PAYSAGE, peinture, XIXe s.
ALLSTON WASHINGTON (1779-1843)
Peintre et écrivain américain, né le 5 novembre 1779, au domaine de Brook Green, la plantation des Allston située sur la rivière Waccamaw, en Caroline du Sud, mort le 9 juillet 1843 à Cambridgeport, dans le Massachusetts. Washington Allston sort diplômé de l'université Harvard en 1800, puis part à Londres où il étudie à la Royal Academy. Durant la première décennie de ce siècle, il visite les gra […] […] Lire la suite
ANGLAIS (ART ET CULTURE) Aquarelle
Du premier voyage de John Robert Cozens en Italie en 1776 à la mort de Turner en 1851, l'Angleterre a connu un âge d'or de l'aquarelle. Cette technique picturale, auparavant réservée au dessin topographique et architectural, a brusquement connu la faveur des artistes et de leurs clients au moment où les voyages sur le continent et dans les régions montagneuses des îles Britanniques se multipliai […] […] Lire la suite
ANGLAIS (ART ET CULTURE) Peinture
Dans le chapitre « L'ère des « connaisseurs » (1714-1830) » : […] L'accession de la dynastie des Hanovre en 1714 marque le début d'une ère de stabilité politique et de prospérité économique, où la Grande-Bretagne devient une grande puissance européenne. Les élites sociales, désormais, ne fondent plus leur autorité seulement sur la possession de la terre et sur le pouvoir politique, mais aussi, de plus en plus, sur la maîtrise du goût et de la vie artistique. Le […] […] Lire la suite
BARBIZON ÉCOLE DE
Une des innovations les plus remarquables de la peinture européenne du milieu du xix e siècle réside dans la dévotion presque exclusive de peintres de grand talent à l'art du paysage. C'est là un fait que la critique et le public averti avaient reconnu comme une des manifestations majeures de l'art vivant. En France, cette découverte s'identifie avec les efforts de plusieurs artistes ; on groupe […] […] Lire la suite
BAZILLE FRÉDÉRIC (1841-1870)
Dans le chapitre « Une œuvre diverse et partagée » : […] Pour réduite qu'elle soit en nombre, l'œuvre de Frédéric Bazille est d'une remarquable diversité. Hormis la peinture mythologique, religieuse ou historique – qui occupait le devant de la scène dans les Salons –, tous les genres y sont représentés : le paysage ; l'intérieur, avec ou sans figures ; le portrait, isolé ou de groupe, en plein air ou dans une pièce ; le nu, masculin et féminin ; la natu […] […] Lire la suite
BIERSTADT ALBERT (1830-1902)
L'un des meilleurs maîtres du paysage américain, Albert Bierstadt fut à l'apogée de son prestige au cours des années 1860-1880. Il était allemand d'origine, mais plus encore de formation puisque, émigré à l'âge de deux ans seulement, il revint en 1853 parfaire ses études à Dusseldorf, avant de gagner l'Italie. Il appartient à ce courant de paysagistes dit de l'Hudson River School qui révélèrent l' […] […] Lire la suite
BONINGTON RICHARD PARKES (1802-1828)
Peintre anglais, contemporain de la grande génération de peintres romantiques français, Bonington exerça sur elle une influence originale et considérable, et contribua plus que personne à l'initier aux formules de la peinture romantique anglaise, mises au point un quart de siècle plus tôt par Constable, Turner et Lawrence. L'essentiel de sa courte et éclatante carrière se déroule à Paris, entre 18 […] […] Lire la suite
CARRAND LOUIS (1821-1899)
La campagne de Lyon, entre le Rhône et la Saône, dans le climat vaporeux qui baigne les coteaux et les petites montagnes (les « monts »), a inspiré, dans la seconde moitié du xix e siècle qui vit l'essor du paysage, un groupe de peintres régionaux : François Vernay, Auguste Ravier, Louis Carrand. Ces peintres ont visité l'Italie, connu Corot et leurs contemporains de Barbizon. Mais ils sont demeu […] […] Lire la suite
CASPAR DAVID FRIEDRICH ET LE PAYSAGE (repères chronologiques)
1797 Élève à l'Académie de Copenhague, Friedrich exécute ses premières œuvres importantes, une série d'aquarelles représentant des vues de parcs de la ville ou de ses environs, qui dénote son goût précoce pour la peinture de paysage et pour l'émotion procurée par la nature, même modifiée par l'homme. 1799 Friedrich s'oriente vers la carrière de paysagiste : il expose une aquarelle à l'exposition […] […] Lire la suite
CÉZANNE PAUL (1839-1906)
Dans le chapitre « Parcours et formes » : […] La classification traditionnelle de l'œuvre du peintre repose avant tout sur la chronologie de son évolution stylistique, qui elle-même recoupe les grandes étapes de sa biographie. Aux années de jeunesse et de formation parisienne correspond ainsi une période “romantique”. Lui succède, de 1872 à 1877, la période “impressionniste”, puis, après qu'il s'est détaché du groupe, la période “constructive […] […] Lire la suite
CHINTREUIL ANTOINE (1814-1873)
Né à Pont-de-Vaux dans l'Ain, Antoine Chintreuil se forme à Paris à partir de 1838. Il est curieux que ce paysagiste n'ait pas été attiré par les peintres paysagistes de l'école de Lyon (Appian, Carrand, Ravier, Vernay), ville toute voisine de Pont-de-Vaux. Il choisit plutôt de s'installer à Paris, et la réputation de Corot n'y est peut-être pas étrangère. Ce dernier, qu'il rencontre en 1843, est […] […] Lire la suite
CHURCH FREDERIC EDWIN (1826-1900)
Peintre américain dont l'œuvre constitue l'expression la plus originale et la plus complète du romantisme dans la peinture américaine. Church a le paysage pour domaine . Élève de Thomas Cole entre 1844 et 1846, il commence par recueillir les formules ambiguës de son maître et sa vision d'un immense paysage dramatisé. Mais, tandis que chez la plupart des peintres de l'école de l'Hudson l'exemple d […] […] Lire la suite
COLE THOMAS (1801-1848)
Peintre américain né le 1 er février 1801 à Bolton-le-Moors (Lancashire), mort le 11 février 1848 à Catskill (New York), Thomas Cole est le principal représentant du romantisme américain et le fondateur de l'école de l'Hudson (Hudson River School), groupe de paysagistes du milieu du xix e siècle. D'origine anglaise, la famille de Cole émigre à Philadelphie avant de s'installer à Steubenville […] […] Lire la suite
CONSTABLE JOHN (1776-1837)
