PARTIS COMMUNISTES
ALBANIE
Dans le chapitre « L'occupation italienne (1939-1944) » : […] Une assemblée fantoche, réunie dès le 12 avril 1939, offrit la couronne au roi d'Italie, Victor-Emmanuel III . Les mesures d'« union » entre les deux pays aboutissaient à une véritable colonisation de l'Albanie et toute une organisation fasciste était mise en place. Pour se faire accepter, les Italiens se lancèrent dans de grands travaux (bonification des terres, travaux publics, érection de bâtim […] Lire la suite
ALGÉRIE
Dans le chapitre « L'action des partis politiques algériens » : […] La voie politique était pourtant celle que prônaient les nationalistes modérés, mais l'administration les combattait avec détermination à l'égal des nationalistes révolutionnaires ou panarabes. Le P.P.A. clandestin et le M.T.L.D., qui lui servait de couverture légale, créèrent, en 1947, une Organisation spéciale, l'O.S., sorte d'armée secrète forte d'un millier de militants prêts à l'action armée. […] Lire la suite
ALLEMAGNE (Histoire) - Allemagne moderne et contemporaine
Dans le chapitre « Les oppositions » : […] La « révolution » de 1918 n'a pas bouleversé les structures sociales de l'Allemagne wilhelminienne : la tentative des spartakistes a échoué, et la République de Weimar est demeurée un État capitaliste. Pourtant, deux mouvements politiques se proclament anticapitalistes. La Sozial-Demokratie a repris en 1925, au congrès de Heidelberg, le programme d'Erfurt de 1891 ; mais ce qui était inspiration ma […] Lire la suite
ALLEMAGNE (Politique et économie depuis 1949) - République démocratique allemande
Dans le chapitre « Première réforme agraire » : […] Ce désir de sécurité est à l'origine de la « révolution antifasciste-démocratique », imposée assurément par les autorités d'occupation, mais réalisée par les « forces antifascistes » allemandes. Dès le 10 juin 1945, plusieurs mois avant les Occidentaux, Joukov avait autorisé la réorganisation des partis politiques. Le lendemain, le Parti communiste ( K.P.D.) lançait un appel au peuple allemand, pr […] Lire la suite
AUTRICHE
Dans le chapitre « Le K.P.Ö. et les autres formations politiques » : […] Le Parti communiste autrichien (K.P.Ö.), créé en novembre 1918, est toujours resté une force marginale, même s'il a structuré la résistance à la dictature corporatiste chrétienne et au national-socialisme. À la Libération, son attitude face à la puissance occupante soviétique l'a discrédité, et dès 1959, il n'est plus représenté au Parlement ; en outre l'existence d'une vieille garde stalinienne […] Lire la suite
BAGDACHE KHĀLED (1912-1995)
Avocat kurde formé à Moscou, Khaled Bagdache (Khāled Bakdash) s'imposa rapidement comme le dirigeant incontesté du Parti communiste libano-syrien (fondé en 1930) et le porte-parole du mouvement communiste dans le Proche-Orient arabe. Brillant orateur, publiciste prolixe, bon tacticien, Khāled Bakdash devient en 1954 le premier député communiste du monde arabe. À l'intérieur de son parti, il instau […] Lire la suite
BASU JYOTI (1914-2010)
Homme politique indien, Jyoti Basu fut Premier ministre de l'État du Bengale-Occidental de 1977 à 2000 et l'un des membres fondateurs du Communist Party of India (Marxist), le C.P.I.(M.). Fils de médecin, né le 8 juillet 1914 à Calcutta (auj. Kolkata), Jyoti Kiran Basu commence sa scolarité dans sa ville natale puis se rend à Londres en 1935 pour terminer ses études de droit et passer l'examen du […] Lire la suite
BULGARIE
Dans le chapitre « Soumission de la « force dirigeante » » : […] Le fait social le plus important de cette période est la position singulière de l'appareil du Parti communiste. Instaurée en fait pendant l'occupation soviétique, elle est consacrée par le V e congrès du PC (décembre 1948). Toutes les décisions de l'administration, celles des organes élus du pouvoir ou des organisations de masses (en principe, indépendantes), sont soumises au préalable à l'approb […] Lire la suite
CAMBODGE
Dans le chapitre « Le Kampuchéa démocratique (Khmer rouge) » : […] Les Khmers rouges décident alors de vider cette ville, symbole de la corruption, du luxe, de l'étranger, de la répression aussi, et d'en disperser les 3 millions d'habitants aux quatre coins du pays. Toutes les villes, systématiquement démantelées, subissent le même sort. L'exode fait des centaines de milliers de nouvelles victimes. L'industrie et toute l'infrastructure sanitaire, scolaire et adm […] Lire la suite
CARRILLO SANTIAGO (1915-2012)
Santiago Carrillo fut le secrétaire général du Parti communiste d'Espagne (P.C.E.) de 1960 à 1982. Il participa activement à la transition démocratique de l'Espagne. Ardent défenseur de la liberté et de l'indépendance des partis communistes nationaux, il amena le P.C.E. à rompre avec l'Union soviétique et à s'engager sur la voie de l'eurocommunisme. Né le 18 janvier 1915 à Gijón (Asturies), Santia […] Lire la suite
CEAUṢESCU NICOLAE (1918-1989)
Né à Scornicesti (département de l'Olt) dans une famille de paysans, Nicolae Ceauşescu devient apprenti cordonnier à Bucarest et milite bientôt dans un comité antifasciste. En 1933, il est arrêté pour avoir incité à la grève. Cette même année, il adhère à l'Union de la jeunesse communiste et devient secrétaire des comités régionaux de ce mouvement à Prahova et Doltana puis à Olt. À nouveau incarc […] Lire la suite
CHINE - Histoire jusqu'en 1949
