PAIX DE DIEU
CHEVALERIE
Dans le chapitre « Les origines » : […] Dans les décennies qui encadrent l'an mille, un mot latin, miles , traduisant dans la langue écrite divers vocables des dialectes parlés, chevalier , Ritter ou knight , entre dans l'usage pour distinguer des autres certains hommes. Sa diffusion répond à la nécessité alors ressentie par les écrivains, et notamment par les rédacteurs de chartes, de rendre compte de l'existence d'une nouvelle catégo […] Lire la suite
FÉODALITÉ
Dans le chapitre « Lutte contre l'anarchie » : […] Toutefois, même dans ce cas, le chef de la compagnie vassalique n'était habilité à juger que les manquements à la foi jurée et les défauts du service dû par les fiefs de sa mouvance ; pour tout le reste, ses vassaux, à l'inverse des paysans étroitement soumis au ban, échappaient à son contrôle. Comme, d'autre part, les multiples clientèles féodales étaient discontinues et ne se trouvaient nullemen […] Lire la suite
FRANCE : POUVOIR ROYAL ET PRINCIPAUTÉS (fin IXe-XIIeSIÈCLE) - (repères chronologiques)
14 juin 877 Capitulaire de Quierzy. L'empereur Charles le Chauve, préparant son départ en Italie et voulant limiter les initiatives potentielles de son fils Louis le Bègue, décrète que les titulaires des honneurs et charges du royaume des Francs occidentaux conserveront ceux-ci pendant son absence et, s'ils devaient décéder, les transmettront à leurs fils. Ce texte, à validité exceptionnelle, for […] Lire la suite
TRÊVE DE DIEU (1037)
De 1037 à 1041, un concile réuni à Arles définit les dispositions de la trêve de Dieu. Ce concile est l'aboutissement d'un vaste mouvement religieux et populaire, tendant à limiter la violence dans la société. Depuis la fin du x e siècle, la « paix de Dieu », qui a précédé la trêve, vise à protéger certaines catégories de population particulièrement exposées (pèlerins inermes – sans défense –, e […] Lire la suite