Dans le chapitre « Une existence difficile » : […] Né en 1776 à East Bergholt (Suffolk), Constable appartient à une famille de meuniers assez aisés. Son père, Golding Constable, possède plusieurs moulins à eau et à vent qui seront des sujets de prédilection du peintre. Initié au dessin par un amateur local, il a la chance de découvrir grâce à un mécène, sir George Beaumont, les œuvres de Claude Lorrain et de Thomas Girtin. Malgré les réticences de […] […] Lire la suite
COROT JEAN-BAPTISTE CAMILLE (1796-1875)
Zola voyait en Corot un précurseur de Pissarro et de Jongkind, le premier à avoir rompu avec le paysage classique hérité de Poussin, pionnier de la peinture de plein air et du “sentiment vrai [...] de la nature” ( Mon Salon. Les paysagistes , 1868). Ce jugement, fondé essentiellement sur les paysages de la dernière manière de l'artiste, ne rend pas compte de l'originalité véritable de Corot. Un “p […] […] Lire la suite
COTMAN JOHN SELL (1782-1842)
Aquarelliste paysagiste et graveur anglais de l'école de Norwich, né le 16 mai 1782 à Norwich, dans le Norfolk, mort le 24 juillet 1842 à Londres. Vers 1798, Cotman part faire ses études à Londres, où il rencontre les peintres J. M. W. Turner et Thomas Girtin. Il expose ses aquarelles à la Royal Academy de 1800 à 1806. Certaines des œuvres de cette période sont considérées comme les plus beaux ex […] […] Lire la suite
COURBET GUSTAVE (1819-1877)
Dans le chapitre « Le poème de la nature » : […] L' Atelier , dont la présentation à l'Exposition universelle de 1855 souligna le caractère de « somme », est la seule peinture de Courbet qui offre une telle densité de pensée, mais la plupart des tableaux de cette époque sont aussi des « allégories réelles ». À ceux qui constatent l'étroitesse et la rigidité de l'ordre social et mettent en lumière les facteurs concrets d'oppression s'opposent ceu […] […] Lire la suite
CRITIQUE D'ART EN FRANCE AU XIXe SIÈCLE
Dans le chapitre « « Partiale, passionnée, politique » » : […] Savante, la critique a en effet pour but essentiel d'exprimer un engagement sur l'art vivant dont Baudelaire a résumé la force : une conception « partiale, passionnée, politique » répond seule à l'« à quoi bon ? » formulé au début du Salon de 1846. On a souvent opposé à cette pugnacité l'« empathie » de Gautier, qui souhaite comprendre plus que juger l'art de son temps. Mais comme l'a montré une […] […] Lire la suite
DESSIN
Dans le chapitre « L'aquarelle et la gouache » : […] Bien qu'elle triomphe au xix e et au xx e siècle, l'aquarelle – mélange de pigments de couleurs et de gomme arabique plus ou moins dilués d'eau – est une technique pratiquée depuis longtemps. Son support de prédilection est le papier blanc, qui permet de jouer de sa transparence et dont les « réserves » (zones laissées sans peinture) font ressortir les nuances et l'éclat des coloris. La gouache […] […] Lire la suite
DIAZ DE LA PEÑA NARCISSE VIRGILE (1807-1876)
Fils d'un exilé espagnol, Narcisse Virgile Diaz de la Peña a une jeunesse errante : de Bordeaux, sa ville natale, à Paris en passant par l'Angleterre ou le Languedoc. Jeune apprenti dans une fabrique de porcelaines de Paris, il s'initie à l'emploi des couleurs et fait la connaissance des peintres Jules Dupré, Raffet, Troyon. En autodidacte, il essaie de peindre les environs immédiats de Paris avan […] […] Lire la suite
DUPRÉ JULES (1811-1889)
Fort apprécié pour ses paysages, considéré souvent comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme, Jules Dupré est issu de cette génération de peintres qui, à partir de 1830, formèrent autour de Théodore Rousseau l'école de Barbizon, l'une des tendances du courant réaliste. Le doyen des critiques réalistes, Théophile Thoré (Thoré-Bürger), ne concevait-il pas l'art comme une manifestation de l'amo […] […] Lire la suite
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) Les arts plastiques
Dans le chapitre « Le paysage, nouvelle expression de l'identité » : […] Si, dès le début du xix e siècle, des peintres intellectuels aux penchants académiques comme Copley, John Trumbull, Washington Allston, John Vanderlyn ou Samuel Morse ont cherché dans la peinture d'histoire une échappatoire aux servitudes du portrait, ce « grand genre », comme on l'appela aux États-Unis, n'exista vraiment qu'à Londres avec West et Copley, plus fugitivement à Washington, au tra […] […] Lire la suite
FLANDRIN HIPPOLYTE (1809-1864) & PAUL (1811-1902)
Faut-il croire Henri Delaroche qui saluait Flandrin, en 1859, dans la Revue des Deux Mondes , comme « le plus grand peintre religieux que la France ait vu naître depuis Lesueur » ? Il est vrai en tout cas qu'Hippolyte Flandrin a, sous la bannière de l'ingrisme, incarné en France une renaissance de l'art religieux, comparable à celles dont nazaréens et préraphaélites furent les artisans en Allemagn […] […] Lire la suite
FRIEDRICH CASPAR DAVID (1774-1840)
Selon le sculpteur David d'Angers, le peintre allemand Caspar David Friedrich (1774-1840) aurait inventé la « tragédie du paysage ». Cette formule peut en effet s'appliquer à l'une des œuvres majeures de l'artiste : Le Moine au bord de la mer (1808-1810, Nationalgalerie, Berlin) qui représente une figure solitaire minuscule méditant devant un paysage désertique réduit à trois bandes de couleurs . […] […] Lire la suite
FROMENTIN EUGÈNE (1820-1876)
Issu d'une lignée de juristes et de médecins, Eugène Fromentin passe son enfance dans le domaine familial de Saint-Maurice (près de La Rochelle) et il en gardera des impressions ineffaçables. Excellent élève au collège de la ville, il se lie d'amitié avec une jeune fille, de quatre ans son aînée, qui se marie en 1834. Continuant ses études dans la capitale, il revoit son amie à l'occasion des vaca […] […] Lire la suite
GRAVURES D'HOKUSAI (repères chronologiques)
Fin du xvii e siècle Premières estampes de l' Ukiyo-e (« images du monde flottant ») 1760 Naissance de Katsushika Hokusai. 1778 Premiers travaux de l'artiste : des représentations d'acteurs et de courtisanes. Vers 1780 Estampe des « Lutteurs de sumo ». Vers 1800 Hokusai réalise les premières représentations de paysages, sujet neuf pour l'estampe japonaise. Vers 1831 Trente-Six Vues du mon […] […] Lire la suite
GUILLAUMIN ARMAND (1841-1927)