Dans le chapitre « Les débuts du communisme chinois (1919-1949) » : […] Le Mouvement du 4 mai cherchait essentiellement à « sauver la Chine », mais il ne s'interdisait pas, bien au contraire, de chercher à l'étranger des idées nouvelles. Les jeunes intellectuels du 4-Mai s'intéressaient passionnément aux idées de Russell et aux théories de Dewey, aux utopies socialisantes japonaises et aux contestations des anarchistes occidentaux. C'est dans ces conditions qu'ils déc […] Lire la suite
CHRISTOFIAS DIMITRI (1946-2019)
Homme politique chypriote, président de la République de Chypre de 2008 à 2013, Dimitri Christofias a été le premier communiste à diriger un pays membre de l’Union européenne. Il a gravi tous les échelons de son parti pour en devenir le secrétaire général, un parti très orthodoxe sur le plan idéologique, mais très libéral dans sa pratique. Dimitri Christofias est né à Kato Dikomo dans le district […] Lire la suite
COMMUNISME - Histoire
Dans le chapitre « Le Mouvement communiste international » : […] Parce que l'État soviétique a des fonctions propres, mais qui sont celles d'une pièce particulière – encore qu'essentielle – dans une mécanique d'ensemble, toute réflexion sur la politique étrangère soviétique ne peut qu'être une réflexion sur la politique étrangère d'un système qui s'est donné à lui-même le nom de mouvement communiste international : « mouvement », pour souligner qu'il est évolut […] Lire la suite
COMMUNISME - Mouvement communiste et question nationale
Dans le chapitre « La question nationale dans la stratégie de la IIIe Internationale » : […] Confrontée aux querelles nationales et aux conflits frontaliers qui agitent en permanence l'Europe centrale dans l'entre-deux-guerres, la III e Internationale n'a pas arrêté une position de principe de nature à lui donner une ligne de conduite homogène et cohérente dans ce domaine. Les débats théoriques qui agitaient le mouvement social-démocrate avant la Première Guerre mondiale n'ont plus cours […] Lire la suite
COMMUNISME DANS LE MONDE JUSQU'À LA CHUTE DE L'URSS - (repères chronologiques)
1848 Karl Marx et Friedrich Engels font paraître le Manifeste du parti communiste , dans lequel ils en appellent à une union internationale des travailleurs contre la bourgeoisie capitaliste. Septembre 1864 Création à Londres de la I re Internationale, qui est dissoute dès 1876 au terme de nombreuses dissensions internes. Juillet 1889 Création à Paris de la II e Internationale, dont le pacifi […] Lire la suite
CUBA
Dans le chapitre « Une succession délicate » : […] Avant son opération chirurgicale en juillet 2006, Fidel Castro s'était engagé dans une grande « bataille d'idées ». Des jeunes, formés comme « travailleurs sociaux », devaient combattre le marché noir et le détournement des biens publics. La lutte contre la corruption s'était intensifiée et plusieurs limogeages avaient affecté de hauts fonctionnaires. Mais toutes ces batailles ne sont pas efficace […] Lire la suite
CUNHAL ÁLVARO (1913-2005)
Álvaro Cunhal, leader historique et charismatique du Parti communiste portugais (P.C.P.) pendant plusieurs décennies, a incarné à la fois la lutte inlassable contre la dictature salazariste et la plus stricte orthodoxie marxiste-léniniste, hostile à toute forme de rénovation. Né le 10 novembre 1913 à Coimbra, Álvaro Cunhal, dont le père est avocat libéral, rejoint Lisbonne à l'âge de onze ans pour […] Lire la suite
CURIEL HENRI (1914-1978)
Né au Caire, fils d'un riche banquier juif, Henri Curiel fit ses études secondaires (françaises) chez les jésuites, mais, ému par la misère du peuple égyptien, dont le vif contraste avec la richesse familiale lui donne un sentiment de culpabilité et de responsabilité, impressionné par ce qu'il sait de l'expérience soviétique, il incline vite vers les idées communistes et, à sa majorité, opte pour […] Lire la suite
DÉMOCRATIES POPULAIRES
Le terme démocratie populaire a été utilisé par les partis communistes pour qualifier les nouveaux régimes politiques apparus, après la Seconde Guerre mondiale, soit en Europe centrale et orientale (Pologne, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Albanie, puis Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Allemagne de l'Est), soit en Asie (Corée, Vietnam du Nord, Chine). Mais c'est surtout à propos des pays européens que […] Lire la suite
DÉSTALINISATION
La période qui suit le XX e congrès du P.C.U.S. (févr. 1956) est habituellement désignée comme étant celle de la « déstalinisation ». Dans le vocabulaire politique occidental, hormis le vocabulaire communiste, le terme de déstalinisation est usuellement opposé à celui de « stalinisme ». En réalité, ce terme ne traduit que malaisément et partiellement les changements que subissent après le XX e c […] Lire la suite
DÉVIATIONNISME
Lors de la critique par Kautsky de la théorie de Bernstein était apparu le concept d'opportunisme, qui allait être largement élucidé par Lénine. Celui de déviationnisme fut introduit un peu plus tard, lorsque la théorie du centralisme démocratique dans les partis communistes se trouva infléchie par Staline (1930 env.). Pour qu'il y ait déviationnisme, il faut, en effet, qu'une ligne orthodoxe ait […] Lire la suite
DIMITROV GEORGI (1882-1949)
Ouvrier typographe, Georges Dimitrov milite très jeune au sein du mouvement syndical et adhère à vingt ans au Parti social-démocrate bulgare. Un an plus tard, il participe à la fondation du Parti social-démocrate « étroit », qui adopte les idées léninistes en matière d'organisation et rejette en bloc la stratégie réformiste. À partir de 1909, il siège au comité central de ce parti, tout en étant s […] Lire la suite
