MÉDECINE ET INTERNET
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De la m-santé à la m-médecine
Les applications de m-santé ont suscité très tôt l’intérêt des praticiens : il s’agissait au début de se tenir au courant de ce qui se passait sur la Toile (où le patient puisait son information avant de se présenter en consultation) puis, de plus en plus, d’enrichir la panoplie d’outils que les professionnels utilisent dans leur pratique médicale. Le smartphone fait office d’ordinateur de poche, associé à des périphériques ou des objets connectés qui envahissent le domaine de la e-médecine. Dans le domaine des objets dédiés au soin médical à distance, on peut citer la pompe à insuline connectée ou le pacemaker connecté, qui permettent d’assurer une surveillance médicale et même, en fonction de l’état de santé du patient, de reprogrammer à distance certains paramètres de fonctionnement de ces objets.
Pour tous les objets connectés qui entrent dans le champ de la médecine, les pouvoirs publics ont institué une procédure de certification afin qu’ils puissent prétendre au statut de dispositif médical, condition obligatoire pour bénéficier de l’autorisation d’utilisation et de prescription médicales, ainsi que des avantages qui y sont attachés (le remboursement de certains frais, le cas échéant).
D’après un sondage réalisé en 2016, 65 p. 100 des médecins se servent de leur smartphone pour établir leurs prescriptions (obtenir des informations sur un médicament ou définir une stratégie thérapeutique). Plus de la moitié (58 p. 100) ont installé sur leur portable des applications à usage professionnel (bases de données sur les médicaments et leurs interactions ou données biologiques ou anatomiques). Environ 16 à 18 p. 100 conseillent des applications ou des objets connectés à leurs patients (comme pour le suivi du diabète). Pour compléter l’information donnée en consultation, et comme le préconise le Conseil national de l’ordre des médecins, des praticiens délivrent aussi avec leur ordonnance une « prescription d’information » contenant une liste de sites à consulter par le patient. Il est évident qu [...]
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Écrit par :
- Philippe MARREL : docteur en médecine
- Elisabeth PARIZEL : radiologue, chef de service au Centre hospitalier régional de Metz-Thionville
- René WALLSTEIN : ingénieur consultant
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Pour citer l’article
Philippe MARREL, Elisabeth PARIZEL, René WALLSTEIN, « MÉDECINE ET INTERNET », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 03 février 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/medecine-et-internet/