Peintre français, Guillaumin fut l'un des membres historiques du groupe impressionniste. Il prit part aux principaux épisodes de son histoire : formation à l'Académie suisse, Salon des refusés (1863), la plupart des « expositions impressionnistes » entre 1874 et 1886. Mais, à l'intérieur de ce groupe, il représente, avec ses amis Cézanne et Pissarro, la tendance la plus constructive, celle dont la […] […] Lire la suite
HEADE MARTIN JOHNSON (1819-1904)
Peintre américain, Heade a surtout peint des paysages, dans des manières assez différentes, mais parfois simultanées. L'une, dans la tradition « luministe » américaine, fond les touches en une matière lisse, brillante, glacée, et diffuse sur l'ensemble du paysage un éclairage égal qui donne à chaque détail la même intensité et évoque la photographie ( Lake George , 1862, Museum of Fine Arts, Bosto […] […] Lire la suite
HILL DAVID OCTAVIUS (1802-1870)
Peintre de paysages à l'origine, David Octavius Hill est surtout connu pour son œuvre de photographe, qu'il entreprit en collaboration avec le calotypiste Robert Adamson (1821-1848). Originaire de Perth, en Écosse, et issu d'une famille nombreuse vivant de l'édition, Hill entreprend des études de dessin à Édimbourg, où il s'initie notamment aux nouvelles méthodes d'impression en lithographie. À l' […] […] Lire la suite
HIROSHIGE ANDŌ (1797-1858)
Maître incontesté de l' estampe de paysage, Andō Hiroshige remporta un égal succès au Japon et en Occident. Jamais sans doute maître de l'école Ukiyo-e , née de la peinture de genre, ne comprit et ne traduisit mieux l'âme même de la nature. Ne s'appuyant sur aucune conception philosophique ou mystique, son art est le résultat de l'observation humble de la nature, qu'il n'a cependant pas cherché à […] […] Lire la suite
HODLER FERDINAND (1853-1918)
Dans le chapitre « La période symboliste » : […] Hodler est d'abord apprenti chez son beau-père, peintre d'enseignes, et ensuite chez un peintre de vues alpestres pour touristes – à une époque où n'existaient pas encore les cartes postales. Il gagne l'amitié de personnages influents dans le monde artistique et intellectuel, avec des poètes, des critiques et des journalistes. Ainsi de Louis Duchosal, Mathias Morhardt, Edouard Rod, admirateurs de […] […] Lire la suite
HUDSON RIVER SCHOOL
École de paysagistes américains inspirée par l'exemple de Thomas Cole et d'Asher B. Durand, les premiers grands peintres de l'histoire américaine. L'école de l'Hudson groupe, vers le milieu du xix e siècle, une génération d'artistes nés après 1800 (John W. Kasilear, 1811-1893 ; John F. Kensett, 1816-1872 ; Worthington Whittredge, 1820-1910 ; Sanfort R. Gifford, 1823-1880 ; Francis Cropsey, 1828- […] […] Lire la suite
HUET PAUL (1803-1869)
Un des premiers peintres français de la génération romantique à avoir consacré son œuvre au paysage. Paul Huet, d'abord élève du néo-classique Guérin puis de Gros, rencontre Delacroix et le paysagiste anglais Bonington. Ses premières œuvres, à la technique large et nerveuse, témoignent d'une sensibilité tourmentée ( Les Ormes de Saint-Cloud , 1823). La forêt, l'île Séguin près de Saint-Cloud, la N […] […] Lire la suite
IMPRESSIONNISME
Dans le chapitre « L'œil impressionniste » : […] Un art tel que l'impressionnisme s'oppose totalement aux conceptions qui ont tendu à faire de l'art une tentative de définition, d'organisation et de restructuration du monde par l'intellect. Pour l'impressionnisme, l'art n'est en rien cosa mentale , rien ne diverge plus que lui de toute aspiration à un classicisme. C'est un art éminemment matérialiste, conforme en cela à une époque de scientisme […] […] Lire la suite
IMPRESSION, SOLEIL LEVANT (C. Monet)
Impression, soleil levant (musée Marmottan, Paris) tient une place capitale dans l'histoire de l'art pour avoir été à l'origine de la dénomination du mouvement « impressionniste ». Ce néologisme inventé, peut-être par boutade, par un journaliste à partir du titre donné par Claude Monet (1840-1926) à son tableau devint vite générique pour désigner les tenants de la « nouvelle peinture », qui s'éta […] […] Lire la suite
JOHN CONSTABLE ET LA CAMPAGNE ANGLAISE (repères chronologiques)
1776 Naissance de Constable à East Bergholt, dans le Suffolk, où son père est propriétaire, en particulier de moulins. Il grandit dans la vallée de la Stour, une petite rivière, où il habitera pendant longtemps à l'âge adulte, et d'où il tirera le sujet de certains de ses tableaux les plus célèbres (comme les nombreuses vues de la campagne de Dedham ou de Flatford). 1799 Constable se rend à Lond […] […] Lire la suite
JONGKIND JOHAN BARTHOLD (1819-1891)
Huitième enfant d'une famille paysanne, Jongkind entre à l'académie de La Haye à dix-sept ans. Il apprend alors la technique du dessin, mais surtout de l'aquarelle d'après nature. Lors d'un premier séjour en France, il se lie en 1846 avec Isabey qui lui fait découvrir les couleurs et les effets de lumière des plages normandes. En 1862, il rencontre, grâce à Moret, élève d'Isabey, Boudin qui jouera […] […] Lire la suite
LACOMBE GEORGES (1868-1916)
Trois rencontres auront marqué la vie de Georges Lacombe : celles de Sérusier en 1892, de Gauguin un an plus tard, de Théo van Risselberghe en 1904. Lacombe adopta très vite les idées de Paul Sérusier et s'intégra aux nabis. Ses tableaux s'inspirent de la technique des teintes plates cernées de lignes décoratives, dans l'esprit des paysages de Pont-Aven ; il y montre toutefois, surtout dans le des […] […] Lire la suite
LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU : UN ATELIER GRANDEUR NATURE (exposition)
Le musée d'Orsay, en consacrant au printemps de 2007 une importante exposition à la forêt de Fontainebleau et l'art du xix e siècle, a apporté un élément important à l'histoire de la peinture de paysage. Non que l'on n'ait, depuis un siècle, compris l'importance du lieu dans le développement du genre, ne serait-ce que par le concept d'« école de Barbizon », certes postérieur et quelque peu réduc […] […] Lire la suite
L'ÂGE D'OR DE LA PEINTURE DANOISE (1801-1864) (exposition)
Dans le chapitre « L’essor du sentiment national » : […] Alors que la monarchie, ruinée, ne fait plus guère de commandes d’œuvres, la vie artistique trouve un soutien nouveau auprès d’une bourgeoisie enrichie de marchands, d’universitaires et de fonctionnaires, dans un contexte de redressement économique. Cette société principalement luthérienne aime décorer ses intérieurs confortables mais sans opulence de petits tableaux qui reflètent une conception d […] […] Lire la suite
