LITHOGRAPHIE
INVENTION DE LA LITHOGRAPHIE
La lithographie est le fruit d'une longue mise au point. Si l'on peut dater de 1795-1796 les premiers essais par l'Allemand Aloys Senefelder d'impression avec des planches de pierre, en relief et en creux, ce n'est qu'en 1797-1798 que celui-ci inventa le procédé de l'impression chimique qui fait l'originalité de la lithographie. Breveté par Senefeld […] Lire la suite
LITHOGRAPHIE ORIGINALE AU XIXeSUP SIÈCLE - (repères chronologiques)
1819 Francisco Goya exécute sa première lithographie. Mais c'est en France, durant son exil, qu'il pratiqua véritablement la nouvelle technique, à Paris mais surtout à Bordeaux, où il réside et où il exécute la série des Taureaux dits de Bordeaux (1825).1820 Débu […] Lire la suite
AFFICHE
Dans le chapitre « Du placard à l'affiche » : […] Des siècles durant, information et savoir sont véhiculés en latin et destinés à une élite. Les protestants, les premiers, font un large usage de l'imprimé en langue vulgaire. Les thèses affichées par Luther, en 1517, ou les placards antipapistes apposés en octobre 1534, dans Paris, en province, et jusque sur la porte du roi François I er , révèlent la force d'une adresse directe à l'opinion publi […] Lire la suite
AQUAFORTISTES MOUVEMENT DES
En 1862, la fondation de la Société des aquafortistes fut la première manifestation d'un mouvement de renaissance de l'eau-forte originale de peintre ; la Société était animée par l'imprimeur Auguste Delâtre (1822-1907) et par le marchand d'estampes Alfred Cadart (1828-1875). Ils publièrent trois cents eaux-fortes originales entre septembre 1862 et août 1867 dans la publication mensuelle de la Soc […] Lire la suite
BOILLY LOUIS LÉOPOLD (1761-1845)
L'œuvre de ce peintre s'étend sur plus de soixante-dix ans et compte plusieurs milliers de toiles, de dessins et de lithographies, précieux témoignages des mœurs de la société française du règne de Louis XVI à la monarchie de Juillet . Boilly a fait remarquer très jeune ses dons de portraitiste, qui excelle aussi dans les petits tableaux, voire dans la décoration des éventails. N'étant pas membre […] Lire la suite
BOIS DE BOUT, gravure
Après avoir connu de grandes heures dans les débuts du livre illustré, la gravure sur bois n'a survécu aux xvii e et xviii e siècles qu'à titre ornemental dans le texte. Elle était réservée aux fleurons, bandeaux et culs-de-lampe, tandis que la gravure sur métal, plus noble, dominait pour les planches d'illustration proprement dite, présentées en hors-texte ; le bois gravé était presque tombé en […] Lire la suite
BONINGTON RICHARD PARKES (1802-1828)
Peintre anglais, contemporain de la grande génération de peintres romantiques français, Bonington exerça sur elle une influence originale et considérable, et contribua plus que personne à l'initier aux formules de la peinture romantique anglaise, mises au point un quart de siècle plus tôt par Constable, Turner et Lawrence. L'essentiel de sa courte et éclatante carrière se déroule à Paris, entre 18 […] Lire la suite
BOULANGER LOUIS (1806-1867)
Avec Célestin Nanteuil, Eugène et Achille Devéria, Louis Boulanger appartient à cette pléiade de peintres-graveurs étroitement liés au mouvement romantique, dont ils sont les fidèles illustrateurs et compagnons de combat, tandis que Delacroix mène, avec la liberté du génie, une carrière beaucoup plus indépendante. C'est en 1824 que Boulanger, qui avait lui-même des ambitions poétiques, fait la con […] Lire la suite
BRESDIN RODOLPHE (1822-1885)
Fils d'un ouvrier tanneur, Rodolphe Bresdin naît au Fresne (Loire-Atlantique) le 12 août 1822. Après 1830, les Bresdin partent pour Nogent-le-Rotrou, puis pour Paris. Rodolphe aurait quitté très jeune la maison paternelle pour se livrer à l'exercice du dessin et de l'eau-forte. Sa première estampe datée que l'on connaisse, de 1838, figurant un buste de personnage barbu, est une petite pièce mal mo […] Lire la suite
