ŒUF
ALIMENTATION (Aliments) Classification et typologie
Dans le chapitre « Viandes-œufs-poissons » : […] L'homme est physiologiquement omnivore. Les produits d'origine animale représentent les seules sources de vitamine B12, dont l'absence conduit à des troubles neurologiques et hématologiques graves. Les viandes et les abats constituent les sources majeures de cette vitamine. Toutes les sociétés ont mis en place une gestion élaborée de la mise à mort nécessaire de l'animal pour se nourrir (« meurt […] […] Lire la suite
ALIMENTATION (Économie et politique alimentaires) Malnutrition dans le monde
Dans le chapitre « Régimes alimentaires » : […] La FAO estime les disponibilités énergétiques alimentaires par personne et par jour (DEA/pers./j) avec la méthode des bilans alimentaires annuels par pays. Pour cela, elle évalue d'abord, par catégorie de produits alimentaires, la somme des ressources (production locale, importations, variations de stocks), puis elle retranche la somme des utilisations qui ne sont pas directement destinées à l'ali […] […] Lire la suite
ANIMAUX MODES DE REPRODUCTION DES
Dans le chapitre « Reproduction sexuée : origine de la lignée germinale » : […] Chez de nombreux animaux, la ségrégation de la lignée germinale est précoce, et s'établit dès les premiers stades du développement embryonnaire. Ainsi, chez l'ascaris du cheval, l'œuf fécondé est polarisé : un pôle « animal » et un pôle « végétatif » différent morphologiquement par l'aspect des inclusions cytoplasmiques. Dès la première division de segmentation, l'une des cellules filles ou bla […] […] Lire la suite
ASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION (AMP) ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (PMA)
Dans le chapitre « La fécondation au laboratoire » : […] Le contenu du prélèvement est acheminé au laboratoire (un transport est parfois nécessaire entre la salle d’intervention et le laboratoire). Le biologiste va rechercher les ovocytes dans les prélèvements de liquide folliculaire que le gynécologue lui a remis. Les récipients contenant le liquide des follicules sont placés dans une hotte à 37 0 C. Le contenu du récipient est examiné grâce à une lou […] […] Lire la suite
BIOLOGIE La contruction de l'organisme
Dans le chapitre « Les gradients » : […] Les gradients de substances morphogénétiques postulés depuis un siècle (on a évoqué plus haut le gradient assurant l'organisation dorso-ventrale du mésoderme) ont pu être révélés. Au cours de travaux spectaculaires qui leur ont valu le prix Nobel de médecine en 1995, Christiane Nuesslein-Volhard et ses collaborateurs ont démontré que la mise en place de l'axe antéro-postérieur de l'embryon est co […] […] Lire la suite
CHÉLONIENS ou TORTUES
Dans le chapitre « Reproduction, longévité, hibernation » : […] L' époque à laquelle les tortues se reproduisent semble très variable et d'autant plus difficile à cerner que les femelles peuvent stocker les spermatozoïdes durant plusieurs mois ou même plusieurs années et pondre des œufs féconds sans contact récent avec les mâles. Ces derniers assurent l'essentiel du comportement de cour, assez simple en général et surtout basé sur des hochements de tête préal […] […] Lire la suite
CLONAGE
Dans le chapitre « Les trois filières d'obtention de clones » : […] Les trois techniques qui permettent d'obtenir des clones sont les suivantes : – Le clonage par séparation de blastomères d'un jeune embryon (fig. 2a). Cette approche met à profit la totipotence des cellules embryonnaires, c'est-à-dire l'aptitude de chacune d'entre elles à assurer seule la totalité du développement embryonnaire et fœtal. L'œuf fécondé, ou zygote, est par définition, une cellule t […] […] Lire la suite
DE GRAAF RÉGNIER (1641-1673)
Médecin et physiologiste hollandais, Reinier (ou Régnier) De Graaf est issu d’une famille aristocratique d’Amsterdam . Il naît le 30 juillet 1641 à Schoonhoven, en Hollande méridionale. Il étudie la médecine à Utrecht (1661) où Ijsbrand Van Diemerbroeck enseigne l'anatomie, puis à Leyde où ses maîtres sont notamment Johannes Van Horne et Franciscus de Le Boë (dit Sylvius). En 1664, De Graaf termin […] […] Lire la suite
DÉVELOPPEMENT (biologie) Le développement animal