LA HAYE ÉCOLE DE
Dans le chapitre « Pleinairisme et amour de la terre » : […] Dès le milieu du xix e siècle, passé l'épisode romantique, d'ailleurs vécu sans grande conviction et principalement, comme en Belgique, à travers la renaissance d'un certain rubénisme (Cool, Anthony Vincent, Hendrick Schmidt), les artistes hollandais avaient renoué avec la tradition du paysage. « La religion des maîtres, écrit encore Focillon, est intacte, et chacun des vivants semble s'attacher […] […] Lire la suite
LA NUIT ÉTOILÉE (V. Van Gogh)
En peignant, en septembre 1888, La Nuit étoilée (musée d'Orsay, Paris), avec le Rhône à l'avant-plan, Vincent Van Gogh (1858-1890) poursuivait, comme il l'écrivit à son frère Théo, un double objectif : démontrer qu'il fallait peindre les tableaux de nuit sur le motif, et non dans l'atelier à la lumière du jour, et que de nombreuses couleurs, en dehors de la gamme sombre des bleus et des noirs, po […] […] Lire la suite
LA PEINTURE DE PAYSAGE, John Constable Fiche de lecture
John Constable (1776-1837) consacra l'essentiel de sa carrière à la peinture de paysage . Il avait une connaissance approfondie de son histoire et de sa théorie : on a conservé la liste des livres qu'il possédait sur le sujet, et qui montrent l'ampleur de ses curiosités dans ce domaine. Mais relativement en marge des cercles officiels, et en particulier de la Royal Academy (il en est membre assoc […] […] Lire la suite
LEBOURG ALBERT (1849-1928)
Peintre français. Les conflits parfois dramatiques de l'avant-garde et de la tradition, dans le dernier quart du xix e siècle, risquent de cacher l'accord qui exista parfois entre l'impressionnisme et certains tempéraments d'artistes, rebutés par la production académique, mais plus sensibles qu'audacieux. C'est ce que prouve l'œuvre de Lebourg, qui, sans rien de révolutionnaire, ne cesse de côtoy […] […] Lire la suite
LE CHAMP DE BLÉ (J. Constable)
Le Champ de blé (National Gallery, Londres), peint en 1826 par John Constable (1776-1837), exposé la même année à Londres à la Royal Academy puis en 1827-1828 à Paris au Salon (sans y être beaucoup remarqué), est une des peintures les plus célèbres de Constable, et probablement la plus populaire de ses œuvres en Grande-Bretagne avec La Charrette de foin . Achetée immédiatement après la mort de l' […] […] Lire la suite
LÉPINE LOUIS STANISLAS (1835-1892)
Peintre français. Ce petit maître, élève de Corot, à qui sont dues presque toutes les formules de son art, illustre admirablement, dans d'étroites limites, une certaine tradition du paysage naturaliste français au xix e siècle : celle dont la prédilection se porte sur les éléments mobiles et fluides de la nature, et dont la manière est discrète, raffinée, toute en nuances, en passages, en harmoni […] […] Lire la suite
LE SENTIMENT DE LA MONTAGNE (exposition)
Les paysages de montagne résument et exacerbent les débats liés à la peinture de paysage en général. Présente à l'arrière-plan de nombreuses œuvres dès le xv e siècle en Occident, la montagne n'accède véritablement à la dignité picturale qu'à la fin du xviii e siècle. C'est le mérite du musée de Grenoble que d'avoir rassemblé, à l'initiative de Serge Lemoine, plusieurs tableaux qui, de 1760 à 1 […] […] Lire la suite
LES VOYAGES DE TURNER (repères chronologiques)
1794 Première excursion de Turner, dans le centre de l'Angleterre, dans le seul but de trouver des paysages ou des monuments susceptibles d'être gravés. Elle sera suivie de nombreuses autres, toujours en Grande-Bretagne, pays alors en guerre avec la France où il ne lui est pas possible de se rendre comme sur le reste du continent : sud du pays de Galles et île de Wight (1795), nord de l'Angleterr […] […] Lire la suite
LETTRES SUR LA PEINTURE DE PAYSAGE, Carl Gustav Carus Fiche de lecture
Les Lettres sur la peinture de paysage de Carl Gustav Carus (1789-1869), publiées en deux éditions en 1831 et 1835, ont été souvent considérées comme un manifeste de l'esthétique romantique du paysage en Allemagne. Si elle n'est pas dépourvue de fondement, cette lecture tend pourtant à occulter l'extrême diversité des traditions qui nourrissent l'ouvrage, une diversité qui tient à la personnalité […] […] Lire la suite
MACCHIAIOLI LES
Lorsqu'en 1862 un critique italien baptisa par dérision certains peintres du nom de macchiaioli (tachistes), il ne faisait que reprendre le mot de macchia déjà employé par eux, et sanctionner la recherche, qui s'était concrétisée dans le milieu florentin vers 1858-1860, d'une vérité directe traduite en un langage pictural synthétique, par juxtaposition de masses claires et de masses sombres. Mép […] […] Lire la suite
MARILHAT PROSPER (1811-1847)
L'orientalisme français a été trop longtemps réduit à quelques noms (Delacroix et Chassériau presque exclusivement, Decamps pour mémoire, Fromentin, car on se souvient de l'auteur de Dominique ) pour qu'on ne voie pas avec satisfaction l'intérêt se porter sur d'autres artistes : Marilhat bien sûr, mais aussi Adrien Dauzats (1804-1868), Adrien Guignet (1816-1854), Léon Belly (1827-1877), Narcisse B […] […] Lire la suite
MATIN SUR LE RIESENGEBIRGE (C. D. Friedrich)
À l'exception de quelques portraits, et de quelques tableaux où les figures prennent le pas sur leur environnement, Caspar David Friedrich (1774-1840), contrairement à son contemporain Philipp Otto Runge, n'a exécuté que des paysages. Il les charge toutefois d'une signification nouvelle pour son époque, tout en manifestant les qualités techniques attendues chez un paysagiste : exactitude topograph […] […] Lire la suite
MEISSONIER JEAN-LOUIS ERNEST (1815-1891)
« Le succès qu'il obtient, les honneurs dont on l'accable me font toujours chercher en lui un homme que je ne trouve pas » : ce scepticisme de Zola, proféré dès 1867, marque bien la paradoxale situation de Meissonier. Peintre admiré, adulé, dont les toiles valaient si cher qu'il n'entra en force au Louvre qu'en 1909, grâce au legs du richissime Chauchard, Jean-Louis Meissonier est tombé presque au […] […] Lire la suite
MILLET JEAN-FRANÇOIS (1814-1875)