ESPAGNE (Le territoire et les hommes) - De l'unité politique à la guerre civile
Dans le chapitre « Républicains et nationalistes » : […] Que fut, pendant la durée de la guerre, la vie dans les deux zones ? Du côté républicain, le gouvernement Giral ne put empêcher une véritable révolution. Sauf au Pays basque, le culte catholique ne fut pas célébré et des milliers d'ecclésiastiques périrent. Le processus de collectivisation, prôné par les anarchistes et freiné par les communistes qui subordonnaient tout à la conduite de la guerre […] Lire la suite
ESPAGNE (Le territoire et les hommes) - Le retour à la démocratie
Dans le chapitre « La démocratie octroyée » : […] Lorsqu'il devient roi le 22 novembre 1975, au lendemain de la mort du général Franco, Juan Carlos assume cette responsabilité suprême en vertu du dispositif prévu de longue date par le Caudillo . Les intentions démocratiques qu'il doit celer à ce moment se heurtent à toutes les pesanteurs du régime autoritaire encore en vigueur. Pesanteurs qui relèvent d'abord de la lettre même de dispositions con […] Lire la suite
EXTRÊME GAUCHE
Dans le chapitre « Réalités européennes » : […] Trop souvent considérée comme une exception française, l'extrême gauche s'est implantée en Europe occidentale au bénéfice d'un essoufflement du modèle démocratique et de sa capacité à créer du consensus. Plusieurs parallèles peuvent être établis entre les pays européens : la remise en cause des partis traditionnels ; la « crise de la représentation » (diatribes contre le personnel politique, rec […] Lire la suite
FINLANDE
Dans le chapitre « La guerre civile » : […] Les sociaux-démocrates, sans être hostiles à l'indépendance, n'avaient pas apprécié la manière dont elle avait vu le jour. Ils souhaitaient qu'elle fît l'objet d'une négociation avec le gouvernement russe, car ils se méfiaient du Sénat dont le but était de mettre fin à l'agitation sociale en interdisant les gardes rouges et en transformant les milices bourgeoises en forces de l'ordre officielles. […] Lire la suite
GHEORGHIU-DEJ GHEORGHE (1901-1965)
Homme d'État roumain, né le 8 novembre 1901 à Bârlad (Moldavie), mort le 19 mars 1965 à Bucarest (Roumanie). Rallié à la cause révolutionnaire aux lendemains de la Première Guerre mondiale, Gheorghe Gheorghiu-Dej adhère en 1930 au Parti communiste roumain, alors dans la clandestinité. Cheminot, il est condamné à une peine de douze années de travaux forcés pour sa participation à la grève de Gri […] Lire la suite
GIEREK EDWARD (1913-2001)
Promu premier secrétaire du Parti communiste de Pologne à la faveur de la crise politique générée par la révolte des ouvriers des chantiers navals de la Baltique, en décembre 1970, Edward Gierek est limogé de son poste dix ans plus tard, en septembre 1980, à l'issue du bras de fer engagé avec les ouvriers de Gdańsk qui a débouché sur la naissance du syndicat indépendant Solidarité. Circonscrite pa […] Lire la suite
HÔ CHI MINH, NGUYÊN AI QUOC dit (1890-1969)
Dans l'histoire des révolutions du xx e siècle, Hô Chi Minh , fondateur et président de la république démocratique du Vietnam, occupe une place exceptionnelle. Cela vient avant tout de ce qu'il a soutenu un combat plus long qu'aucun autre leader de ce temps contre l'hégémonie occidentale et l'impérialisme colonial. Alors que Mao Zedong n'était qu'un jeune bibliothécaire à peine effleuré par les […] Lire la suite
HODJA ou HOXHA ENVER (1908-1985)
Né en 1908 à Gjirokastër, Enver Hodja (ou Hoxha) dirigea l'Albanie de 1945 à 1985. Fils d'un commerçant tosque de religion musulmane, il bénéficia, en 1930, d'une bourse du gouvernement albanais pour l'université de Montpellier. À Paris, il entreprit sa formation politique auprès d'un petit groupe de communistes albanais en exil. En 1933, il devint le secrétaire particulier du consul honoraire d'A […] Lire la suite
HONGRIE
Dans le chapitre « Bilan du kadarisme » : […] La longévité de János Kádár a prêté au régime une apparence de stabilité institutionnelle et de continuité politique. Ni celle-ci ni celle-là n'ont été entièrement fictives dans la mesure où la présence de Kádár – et, plus encore, celle des Soviétiques – a permis au régime communiste, de 1957 à 1988, de se « reproduire » tout en préservant son identité profonde. Si la ligne politique a connu des c […] Lire la suite
HUSÁK GUSTÁV (1913-1991)
Né à Bratislava, Gustáv Husák adhère au mouvement communiste alors qu'il est étudiant. Pendant la guerre, il prend une part active au travail clandestin du parti. Il est l'un des organisateurs du soulèvement de la Slovaquie en 1944. Il est alors nommé membre du præsidium du comité central et vice-président du Parti communiste en Slovaquie. De 1946 à 1950, il préside le Conseil des commissaires (qu […] Lire la suite
IBARRURI GÓMEZ DOLORES dite LA PASIONARIA (1895-1989)
Celle que le monde entier a connue sous le nom de « la Pasionaria » était née à Gallarta, bourgade minière proche de Bilbao, le 9 décembre 1895. D'ascendance à la fois basque et castillane, Dolores Ibarruri Gómez était la huitième de treize enfants. Son père était mineur de charbon, dévot et carliste. La famille avait une vie misérable. Elle eut pourtant la chance, exceptionnelle dans un tel mili […] Lire la suite
INDE (Le territoire et les hommes) - Histoire
Dans le chapitre « La montée des inégalités et des maoïstes » : […] La libéralisation en cours a creusé les écarts entre les groupes sociaux – notamment entre urbains et ruraux – et entre les régions. D'après le National Council for Applied Economic Research indien, les ménages vivant avec moins de 90 000 roupies par an représentaient encore la moitié de la population en 2010, tandis que le nombre des ménages gagnant plus de 1 million de roupies par an a été mult […] Lire la suite