Dans le chapitre « Rôle des gènes « maternels » » : […] La drosophile est de petite taille, a un temps de génération très court et s'élève facilement en laboratoire. C'est sans doute pourquoi elle a été l'animal de choix des généticiens. L'accumulation de connaissances génétiques a permis aux embryologistes de comprendre le contrôle génétique du développement. En effet, il existe de nombreux mutants de la drosophile. Un mutant est un animal chez lequ […] […] Lire la suite
DÉVELOPPEMENT (biologie) Le développement humain
Dans le chapitre « La fécondation et l'héritage génique » : […] Le terme savant pour désigner l'œuf, « zygote », dérive d'un mot grec zugon qui signifie le « joug ». C'est la même racine que l'on trouve à l'origine des termes « conjugaison » ou « conjugal ». Lors de la reproduction sexuée, le programme génétique paternel et le programme génétique maternel vont « conjuguer » leurs possibilités. Les données génétiques pour l'enfant à naître sont irréversibl […] […] Lire la suite
EMBRYOLOGIE
Dans le chapitre « Embryologie descriptive : l'embryogenèse » : […] Chez les animaux, l'œuf est une cellule unique, souvent de grande dimension, à noyau digamétique, c'est-à-dire formé par l'assemblage des noyaux des cellules reproductrices ou gamètes. Le cytoplasme cellulaire renferme des réserves plus ou moins abondantes. Si les circonstances du milieu lui sont favorables, l'œuf va donner un nouvel organisme, semblable à l'organisme des progéniteurs et assuran […] […] Lire la suite
GÉNOMIQUE La transgenèse
Dans le chapitre « Obtention de souris transgéniques » : […] Les souris transgéniques ont d'abord été obtenues par micro-injection de gènes clonés dans l'œuf de souris. Cette micro-injection est réalisée, avant la fusion des noyaux d'origine paternelle et maternelle, dans celui des deux noyaux qui est le plus accessible et le plus gros, à savoir (le plus souvent) le pronucleus mâle. La manipulation est réalisée sous microscope à l'aide de deux micromanipula […] […] Lire la suite
HÉRÉDITÉ
Dans le chapitre « Démonstration expérimentale du phénomène » : […] La reconstruction d'œufs avec un contenu génomique uniparental montre la nécessaire complémentarité des génomes paternel et maternel. La mise au point par l'équipe de D. Solter aux États-Unis d'une technique élégante de transfert nucléaire a permis d'éprouver ces deux hypothèses. Cette technique permet à volonté d'échanger les noyaux d'œufs fécondés qui contiennent un noyau mâle haploïde (issu du […] […] Lire la suite
INCUBATION
Action qui consiste, chez certains animaux ovipares, à protéger leurs œufs de manière à favoriser le développement normal de l'embryon. Les modalités de cette protection sont très variables, car, au lieu d'être placés sous le corps des parents, les œufs peuvent être abrités dans une cavité de celui-ci. Cette action se poursuit dans certains cas après l'éclosion des jeunes animaux. L'incubation art […] […] Lire la suite
INSECTES
Dans le chapitre « Développement embryonnaire » : […] L' œuf est une cellule polarisée. Lors de sa formation, certaines molécules (ARN messagers et/ou protéines) sont déposées de façon localisée ; cette distribution sera ainsi à l'origine de l'établissement d'une polarité antéro-postérieure (ARNm et protéine bicoid ) ainsi que d'une polarité dorso-ventrale (ARNm et protéine nanos ). Dans le cas de la drosophile, le développement embryonnaire est extr […] […] Lire la suite
NÉMATHELMINTHES
Dans le chapitre « Reproduction » : […] Le mode de reproduction le plus courant est l'amphimixie où les deux sexes concourent à la fécondation de l'œuf, mais tous les termes du passage à la parthénogenèse existent. Celle-ci est fréquente alors que l'hermaphrodisme est très rare. Certaines femelles d' Allantonematidae , endoparasites d'insectes, reçoivent les spermatozoïdes du mâle dès le quatrième stade larvaire, alors que les ovaires […] […] Lire la suite
OISEAUX
Dans le chapitre « Organes génitaux » : […] Il existe deux testicules chez l'oiseau mâle, mais un seul ovaire, le gauche, chez l'oiseau femelle (l'ovaire droit est atrophié et non fonctionnel). Les testicules se trouvent à la hauteur des reins, sur un plan ventral par rapport à ceux-ci ; à peine visibles en dehors de l'époque de reproduction, ils augmentent fortement de volume à son approche (de 200 à 300 fois) et produisent les spermatozo […] […] Lire la suite