La peinture de Millet, longtemps très populaire, a été appréciée en vertu de critères d'ordre social ou moral, mais rarement en tant qu'œuvre plastique : c'est ce qu'a justement entrepris la critique récente. Par ses origines, comme par l'univers de toute son œuvre, Millet fait figure de personnalité à part, généralement estimée pour ses qualités de générosité et de probité. Né dans le Cotentin, c […] […] Lire la suite
MONET CLAUDE (1840-1926)
Dans le chapitre « Un nouvel art du paysage » : […] Claude Monet, bien que né à Paris, passe sa jeunesse et son enfance au Havre où ses parents tiennent une épicerie. Il manifeste très tôt de grand dons pour le dessin, en particulier pour la caricature. C'est Eugène Boudin qui encourage le jeune homme à peindre et l'emmène « sur le motif », en plein air (« Ce fut tout à coup comme un voile qui se déchire. J'avais saisi ce que pouvait être la pein […] […] Lire la suite
MOTIF, peinture
Dans le langage de métier, le motif désigne pour les peintres le sujet d'un tableau : « travailler sur le motif », c'est se placer en présence d'un modèle, la toile vierge devant en principe devenir le miroir, plus ou moins fidèle, du spectacle contrôlé par le peintre. « Les miroirs devraient apprendre à réfléchir avant de nous renvoyer notre image », disait Jean Cocteau. Boutade d'un « surréalisa […] […] Lire la suite
NAZARÉENS, peinture
Dans le chapitre « Esthétique » : […] Le principe essentiel des nazaréens est l'idée de « vérité », qu'ils opposèrent aux exercices schématiques des académiciens comme à la peinture du baroque tardif. De l'héritage des classiques (David, Flaxman), ils conservèrent la ligne comme principal élément du tableau. Les nazaréens surent exprimer dans leur dessin et dans leur trait une très haute sensibilité. La couleur reste dans l'esprit du […] […] Lire la suite
ORIENTALISME, art et littérature
Dans le chapitre « Rêves et mythes » : […] Si le « retour de voyage », dans ce recours systématique à la description ou à l'emprunt, est devenu au cours du siècle une sorte de style, il a, comme toute mode, fini par lasser. L'essoufflement est très tôt perceptible en peinture, où les tenants du réalisme, attachés aux campagnes françaises et aux sous-bois de Barbizon, conjurent les effets jugés clinquants de l'exotisme. Le critique Castagn […] […] Lire la suite
PAUL CÉZANNE ET LE THÈME DES BAIGNEUSES ET DES BAIGNEURS (repères chronologiques)
1867 Cézanne peint pour son ami de jeunesse Émile Zola L'Enlèvement (King's College, en dépôt au Fitzwilliam Museum, Cambridge), au sujet en réalité mal défini, mais qui manifeste son souci de peindre le nu, et de l'inscrire dans un paysage, dans cette toile, la campagne aixoise. 1875-1876 Baigneurs au repos (Fondation Barnes, Merion) est présenté à la troisième exposition impressionniste en 1 […] […] Lire la suite
PAYSAGE, peinture
Dans le chapitre « L'Europe » : […] L'Europe et le Proche-Orient ont eu une littérature érémitique et un culte des beautés naturelles comparables à ceux de l'Extrême-Orient. Cela est vrai si l'on en juge par la situation des plus anciens ermitages qui dominent de haut des groupes de montagnes et de vallées, des gorges et des forêts sauvages, des étendues d'eau. Toutefois, pendant tout le Moyen Âge européen, les éléments de paysage […] […] Lire la suite
PAYSAGES D'ITALIE. LES PEINTRES DU PLEIN AIR, 1780-1830 (exposition)
À Paris, les Galeries nationales du Grand Palais ont accueilli du 3 avril au 9 juillet 2001 une exposition consacrée à l'émergence du paysage de plein air dans la peinture européenne dans les années 1780 à 1830, c'est-à-dire du néo-classicisme aux débuts du romantisme. Cette exposition, présentée ensuite au Palais du Té à Mantoue, rassemblait cent quatre-vingt-douze peintures et aquarelles en pro […] […] Lire la suite
PISSARRO CAMILLE (1830-1903)
Dans le chapitre « Les étapes d'une vie » : […] Né en 1830 à Saint Thomas (Antilles danoises), de parents d'origine française établis dans le négoce, Camille Pissaro étudie en France, où l'on remarque et encourage ses dons pour le dessin, puis revient collaborer, sans enthousiasme, aux affaires paternelles. Il se tourne définitivement vers la peinture après un voyage au Venezuela en compagnie du peintre danois Fritz Melbye, et part immédiatemen […] […] Lire la suite
PRÉRAPHAÉLITES
Dans le chapitre « Les réalisations » : […] Leurs premières œuvres, exposées l'année suivante sous les initiales mystiques P. R. B. (Pre-Raphaelite Brotherhood), eurent un retentissement immédiat. Isabella de Millais (Walker Art Gallery, Liverpool), Rienzi de Hunt (coll. privée), The Girlhood of Mary Virgin ( L'Adolescence de la vierge Marie ) de Rossetti (Tate Gallery, Londres) se distinguaient par l'approche archéologique propre aux n […] […] Lire la suite
RÉALISME (art et littérature)
Dans le chapitre « Les réalistes de la perception directe » : […] De nombreux peintres qu'inspire la manière libre de Courbet et de Manet abandonnent tout recours aux techniques académiques pour se livrer à une transcription directe, à main levée, des êtres et des choses ; ils peignent directement, sans préparations, d'après nature. Leur travail se caractérise par le dépouillement du trait, l'éclat de la couleur, des valeurs simplifiées et des touches larges et […] […] Lire la suite
ROMANTISME
Dans le chapitre « Le paysage » : […] C'est dans le paysage que le romantisme pictural a le plus continûment donné sa mesure. La France cède ici le pas à l'Allemagne, à l'Angleterre, pays où la théorie académique était bien moins solidement établie. En Allemagne, la personnalité la plus marquante est celle de Caspar David Friedrich (1774-1840) qui, dès les premières années du xix e siècle, a donné au romantisme une forme picturale e […] […] Lire la suite
ROUSSEAU THÉODORE (1812-1867)
Avec Corot, Théodore Rousseau domine la peinture de paysage française du milieu du xix e siècle . Figure symbolique de l' école de Barbizon tout comme Millet, son ami intime, il incarne la lutte de la génération de 1830 contre les conventions et les règles académiques. Malgré des appuis importants, sa carrière fut marquée, des années durant, par les attaques de la critique et par son exclusion du […] […] Lire la suite
ROUSSEL KERR-XAVIER (1867-1944)