INDONÉSIE - L'Indonésie contemporaine
Dans le chapitre « La « démocratie dirigée » (1959-1965) » : […] Issue du compromis entre Sukarno et Nasution, la démocratie dirigée est marquée par le retour à un système politique de type autoritaire, et sera de toute façon dominée (sauf un bref intermède en 1963) par l'état d'urgence. Les partis politiques y perdent définitivement le premier rôle au profit de l'exécutif. Il n'y a plus d'élections – surtout parce que les forces conservatrices redoutent les c […] Lire la suite
INTERNATIONALES SOCIALISTES ET SYNDICALES - (repères chronologiques)
28 septembre 1864 Naissance à Londres de l'Association internationale des travailleurs, qui sera dissoute douze ans plus tard, le 15 juillet 1876. 2-7 septembre 1872 Le congrès de La Haye exclut les anarchistes de Michel Bakounine et décide le transfert de l'Internationale à New York. 14-21 juillet 1889 Naissance de la II e Internationale à Paris. Le congrès rassemble presque toutes les organi […] Lire la suite
IRAK
Dans le chapitre « Les grandes ambitions » : […] À la différence du Baas syrien, le Baas irakien n'a pas connu (ou n'a que peu connu) les âpres luttes intestines entre clans rivaux. C'est ainsi que, bon gré mal gré, les « militaires » ont dû céder le pas aux « civils », au prix de mises à l'écart et de purges préventives. Après avoir successivement liquidé, entre mai 1978 et juillet 1979, le Parti communiste (P.C.I.), dont les militants qui ont […] Lire la suite
ITALIE - La vie politique depuis 1945
Dans le chapitre « Le déclin communiste » : […] Lorsque Bettino Craxi arrive à la direction du P.S.I., 24,8 points séparent un Parti socialiste divisé et sans stratégie d'un Parti communiste en pleine expansion sous la conduite d'un leader charismatique, Enrico Berlinguer. Malgré les signes de fléchissement en 1979 et en 1980, le P.C.I. conserve encore en 1984 une avance de 22,1 points. Mais les consultations suivantes montrent que le triomph […] Lire la suite
JAPON (Le territoire et les hommes) - Histoire
Dans le chapitre « L'ambition réformiste des forces d'occupation » : […] Le 2 septembre 1945, la reddition officielle du Japon était signée sur le cuirassé Missouri ancré dans la baie de Tōkyō, et le général MacArthur prenait le titre de commandant suprême des puissances alliées, au sein desquelles les États-Unis, en tant que puissance occupante, exerceront une autorité sans partage. Dès le 6 septembre 1945, le programme politique défini pour l'immédiat après-guerre […] Lire la suite
JAPON (Le territoire et les hommes) - Droit et institutions
Dans le chapitre « Le Parti communiste » : […] Le Parti communiste avait triplé, en décembre 1969, le nombre de ses représentants (14) et doublé ce chiffre en 1980 (29). Il obtenait encore 26 sièges aux législatives de 1996, avant d'entamer un net déclin dans les années 2000, ne conservant que neuf élus dans la Chambre issue des élections de 2005. En réalité, ce parti ne s'est jamais relevé de l'échec de la grève imprudente de 1945, lancée en […] Lire la suite
JARUZELSKI WOJCIECH (1923-2014)
Entré dans l’histoire sous les traits d’un général proclamant la loi martiale en Pologne, le 13 décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski a voulu laisser le souvenir d’un grand patriote qui aurait sauvé son pays de la catastrophe . Il avait justifié par des menaces d’intervention soviétique son entreprise contre le syndicat indépendant Solidarność. Non sans succès. Malgré les enquêtes parleme […] Lire la suite
JELEV JELIOU (1935-2015)
Homme politique bulgare, président de la République de 1990 à 1997. Jeliou Mitev Jelev est né le 3 mars 1935 à Veselinovo, dans la région de Choumen (nord-est de la Bulgarie). En 1958, il obtient un diplôme de philosophie de l’université Saint-Clément d’Ohrid à Sofia. Il est expulsé en 1965 de l’université et du Parti communiste bulgare (P.C.B.), après avoir refusé d’expurger sa thèse de doctorat […] Lire la suite
JIVKOV TODOR (1911-1998)
Soviétophile convaincu, Todor Jivkov a battu tous les records de longévité dans les démocraties populaires puisqu'il a gouverné la Bulgarie de 1954 à 1989, flattant tour à tour Khrouchtchev, Brejnev, Andropov et Tchernenko. C'est finalement Gorbatchev qui le fera trébucher. Né le 7 septembre 1911 dans le village de Pravets près de Sofia, il devient ouvrier typographe et entre aux Jeunesses communi […] Lire la suite
KÁDÁR JÁNOS (1912-1989)
D'origine paysanne, János Kádár est né à Somogy, en Hongrie occidentale. Ouvrier métallurgiste, il adhère en 1932 au Parti communiste clandestin et participe peu après à la direction de l'organisation de jeunesse à laquelle il appartient depuis 1931 ; l'une et l'autre organisation étant interdites, il est à diverses reprises incarcéré par la police du régent Horthy. La Gestapo l'arrête en 1944, ma […] Lire la suite
KOIRALA GIRIJA PRASAD (1925-2010)
Homme politique népalais d'origine indienne, Girija Prasad Koirala fut à quatre reprises Premier ministre du Népal (1991-1994, 1998-1999, 2000-2001, 2006-2008). Né en 1925 à Tedi, dans l'État indien du Bihar, Girija Prasad Koirala appartient à l'une des principales familles politiques du Népal. Ses deux frères aînés ont été chefs du gouvernement népalais : Matrika Prasad Koirala en 1951-1952 puis […] Lire la suite
KOMINFORM