OSCILLINE
Au moment de la fécondation, dans l'espèce humaine, la fusion des gamètes entraîne l'activation de l'œuf, c'est-à-dire la remise en marche du cycle cellulaire de l'ovocyte. Il se produit alors une augmentation transitoire du calcium (Ca 2+ ) intracellulaire qui, en quelques secondes, s'étend à partir du point de fusion du spermatozoïde à l'œuf tout entier. Cette première élévation du Ca 2+ est su […] […] Lire la suite
PALÉOHISTOLOGIE
Dans le chapitre « Distinction entre œufs d’oiseaux et de dinosaures » : […] Une des premières étapes en paléontologie est d’attribuer des restes fossiles à une espèce en particulier. Bien qu’il existe une large gamme d’outils et de méthodes utilisables pour cette identification, parfois seule la paléohistologie le permet. Cela a été le cas, par exemple, pour l’identification d’une partie des coquilles d’œufs fossiles découvertes dans le sud de la France. Dans cette régio […] […] Lire la suite
PANDER CHRISTIAN HEINRICH (1794-1865)
Dans le chapitre « La découverte des feuillets embryonnaires » : […] Né le 23 juillet 1794 à Riga, ville alors russe, dans une famille d’origine allemande, Christian Heinrich Pander étudia à partir de 1812 la médecine à l’université allemande de Dorpat (aujourd’hui Tartu, en Estonie) où il noua amitié avec Karl Ernst von Baer (1792-1876), autre futur grand embryologiste. Mais peu satisfait par les cours qui y étaient donnés, il décida en 1814 de se rendre en Allema […] […] Lire la suite
PARASITOLOGIE ET MALADIES PARASITAIRES
Dans le chapitre « Adaptation morphologique » : […] On observe chez l'animal parasite la suppression des organes de la vie de relation (organes des sens ; organes locomoteurs, circulatoires, respiratoires) et l'hypertrophie de ceux qui assurent la fixation sur l'hôte, la nutrition et la reproduction. L'aboutissement ultime serait, pour les Métazoaires, une sorte de sac informe, solidement ancré dans l'hôte et ne contenant que des œufs ou des larves […] […] Lire la suite
PRÉFORMATION ET ÉPIGENÈSE
Dans le chapitre « Triomphe des « œufs » » : […] Après la découverte de l’« œuf » des vivipares (observé et décrit par les anatomistes Niels Steensen [1638-1686] et Reinier De Graaf [1641-1673] ) et des « animalcules » de la semence masculine (identifiés au microscope par Antonie Van Leeuwenhoek [1632-1723] en 1677), l’une et l’autre théories de la reproduction vont être déclinées en version « oviste » ou « animalculiste », selon que la tâche d […] […] Lire la suite
PROCRÉATION
Dans le chapitre « De l'embryon au fœtus » : […] Dans l'espèce humaine, l'œuf fécondé (fig. 1 ) migre à travers la trompe, et ne s'implante que vers le huitième jour dans la muqueuse utérine (nidation). Pendant ces sept jours d'autonomie, des divisions cellulaires successives ont partagé la masse ovulaire en une centaine de cellules, sans augmentation du volume global. Du fait de la duplication chromosomique qui précède chaque division, toutes l […] […] Lire la suite
PROGRAMME GÉNÉTIQUE
Dans le chapitre « Exemple de différenciation contrôlée par le contexte extracellulaire » : […] L'exemple de la différenciation musculaire nous oblige à comprendre pourquoi seuls les myoblastes expriment les facteurs de transcription MyoD1 et Myf5. Il faut donc remonter une étape en amont pour expliquer comment se différencient ces précurseurs de la myogenèse. Chez l'œuf de crapaud Xenopus laevis , dont nous avons déjà parlé, on observe une dissymétrie de composition moléculaire du cytopla […] […] Lire la suite
PROTÉINES DE L'ALIMENTATION HUMAINE
Dans le chapitre « Valeur alimentaire des protéines » : […] L'azote apporté par les aliments est ensuite incorporé dans des protéines et dans d'autres substances azotées indispensables. On estime à environ 56 grammes par jour le besoin de protéines pour un homme de 70 kilos (0,8 g par kilo et par jour ; 0,73 pour une femme). Pour un nourrisson, l'apport indispensable (dit de sécurité) monte à plus de 2,5 g par kilo et par jour. Pour un enfant de 10 à 12 a […] […] Lire la suite
RÉSERVES PHYSIOLOGIQUES Réserves animales
