CHINOISE MUSIQUE
CHIME
Du latin médiéval cymbala , « cloches », le chime (ainsi nommé pour distinguer ces instruments des carillons) est un jeu de cloches fixes accordées dans une série musicale, traditionnellement en séquence diatonique (gamme de sept notes) avec quelques accidents (dièses et bémols). Les cloches, généralement au nombre de deux à vingt dans les voorslags (carillons de cloches automatiques) en Belgiqu […] […] Lire la suite
ERHU
Le erhu ( erh-hu en transcription Wade ; aussi orthographié eur-kou , eurkou , eul-hou , eulhou ; également appelé nanhu) est une vièle chinoise verticale qui se compose de deux cordes, généralement accordées à la quinte, tendues, à partir d'une caisse de résonance en bois en forme de tonnelet, le long d'un manche vertical sans touche pénétrant cette caisse. L'instrument, posé sur les cuisses, […] […] Lire la suite
GAMME
Dans le chapitre « La gamme et les modes » : […] Il est vraisemblable que les premières suites de hauteurs de sons (nommées actuellement fréquences ) qui ont été employées par les hommes pour faire de la musique furent suggérées par les harmoniques « naturels ». Ces sons harmoniques peuvent être obtenus soit à partir de la vibration en un ou plusieurs fuseaux d'une corde unique, soit à partir de la vibration de l'air dans un tuyau non percé de […] […] Lire la suite
KONGHOU
Le konghou (ou kong hou ) est un instrument chinois à cordes pincées de la famille de la harpe. Apparu durant la dynastie des Han (206 av. J.-C.- 220 apr. J.-C.), il a été largement utilisé comme instrument d'orchestre et comme instrument soliste jusqu'au xiv e siècle environ, époque à laquelle il a été supplanté par d'autres instruments. Il connaît toutefois un regain de popularité depuis le mi […] […] Lire la suite
MUSICALES (TRADITIONS) Musiques d'inspiration chinoise
Dans le chapitre « Les instruments » : […] Plusieurs instruments de même type, souvent de même nom, se rencontrent en Chine, en Corée, au Japon, en Mongolie et au Vietnam (pays dont les noms, à la suite des désignations vernaculaires d'instruments ou de pièces de musique, seront abrégés comme suit : Ch, C, J, M, VN). Ainsi, les flûtes traversières en bambou avec ou sans mirliton : di (Ch), Tang tchuk (C), yokobue (J), luu-tu biskigür (M), […] […] Lire la suite
NOTATION MUSICALE
Dans le chapitre « La notation chinoise et ses dérivées » : […] Certains idéogrammes chinois ont été traditionnellement associés à douze hauteurs de sons ( lü ), définies par rapport à la longueur de douze tuyaux-étalons ou de jeux de douze cloches. Seuls cinq de ces sons, complétés par deux sons auxiliaires ( bian zhi et bian gong ), ont été employés dans les compositions musicales. La notation musicale repose donc sur l'emploi de cinq idéogrammes, adoptés, […] […] Lire la suite
PERCUSSION, musique
Dans le chapitre « Classification et genres » : […] Il est difficile de proposer une classification rigoureuse des instruments à percussion, tant est grande leur variété. De plus, certains instruments ne sont classés dans les percussions qu'à la suite d'une longue habitude dont l'origine remonte sans doute à l'imperfection de la facture en des temps qui ne sont pas tellement éloignés. Le piano, par exemple, n'est pas toujours considéré comme instr […] […] Lire la suite
PIPA
Le pipa ( p'ip'a en transcription anglo-saxonne Wade) est un luth chinois à manche court qui joue un rôle important dans l'orchestre de l'opéra chinois et comme instrument soliste. Originaire de l'ouest de l'Asie, il est connu en Chine dès le ii e siècle après J.-C. Il possède une caisse de résonance piriforme peu profonde, une table en bois et, parfois, deux ouïes en forme de croissants. Le ma […] […] Lire la suite
QIN, musique
Le qin ( ch'in en transcription Wade) est un instrument de musique chinois très ancien (il est d'ailleurs également connu sous le nom de guqin , c'est-à-dire « ancien [ gu ] instrument de musique [ qin ] ») : il remonte au moins à la période des Zhou occidentaux (vers le x e siècle av. J.-C.). Il s'agit d'une cithare sur table à sept cordes. La caisse est souvent laquée et incrustée de treize p […] […] Lire la suite
QU [K'IU]
Qu est un terme de la langue chinoise signifiant « courbe sinueuse », et, par dérivation, « modulation musicale, mélodie, musique ». Il existe, bien entendu, des types de musique très différents selon les époques et les provinces. Leur caractéristique fondamentale est la gamme composée de cinq notes que l'on retrouve presque partout et à peu près toujours. Sous les Yuan, toutefois, la musique des […] […] Lire la suite
SANXIAN
Le vocable sanxian (« trois cordes » ; san-hsien en transcription Wade) désigne un ensemble d'instruments à cordes chinois de la famille des luths dotés de trois cordes et caractérisés par un long manche sans frettes, une caisse de résonance carrée recouverte de peau de serpent sur ses faces antérieure et postérieure, un chevillier recourbé vers l'arrière et muni de trois chevilles latérales ; c […] […] Lire la suite
SHENG
Le sheng est un instrument à vent chinois de la famille des orgues à bouche en faisceau ; il est composé généralement de 17 tuyaux en bambou rassemblés dans une petite chambre à vent dotée d'une embouchure dans laquelle souffle l'instrumentiste. Chaque tuyau est muni d'une anche libre très fine, en « bronze résonant » ( xiangtong ). La longueur acoustique d'un tuyau est déterminée par une fente s […] […] Lire la suite
THÉÂTRES DU MONDE La tradition chinoise
Dans le chapitre « La musique » : […] L'orchestre est dirigé par le joueur de tambour, qui marque aussi le rythme en entrechoquant le ban . Il comprend deux sortes d'instruments : des instruments à percussions (gongs, cymbales) qui accompagnent les mouvements, ponctuant chaque geste, et des instruments à cordes qui accompagnent le chant. Le principal instrument à cordes est le violon à deux cordes, souvent lui-même accompagné par deux […] […] Lire la suite
YANGQIN
Le yangqin ( yang-ch'in en transcription Wade) est un tympanon chinois dans lequel le son est produit en frappant les cordes avec des battes en bambou recouvertes de caoutchouc ou de cuir. La vibration des cordes est transmise à une table d'harmonie trapézoïdale en bois par l'intermédiaire de chevalets sur lesquels les cordes sont tendues. Le yangqin possède quatre ou cinq chevalets avec, sur ch […] […] Lire la suite
YUEFU [YUE-FOU]
Le terme yuefu , l'un des plus originaux et des plus significatifs de l'histoire de la littérature chinoise, désigne d'abord, pendant un peu plus de cent ans, un département de l'administration impériale des Han antérieurs (206 av.-9 apr. J.-C.), le « Bureau de la musique », responsable de la collecte des chansons populaires et de la direction de la musique de cour ; puis il désigne les « poèmes […] […] Lire la suite
YUEQIN
Ce luth chinois appartient à une famille de luths à caisse de résonance circulaire et à dos plat que l'on trouve en Asie centrale et en Asie orientale. Il est également appelé yüeh-ch'in (transcription Wade), yueh-k'in , la ch'in , laqin ; une transcription littérale de yueqin est « guitare lunaire ». Selon la tradition, il est apparu sous la dynastie des Jin (265-419 apr. J.-C.). Le yueqin es […] […] Lire la suite
Échelle pentatonique avec deux degrés auxiliaires
Crédits : Encyclopædia Universalis France