Entre le 22 et le 27 septembre 1947 se tient en Pologne la réunion constitutive du Kominform (Bureau d'information des partis communistes). Ni par les tâches qu'il s'est fixées ni par les structures qu'il s'est données, ce nouvel organisme, qui se définit comme une instance de coordination et d'échange d'expériences, ne peut être considéré comme une nouvelle Internationale. Organisme restreint, c […] Lire la suite
KUN BÉLA (1886-1939)
Fondateur du Parti communiste hongrois. Le père de Béla Kun est un petit employé communal d'origine juive, non pratiquant, très attaché à la tradition radicale et nationaliste de Kossuth. Après avoir fait du journalisme, Kun accède à la direction de la Société ouvrière d'assurances de Kolozsvár et fonde une coopérative ouvrière de construction. Il est élu en 1913 délégué au congrès du Parti social […] Lire la suite
KWAŚNIEWSKI ALEKSANDER (1954- )
Président de la Pologne de 1995 à 2005. Né le 15 novembre 1954 à Białogard,Aleksander Kwaśniewski fait des études d'économie à l'université de Gdansk. Politiquement actif au sein de la branche étudiante du Parti ouvrier unifié polonais (P.O.U.P.), le parti au pouvoir, auquel il adhère en 1977, il préside le conseil universitaire de l'Union socialiste des étudiants polonais en 1976-1977. Puis il […] Lire la suite
LAOS
Dans le chapitre « Reconstruction et développement » : […] L'union nationale va rester un vœu pieux. En effet, le Front pousse rapidement son avantage et recourt, si nécessaire, à la contrainte pour asseoir son emprise sur le pays, principalement dans la vallée du Mékong. Après le report des élections générales qui devaient se dérouler en juillet, plus rien ne s'oppose à la prise du pouvoir par le Front. C'est chose faite vingt-deux ans après l'indépendan […] Lire la suite
LÊ DUAN (1907-1986)
Secrétaire général du Parti communiste vietnamien à partir de 1960 et numéro un de la hiérarchie politique à Hanoi après la mort de Hô Chi Minh en 1969, Lê Duan est décédé le 10 juillet 1986. Il aura été sans doute l'artisan principal de la réunification de son pays. Fils d'un charpentier rural, il est né le 7 avril 1907 dans la province de Quang Tri (Centre Vietnam). À sa sortie du collège, il en […] Lire la suite
LÊ DUC THO (1911-1990)
Homme politique vietnamien, né le 14 octobre 1911 dans la province de Nam Ha Ninh (Vietnam), mort le 13 octobre 1990 à Hanoï. Membre fondateur du Parti communiste indochinois (P.C.I.) en 1930, Lê Duc Tho, de son vrai nom Phan Dinh Khai, est emprisonné par les autorités coloniales françaises de 1930 à 1936 puis de 1939 à 1944 en raison de ses activités politiques. Après sa seconde libération, il r […] Lire la suite
LYSSENKO (AFFAIRE)
Dans le chapitre « L'affaire Lyssenko en Occident » : […] Devenu idéologie d'État, selon l'expression de Dominique Lecourt, le lyssenkisme devient le prototype d'une transformation en profondeur des sciences en U.R.S.S. après la Seconde Guerre mondiale. « Deux mondes, deux biologies », écrivait Staline cité par Sumpf. Le lyssenkisme s'intègre dans l'offensive jdanovienne de reprise en main idéologique des intellectuels entamée en 1938 en U.R.S.S., relan […] Lire la suite
MALAISIE
Dans le chapitre « L'« Emergency » » : […] Le projet se heurta immédiatement à l'opposition résolue des Chinois de toutes tendances. Protestations, manifestations et grèves se multiplièrent. En juin 1948, les communistes (pratiquement tous chinois) des syndicats et du Malayan Communist Party – dont le leader était Chin Peng – déclenchèrent la grève générale. Les Britanniques, soupçonnant le M.C.P. de vouloir créer des « zones libérées » […] Lire la suite
MÁRKOS MÁRKOS VAFIÁDHIS dit (1906-1992)
Né dans une région montagneuse du centre de l'Asie Mineure, Márkos débarque en Grèce à seize ans avec les réfugiés anatoliens ; il exerce d'abord différents petits métiers. En 1924, il rencontre des militants communistes, entre aux Jeunesses communistes et se voit bientôt confier des responsabilités au sein du parti. Il fait alors de brefs séjours dans les prisons de la République grecque pour pro […] Lire la suite
MARXISME - Les révisions du marxisme
Dans le chapitre « Le révisionnisme moderne » : […] Après la Seconde Guerre mondiale, la revendication yougoslave d'un passage spécifique au socialisme ouvre la voie au révisionnisme moderne. Sur le plan international, Tito se réclame du neutralisme, alors que sur le plan interne la critique du centralisme conduit à défendre le système de l'autogestion. La Yougoslavie est exclue du Kominform en 1948 ; désormais, titisme et révisionnisme se conjugu […] Lire la suite
NAGY IMRE (1896-1958)
Né en Transylvanie hongroise (département de Somogy), Nagy resta très marqué par son origine paysanne et calviniste qui le portait à s'opposer aux grands propriétaires terriens et au cléricalisme catholique dominant. En cela il se distinguait des autres dirigeants communistes hongrois qui provenaient de la bourgeoisie urbaine. Autre trait caractéristique, ses liens avec l'U.R.S.S. où il rallia, à […] Lire la suite
NÉPAL
Dans le chapitre « La deuxième démocratie népalaise : naissance et échec » : […] La pénurie engendrée par le blocus indien de 1989-1990 alliée au musellement politique qui sévit dans le royaume depuis le début des années 1960 parviennent à fédérer l’ensemble de la classe politique, qui initie un vaste mouvement contestataire en février 1990 afin d’obtenir le retour du multipartisme dans le pays. De nombreuses grèves et affrontements violents opposent les forces démocratiques a […] Lire la suite
PARTI COMMUNISTE ITALIEN (P.C.I.)
