NEUROPHARMACOLOGIE
ADDICTION
Dans le chapitre « Fonctions du système hédonique » : […] L'existence d'un système hédonique dispensateur de plaisir permet à l'homme, comme aussi aux animaux, de reconnaître dans l'environnement des éléments gratifiants. Ceux-ci favorisent l'adaptation au milieu et de ce fait le système de récompense participe de façon positive au processus de l'évolution. Ce système hédonique fonctionne selon le principe des « processus opposants », représenté très sc […] […] Lire la suite
ANESTHÉSIE
Dans le chapitre « Anesthésiques généraux » : […] Les anesthésiques généraux peuvent être administrés selon deux modes : par voie intraveineuse ou par inhalation. Hypnotiques et adjuvants . Les hypnotiques sont des agents anesthésiques dont la propriété principale est de provoquer une perte de conscience (ou sommeil profond). Parmi les hypnotiques administrés par voie intraveineuse, on peut citer les barbituriques d'action rapide (thiopental = […] […] Lire la suite
ANXIOLYTIQUES
Par opposition aux tranquillisants majeurs ou neuroleptiques dont les indications thérapeutiques sont différentes, les anxiolytiques ou tranquillisants mineurs forment un groupe de produits vaste et hétérogène. Ces médicaments agissent principalement dans l'anxiété névrotique ou réactionnelle sur laquelle ils produisent une réduction du symptôme anxieux et une diminution des manifestations concom […] […] Lire la suite
ATROPINE
Substance cristalline, toxique, appartenant à la classe des alcaloïdes. On l'obtient à partir de la L-hyociamine qui est un composant de plantes de la famille des Solanaceae telles que la belladone ( Atropa ), la jusquiame et le datura. Elle est très soluble dans l'eau. Elle forme une série de sels bien cristallisés, parmi lesquels le sulfate est le plus utilisé en médecine. Les effets spécifique […] […] Lire la suite
AXELROD JULIUS (1912-2004)
Biochimiste et pharmacologue américain, Julius Axelrod a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1970 pour ses travaux fondamentaux sur les neurotransmetteurs, qui ont permis de mieux comprendre la physiologie du système nerveux central et qui ont été à l'origine du développement de nouveaux médicaments. Collégien aux résultats moyens, Axelrod, né à New York en 1912, se voit refuser l'acc […] […] Lire la suite
BARBITURIQUES
Composés organiques dérivant de la malonylurée improprement appelée acide barbiturique en raison de la forme de ses cristaux « semblables à une lyre » ( barbitos ), les barbituriques constituent un groupe homogène tant sur le plan chimique que sur le plan pharmacologique. Leur action dépressive sur le système nerveux central en fait essentiellement des sédatifs, à doses plus fortes des hypnotiques […] […] Lire la suite
CARLSSON ARVID (1923-2018)
Le pharmacologue suédois Arvid Carlsson a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2000 (conjointement à Paul Greengard et Eric Kandel), pour avoir démontré que la dopamine est un neurotransmetteur important dans le cerveau. Né le 25 janvier 1923 à Uppsala, en Suède, Arvid Carlsson termine ses études de médecine en 1951, à l'université de Lund, où il enseigne jusqu'en 1959, avant de deveni […] […] Lire la suite
ÉPHÉDRINE
De formule brute C 10 H 15 ON, l'éphédrine est un alcaloïde extrait des rameaux de plantes de la famille des gnétacées, les éphédras, dont il existe de nombreuses variétés ; celles de Chine, du Tibet et du Pakistan sont les plus employées ; elles poussent généralement à l'état sauvage dans ces régions. Pour extraire l'éphédrine, qui représente 1,8 p. 100 de tous les alcaloïdes (y compris la noréph […] […] Lire la suite
GANGLION NERVEUX
C'est une structure jonctionnelle placée en travers d'un tronc nerveux. Le petit renflement qui constitue le « ganglion » renferme une masse de substance grise assurant un relais entre fibres nerveuses. Cette substance grise contient, comme il se doit, des corps cellulaires neuroniques, donnant naissance aux fibres nerveuses situées en aval du ganglion ; elles conduisent des influx efférents qui […] […] Lire la suite
NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
Dans le chapitre « Modulations de la neurotransmission chimique » : […] Le processus de la neurotransmission évolue au cours du temps, de sorte qu'un potentiel d'action bien défini au niveau présynaptique ne donne pas toujours la même réponse postsynaptique. En effet toutes les étapes biochimiques de la neurotransmission (entrée de calcium, libération du neurotransmetteur, liaison du neurotransmetteur à son récepteur, efficacité du récepteur et inactivation du neurot […] […] Lire la suite