ROMANTISME
Dans le chapitre « Les arts graphiques et le livre illustré » : […] Une place de choix doit être faite, au contraire, aux arts graphiques. On pouvait les traiter plus librement que les arts « majeurs ». Le retour à Rembrandt et à Dürer, la gloire de Piranèse, en qui les romantiques anglais et français découvrent et exaltent l'auteur des Prisons , l'exemple initiateur de Goya sont à l'origine d'un renouveau de l' eau-forte. Autour des aquafortistes des années trent […] Lire la suite
CARICATURE
Dans le chapitre « En France » : […] La caricature anglaise qui se développa à la faveur des événements politiques permit aux artistes français d'atteindre plus vite et plus efficacement les buts qu'ils se proposaient. Dès le début du xix e siècle, ils adoptèrent la technique de la lithographie, qui donna à leur œuvre une qualité nouvelle. L'agitation politique qui régna au xix e siècle, l'instabilité des institutions fournirent au […] Lire la suite
CHARIVARI LE (1832-1937)
L'existence du Charivari , quotidien de caractère polémique, ne peut être dissociée de celle d'un autre journal, La Caricature , dont la durée fut éphémère mais qui joua un rôle déterminant dans la naissance de la grande caricature française. Ce fut, en effet, dans La Caricature que fut publié le fameux portrait de Louis-Philippe en forme de poire. L'auteur de cette œuvre n'était autre que Philip […] Lire la suite
CHARLET NICOLAS TOUSSAINT (1792-1845)
Étroitement mêlé à celui de la lithographie romantique, le nom de Charlet est aussi, comme ceux de Bellangé, Raffet ou Vernet, associé au mythe de Napoléon, dont la gloire rejaillit sur lui. Très populaire auprès de ses contemporains, il s'est spécialisé dans la scène de genre à sujet militaire ou enfantin. Gros admire son Bonaparte, général en chef de l'armée d'Italie , et Delacroix le place aprè […] Lire la suite
CHROMOLITHOGRAPHIE
Procédé de lithographie permettant d'obtenir des tirages en plusieurs couleurs par impressions successives. Le dessin est tracé sur une pierre parfaitement lisse avec un crayon gras ou encore une encre grasse ; le gras est fixé sur la pierre par une gomme arabique. Après avoir humecté la pierre, l'imprimeur y passe un rouleau d'encre grasse. Cette encre ne se dépose que sur les parties non grasses […] Lire la suite
DAUMIER HONORÉ (1808-1879)
Dans le chapitre « Origines et formation » : […] Honoré Daumier naquit à Marseille le 26 février 1808 et fut baptisé trois jours plus tard en l'église Saint-Martin, voisine du domicile familial. Son père, Jean-Baptiste, exerçait la profession, peu lucrative à l'époque, de « vitrier », c'est-à-dire d'encadreur et de peintre décorateur : ce point n'est pas sans importance au regard de l'idée, fort répandue au début du xx e siècle, d'un Daumier is […] Lire la suite
DAUMIER, L'ÉCRITURE DU LITHOGRAPHE (exposition)
L'œuvre d'Honoré Daumier (1808-1879), trop longtemps ignorée dans sa diversité, a été redécouverte lors de la grande rétrospective qui s'est tenue au Galeries nationales du Grand Palais à Paris en 2000. Le bicentenaire de la naissance de l'artiste a permis d'approfondir la connaissance que nous avons de lui grâce à l'exposition consacrée à L'Écriture du lithographe sous la direction de Valérie S […] Lire la suite
DAVID JULES (1808-1892)
Célèbre dessinateur de mode particulièrement apprécié des Anglo-Saxons, grands amateurs d'aquarelles. Les carnets de croquis de Jean-Baptiste, dit Jules David, ont été révélés en 1987 lors d'une exposition ( Dessins de mode : Jules David, 1808-1892, et son temps , Salon du Vieux-Colombier, mairie du VI e arrondissement, Paris). Ce peintre illustrateur lithographia de nombreuses vignettes pour des […] Lire la suite
DAVIE ALAN (1920-2014)
