MOLYBDÈNE
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
Production et utilisations
Les principales sources de molybdène exploitées sont des gisements à faible teneur (de 0,1 à 0,5 p. 100) et des gisements de sulfure de cuivre dans lesquels la molybdénite (MoS2) est un sous-produit. Les gisements de wulfénite (PbMoO4) sont exploités très exceptionnellement.
Les minerais sont enrichis par flottation et pratiquement tous les concentrés de molybdénite sont transformés par grillage dans des fours en oxyde technique de molybdène (MoO3). À la fin de 2008 et en 2009, les producteurs ont massivement réduit leur production en raison de l’effondrement de la demande occidentale. Ainsi, en 2009, la production minière de molybdène (200 000 tonnes) a diminué de 12 p. 100, alors que, entre 2000 et 2008, elle augmentait au rythme annuel de 5 p. 100
. Les principaux producteurs sont présentés dans le tableau 1. Les principaux produits provenant des concentrés de molybdénite et leurs utilisations sont mentionnés sur la figure 1, tandis que le tableau 2 montre la répartition de la consommation de molybdène dans les différents secteurs d'utilisation.
Principaux pays producteurs miniers de molybdène, en 2005, en métal contenu. Les chiffres sont en tonnes.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Principaux produits et principales applications du molybdène.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Principaux usages du molybdène, en pourcentage.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 5 pages
Écrit par :
- Fernand MARATRAY : directeur technique de la société Climax-Molybdénum
Classification
Autres références
« MOLYBDÈNE » est également traité dans :
ACIER - Technologie
Dans le chapitre « Autres éléments d'alliage » : […] Les additions de titane ou de niobium permettent d'éviter la formation de carbures de chrome et donc d'améliorer la résistance des aciers à la corrosion par piqûres. L'ajout de soufre ou de sélénium facilite l'usinage. L'addition de molybdène, avec des teneurs au moins égales à 2 p. 100, améliore la résistance à la corrosion, en particulier en présence d'acide sulfurique, de chlorures et d'acides […] Lire la suite
CARBONE
Dans le chapitre « Préparations » : […] Les vapeurs des carbonyles métalliques sont très toxiques et il convient d'éviter de les répandre dans l'atmosphère même à faibles concentrations. On prépare les carbonyles de nickel, fer, cobalt, molybdène par synthèse directe. La réaction est favorisée par une augmentation de pression et par le choix d'une température appropriée à la nature du carbonyle recherché. Le métal doit être en poudre […] Lire la suite
CORROSION
Dans le chapitre « Moyens de lutte contre la corrosion » : […] Trois méthodes principales sont utilisées : la première consiste à choisir un métal ou un alliage qui n'est pas attaqué ou peu attaqué par le milieu extérieur, la deuxième à modifier très légèrement la composition du réactif par addition de faibles quantités de corps appelés inhibiteurs ; enfin, la troisième, de caractère électrochimique, consiste à imposer au métal un potentiel qui lui permet d […] Lire la suite
NICKEL
Dans le chapitre « Aciers inoxydables et réfractaires » : […] Le nickel est, avec le chrome, l'élément essentiel des aciers inoxydables et des aciers réfractaires qui sont ses débouchés les plus importants. À ces deux métaux on ajoute quelquefois du molybdène, du cuivre, du tungstène, etc. Les nuances d'aciers inoxydables les plus classiques sont les aciers à 18 p. 100 de chrome et 10 p. 100 de nickel et les aciers à 18 p. 100 de chrome, 12 p. 100 de nickel […] Lire la suite
NUTRITION
Dans le chapitre « Oligoéléments » : […] Les besoins en fer sont si importants (de l'ordre de 10 mg par litre de solution nutritive) qu'il est souvent classé parmi les macroéléments. Dans la plupart des cas, il intervient pour catalyser les oxydoréductions, grâce au changement de valence Fe 2+ /Fe 3+ . C'est un constituant de nombreuses enzymes qui agissent dans la respiration. Les carences en fer sont très fréquentes et sont facilitées […] Lire la suite
OLIGOÉLÉMENTS
Dans le chapitre « Rôle des oligoéléments indispensables » : […] La nécessité des oligoéléments essentiels a trouvé son explication soit au niveau physiologique, soit au niveau biochimique. Le mode de participation de certains d'entre eux aux mécanismes de la vie reste encore mal connu. C'est le cas, par exemple, du bore, oligoélément indispensable à la croissance des plantes et dont l'importance économique est marquée, mais dont on ignore le rôle profond. Le […] Lire la suite
RHÉNIUM
De Rhenus , le Rhin. Symbole chimique : Re Numéro atomique : 75 Masse atomique : 186,2 g Point d'ébullition : 5 627 0 C environ Point de fusion : 3 180 0 C Densité (à 20 0 C) : 21,02 Métal de couleur blanc argenté, très dur, très résistant à la corrosion et à la chaleur, très difficilement soluble dans les acides. Prédit par D. I. Mendeleïev, le rhénium ne fut découvert qu'en 1925, grâce à son sp […] Lire la suite
SULFURES ET SULFOSELS NATURELS
Dans le chapitre « Molybdénite » : […] La molybdénite MoS 2 , hexagonale (P 6 3 / mmc ), se présente parfois en cristaux, souvent imparfaits, tabulaires ou en barillets, mais ce sont ordinairement des masses foliacées, des écailles, des agrégats lamellaires. Ce minéral est de couleur gris de plomb avec une poussière verdâtre ; il laisse sur le papier un trait bleuté. Le clivage basal est parfait et très facile, le toucher est gras ; l […] Lire la suite
TECHNÉTIUM
Dans le chapitre « Le risque de pénurie en technétium » : […] Jusqu’en 2007, la production mondiale de molybdène 99, premier élément de la chaîne de fabrication du technétium 99m, était principalement assurée par cinq réacteurs nucléaires installés à Chalk River, au Canada (40 p. 100 environ du total) ; Petten, aux Pays-Bas (30 p. 100) ; Mol, en Belgique (10 p. 100) ; Saclay, en France (10 p. 100) ; Pelindaba, en Afrique du Sud (10 p. 100). Ces installatio […] Lire la suite
URANIUM
Dans le chapitre « Alliages uranium-molybdène et dérivés » : […] Les alliages renfermant 0,5 et 1,1 p. 100 en poids de molybdène ont été utilisés en France dans les réacteurs Chinon-1, 2 et 3 situés à Avoine, près de Chinon. L'alliage à 1,1 p. 100 a été retenu en raison de ses propriétés intéressantes telles que structure à grains fins, absence d'orientation préférentielle et très haute résistance au fluage. Sa morphologie en phase α est une microstructure lame […] Lire la suite
Voir aussi
Pour citer l’article
Fernand MARATRAY, « MOLYBDÈNE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 21 juin 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/molybdene/