NÉO-LATINE LITTÉRATURE
ALCIAT ANDRÉ (1492-1550)
Né sans doute à Alzate, près de Côme — d'où le nom de sa famille —, Alciat était fils d'un riche marchand de Milan, et c'est dans cette ville qu'il fait ses premières études. En 1508, probablement, il va à Pavie pour se former aux disciplines juridiques et, en 1511, il passe à Bologne. Mais l'enseignement du droit lui semble fort mal donné et parfaitement inutile. En 1513, ses Annotationes in tre […] […] Lire la suite
BELLAY JOACHIM DU (1522-1560)
Joachim du Bellay n'a jamais eu à subir, comme Ronsard et Villon, un purgatoire de trois siècles avant d'être réhabilité en grande pompe. Il n'a jamais tout à fait cessé d'avoir des lecteurs, même à l'époque où tout ce qui était antérieur à Malherbe paraissait a priori suspect aux gens de goût. Mais on peut se demander s'il a été servi ou desservi par ce privilège insolite. Car l'absence de contes […] […] Lire la suite
BEMBO PIETRO (1474-1547)
Dans le chapitre « Défense et illustration de la langue italienne » : […] De 1506 à 1511, Bembo demeura tantôt à Rome tantôt à Urbin, où brillait une cour raffinée autour du duc Guidobaldo et de son épouse Élisabeth de Gonzague. Il y fut l'ami de Baldassarre Castiglione et de Jean de Médicis, alors exilé de Florence. En 1512, il apporte, par une épître latine ( De imitatione ), une notable contribution au débat, ouvert une trentaine d'années plus tôt, sur les règles qui […] […] Lire la suite
BERNESQUE, genre littéraire
Le genre bernesque naquit dans l'atmosphère enjouée des fêtes que donnaient les Médicis, en particulier Laurent le Magnifique et Hippolyte. À Florence vécurent les poètes Ange Politien (1454-1494), Luigi Pulci (1432-1484) et celui qui sera considéré comme le fondateur de la maniera bernesca , Francesco Berni (1497-1535). Ils apportent respectivement la souplesse de la poésie néo-latine, l'humour e […] […] Lire la suite
BÈZE THÉODORE DE (1519-1605)
Successeur de Calvin et guide des huguenots lors des guerres de religion. Fils d'un bailli bourguignon, Théodore de Bèze mène d'abord, après des études juridiques à Orléans et à Paris, une vie de dilettante et de poète. Sa conversion et sa fuite à Genève (1548) lui permettent de jouer, pendant quinze ans, un rôle considérable dans le monde protestant français. Jusqu'en 1558, il enseigne le grec à […] […] Lire la suite
BOCCACE (1313-1375)
Dans le chapitre « Érudition et narration » : […] En 1341-1342, Boccace écrit la Comedia delle ninfe fiorentine , œuvre en vers et en prose qui par bien des aspects (notamment le système des récits encadrés) préfigure le Décaméron . Le poème Amorosa Visione (1342), variante terrestre de la vision de Dante, est plus proche des « triomphes » de Pétrarque et de la Renaissance que de son modèle. Le Ninfale fiesolano (1344-1346), également en vers, […] […] Lire la suite
BODIN JEAN (1529-1596)
Les œuvres de Jean Bodin sont maintenant traduites en plusieurs langues ; souvent rééditées, elles font l'objet de nombreuses études aussi bien en Italie et aux États-Unis qu'en France ; Bodin apparaît aux yeux des critiques comme l'un des plus grands philosophes politiques de tous les temps. Cela tient à ce qu'il a défini le premier avec toute la netteté désirable la notion de souveraineté, à c […] […] Lire la suite
BUDÉ GUILLAUME (1468-1540)
