MÉDUSES
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Les Hydroméduses
La classe des Hydroméduses regroupe les méduses autonomes, qui présentent l'organisation la plus simple ; elle a été subdivisée en deux ordres : les Trachyméduses et les Narcoméduses.
Trachyméduses
Les Trachyméduses, de petite taille, mesurant au plus quelques centimètres de diamètre, sont hémisphériques ou aplaties en verre de montre. Leur consistance est généralement ferme, d'où leur nom (trachys : rigide). Leur velum est bien développé et fortement musclé, ses contractions font progresser l'animal dont l'ombrelle, trop rigide, ne pourrait seule assurer les déplacements. Le nombre des tentacules varie de huit à trente-deux, généralement semblables, certains pourvus de ventouses adhésives. Les organes des sens sont représentés par des statocystes.
Les Trachyméduses habitent normalement la haute mer, on ne les voit dans la zone côtière que pendant la saison froide, amenées du large par les courants. Le type est Geryonia proboscidalis (Carmarina hastata) que l'on rencontre en Méditerranée. Le manubrium est très développé et les tentacules sont longs, minces, insérés sur le bord de l'ombrelle. Les organes génitaux, que l'on voit par transparence, sont sur les canaux radiaires.
Narcoméduses
Les Narcoméduses, dont l'organisation est plus poussée que celle des Trachyméduses, ont un velum bien développé, large, bien musclé avec un orifice central musculaire. C'est ce velum qui assure, par ses contractions, le déplacement d'ailleurs lent des Narcoméduses, car de nombreuses fibres élastiques, disséminées dans la mésoglée de l'ombrelle, lui donnent une consistance dure qui la rend peu déformable. Cette ombrelle est le plus souvent aplatie, lenticulaire ou discoïdale, sauf chez certaines espèces où elle se présente en dôme élevé, presque conique.
Les tentacules s'insèrent, non plus au bord de l'ombrelle, mais sur l'exombrelle. Aussi l'ombrelle est-elle divisée en deux parties de structure différente : une partie aborale lenticulaire et une collerette ombrellaire qui est découpée en lobes correspondant aux intervalles tentaculaires. Le bord de l'ombrelle est feston [...]
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Écrit par :
- Yves TURQUIER : professeur de biologie marine à l'université de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie
- Odette TUZET : ancien professeur à la faculté des sciences, université de Montpellier
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Pour citer l’article
Yves TURQUIER, Odette TUZET, « MÉDUSES », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 12 avril 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/meduses/