Au moment où il faisait ses études à Paris au lycée Condorcet, Roussel a connu Vuillard, Maurice Denis et Lugné-Poe. Après un passage à l'école des Beaux-Arts, il fréquente l'académie Julian où il retrouve les futurs nabis. Il participe tout naturellement à leur première exposition chez Le Barc de Boutteville, en 1891. Son œuvre se distingue alors assez peu de celle de ses amis Seguin, Bonnard, ou […] […] Lire la suite
RUNGE PHILIPP OTTO (1777-1810)
Le meilleur représentant avec Caspar David Friedrich du romantisme allemand en peinture. Runge s'est formé à l'Académie des beaux-arts de Copenhague (1799-1801), qui attirait à l'époque les jeunes talents de l'Allemagne du Nord, puis à Dresde (1801-1803), où il fit la connaissance de Ludwig Tieck. Il fut également lié à Goethe, après avoir participé au prix annuel de Weimar, organisé à l'instigati […] […] Lire la suite
RUSSIE (Arts et culture) L'art russe
Dans le chapitre « Le réalisme » : […] L'art russe de la seconde moitié du xix e siècle est marqué par le rôle dominant des idées philosophiques, éthiques et religieuses. La force des questions posées par Tolstoï et Dostoïevski, mais aussi Herzen, Tchernychevski et Pissarev, ne peut manquer de trouver un écho dans la peinture. Il s'agit avant tout d'une interrogation d’ampleur nationale qui, dans la vie intellectuelle, a commencé avec […] […] Lire la suite
SEURAT GEORGES (1859-1891)
Dans le chapitre « Divisionnisme et anarchie » : […] À Honfleur, du 21 juin à la mi-août 1886, Seurat entreprend sept tableaux, parmi lesquels Coin d'un bassin (Kröller-Müller Museum, Otterlo) exposé aux Indépendants dès son retour à Paris. Achevée au cours de l'automne et pendant l'hiver, la série se caractérise par une conception plus organique des points de vue : un format plus réduit évoque le port et ses quais ( Entrée du port , Bout de la je […] […] Lire la suite
TROYON CONSTANT (1810-1865)
Les parents de Constant Troyon travaillaient à la manufacture de Sèvres, son père comme peintre décorateur, sa mère comme brunisseuse. L'enfant fut encouragé dans le domaine des arts par Riocreux, conservateur du Musée céramique, qui lui fit peindre des fleurs et des paysages « classiques », sous la direction d'un professeur, mais l'élève se tourna vite vers les études et croquis d'après nature. I […] […] Lire la suite
TURNER JOSEPH MALLORD WILLIAM (1775-1851)
Dans le chapitre « Diversité d'une œuvre » : […] Le fonds d'atelier que Turner laissa à sa mort était considérable : plus de vingt mille peintures, aquarelles, dessins, carnets, estampes. Doté, grâce à son succès, d'une très confortable aisance financière, il finit par se soucier assez peu de vendre et racheta même, à partir de 1830, ses tableaux plus anciens lorsque l'occasion s'en présentait. Il n'en était pas moins un infatigable travailleur, […] […] Lire la suite
VALENCIENNES PIERRE HENRI DE (1750-1819)
En dépit d'une formation dans l'atelier d'un peintre d'histoire, Gabriel Doyen, Pierre Henri de Valenciennes se consacre entièrement au paysage. C'est un peintre qui a beaucoup voyagé et qui possède une véritable culture encyclopédique. Sa carrière marque ses efforts pour faire triompher le genre du paysage historique : admis à l'Académie royale de peinture et de sculpture, grâce à De Machy (1787) […] […] Lire la suite
VAN GOGH VINCENT (1853-1890)
Dans le chapitre « La période hollandaise (1881-1888) » : […] Soutenu matériellement par Théo, employé de Goupil à Bruxelles puis à La Haye depuis 1873, Van Gogh commence son apprentissage en copiant des gravures sur bois et des lithographies, et en s'inspirant des œuvres de Millet, artiste pour lequel, jusqu'à la fin, il professa une véritable vénération. En 1881, à Etten, où résident ses parents, il dessine d'après nature des sujets paysans, des portraits […] […] Lire la suite
VINCENT VAN GOGH : D'ARLES À AUVERS (repères chronologiques)
20 février 1888 Van Gogh arrive à Arles sous la neige où il désire installer un « atelier du Midi ». Il commence à peindre dès le 22 février (une vieille Arlésienne, un paysage sous la neige, la boutique d'un boucher). Il loge à l'hôtel, louant à partir de mai quatre chambres dans « la Maison jaune ». Il peint sans cesse, mais, par mesure d'économie, décide, fin avril, de se limiter au dessin à l […] […] Lire la suite
A Storm in the Rocky Mountains. Mt. Rosalie (Orage dans les montagnes Rocheuses), A. Bierstadt
Ciels sans limites, paysages monumentaux : la wilderness, ce sentiment fondateur de l'art américain, rejoint l'idée de sublime qui promeut, en présence de la nature, une esthétique de la soudaineté et de la grandeur. Albert Bierstadt, A Storm in the Rocky Mountains....
Crédits : Geoffrey Clements/ Corbis Historical/ VCG/ Getty Images
Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver, C. Pissarro
Camille Pissarro, Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver. 1898. Huile sur toile. 73 cm x 91,8 cm. Musée des Beaux-Arts, Reims.
Crédits : C. Devleeschauwer, Musée des Beaux-Arts, Reims
Claude Monet, «Boulevard des Capucines», 1873-1874. Huile sur toile, 80,3 cm × 60,3 cm. Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City.
Crédits : Bridgeman Images
Paul Gauguin, «Bretonnes et veau», 1888. Huile sur toile, 91,1 cm × 72 cm. Ny Carlsberg Glyptothek, Copenhague.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Richard Parkes BONINGTON, Camp de Gitans. Atkinson Art Gallery, Southport, Royaume-Uni.
Crédits : Bridgeman Images
Paul Signac, «Capo di Noli près de Gênes», 1898. Huile sur toile, 91,5 cm × 73 cm. Collection Corboud, Wallraf-Richartz-Museum, Cologne.
Crédits : AKG
Joseph Mallord William Turner, «Clair de lune sur le lac de Lucerne avec le mont Righi, Suisse», 1841. Crayon et aquarelle, 23 cm × 30,7 cm. Whitworth Art Gallery, Manchester.
Crédits : AKG
Camille Pissarro, «Coucher de soleil à Rouen, le déchargement du bois», 1896. Huile sur toile, 57 cm × 73,5 cm. Collection particulière.
Crédits : Bridgeman Images
D'après David Roberts (1796-1864), « Couvent de Nazareth »,1839, lithographie par Louis Haghe (1806-1885), 1842. Stapleton Collection, Grande-Bretagne
Crédits : Bridgeman Images
Frederic Edwin CHURCH, Crépuscule sur une étendue sauvage, huile sur toile. Cleveland Museum of Art, États-Unis.
Crédits : Bridgeman Images
Étude d'ensemble pour «La Grande Jatte», G. Seurat
Georges Seurat, Étude d'ensemble pour «La Grande Jatte». 1884. Huile sur toile. 70,5 cm x 104,1 cm. Metropolitan Museum of Art, New York, États-Unis.