NEUROSÉDATION : LA CHLORPROMAZINE
En 1950, en France, Henri Laborit chirurgien de la Navale, recherche avec un anesthésiste, Pierre Huguenard, la combinaison idéale de différents médicaments afin de mettre au point un « cocktail lytique » permettant de prévenir le choc opératoire. Il suffirait pour protéger l'organisme, d'inhiber le système nerveux autonome. Or deux chercheurs français, Simone Courvoisier et Paul Charpentier avaie […] […] Lire la suite
OPIOÏDES
Dans le chapitre « Découverte des récepteurs morphiniques » : […] Les récepteurs morphiniques ont été découverts entre 1971 et 1973, par plusieurs équipes (E. Simon, S. Snyder aux États-Unis ; L. Terenius en Suède). Cette découverte était la conséquence logique d'une longue série de constatations. La morphine et tous les dérivés synthétiques qui possèdent comme elle une puissante action analgésique présentent des analogies structurales précises (même distance e […] […] Lire la suite
PSYCHIATRIE
Dans le chapitre « Neuromédiateurs et psychopharmacologie » : […] Dans le fonctionnement cérébral, la communication entre neurones joue un rôle fondamental. Les informations sont transmises ou non selon la sensibilité des récepteurs et la quantité de neurotransmetteurs, eux-mêmes soumis à des régulations complexes. Le détail de ce fonctionnement est encore bien loin d'être totalement connu, mais on sait par exemple que l'action de la chlorpromazine se situe au n […] […] Lire la suite
PSYCHOPHARMACOLOGIE
Dans le chapitre « Psychopharmacologie et biochimie cérébrale » : […] Des progrès considérables ont été réalisés, à partir des années 1960, grâce aux connaissances acquises sur les mécanismes d'action des médicaments au niveau des cellules nerveuses et de leurs connexions ou synapses. En particulier, on a découvert leur rôle à l'égard des substances chimiques, dites « neurotransmetteurs », qui permettent le passage de l'influx nerveux. De même, on a pu préciser qu […] […] Lire la suite
RÉSERPINE
Drogue antihypertensive et tranquillisante extraite des racines de certaines espèces de Rauwolfia , plantes tropicales et semi-tropicales. La racine de Rauwolfia serpentina réduite en poudre a été utilisée en Inde pendant des siècles pour son effet tranquillisant chez les malades mentaux. La réserpine, isolée en 1952, est le principal alcaloïde du Rauwolfia . L'utilisation de la racine pulvérisée […] […] Lire la suite
SCOPOLAMINE ou HYOSCINE
Alcaloïde de formule brute C 17 H 21 O 4 N, extrait des racines de Scopolia atropoides et de nombreuses autres plantes de la famille des solanacées : jusquiame noire, daturas (surtout Datura metel ) et belladone. On trouve ces plantes à l'état sauvage ou bien en culture en Europe ou aux États-Unis. La scopolamine, également appelée hyoscine, est ainsi isolée : les feuilles sont pulvérisées et mise […] […] Lire la suite
SÉROTONINE
Dans le chapitre « Biosynthèse » : […] La biosynthèse de la 5-HT a lieu dans le foie, le tractus gastro-intestinal, le cerveau et dans différents types cellulaires tels que les cellules entérochromaffines, les neurones, les pinéalocytes. La description suivante vaut pour le système nerveux central. Dans une première étape, l' acide aminé précurseur, le L-tryptophane, pénètre dans les cellules grâce à un système de transport actif. D […] […] Lire la suite
XANTHINES
On groupe sous cette terminologie l'ensemble des trois bases puriques : caféine, théophylline et théobromine. La xanthine est un composé dérivé de la purine, dont Fischer a déterminé la structure. Elle comporte deux cycles accolés, l'un étant un cycle hexagonal, la pyridine, l'autre un cycle pentagonal, la glyoxaline ; elle renferme en plus deux atomes d'oxygène : c'est une dioxy-2, 6 purine. La […] […] Lire la suite
YOHIMBINE ou CORYNINE ou APHRODINE
Principal alcaloïde indolique extrait de l'écorce de Corynanthe yohimbe (rubiacée), encore connu sous les noms de corynine et d'aphrodine. Ce dernier vocable rappelle que la yohimbine aurait des propriétés aphrodisiaques, probablement en raison de son action vasodilatatrice portant plus particulièrement sur les organes génitaux. Il s'agit essentiellement, en réalité, d'un bloqueur spécifique des […] […] Lire la suite
Exemples de quelques psychotropes à risques d'abus, leur équivalent dans notre cerveau et leurs cibles (entre parenthèses).
Crédits : Encyclopædia Universalis France