MÉTALLOGRAPHIEEssais non destructifs
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Les courants de Foucault
Lorsqu'on place un corps conducteur au voisinage d'un champ électromagnétique variable, il se développe à l'intérieur de celui-ci des courants induits que l'on appelle courants de Foucault. Ces courants ont pour effet de s'opposer au flux qui leur a donné naissance. Leur répartition et leur intensité dépendent des caractéristiques physiques et de la géométrie du corps ainsi que de l'intensité du champ. Le champ est créé par une bobine ou par un système de bobines.
L'impédance d'une bobine est caractérisée par deux quantités : sa réactance et sa résistance. Les différents paramètres qui modifient cette impédance lorsque la bobine est placée au voisinage du matériau à contrôler sont la conductivité électrique et la perméabilité magnétique relative de ce matériau, les dimensions géométriques, la présence de discontinuités (criques, pailles, lignes, fissures, incrustations de calamine...), le couplage entre la bobine et la pièce, la fréquence du champ alternatif.
Si on considère un conducteur plan semi-infini excité par une nappe de courants extérieure au conducteur et parallèle au plan, on trouve pour le champ et le courant à l'intérieur du conducteur les expressions suivantes :


Ces expressions montrent l'évolution du champ et du courant, en module et en phase, à l'intérieur du conducteur. Elles font apparaître un phénomène appelé « effet de peau » qui tend à repousser le champ et le courant à l'extérieur du conducteur. L'épaisseur de peau est cette pellicule superficielle à l'intérieur de laquelle se trouve la quasi-totalité des courants. On constate en effet que le champ et le courant obéissent à la même loi de variation en fonction de la distance à la surface : leur amplitude s'affaiblit exponentiellement avec la distance (elle est divisée par e soit 2,7 lorsque la distance augmente de l'« épaisseur de peau ») et leur phase mesurée par rapport à la phase du courant en surface varie proportionnellement à la distance (1 radian lorsque la distance augmente de l'« épaisseur de peau »).
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Écrit par :
- Gérard LABBE : ingénieur des Arts et métiers, ingénieur E.S.E., chef du département Instrumentation, contrôle et radioéléments de l'Institut de recherche de lasidérurgie (I.R.S.I.D.)
- Louis BEAUJARD : conseiller scientifique à l'Institut de recherche de la sidérurgie (ARSID)
- Jack MANNENC : Chef de groupe à l'Institut de recherche de la sidérurgie (IRSID).
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Gérard LABBE,
Louis BEAUJARD,
Jack MANNENC,
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