Dans le chapitre « Réserves énergétiques » : […] Le glycogène des cellules embryonnaires et de la vésicule vitelline se présente sous forme de particules β. Il correspond au glycogène ovocytaire demeuré pour partie au niveau du vitellus et distribué, pour autre partie, entre les cellules embryonnaires au cours de l'organogenèse. Une extraordinaire abondance des particules β a été observée au niveau du blastodisque avant la première division de […] […] Lire la suite
ROTIFÈRES
Malgré leur petite taille qui les a fait au début confondre avec les Infusoires et autres Protistes vivant dans les mêmes conditions, les Rotifères jouent un rôle important dans la nature, au moins dans les eaux douces auxquelles ils sont spécialement adaptés (ils sont beaucoup moins abondants en milieu marin). Ce rôle est évident dans le plancton lacustre, où ils prédominent souvent, servant d'in […] […] Lire la suite
ROUX WILHELM (1850-1924)
Zoologiste allemand qui, en s'efforçant de découvrir comment la structure et les fonctions des organes et des tissus se trouvaient déterminées dès la fécondation de la cellule-œuf, devint un fondateur de l'embryologie expérimentale. Élève du biologiste Ernst Haeckel, Roux étudia les sciences à Iéna, à Berlin et à Strasbourg. Il fut assistant à l'Institut d'hygiène de Leipzig (1879-1886) et profess […] […] Lire la suite
SPALLANZANI LAZZARO (1729-1799)
Étudiant d'abord le droit à l'université de Bologne, Spallanzani s'oriente vers l'histoire naturelle après avoir reçu les ordres mineurs et enseigné à vingt-six ans la philosophie à Reggio. À trente-deux ans, il est professeur de sciences naturelles à Modène. Il publie, en 1768, Prodromi di un'opera sopra le riproduzioni animali . En physiologie de la circulation, il montre que le cœur se vide dur […] […] Lire la suite
TÉLÉOSTÉENS ET HOLOSTÉENS
Dans le chapitre « Les œufs et la ponte » : […] Chez la grande majorité des Téléostéens, les œufs sont pondus dans le milieu, puis fécondés et abandonnés par les parents. Ce sont des œufs télolécithes (riches en réserve vitelline), donc de taille relativement grande mais très variable, entre 0,5 mm ( Apogon ) et 4 ou 5 millimètres (Salmonidés ). En moyenne, leur taille est de 2 ou 3 millimètres, mais un Poisson-chat ( Galeichthys ) a des œufs […] […] Lire la suite
VERTÉBRÉS
Dans le chapitre « Émancipation » : […] L'étude des autres appareils des Vertébrés peut s'insérer dans l'analyse d'un processus évolutif, celui d'émancipation. Comme tout être vivant, le Vertébré dépend du milieu extérieur qui lui fournit l'eau, les ions minéraux, des substances organiques, la lumière, les calories, etc., indispensables à son fonctionnement. Cette dépendance, très directe chez les formes tout à fait inférieures, tend à […] […] Lire la suite
Œuf du type de cycle aquatique (a), œuf du type de cycle terrestre (b).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Amphibiens : taille des pontes, taille des œufs et longueur des femelles
Relations entre, d'une part, la taille des pontes (en haut) et, d'autre part, la taille des œufs (en bas) et la longueur des femelles chez les mêmes espèces que dans la figure précédente.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Dans leur nid, de petites chouettes à peine sorties de l'œuf (Alaska).
Crédits : Natalie Fobes/ The Image Bank/ Getty Images
Fécondation de l'œuf d'un Mammifère
Fécondation de l'œuf d'un Mammifère, le Rat.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Structure et segmentation de l'œuf de poule.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Les saumons (Salmo salar) remontent les rivières en hiver jusqu'à leur frayère. Là, les femelles tracent un sillon dans lequel elles vont pondre entre dix mille et vingt mille œufs que le mâle féconde immédiatement. La ponte est recouverte de graviers; l'éclosion...
Crédits : Natalie Fobes/ The Image Bank/ Getty Images
Schéma de la reproduction sexuée animale
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Coupe sagittale à travers l'œuf embryonné d'un Reptile montrant les annexes embryonnaires
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Segmentation de l'œuf de grenouille (1) (2) (3)
(1) Deuxième division. Un sillon de séparation entre deux grosses cellules issues de l'œuf commence à se former. (2) Une troisième division détermine l'inégalité des cellules de l'embryon. (3) Après une nouvelle division, l'embryon est nettement bipolarisé.
Crédits : DeAgostini/ Getty Images