Étrange destin posthume que celui de Guillaume Budé. Unanimement salué comme le plus grand humaniste français, il fut de son vivant une sorte de héros du savoir, et comme la figure emblématique de cette « science des lettres » en plein essor, dont il avait été à l'aube du xvi e siècle le pionnier, et dont il se fit sous le règne de François I er l'inlassable avocat. Son nom est inséparable de la […] […] Lire la suite
CRASHAW RICHARD (1612 ou 1613-1649)
Fils d'un puritain passionné, Crashaw commença à étudier la rhétorique et l'art poétique à la Chartreuse de Londres. Selon Lloyd, son premier biographe ( Mémoires , 1668), Robert Brook, directeur de la Chartreuse, à qui Crashaw rend hommage dans un poème placé en exergue à ses Épigrammes sacrées (1634), lui fit découvrir « les meilleurs orateurs et poètes » et l'entraîna à la pratique poétique à […] […] Lire la suite
DES MASURES LOUIS (1515 env.-1574)
Auteur de tragédies sacrées, Louis Des Masures précède Ronsard de quelque dix années, et sa jeunesse se déroule grâce à son protecteur Jean de Lorraine dans le milieu humaniste de la cour de François I er , où gravitent des poètes traducteurs de textes anciens. Il travaille lui-même à une translation de L'Énéide , et ses premiers essais poétiques se situent en partie dans la tradition néo-latine ( […] […] Lire la suite
DOLET ÉTIENNE (1509-1546)
Après avoir fait à Paris des humanités classiques très soignées, Étienne Dolet entreprend le traditionnel tour des universités européennes, notamment à Padoue, qui est l'un des centres les plus réputés de l'humanisme italien avec une forte coloration épicurienne. Après un passage à Toulouse (droit), où son éloquence fait des ravages dans les milieux estudiantins, il se fixe à Lyon auprès de l'un d […] […] Lire la suite
ÉLOGE DE LA FOLIE, Érasme Fiche de lecture
Conçu en 1509 et rédigé en latin la même année par Érasme (1467 env.-1536) à son retour d'Italie, dédié en 1510 au juriste anglais Thomas More (futur auteur de l' Utopie , 1516), imprimé pour la première fois à Paris en 1511 sous le titre Encomium Moriae , puis enrichi dans plusieurs éditions bâloises jusqu'en 1532, l' Éloge de la folie fut l'un des best-sellers européens de la Renaissance. Rapi […] […] Lire la suite
ÉRASME (1467 env.-1536)
Étonnante aventure que celle de ce Hollandais que rien ne destinait à la célébrité, mais dont les contemporains firent le « prince de l'humanisme » et dont la postérité ne connaît, en général que le titre d'un livre, l' Éloge de la folie , et le profil peint par Holbein le Jeune . C'est en réalité, selon les termes mêmes d'un de ses Adages , à de véritables travaux d'Hercule que s'est attelé cet h […] […] Lire la suite
FICIN MARSILE (1433-1499)
« De toutes les influences intellectuelles qui devaient agir, en Italie et au-dehors, pendant la Renaissance, la plus forte a été sans doute celle de Marsile Ficin », déclare A. Rivaud dans son Histoire de la philosophie . Alors que les tout proches maîtres padouans prônent Aristote, lu dans la version averroïste, Ficin en dénonce le matérialisme et le panthéisme larvé, et se déclare en revanche c […] […] Lire la suite
FLEMING PAUL (1609-1640)
Poète baroque allemand, Paul Fleming est l'un des meilleurs représentants du lyrisme de son siècle. Fils d'un pasteur luthérien, il est né le 5 octobre 1609 à Hartenstein, en Saxe. Remarqué pour sa précocité, il est envoyé, dès l'âge de douze ans, à l'école Saint-Thomas de Leipzig. Il sera l'élève du maître de chapelle Hermann Schein, auteur de villanelles dont la simplicité de style et la musical […] […] Lire la suite
FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIe s.
