influence et celle des grands maîtres italiens (Corrège et Parmesan surtout) seront capitales pour son évolution, confirmée, à Rome, par des contacts avec des maniéristes flamands italianisés, […] […] Lire la suite
TÉNIERS LE JEUNE DAVID (1610-1690)
Peintre recherché et officiel, David Teniers le Jeune a abordé avec aisance les genres les plus opposés : nature morte, portrait, paysage, peinture d'histoire, scène de genre ; il est avant tout le peintre des cabarets, des kermesses et des divertissements rustiques où, à la suite de Brouwer, il se révèle l'observateur de la vie populaire de son temps tout en y apportant une facture personnelle ( […] […] Lire la suite
VAN DER MEULEN ADAM FRANS (1632-1690)
Peintre baroque flamand, Adam Frans van der Meulen se spécialisa dans les paysages et les scènes de bataille. Baptisé le 11 janvier 1632 à Bruxelles, dans les Pays-Bas espagnols, Adam Frans van der Meulen se forme dès 1648 auprès du peintre de batailles Pieter Snayers, issu de l'école flamande. Vers 1664, le ministre des Finances Colbert le fait venir à Paris, à la demande de Charles Le Brun, pou […] […] Lire la suite
VAN DYCK ANTOINE (1599-1641)
Enfant prodige et prince charmant de la peinture, Van Dyck surprend, et tout à la fois ravit et agace par l'aisance de sa démarche, par la souplesse de ses facultés d'adaptation, par l'agréable variété de ses successives manières de peindre. Élégant, raffiné, tour à tour aimable et émouvant, n'est-il que le brillant « second » de Rubens ? Tant de périodes stylistiques plus facilement tranchées e […] […] Lire la suite
VAN ORLEY BAREND (1490 env.-1541)
Peintre de portraits et de tableaux religieux, surtout célèbre comme dessinateur de cartons de tapisseries et de vitraux, Barend van Orley est, avec l'Anversois Gossaert, son aîné de quelques années, le Liégeois Lambert Lombard, Jan van Scorel d'Alkmaar, Jan Massys et Frans Floris d'Anvers, un des représentants de la Renaissance flamande, fortement marquée par l'art italien. Barend van Orley est n […] […] Lire la suite
VAN VEEN OTTO dit VENIUS (1556-1629)
Travaillant d'abord chez le Leydois Isaac Claesz van Swanenburgh, puis à Liège, en 1574, chez Dominicus Lampsonius, Otto van Veen visita ensuite longuement l'Italie (de 1577 à 1582) pour rester à jamais un « romaniste » et un humaniste aussi fervent que cultivé, admirateur de Corrège à Parme, et directement marqué par les Zuccari à Rome. Après un court arrêt à Munich, il revient dans les Pays-Bas […] […] Lire la suite
VÉDUTISTES
Dans le chapitre « Le rôle des Nordiques italianisés » : […] Les éléments figuratifs, qui sont à l'origine du genre de la vue topographique, sont variés et parfois opposés, leurs racines pénètrent dans la culture artistique de la première moitié du xvii e siècle et dans certains cas remontent même au siècle précédent. Il s'ajoute à l'élément prospectif une vraisemblance optique, c'est-à-dire un élément réaliste qui reflète, dans ce contexte particulier, […] […] Lire la suite
VIE DE MARIE DE MÉDICIS (P. P. Rubens)
Réconciliée avec son fils Louis XIII en 1621, la reine-mère Marie de Médicis commanda à Rubens (1577-1640) deux séries de tableaux destinés à orner les galeries du palais du Luxembourg, sa résidence parisienne. Le premier cycle devait être consacré à la vie d'Henri IV, le second à la sienne. Seule cette série fut achevée, Rubens, auteur des esquisses, s'étant fait aider par son atelier, comme c'é […] […] Lire la suite
VOS CORNELIS DE (1584-1651)
Né à Hulst, Cornelis de Vos fut placé, ainsi que ses frères Hans et Paul, en apprentissage chez un peintre anversois. Il complète sa formation par un voyage en Hollande et, en 1608, devient franc-maître de la guilde de Saint-Luc à Anvers, dont il est le doyen en 1618. Outre ses lucratives activités de portraitiste à succès, essentiellement entre 1620 et 1640, il travaille dans le commerce d'art, c […] […] Lire la suite
Abraham et Melchisédech, huile sur panneau transposée sur toile, du Flamand Pierre-Paul Rubens (1577-1640). Musée des Beaux-Arts de Caen, France.