Peintre et lithographe écossais, Alan Davie fut fortement influencé par les expressionnistes abstraits américains, en particulier Jackson Pollock. Il créa ensuite sa propre voie, emplissant ses toiles et lithographies, aussi denses que brillamment colorées, de symboles mystiques et de pictogrammes religieux complexes, souvent empruntés à l’art asiatique, africain ou précolombien. Né le 28 septemb […] Lire la suite
DEVÉRIA ACHILLE (1800-1857) & EUGÈNE (1805-1865)
Dans la préface d' Hernani , Victor Hugo définit le romantisme comme « la liberté dans l'art ». Le peintre Achille Devéria ne manqua pas de prendre part à la bataille du romantisme. Dès 1824, l'artiste fréquente le salon de l'Arsenal tenu par Charles Nodier ; il y retrouve le dimanche soir, parmi tant d'autres, ses amis Victor Hugo et Théophile Gautier qui lui consacrèrent des odes célèbres. À par […] Lire la suite
DORÉ GUSTAVE (1832-1883)
L'art du noir et blanc connut au xix e siècle, avec le sentiment romantique du fantastique et la renaissance de la gravure, un épanouissement remarquable. L'un des plus grands maîtres du genre est le dessinateur et graveur français Gustave Doré. Popularisé par le livre, son style déploie dans une veine épique, tragique et comique, des prodiges d'imagination, les ressources intarissables d'un rêv […] Lire la suite
ELLES (H. DE TOULOUSE-LAUTREC )
Les onze pièces publiées par Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) pour la suite Elles sont à la fois caractéristiques de ses thèmes favoris (à l'exception de la clownesse Cha-U-Kao, toutes les femmes qu'il représente appartiennent en effet au monde des maisons closes) et de sa pratique de l'estampe (ce sont des lithographies en couleurs, comme la plupart de ses œuvres). Lautrec suit de près l'ar […] Lire la suite
ESTAMPE
Il est fort difficile de définir le domaine de l'estampe. Le mot a une signification technique (comme l'anglais print ) et désigne une image obtenue par pression d'un support (en général du papier) contre une matrice. Sa forme la plus élémentaire est l'estampage, où l'impression se fait en moulant le support sur le relief ou en frottant une encre sur le support même pour faire apparaître le relief […] Lire la suite
FRANÇAIS FRANÇOIS LOUIS (1814-1897)
Né à Plombières-les-Bains, François Louis Français arriva en 1825 à Paris, où il travailla chez un libraire. Au bout de cinq ans, il put vivre de ses dessins, exécuta des vignettes sur bois pour des éditions de luxe et se fit un nom dans la lithographie. Élève de Corot, il exposa au Salon de 1857 son premier paysage, Une chanson sous les saules , peint avec H. Baron. En 1855, il expose cinq toiles […] Lire la suite
GAVARNI SULPICE GUILLAUME CHEVALIER dit PAUL (1804-1866)
« Je vais à la bibliothèque en partant pour le bal de l'Opéra », remarque le dessinateur et le lithographe Sulpice Guillaume Chevalier, dit Gavarni. Cela n'est pas une simple boutade ; la désinvolture de vie que ce mot suppose définit bien le caractère de l'homme et de son œuvre. Ce séduisant romantique est, comme d'autres petits maîtres français, héritiers du xviii e siècle, le témoin pittoresqu […] Lire la suite
GÉRICAULT THÉODORE (1791-1824)
Dans le chapitre « L'œuvre publique » : […] Géricault a très peu exposé de son vivant : seulement quatre tableaux aux salons qui se sont tenus de 1812 à 1819. Il est mort jeune, mais Delacroix, à trente ans, avait exposé beaucoup plus d'œuvres (douze au seul salon de 1827-1828). Après le succès de 1812, le Cuirassier blessé de 1814 est un échec. Géricault le présente en compagnie du tableau de 1812, réexposé sous le titre Un hussard charg […] Lire la suite
GIGOUX JEAN-FRANÇOIS (1806-1894)
Élève de Gros, le peintre Jean-François Gigoux fut aussi un lithographe célèbre et le pionnier de l'illustration romantique ; dans son atelier, il forma de nombreux disciples, qui comprirent la leçon d'une double carrière : de peintre au Salon, d'illustrateur dans la presse et le livre. Gigoux est en effet l'un des premiers artistes à avoir pris conscience de l'avenir du métier d'illustrateur, dév […] Lire la suite