Celui qui devint « le plus puissant parti communiste du monde non communiste » avait été fondé au congrès de Livourne en 1921. Le Parti communiste italien (P.C.I.) ne regroupe d'abord que la minorité ultragauche du Parti socialiste dirigé par Amadeo Bordiga et le groupe qui, autour d'Antonio Gramsci , avait publié à Turin la revue Ordine nuovo . Aux élections de mai 1921, il obtient seize sièges d […] Lire la suite
PCF (Parti communiste français)
Depuis l'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est et en U.R.S.S. (1989-1991), l'histoire du P.C.F. peut être considérée comme achevée, du moins tant qu'elle est indissociable d'une configuration originale fondée sur l'ensemble des relations imaginaires et institutionnelles nouées au sein d'un mouvement communiste international dont la révolution d'octobre 1917 fut l'impulsion et don […] Lire la suite
PHAM VAN DÔNG (1906-2000)
Celui que Hô Chi Minh appelait son autre moi est né le 18 mars 1906 dans la province de Quang Nai (au centre du Vietnam, sur la mer de Chine). Issu d'une famille de mandarins (son père était le secrétaire privé de l'empereur Duy Tan), il effectue ses études secondaires à Huê, où il a pour condisciple Vo Nguyên Giap et Ngê Dinh Diem, puis à Hanoi. Ayant adhéré à la Ligue révolutionnaire de la jeune […] Lire la suite
PHILIPPINES
Dans le chapitre « « Démocratisation » » : […] La tâche de la nouvelle présidente est herculéenne. Le pays est entré en récession depuis 1984 et la dette est estimée à vingt-sept milliards de dollars (alors que de quinze à dix-sept milliards auraient été placés sur des comptes étrangers par Marcos ou ses proches). En outre, l'ensemble de l'administration Marcos est encore en place. Cory Aquino promet une réforme institutionnelle. Le 7 février […] Lire la suite
POLITBURO
Créé à la réunion du comité central du Parti ouvrier social-démocrate russe (P.O.S.D.R.) du 10 au 23 octobre 1917 sur la proposition de Dzerjinski, le bureau politique est un organe permanent formé de membres du comité central qui se doit d'assurer la direction politique du parti entre les plénums du comité central. En fait, il commença à fonctionner comme tel à partir du VIII e congrès du parti […] Lire la suite
POLOGNE
Dans le chapitre « Le pays martyr de l'Europe (1939-1945) » : […] Surprise avant d'avoir achevé sa mobilisation et très inférieure en potentiel militaire et en nombre, l'armée polonaise fut écrasée, malgré sa bravoure, par le Blitzkrieg des envahisseurs. Ceux-ci arrivèrent le 8 septembre devant Varsovie ; d'abord repoussés, ils revinrent et Varsovie fut complètement investie et capitula le 27 ; les derniers combats cessèrent le 5 octobre, au sud-est de Varsovi […] Lire la suite
RÁKOSI MÁTYÁS (1892-1971)
Homme politique hongrois, né le 14 mars 1892 à Ada (Vojvodine, Autriche-Hongrie, auj. en Serbie), mort le 5 février 1971 à Gorki (auj. Nijni Novgorod), en Russie. Mátyás Rákosi adhère très tôt au Parti social-démocrate hongrois. Prisonnier de guerre en Russie pendant la Première Guerre mondiale, il revient en Hongrie en 1918, converti à l'idéologie communiste. Membre du gouvernement communiste de […] Lire la suite
ROUMANIE
Dans le chapitre « La maîtrise d'une ascension » : […] Le camarade Nicolae Ceauşescu est choisi lors de la séance plénière du comité central du 22 mars 1965. À l'époque, on sait peu de chose du personnage. L'histoire de Nicolae Ceauşescu sera peu à peu érigée en geste héroïque et recomposée selon un culte de la personnalité. L'homme est né à Scorniceşti, dans le département de l'Olt, en 1918, dans un milieu de paysans pauvres ; il quitte sa commune n […] Lire la suite
ROYAUME-UNI - Histoire
Dans le chapitre « Vers la société d'abondance » : […] Entre 1951 et 1961, les nuages s'accumulent pendant que se construit pourtant une société de consommation promise à un bonheur que bien des auteurs dénoncent comme illusoire. La Grande-Bretagne est revenue sous la houlette des conservateurs. Trois Premiers ministres se succèdent : Winston Churchill jusqu'en 1955, où il cède la place à Anthony Eden qui, victime de l'échec de Suez et malade, doit […] Lire la suite
ROYAUME-UNI - Le système politique
Dans le chapitre « Les petites formations » : […] Les Verts (Green Party), comme ailleurs en Europe, sont portés par un double courant : la protection de l'environnement, dans un pays très peuplé où la voiture est reine, et la lutte antinucléaire, d'autant que le programme nucléaire civil est très mal accepté. Groupe de pression plutôt que formation politique, les Verts ne font guère impression, électoralement parlant, jusqu'aux élections europé […] Lire la suite
RUSSIE (Le territoire et les hommes) - La Fédération de Russie
Dans le chapitre « Les institutions démocratiques à l'épreuve » : […] Le pouvoir eltsinien voit dès lors sa marge de manœuvre limitée. Ces grands banquiers passent pour les véritables maîtres au Kremlin, le terme « oligarchie » s'impose pour caractériser la vraie nature du pouvoir. Certains parlent de « captation de rente », voire de « privatisation de l'État ». Tout cela déconsidère encore plus un pouvoir déjà très critiqué malgré ses efforts de compromis (amnistie […] Lire la suite