Dans le chapitre « La Pléiade » : […] La Pléiade , d’abord nommée la Brigade, marque une rupture. En 1549 est donc publiée la Défense et illustration de la langue française de Joachim du Bellay , qui souhaite que la France « enfante bientôt un Poète, dont le Luth bien résonnant fasse taire ces enrouées Cornemuses ». Le manifeste de du Bellay instaure la prépondérance des genres non lyriques. En effet, sur dix genres proposés à l’ému […] […] Lire la suite
GROTIUS HUGO DE GROOT dit (1583-1645)
Dans le chapitre « L'existence tourmentée d'un humaniste homme d'État » : […] Né le jour de Pâques 1583, à Delft, de Jan de Groot, mathématicien et membre du magistrat de la ville, et d'Alida van Overschie, Hugo de Groot, dit Grotius , s'affirme dès ses premières années comme un enfant prodige. À huit ans, il compose ses premiers vers latins. À l'âge de onze ans, le 3 août 1594, il est immatriculé à l'université de Leyde, sous le rectorat de son oncle, Cornelis de Groot, pr […] […] Lire la suite
HEINSIUS DANIEL (1580-1655)
Originaire d'une famille gantoise qui se réfugia en 1583 au nord de l'Escaut pour s'établir, après mainte vicissitude, en Hollande, Daniel Heinsius fait ses premières études à Flessingue, en Zélande, où ses parents avaient fini par s'établir. Le 26 juillet 1596, il est immatriculé comme étudiant en droit à Franeker, qu'il quitte au bout d'une année et demie pour Leyde. Son nom figure à deux repris […] […] Lire la suite
HUMANISME
Dans le chapitre « Humanisme, humanistes, l'homme et les « humanités » » : […] Mouvement historique, force socio-culturelle – certains parleraient aujourd'hui d'idéologie – l'humanisme de la Renaissance n'exprime pas une philosophie déterminée. Un titre, celui du discours De dignitate hominis de Pic de la Mirandole (1486), et une phrase de ce discours préciseront un aspect essentiel de cet idéal humaniste, incarné dans des œuvres et dans une action sociale et spirituelle q […] […] Lire la suite
HUTTEN ULRICH VON (1488-1523)
Né dans une famille de hobereaux franconiens, Ulrich von Hutten fut envoyé à l'abbaye de Fulda pour s'y préparer à la carrière ecclésiastique. Il s'en sauva, encourant la malédiction de son père, pour une vie errante à travers l'Allemagne et l'Italie. Dans ce pays (1512-1513), il conçut une vive antipathie pour la cour de Rome et un ardent désir de relever sa patrie. Le chevalier Ulrich von Hutten […] […] Lire la suite
KOCHANOWSKI JAN (1530-1585)
Jan Kochanowski appartient à ce que les historiens polonais appellent l'âge d'or, c'est-à-dire la période de brillante civilisation que connurent les règnes des derniers Jagellons (Sigismond le Vieux et Sigismond-Auguste, 1505-1572). Il est le créateur de la poésie polonaise à qui il a donné son instrument, ses sources, ses modèles, ses références, son objet, sa tradition. Il lui a façonné une lan […] […] Lire la suite
LEFÈVRE D'ÉTAPLES JACQUES (1450 env.-1537)
Philosophe, mathématicien et théologien, Lefèvre d'Étaples fut l'une des figures les plus fortes du début du xvi e siècle. Après des études en France, en Italie et sans doute dans divers pays, il se fixe à Paris. Ses premiers ouvrages concernent la philosophie d'Aristote, qu'il veut débarrasser des erreurs, surcharges ou réductions que lui a apportées la tradition scolastique. Il reprend les trad […] […] Lire la suite
L'UTOPIE (UTOPIA), Thomas More Fiche de lecture
Croisant les influences du platonisme, de l'aristotélisme, du stoïcisme, de l'épicurisme, de la patristique, de la Bible, de la Kabbale et des récits des grands voyageurs de l'époque, l'ouvrage, rédigé en latin, porte les marques incontestables de la culture humaniste et du goût de la Renaissance pour les rêves d'ailleurs et d'altérité. Au livre II, écrit dès 1510 et destiné à faire diptyque avec […] […] Lire la suite
MELANCHTHON PHILIPP SCHWARZERD dit (1497-1560)