Crédits : Courtesy of the Metropolitan Museum of Art, New York City, Bequest of Sam A. Lewisohn, 1951. (51.112.6) ; CC0
Paul Sérusier, Ève bretonne ou Mélancolie, 1890. Huile sur toile, 72,6 cm × 58,3 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
William Holman Hunt, Hireling Shepherd (Le Mauvais Berger). 1851. Huile sur toile. 76 cm X 109,5 cm. City Art Galleries, Manchester, Royaume-Uni.
Crédits : Bridgeman Images
Georges Seurat, «La Banlieue», 1882. Huile sur toile, 32 cm × 42 cm. Collection Pierre Lévy. Musée d'Art moderne, Troyes.
Crédits : AKG
John Constable (1776-1837), La Cathédrale de Salisbury vue du jardin épiscopal, huile sur toile. Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Narcisse Virgile Diaz de la Peña, «La Clairière», 1870. Huile sur toile, 84 cm × 65,5 cm. Collection Marion et Hans-Peter Bühler.
Crédits : AKG
La Montagne Sainte-Victoire, huile sur toile, 1885-1887, du Français Paul Cézanne (1839-1906). Metropolitan Museum of Art, New York.
Crédits : Bridgeman Images
Vincent Van Gogh, La Nuit étoilée, 17-18 juin 1889. Huile sur toile. 73,7 cm X 92,1 cm. The Museum of Modern Art, New York.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
La Place du Théâtre-Français, C. Pissarro
Camille Pissarro, La Place du Théâtre-Français. 1898. Huile sur toile. 73 cm x 92 cm. County Museum of Art, Los Angeles, États-Unis.
Crédits : 2000 Museum Associates, Los Angeles County Museum of Art, États-Unis. Mr and Mrs. George Gard De Sylva Collection.
Constant Troyon, «La Provende des poules», 1850. Huile sur toile, 51 cm × 70,5 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : AKG
Gustave Courbet (1819-1877), La Roche percée d'Étretat, 1869, huile sur toile. Université de Birmingham, Grande-Bretagne.
Crédits : Bridgeman Images
Camille Corot, «Le Catalpa. Souvenir de Ville-d'Avray», 1869. Huile sur toile, 93 cm × 133 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : AKG
John Constable, Le Champ de blé, 1826. Huile sur toile. 142,9 cm X 121,9 cm. The National Gallery, Londres.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
John Constable (1776-1837), Le Château de Hadleigh, huile sur toile, 1829. Collection particulière.
Crédits : Bridgeman Images
Claude MONET, Le Déjeuner sur l'herbe, 1865-1866. Détail. À gauche, le peintre Gustave Courbet, au centre, le peintre Frédéric Bazille. Huile sur toile, 248 cm × 217 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Le Fuji vu de Nakahara, une estampe de la série Trente-Six Vues du mont Fuji (Fugaku sanjurokkei), publiée en 1831. Estampe en couleurs du Japonais Katsushika Hokusai (1760-1849). Victoria and Albert Museum, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Ando Hiroshige (1797-1858), Le Mont Fuji, estampe de la série Trente-Six Vues du mont Fuji (Fuji sanjurokkei), publiée en 1858, en écho à la série d'estampes, publiée sur le même thème, vers 1831, par Hokusai. Estampe en couleurs. Fitzwilliam...
Crédits : Bridgeman Images
Camille Corot, «Le Pêcheur», 1860. Huile sur toile, 343 cm × 420 cm. Hugh Lane Municipal Gallery of Modern Art, Dublin.
Crédits : AKG
Paul Signac, «Le Pin parasol aux caroubiers», 1898. Huile sur toile, 65 cm × 81 cm. Musée de l'Annonciade, Saint-Tropez.
Crédits : Bridgeman Images
Camille Pissarro, «Le Pont Boieldieu à Rouen, soleil couchant, temps brumeux», 1896. Huile sur toile, 54 cm × 65 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Claude Monet, Le Pont japonais, 1899. Huile sur toile, 81,3 cm x 101,6 cm. National Gallery of Art, Washington.
Crédits : Courtesy National Gallery of Art, Washington
Jean-François Millet, Le Printemps. 1868-1873. Huile sur toile. 86 cm X 111 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Philipp Otto Runge, Le Repos pendant la fuite en Égypte. 1805-1806. Huile sur toile. Musée Goethe, Francfort, Allemagne.
Crédits : Bridgeman Images
George Caleb Bingham (1811-1879), Le Retour des trappeurs. 1851. Huile sur toile. The Detroit Institute of Arts, États-Unis.
Crédits : Don de Dexter M. Ferry jr, The Bridgeman Art Library
Paul SÉRUSIER, Le Talisman, ou Paysage du bois d'Amour, 1888, huile sur bois, 27 cm X 22 cm. Musée d'Orsay, Paris. Mention autographe au verso: "fait en octobre 88 sous la direction de Gauguin, par Paul Sérusier à Pont Aven".
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Joseph Mallord William Turner (1775-1851), Le «Téméraire» remorqué à son dernier mouillage. 1838-1839. Huile sur toile. 91 cm X 122 cm. The National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Caspar David Friedrich, Le Watzmann, 1824-1825. Huile sur toile, 135 cm × 170 cm. Alte Nationalgalerie, Berlin.
Crédits : DeAgostini/ Getty Images
Henri-Edmond Cross, Les Îles d'or, 1891-1892. Huile sur toile, 59 cm × 54 cm. Musée d’Orsay, Paris.
Crédits : Josse/ Leemage/ Corbis/ Getty Images
Lever de soleil en montagne, huile sur panneau de l'Américain Thomas Cole (1801-1848). Collection privée.
Crédits : Christie's Images, Bridgeman Images
Théodore Rousseau, «Mare et lisière de bois», vers 1860. Huile sur toile, 61 cm × 81 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Matin sur le Riesengebirge, C. D. Friedrich
Caspar David Friedrich, Matin sur le Riesengebirge, 1810-1811. Huile sur toile. 108 cm X 170 cm. La toile fut achetée en 1812 par le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III. Galerie des Peintres romantiques, musée de Berlin.
Crédits : AKG
Moine au bord de la mer, C. D. Friedrich
Caspar David Friedrich, Moine au bord de la mer. 1808-1810. Huile sur toile. 110 cm x 171,5 cm. Nationalgalerie, château de Charlottenburg, Berlin.
Crédits : J. P. Anders, Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin
Charles François Daubigny, «Moisson», 1851. Huile sur toile, 135 cm × 196 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Marie Rosalie dite Rosa BONHEUR, Moutons dans les Highlands. Wallace Collection, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Paul Cézanne, «Neige fondue à l'Estaque», 1870. Huile sur toile, 72,5 cm × 92 cm. Collection particulière, Zurich.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Frederick Edwin CHURCH, Niagara Falls (Les Chutes du Niagara), huile sur toile. National Gallery of Scotland, Édimbourg, Royaume-Uni.