SHEHU MEHMET (1913-1981)
Dirigeant albanais. Né le 10 janvier 1913, d'origine tosque (ethnie du Sud) comme la plupart des fondateurs du Parti communiste albanais, Mehmet Shehu, après des études à l'American Vocational School de Tirana, avait fréquenté le collège militaire de Naples, d'où il fut exclu pour ses activités politiques. En 1938, il s'engagea dans les Brigades internationales en Espagne et combattit comme offic […] Lire la suite
SOCIAL HISTORY
La Social History , l'« histoire sociale anglaise », se caractérise par deux traits : ses rapports étroits avec le Parti communiste auquel les historiens ont adhéré au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ; et une interprétation singulière du marxisme qui a conduit ces historiens, critiques à l'égard d'une histoire politique et diplomatique souvent conservatrice mais aussi réticents vis-à-vis […] Lire la suite
SOCIALISME - Les Internationales
Dans le chapitre « Aux origines de l'Internationale communiste » : […] L'Internationale communiste est d'abord issue de la guerre : c'est celle-ci qui met à jour l'exigence d'une scission dont avant 1914 nul ne voulait. Le corps entier est dénoncé comme gangrené. Lénine est le premier à en tirer des conclusions en termes d'organisation : la II e Internationale a « failli », il faut préparer une nouvelle Internationale. Mais la haine du socialisme de guerre ne se dév […] Lire la suite
SOCIALISME - Social-démocratie
Dans le chapitre « Réforme et révolution » : […] Deux événements historiques majeurs vont remettre en cause cet agencement. La Première Guerre mondiale met à bas l'unité prolétarienne de la II e Internationale. Les uns après les autres, les partis sociaux-démocrates votent les crédits militaires et certains de leurs représentants vont même siéger dans des « gouvernements d'union sacrée » avec les forces bourgeoises et nationalistes. Intellectue […] Lire la suite
SOUDAN
Dans le chapitre « L'instabilité des régimes libéraux (1956-1969) » : […] L'indépendance ne constitue pas une rupture radicale avec la période précédente. La vie politique demeure structurée autour de la compétition de deux grandes familles politiques et religieuses et la gestion d'un appareil d'État mal adaptée à la réalité plurielle et essentiellement rurale du pays. Le premier Premier ministre, Ismaïl al-Azhari, grande figure du mouvement nationaliste avant l'indépe […] Lire la suite
SPARTAKISME
Dans le chapitre « Constitution du mouvement » : […] Au sens strict, on serait tenté de dater de 1916 la naissance du spartakisme. Le 20 septembre paraît le premier numéro du journal intitulé Spartakus (douze numéros jusqu'en octobre 1918), mais dès le 27 janvier de la même année la douzième des Politische Briefe (« Lettres politiques ») éditées par le « groupe Internationale » ou groupe Liebknecht portait en épigraphe une phrase signée Spartakus. […] Lire la suite
SVOBODA LUDVÍK (1895-1979)
Soldat dans l'armée austro-hongroise, Ludvík Svoboda déserte en 1917 pour rejoindre les rangs de la Légion tchèque qui combat en Russie. Il ne prend pas alors le parti des bolcheviks comme le fait la minorité de légionnaires communisants menée par l'écrivain Jaroslav Hašek ; après avoir quitté la légion en 1920, il sert dans l'armée tchèque de 1922 à 1929. De 1931 à 1934, il est professeur dans un […] Lire la suite
TCHÉCOSLOVAQUIE
Dans le chapitre « « Normaliser » le parti pour « normaliser » la société » : […] Contrairement à une opinion très répandue, l'invasion soviétique ne réussit pas, par elle-même, à briser la dynamique du Printemps de Prague. Malgré les concessions que Dubček promettait aux Soviétiques, c'est à partir de l'automne que le mouvement des conseils ouvriers reçut son véritable élan , que les éléments les plus staliniens furent évincés de l'appareil syndical et que s'engagea dans la pr […] Lire la suite
TCHÈQUE RÉPUBLIQUE
Dans le chapitre « Les résurgences du passé » : […] Bien que la commémoration de la « révolution de velours » ait de moins en moins d'adeptes, elle est l'occasion de campagnes visant à interdire les symboles et l'idéologie communistes, comme l'a demandé, par exemple, en février 2005, un groupe de sénateurs et d'anciens leaders étudiants, par le biais d'une pétition. Mais certains s'interrogent sur la pertinence d'une proposition de loi qui vise à […] Lire la suite
TITO JOSIP BROZ dit (1892-1980)
Dans le chapitre « L'activité dans le P.C.Y. et dans le Komintern » : […] À son retour, il apprend que sa mère est morte en 1918 à Kumrovec. Il s'installe à Zagreb et, en octobre 1920, il entre au Parti communiste yougoslave qui vient d'être créé. Il participe à la campagne du parti pour les élections, à des grèves, mais jusqu'en 1924 son activité semble avoir été limitée ; le parti est d'ailleurs interdit à la fin de 1920. Licencié au début de 1921, il trouve un emplo […] Lire la suite
TOGLIATTI PALMIRO (1893-1964)