« Précepteur » de la Germanie et inspirateur de l'Église territoriale luthérienne, un des maîtres du protestantisme. Né à Bretten dans le Palatinat, Melanchthon subit l'influence de Reuchlin, avant d'entreprendre des études à Heidelberg et à Tübingen (1510-1514). Puis il travaille quelque temps dans une imprimerie, ce qui le met en contact avec Érasme. En 1518, il est nommé à la chaire de grec de […] […] Lire la suite
MORE THOMAS (1477 ou 1478-1535)
Vir omnium horarum , « homme de toutes les heures », Thomas More est aussi l'homme d'une époque. Il apparaît dans l'histoire à ce moment crucial des premières décennies du xvi e siècle où l'Europe chrétienne, divisée par les ambitions picrocholines de ses rois, en proie à une profonde crise intellectuelle et religieuse, s'ouvre à Platon redécouvert (et baptisé) et aux beautés de l'Antiquité païe […] […] Lire la suite
MURET MARC-ANTOINE (1526-1585)
Humaniste français, fils d'un juriste, Marc-Antoine Muret commence en province — selon un itinéraire encore mal connu — une brillante carrière de professeur. Parmi ses élèves figure Montaigne au collège de Guyenne. Le voici ensuite à Paris, au collège de Boncourt, et il contribue de 1551 à 1553 à révéler les textes anciens à Rémi Belleau ou Étienne Jodelle. En 1554, une accusation de sodomie le co […] […] Lire la suite
NICOLAS DE CUES NICOLAS KREBS ou CHRIPPFS dit (1401-1464)
Initiateur, par-delà ses sources platoniciennes et médiévales, de nouveaux modes de penser, philosophe et aussi savant ouvert aux mathématiques, à la mécanique, à l'astronomie, prédicateur, écrivain, homme d'action remarqué par ses interventions conciliaires et ses missions diplomatiques, le cardinal Nicolas de Cues , le théologien de la Docte Ignorance , apparaît comme l'un des grands penseurs du […] […] Lire la suite
OPITZ MARTIN (1597-1639)
Théoricien de la poésie baroque, Martin Opitz est considéré comme le « père de la poésie allemande ». Né en 1597 à Bunzlau, en Silésie, il est issu de la petite bourgeoisie luthérienne et fera une carrière brillante d'homme de lettres et de diplomate. Son sens politique lui permettra de traverser la période troublée de la guerre de Trente Ans en tirant habilement parti des circonstances. Avec la p […] […] Lire la suite
PÉTRARQUE
Dans le chapitre « Entre Terre et Ciel » : […] Invité en 1330 par son ami de Bologne, Giacomo Colonna, alors évêque de Lombez, Pétrarque passe dans la petite ville gasconne « un été quasi divin grâce à la franche allégresse du maître de céans et de ses compagnons ». Il entre ensuite chez le frère de Giacomo, le cardinal Giovanni Colonna, au service duquel il restera jusqu'en 1347, « non comme sous l'autorité d'un maître, mais plutôt comme sous […] […] Lire la suite
PIC DE LA MIRANDOLE (1463-1494)
En sa courte vie, le comte de Mirandole et de Concordia compta plus d'ennemis que d'amis, mais sa pensée, à la fois conciliatrice et polémique, provocatrice et séductrice, répétitive et apparemment contradictoire, exerça une influence multiple sur des philosophes appartenant à des horizons fort éloignés les uns des autres. On peut se contenter de voir en lui, à l'aube de la Renaissance « nordique […] […] Lire la suite
POLITIEN ANGELO AMBROGINI dit ANGE, ou POLIZIANO (1454-1494)
Originaire de Montepulciano (d'où il tire son nom de lettres : il Poliziano, que nous francisons en Politien), Angelo Ambrogini est bien l'une des figures les plus représentatives et en même temps les plus originales du Quattrocento italien, et plus spécifiquement florentin. En une génération plus tournée vers la spéculation philosophique que vers le lyrisme, il unit des dons de poète à une vaste […] […] Lire la suite
PONTANO GIOVANNI (1426-1503)
Après la mort de son père, Giovanni Pontano s'installa à Pérouse où il étudia la philologie et la littérature. De 1447 à 1495, il fut au service de la dynastie d'Aragon à Naples en qualité de conseiller, de secrétaire militaire et, après 1486, de chancelier. Il tomba en disgrâce en 1495 pour avoir négocié la paix avec les Français et ne revint jamais au pouvoir. L'écrivain passe alors au premier p […] […] Lire la suite