GRAVURE
Dans le chapitre « La couleur » : […] Dès l'origine, certaines estampes étaient coloriées à la main. La recherche d'une impression en couleurs s'étend à tous les procédés. À la fin du xv e siècle on imprimait ainsi des gravures sur bois en plusieurs couleurs, grâce à l'emploi de planches différentes, chacune déposant une couleur uniforme sur une même épreuve au fil de passages successifs sous la presse (on parle alors d'impressions e […] Lire la suite
HENRI DE TOULOUSE-LAUTREC ET L'ESTAMPE - (repères chronologiques)
1891 Moulin Rouge, La Goulue , à la fois la première lithographie de Lautrec et sa première affiche (toutes seront dans cette technique). L'œuvre démontre son habileté technique et stylistique. Par l'économie de moyens et la simplification des formes (la profondeur de la scène ne vient que de la différence d'échelle des silhouettes), Lautrec renouvelle complètement un genre déjà relativement stan […] Lire la suite
ILLUSTRATION
Dans le chapitre « Un dialogue renouvelé entre le texte et l'image » : […] Si l'artiste supplante l'illustrateur professionnel, l'éditeur reste l'acteur majeur d'une nouvelle dimension de l'écriture. À ceci près qu'il n'agit pas véritablement comme introducteur d'un plus large auditoire à l'écrit. En effet, le statut social de l'artiste, étant entendu comme supérieur à celui de l'illustrateur, le texte devient très souvent le prétexte du livre si on considère ce médium […] Lire la suite
IMPRIMERIE
Dans le chapitre « La montée en puissance des images » : […] Selon le besoin, le budget, la diffusion, les techniques varient. Il existe ainsi de nombreuses méthodes de reproduction des images. À partir des années 1830, la gravure sur bois de bout est utilisée massivement par la presse périodique et les livres illustrés. Un bois de bout est un motif en relief travaillé au burin. Les images sont imprimées à côté du texte sans avoir besoin d’un second passag […] Lire la suite
JOHANNOT ALFRED (1800-1837) & TONY (1803-1852)
Les plus célèbres et les plus prolifiques des illustrateurs romantiques furent les frères Johannot d'origine française. Le plus connu des trois frères est Tony, le plus jeune, qui naquit en Allemagne à Offenbach-sur-le-Main ; le père, François Johannot, avait été un pionnier de la lithographie. Alfred fut le collaborateur de Tony après avoir essayé, avec un succès certain mais fort éphémère, de fa […] Lire la suite
JOSSOT HENRI GUSTAVE (1866-1951)
L'un des plus originaux des nombreux dessinateurs humoristes, illustrateurs et affichistes des années 1900. Le style d'Henri Gustave Jossot, d'une schématisation brutale rehaussée de couleurs sans nuances et d'un trait uniformément noir, était l'arme dont il voulait se servir comme anarchiste. Des historiens ont émis l'hypothèse que ce style pouvait avoir touché les fauves, dont certains collabora […] Lire la suite
LE MONDE SELON TOPOR (exposition)
Dans le chapitre « Un théâtre de la cruauté » : […] D’emblée, le visiteur est accueilli par un texte de Topor qui éclaire les lignes de force de son inspiration : « […] Je veux que mon existence/ Soit une suprême offense/ Aux vautours qui s'impatientent/ Depuis les années quarante/ En illustrant sans complexe/ Le sang la merde et le sexe » (« Biographie », Pense-bêtes , 1992). Le sang, la merde, le sexe : autant d’éléments vitaux qui furent brutale […] Lire la suite
LITHOGRAPHIE ROMANTIQUE
À la différence des procédés de gravure dits « en creux » (pour le métal) et « en relief » (pour le bois), la lithographie est un procédé « à plat ». Le dessin est tracé à l'encre grasse sur la pierre lithographique, un fin calcaire bavarois, très poreux, laquelle est ensuite humidifiée et enduite d'encre d'imprimerie : l'encre ne se dépose alors que sur les surfaces dessinées, car elle est repous […] Lire la suite