Formé dans l'ardent foyer d'idées qu'est Turin avant la Première Guerre mondiale (il y devint secrétaire de la section socialiste), Palmiro Togliatti est, en 1919, rédacteur en chef de l' Ordine nuovo , organe de la tendance d'Antonio Gramsci et point de ralliement de l'aile communisante du Parti socialiste. Après la session du Congrès de Livourne (1921), il adhère au Parti communiste italien (P.C […] Lire la suite
TRUONG CHINH (1907-1988)
Truong Chinh (de son vrai nom Dang Xuân Khu), demeuré peu connu en Occident, a joué pendant un demi-siècle, et jusqu'à sa mort le 30 septembre 1988, un rôle de premier plan sur la scène politique vietnamienne. Né le 9 février 1907 près de Namdinh (Tonkin), il se lance très tôt, pendant qu'il poursuit ses études supérieures, dans la politique. Il participe aux grands mouvements patriotiques des an […] Lire la suite
U.R.S.S. - Histoire
Dans le chapitre « L'URSS dans les relations internationales » : […] Dans une Europe en proie à la montée du militarisme des puissances fascistes, l'URSS stalinienne pratique une politique nationaliste de grande puissance, qui débouche, en août 1939, sur le pacte germano-soviétique, véritable partage de l'Europe orientale entre les deux dictatures. Le VI e congrès du Komintern (17 juillet-1 er septembre 1928) constitue une étape importante dans la définition de l […] Lire la suite
VIETNAM
Dans le chapitre « Forces nouvelles » : […] C'est dans la clandestinité que se constituent et que se développent, à partir de 1925-1926, les forces politiques d'opposition au régime. Des chapelles et groupuscules qui se créent alors vont émerger deux courants importants, l'un essentiellement nationaliste, l'autre d'idéologie marxiste. Les sources d'inspiration ne seront plus seulement la Chine et le Japon, mais aussi et surtout l'Union sovi […] Lire la suite
VINGTIÈME CONGRÈS DU PARTI COMMUNISTE DE L'U.R.S.S. (1956)
Ouvert le 14 février 1956, au Grand Palais du Kremlin, trois ans après la mort de Staline, le XX e congrès du Parti communiste de l'U.R.S.S. accueille à ses délibérations les délégations de cinquante-cinq partis communistes et ouvriers. À la tribune d'honneur des invités ont pris place les représentants des partis au pouvoir et ceux des grands partis communistes des pays capitalistes : Zhu De, Bi […] Lire la suite
Todor Jivkov (1911-1998) lors de l'une de ses dernières apparitions en public Numéro un du Parti communiste bulgare dès 1954, président du Conseil des ministres de 1962 à 1971, puis du Conseil d'État, il sut anticiper toutes les évolutions du communisme international jusqu'à son limogeage...
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Dolores Ibarruri Gomez, dite La Pasionaria, 1974
La militante communiste espagnole Dolores Ibarruri Gomez, dite la Pasionaria (1895-1989), lors d'un meeting à Genève, en 1974
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Edward Gierek, premier secrétaire du Parti communiste polonais de 1970 à 1980
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Le communiste albanais Enver Hodja (1908-1985), en 1973 Porté au pouvoir par les élections de 1945, il restera l'homme fort du pays jusqu'à sa mort
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Examen de la destitution d'Eltsine, mai 1999
Les membres du groupe communiste à la Douma débattent de la destitution du président russe Boris Eltsine, en faveur de laquelle ils voteront le lendemain, 15 mai 1999 Des défections dans le groupe réformateur Iabloko et un absentéisme important empêcheront l'obtention des 300 voix...
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Janos Kádár (1912-1989) est arrivé au pouvoir en Hongrie lors de l'intervention soviétique contre le soulèvement de 1956 Il occupe les fonctions de chef de gouvernement jusqu'en 1965 et de premier secrétaire du parti jusqu'en 1988 Ici, en 1980, lors d'un congrès du Parti socialiste ouvrier...
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Mátyas Rákosi et Arpad Szakasits, 1948
Le leader du Parti communiste hongrois Mátyas Rákosi (1892-1971) et le chef du Parti social-démocrate Arpad Szakasits (1888-1965) après l'annonce de la fusion de leurs deux partis, en juin 1948
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Le dictateur roumain Nicolae Ceausescu (1918-1989) ouvre une session du XIIe congrès du Parti communiste roumain
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Portrait de Palmiro Togliatti (1948)
Le 14 juillet 1948, Palmiro Togliatti, secrétaire général du Parti communiste italien, échappe à une tentative d'assassinat, mais est grièvement blessé La CGIL (Confederazione generale italiana del lavoro) appelle à la grève générale
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Wladyslaw Gomulka et Tito à Belgrade, 1957
Wladyslaw Gomulka (1905-1982), premier secrétaire du Parti communiste polonais, de face, est reçu à Belgrade par le maréchal Tito (1892-1980), en 1957
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Le général polonais Wojciech Jaruzelski, président du Conseil des ministres depuis février 1981, proclame l'état de guerre en décembre 1981 Pourtant Jaruzelski contribuera à légaliser le syndicat Solidarité et à organiser les élections de 1989
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