RENAISSANCE
Dans le chapitre « Poésie et savoir : la littérature néo-latine » : […] Langue de l'Église et de l'école, le latin a été écrit et parlé sans interruption depuis la fin de l'Empire romain ; au xii e siècle encore, on lit non seulement les Pères de l'Église mais aussi Virgile, Ovide, Cicéron, et on s'inspire d'eux. Pourquoi donc qualifier de néo-latine la littérature qui naît avec Pétrarque, s'épanouit en Italie au xv e siècle, brille au xvi e siècle dans toute la ch […] […] Lire la suite
SADOLET JACQUES, ital. IACOPO SADOLETO (1477-1547)
Homme d'Église italien, né à Modène. Fils d'un jurisconsulte, Iacopo Sadoleto reçoit une excellente éducation d'humaniste. Il se rend à Rome, protégé par le cardinal Olivier Caraffa, puis par Fregoso, archevêque de Salerne. Il est connu pour ses qualités d'écrivain et de poète : Léon X le prend comme secrétaire et lui donne, en 1517, le riche évêché de Carpentras. Disgracié par Adrien VI, qui goût […] […] Lire la suite
SANNAZARO JACOPO (1457-1530)
Célèbre en son temps dans toute l'Europe, imité par Ronsard et les poètes de la Pléiade, par Garcilaso de la Vega, par Leopardi, Jacopo Sannazaro a été élevé au rang d'auteur classique grâce à L'Arcadie , son œuvre la plus connue. Celle-ci considérée comme l'archétype de la pastorale moderne, qui allait connaître une faveur considérable avec la Diana (1559) de Montemayor, l'Astrée (1607-1628) d' […] […] Lire la suite
SCALIGER JULES CÉSAR (1484-1558)
Né en Italie d'une famille qu'il prétendait illustre et qui fut très vraisemblablement obscure, condottiere de l'épée avant de devenir « gladiateur des lettres » (Nisard), tour à tour étudiant et moine, Jules César Scaliger s'initie à la médecine, qu'il vient exercer en France : il se fixe à Agen, qu'il ne quittera pratiquement plus. Doué d'une force de travail et d'une mémoire exceptionnelles, il […] […] Lire la suite
SECOND JEAN (1511-1536)
Né à La Haye, ce grand poète néo-latin — de son vrai nom Jean Everaerts — est européen par ses voyages, dont ses propres relations nous transmettent l'itinéraire daté. Sa première jeunesse a pour cadre Malines, mais dès 1532 il va passer un an à Bourges pour étudier le droit auprès d'Alciat. En 1534, il repart pour l'Espagne et devient secrétaire de l'archevêque de Tolède. Le voici célèbre en quel […] […] Lire la suite
VALLA LORENZO DELLA VALLE dit IL (1407-1457)
En ces temps de faveur renouvelée pour le nominalisme et la critique des universaux, il est bon d'aller demander à Lorenzo Valla, un maître de l' humanisme italien, comment la culture de la péninsule est parvenue, dès la première moitié du xv e siècle, à donner un contenu, c'est-à-dire une philologie, une éthique, une politique, une théologie et finalement une rhétorique , à la critique abstraite […] […] Lire la suite
VIVES JUAN LUIS (1492-1540)
Polygraphe de génie, le « Doctor mellifluus » est non seulement l'un des triumvirs de l' humanisme (avec Érasme et Budé), mais encore l'un des philosophes espagnols les plus profonds et aussi les plus engagés politiquement et socialement sous la Renaissance. Adversaire de la scolastique dégénérée, il promeut une logique et une métaphysique nouvelles, nourries d'expérience concrète et sous-tendues […] […] Lire la suite
Ange Politien, fresque de C. Rosselli
Ange Politien (1454-1494), en compagnie de Marsile Ficin et Pic de La Mirandole. Détail de la Procession du Saint-Sacrement (1486), de Cosimo Rosselli. Sant' Ambrogio, Florence.
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Andrea del Castagno (1421-1457), Boccace, fresque. Galleria degli Uffizi, Florence, Italie.
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Hans HOLBEIN LE JEUNE, Portrait d'Érasme, détrempe sur bois, 43 cm × 33 cm Musée du Louvre, Paris.
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