LIVRE
Dans le chapitre « Le livre romantique » : […] Au cours des années 1820-1830, les valeurs et les pratiques sur lesquelles s'établissait l'art du livre sont remises en question tandis que la civilisation du machinisme industriel s'élabore. Sans doute faut-il faire correspondre ces deux phénomènes contemporains, mais il ne s'agit pas vraiment d'une confrontation de l'art et de la technique dont la problématique marquera producteurs et utilisate […] Lire la suite
MOURLOT FERNAND (1895-1988)
La grande discrétion qui entoura dans la presse la disparition de Fernand Mourlot illustre le caractère de celui qui fut le premier maître-lithographe du xx e siècle. Mourlot était de ces hommes rares qui savent se tenir à l'écart des rumeurs et pour qui compte davantage l'idée d'une présence que celle d'une représentation. Toute sa vie, il est resté un artisan, au sens le plus fort du terme, ent […] Lire la suite
MUNCH EDVARD (1863-1944)
Dans le chapitre « L'œuvre gravé » : […] De nombreuses compositions, telles Les Fillettes sur le pont , ont eu des répliques en gravure ; les techniques de l'art graphique amplifiant les thèmes de La Frise . Les recherches occupent une place importante dans l'activité de Munch, et, après le troisième séjour à Paris (1896-1897), l'artiste se rapproche du symbolisme ; ses illustrations des Fleurs du mal en témoignent. Les premières gravur […] Lire la suite
NANTEUIL CÉLESTIN (1813-1873)
À dix-neuf ans, Célestin Nanteuil atteint en même temps la célébrité et sans doute le sommet de son talent. Ce « jeune homme moyen âge », selon l'expression de Théophile Gautier, s'impose dans ses eaux-fortes et ses lithographies comme l'interprète idéal des romantiques, de Victor Hugo à Alexandre Dumas, de Gérard de Nerval à Pétrus Borel. Les quatre frontispices commandés en 1832 par le libraire […] Lire la suite
NIÉPCE NICÉPHORE (1765-1833)
Il n'est pas rare que des querelles d'antériorité, concernant des découvertes anciennes, finissent par rendre impossible ou oiseuse l'attribution de celles-ci. Il n'est pas rare non plus qu'un filou « exploite » la trouvaille d'autrui et tente de s'en faire passer pour l'inventeur : l'histoire des sciences parvient généralement à le démasquer. Mais qu'un inventeur quelque peu chimérique voie sa cr […] Lire la suite
ODILON REDON. PRINCE DU RÊVE (exposition)
Il n'y avait pas eu d'exposition monographique consacrée à Odilon Redon à Paris depuis 1956. Il faut donc saluer l'initiative de la Réunion des musées nationaux qui, sous la direction de Rodolphe Rapetti, donne à cet artiste singulier une place prépondérante dans l'histoire de la création de la fin du xix e siècle. Un très important catalogue accompagne l'exposition qui s'est tenue du 23 mars au […] Lire la suite
PHILATÉLIE
Dans le chapitre « Fabrication des timbres-poste » : […] Plusieurs techniques sont utilisées pour reproduire le dessin des timbres. La première technique utilisée en France a été la typographie , où l'encre est déposée par les saillies de l'empreinte. Elle laisse des contours nets, donne des aplats bien foncés et peut provoquer au verso une légère saillie appelée foulage. Très utilisée pour tous les timbres français jusqu'en 1928 et surtout pour les tim […] Lire la suite
PHOTOGRAPHIE - Histoire des procédés photographiques
Dans le chapitre « Le processus d'invention » : […] D'une manière générale, la photographie peut être définie comme un procédé physico-chimique de reproduction qui met en œuvre un dispositif optique associé à un matériau sensible dont les propriétés physiques ou chimiques sont modifiées par l'absorption de lumière. La première série lexicale cohérente, articulée autour du mot photographie, est proposée par l'astronome britannique John Herschel (179 […] Lire la suite