Crédits : Bridgeman Images
James Abbott Whistler (1834-1902), Nocturne en bleu et or : Valparaiso, 1866. Smithsonian Institution, Washington.
Crédits : Bridgeman Images
Camille Corot, «Paysage avec massif d'arbres. Scène pastorale», 1850. Huile sur toile, 20 cm × 39 cm. Musée Bonnat, Bayonne.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Théodore Rousseau (1812-1867), Paysage, site d'Auvergne, huile sur toile. The Barber Institute of Fine Arts, université de Birmingham, Grande-Bretagne.
Crédits : Bridgeman Images
Vincent Van Gogh, «Pin au soleil couchant et silhouette de femme», novembre 1889. Huile sur toile, 92 cm × 73 cm. Kröller-Müller Museum, Otterlo.
Crédits : Electa/ AKG
Place du Théâtre-Français, effet de pluie, C. Pissarro
Camille Pissarro, Place du Théâtre-Français, effet de pluie. 1898. Huile sur toile. 73 cm x 92 cm. Institute of Arts, Minneapolis, États-Unis.
Crédits : The Minneapolis Institute of Arts, the William Hood Dunwoody Fund
Joseph Mallord William Turner, Pluie, vapeur et vitesse, 1844. Huile sur toile, 91 cm × 122 cm. National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Georges Seurat, «Port-en-Bessin, avant-port, marée haute», 1888. Huile sur toile, 67 cm × 82 cm. Musée d'Orsay, Paris.
Crédits : AKG
Ford Madox BROWN, Pretty Baa Lambs (Jolis Petits Agneaux), huile sur toile. Birmingham Museums and Art Gallery.
Crédits : Bridgeman Images
Camille Pissarro, «Route de Versailles. Louveciennes dans le soleil d'hiver avec neige», vers 1869-1870. Collection Thyssen Bornemisza, Madrid.
Crédits : AKG
Camille Pissarro, La Rue Saint-Lazare, Paris, 1893. Huile sur toile, 73 cm × 60 cm. Collection particulière.
Crédits : Bridgeman Images
Jean Frédéric BAZILLE, Scène d'été, huile sur toile. Fogg Art Museum, Cambridge, États-Unis.
Crédits : Don de M. et Mme F. Meynier de Salinelles, Bridgeman Images
«Scène d'hiver», J. B. Jongkind
Johan Barthold Jongkind, «Scène d'hiver», 1871. Huile sur toile, 21,9 cm × 32,4 cm. Collection particulière.
Crédits : Collection privée
Constant TROYON, Scène pastorale. Musée des Beaux-Arts, Budapest, Hongrie.
Crédits : Bridgeman Images
Martin Johnson HEADE, Summer Showers, huile sur toile. Brooklyn Museum of Art, New York, États-Unis.
Crédits : Bridgeman Images
Sur la plage, aquarelle sur papier du peintre et graveur américain Winslow Homer (1836-1910). Collection privée.
Crédits : Peter Willi/ Bridgeman Images
Emile CLAUS, Sur le chemin de l'école, huile sur toile. Collection particulière.
Crédits : Bridgeman Images
John BRETT, The Stonebreaker (Le Casseur de pierres),1857-1858, huile sur toile. Walker Art Gallery, Liverpool, Royaume-Uni.
Crédits : Bridgeman Images
Trois Âges de la vie (ou Les Trois Âges de l'homme), C. D. Friedrich
Caspar David Friedrich, Trois Âges de la vie (ou Les Trois Âges de l'homme). 1834-1835. Huile sur toile. 72,5 cm x 94 cm. Museum der Bildenden Künste, Leipzig, Allemagne.
Crédits : Museum der Bildenden Künste, Leipzig, Allemagne
Théodore Rousseau, «Un marais dans les landes», 1853. Huile sur toile, 63 cm × 97 cm. Musée du Louvre, Paris.
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Georges Seurat (1859-1891), Une baignade, Asnières. 1884. Huile sur toile. 201 cm X 300 cm. The National Gallery, Londres.
Crédits : Bridgeman Images
Voyageur contemplant une mer de nuages, C. D. Friedrich
Le thème du Wanderer, qui associe errance et voyage intérieur, irrigue tout le romantisme allemand. On le retrouve en peinture chez Friedrich, en musique chez Beethoven et Schubert. Caspar David Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, huile sur toile,...
Crédits : Bridgeman Images
Claude Monet, Vue à Rouelles, 1858, huile sur toile, 46 cm x 65 cm.
Crédits : Bridgeman Images
James Abbott McNeill Whistler, «Vue de Battersea depuis les maisons de Lindsey», vers 1864-1871. Huile sur toile, 51,3 cm × 76,5 cm. Hunterian Art Gallery, université de Glasgow.
Crédits : Bridgeman Images
Camille Corot, « Vue de Florence depuis les jardins de Boboli ». Musée du Louvre, Paris
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Vue de la cathédrale Saint-Isaac à Saint-Pétersbourg. Huile sur toile de M. N. Vorobiev (1787-1865).
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Johan Barthold JONGKIND, Vue de Vliet près de Delft, huile sur toile. Gemeentemuseum, La Haye, Pays-Bas.
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Ando Hiroshige, estampe de la série des Vues célèbres d'Edo. Victoria and Albert Museum, Londres.
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A Storm in the Rocky Mountains. Mt. Rosalie (Orage dans les montagnes Rocheuses), A. Bierstadt
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Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver, C. Pissarro
Crédits : C. Devleeschauwer, Musée des Beaux-Arts, Reims
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Étude d'ensemble pour «La Grande Jatte», G. Seurat
Crédits : Courtesy of the Metropolitan Museum of Art, New York City, Bequest of Sam A. Lewisohn, 1951. (51.112.6) ; CC0
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La Place du Théâtre-Français, C. Pissarro
Crédits : 2000 Museum Associates, Los Angeles County Museum of Art, États-Unis. Mr and Mrs. George Gard De Sylva Collection.
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Crédits : Don de Dexter M. Ferry jr, The Bridgeman Art Library
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Moine au bord de la mer, C. D. Friedrich
Crédits : J. P. Anders, Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz, Berlin
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Place du Théâtre-Français, effet de pluie, C. Pissarro
Crédits : The Minneapolis Institute of Arts, the William Hood Dunwoody Fund
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Crédits : Don de M. et Mme F. Meynier de Salinelles, Bridgeman Images
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Trois Âges de la vie (ou Les Trois Âges de l'homme), C. D. Friedrich
Crédits : Museum der Bildenden Künste, Leipzig, Allemagne
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