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Adoration des Mages, P. P. Rubens
Pierre Paul Rubens, Adoration des Mages. Vers 1617-1618. Huile sur toile. 251 cm x 328 cm. Musée des Beaux-Arts, Lyon.
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Jan van der Straet (dit Stradanus ou Stradano, 1523-1605), Le Laboratoire d'alchimie, 1571. Palazzo Vecchio, Florence.
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Robert Campin, «Annonciation», vers 1420. Huile sur bois, 76 cm × 70 cm. Museo del Prado, Madrid.
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Abraham JANSSENS, Calvaire, huile sur toile. Musée des Beaux-Arts, Valenciennes, France.
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Antonello de Messine, Crucifixion, 1475. Détrempe sur bois, 52,5 cm × 42,5 cm. Musée royal des Beaux-Arts, Anvers.
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Dante Alighieri, Juste de Gand
JUSTE DE GAND, Dante Alighieri, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Jan GOSSAERT dit MABUSE, Diptyque Carondelet. À gauche: Jean Carondelet, doyen de l'Église de Besançon et Conseiller de Charles V; à droite : Vierge à l'Enfant. 1517, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Daniel SEGHERS, Fleurs dans un vase en verre, huile sur cuivre. Johnny van Haeften Gallery, Londres.
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Pierre Paul Rubens, «Henri IV reçoit le portrait de la reine et se laisse désarmer par l'amour», vers 1622-1625. Huile sur toile, 394 cm × 295 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Surnommé «l'Obscur», Héraclite (VIe-Ve siècle avant J.-C.) est avec Anaximandre, Parménide et Empédocle, une figure fondatrice de la pensée présocratique. À l'aube de la philosophie, ses écrits s'interrogent sur la possibilité pour le langage de dire...
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Jan GOSSAERT dit MABUSE, Hercule et Diane, 1517, huile sur bois. The Barber Institute of Fine Arts, University of Birmingham, Royaume-Uni.
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Joachim BEUCKELAER, Intérieur de cuisine, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Hans Memling (1435 env.-1494), La Châsse de sainte Ursule. Musée Memling, Bruges, Belgique.
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Pieter Bruegel l'Ancien, «La Danse des paysans», vers 1568. Huile sur bois, 114 cm × 164 cm. Kunsthistorisches Museum, Vienne.
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Antoine Van Dyck (1599-1641), La Déposition de Croix, huile sur toile. Ashmolean Museum, Oxford, Grande-Bretagne.
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Robert CAMPIN, La Madone à l'écran d'osier, huile sur bois. National Gallery, Londres.
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Pierre Paul Rubens, La Majorité de Louis XIII. La reine remet les affaires au roi, le 20 octobre 1614», vers 1622-1625. Huile sur toile, 394 cm × 295 cm. Musée du Louvre, Paris.
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Pieter Bruegel l'Ancien, «La Moisson», 1565. Huile sur toile, 118 cm × 163 cm. The Metropolitan Museum of Art, New York. Dans le cycle de saisons, ce tableau symbolise les mois d'août et de septembre.
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Joachim PATENIER ou PATINIR, La Multiplication des pains, détrempe sur bois. L'Escurial, Espagne.
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Pieter Bruegel l'Ancien, «La Rentrée des troupeaux», 1565. Huile sur bois, 117 cm × 159 cm. Kunsthistorisches Museum, Vienne. Ce tableau qui fait partie d'un cycle de saisons, symbolise les mois d'octobre et de novembre.
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L'archiduc Ferdinand, P.P. Rubens
L'archiduc Ferdinand, cardinal-infant d'Espagne, gouverneur général des Pays-Bas du Sud, durant la bataille de Nördlingen. Huile sur toile, 1636. Musée du Prado, Madrid.
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Ce tableau est un témoin des conditions climatiques qui règnent dans les Pays-Bas du
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David Teniers, «Le Grand Duc Leopold Wilhelm dans sa galerie à Bruxelles», 1653. Huile sur toile, 70 cm × 86 cm. Kunsthistorisches Museum, Vienne (Autriche).
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Le Jugement universel, J. Bosch
Jérôme Bosch (1450-1516), Le Jugement universel, détail d'une créature monstrueuse portant comme du gibier un damné percé d'une flèche, 1500. Détrempe à l'huile sur bois de chêne (H. 1,64 ; L. 1,27). Akademie der Bildenden Künste.
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Jérôme Bosch, Triptyque du «Jugement universel», 1500. Détail du panneau central. Détrempe à l'huile sur bois de chêne, 164 cm × 127 cm. Akademie der bildenden Künste, Vienne.
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Hans Memling (1435 env.-1494), Le Mariage mystique de sainte Catherine,ou Retable des deux saints Jean, triptyque, 1479. Musée Memling, Bruges, Belgique.
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Jérôme Bosch (1450 env.-1516), Le Portement de Croix. Huile sur bois. 76,5 cm X 83,5 cm. Musée des Beaux-Arts de Gand, Belgique.
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Pieter Bruegel l'Ancien, «Le Triomphe de la mort», vers 1562. Détail. Huile sur bois, 117 cm × 162 cm. Musée du Prado, Madrid.
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L'Enlèvement des filles de Leucippe, tableau du peintre flamand Pierre-Paul Rubens (1577-1640), 1618-1620. Alte Pinakothek, Munich.
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Hans Memling, «Les Saintes Femmes et saint Jean-Baptiste», panneau de droite du diptyque «La Descente de Croix», vers 1475. Huile sur bois, 53,8 cm × 38,3 cm. Capilla Real, Grenade.
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Antoine Van Dyck (1599-1641), Lord John et lord Bernard Stuart. Vers 1638. Huile sur toile. 238 cm X 146 cm. The National Gallery, Londres.
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Joachim BEUCKELAER, Marché aux poissons, huile sur toile. Ferens Art Gallery, Hull City Museums and Art Galleries, Royaume-Uni.
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Jacob Jordaens, Méléagre et Atalante, XVIIe siècle. Huile sur toile, 151 cm × 241 cm. Musée du Prado, Madrid.
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Jan FYT, Nature morte avec lièvre, fruit et perroquet, huile sur toile. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie.
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Roelandt SAVERY, Orphée charmant les animaux, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Pieter Bruegel l'Ancien, «Paysage d'hiver avec un piège à oiseaux», 1565. Huile sur bois. Musées royaux des beaux-arts de Bruxelles, Bruxelles. Bruegel le Jeune, dit d'Enfer (1564-1638), a réalisé plusieurs répliques de l'œuvre de son père. Une de celles-ci est conservée...
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Paul BRIL, Paysage fantastique avec cascade et pont, huile sur toile. Johnny van Haeften Gallery, Londres.
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Cornelis de VOS, Portrait de famille, huile sur toile. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie.
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D'après Quentin METSYS ou MASSYS, Portrait de Paracelse, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Hans Memling, «Portrait d'une jeune femme», dit «Portrait de Sibylla Sambetha», 1480. Huile sur bois, 46,5 cm × 35,2 cm. Memlingmuseum, Bruges.
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Antoine Van Dyck, «Portrait d'une noble génoise», portrait présumé de la marquise Geronima Spinola-Doria, vers 1626-1627. Huile sur toile, 239 cm × 170 cm. Collection du baron Édouard de Rothschild. Musée du Louvre, Paris.
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JUSTE DE GAND, Ptolémée, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Joachim PATENIER ou PATINIR, Saint Jérôme dans le désert, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Robert CAMPIN, Saint Joseph, panneau droit du triptyque de Mérode, vers 1420-1430, huile sur bois. Metropolitan Museum of Art, Cloisters, New York, États-Unis.
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Saint Thomas d'Aquin, Juste de Gand
JUSTE DE GAND, Saint Thomas d'Aquin, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Antoine Van Dyck (1599-1641), Samson et Dalila. Dulwich Picture Gallery, Londres.
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Adriaen BROUWER, Scène de cabaret, huile sur toile. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie.
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Abondance de gibier et fruits d'automne: les natures mortes flamandes célèbrent avec faste les plaisirs de la table. Frans Snyders, Scène de cuisine en Flandres. Huile sur toile, 135 × 201 cm, 1615-1620. Alte Pinakothek, Munich.
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JUSTE DE GAND, Sénèque, huile sur bois. Musée du Louvre, Paris.
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Emile CLAUS, Sur le chemin de l'école, huile sur toile. Collection particulière.
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Frans SNYDERS, Table avec gibier, huile sur toile. York City Art Gallery, North Yorkshire, Royaume-Uni.
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Antoine Van Dyck, «Thomas Killigrew et William, lord Crofts», 1638. Huile sur toile, 132,7 cm × 143,5 cm. Collection royale de la reine Élisabeth II.
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Hans Memling, «Vierge à l'Enfant», seconde moitié du XVe siècle. Huile sur toile, 45 cm × 32 cm. Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne.
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Le Dénombrement de Bethléem, Pieter Bruegel l'Ancien (bois, Musées royaux des beaux-arts, Bruxelles).
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