PICASSO PABLO (1881-1973)
Dans le chapitre « La Méditerranée et le journal du peintre » : […] Inscrit au Parti communiste français en 1944, Picasso exécute quelques œuvres qui évoquent les tensions politiques de l'après-guerre et les espérances de l'intelligentsia progressiste : Le Charnier , 1945 (The Museum of Modern Art, New York), Massacre en Corée , 1951 (musée Picasso, Paris), les deux panneaux La Guerre et la Paix , 1952, aujourd'hui réunis dans le Temple de la Paix à Vallauris, la […] Lire la suite
PUBLICITÉ ET ART
Dans le chapitre « Une forme d'expression liée à l'écriture » : […] Au contraire de l'art, la publicité est une expression postérieure à l'invention de l'écriture. Si l'on se réfère aux travaux d'André Leroi-Gourhan qui reposent en partie sur les recherches d'Annette Laming-Emperaire, on voit que l'art pariétal – celui de Lascaux, des Eyzies ou d'Altamira –, malgré son apparent réalisme, est plus qu'un art d'imitation. Les groupements d'animaux en fonction des li […] Lire la suite
RAFFET DENIS AUGUSTE MARIE (1804-1860)
« Raffet ! le plus grand nom de l'estampe originale du siècle. Ce n'est pas encore assez dire : l'un des plus grands noms de l'art français. » Ce jugement hyperbolique et catégorique d'un amateur aussi averti qu'Henri Béraldi, qui a dressé le catalogue de l'œuvre gravé, doit faire réfléchir. Raffet n'est pas seulement l'épigone de Charlet dont il reçut technique et thèmes. Moins anecdotique, moins […] Lire la suite
REDON ODILON (1840-1916)
Dans le chapitre « Dans la solitude de Peyrelebade » : […] Bien qu'Odilon Redon fût né à Bordeaux, son père avait mené la plus grande partie de son existence à La Nouvelle-Orléans et y avait acquis, comme « colon », quelque fortune. Confié aux soins d'un oncle, Redon passe son enfance dans le domaine isolé et hanté de Peyrelebade, dans les Landes, tout entouré de forêts sauvages et d'étangs marécageux. À l'âge de vingt ans, il se rend à Paris, mais il ne […] Lire la suite
ROUSSEL KERR-XAVIER (1867-1944)
Au moment où il faisait ses études à Paris au lycée Condorcet, Roussel a connu Vuillard, Maurice Denis et Lugné-Poe. Après un passage à l'école des Beaux-Arts, il fréquente l'académie Julian où il retrouve les futurs nabis. Il participe tout naturellement à leur première exposition chez Le Barc de Boutteville, en 1891. Son œuvre se distingue alors assez peu de celle de ses amis Seguin, Bonnard, ou […] Lire la suite
SENEFELDER ALOYS (1771-1834)
Au cours de la seconde moitié du xviii e siècle, la nécessité de reproduire les images plus commodément que par la gravure, seul procédé connu jusqu'alors, se fit de plus en plus impérieuse. Depuis 1750, de nombreux perfectionnements qui permettaient de colorier les gravures avaient été apportés (aquatinte, pointillé, etc.), mais ils ne remettaient cependant pas en cause le principe de la gravure […] Lire la suite
THÉODORE GÉRICAULT ET LE ROMANTISME - (repères chronologiques)
1812 Géricault présente au Salon Portrait de M. D*** , dit aujourd'hui Officier de chasseurs à cheval chargeant (musée du Louvre). L'œuvre surprend par sa composition en diagonale et en profondeur, par la vigueur de la touche et du coloris, par l'ambiguïté du sujet, à la fois un portrait et un tableau de bataille, enfin par son format monumental. 1814 L'Officier de chasseurs à cheval chargeant […] Lire la suite
TYPOGRAPHIE
Dans le chapitre « Révolution et romantisme » : […] Malgré les troubles de la période révolutionnaire et la concurrence provoquée par le libre exercice de l'imprimerie, l'activité de Pierre (vers 1760-1853) et Firmin (1764-1836) Didot, fils de François-Ambroise, et d'Henri (1765-1852), fils de Pierre-François, est florissante. Ils éditent la Constitution de 1791 et se voient octroyer les locaux et matériels de l'ex-Imprimerie royale au Louvre. Pier […] Lire la suite
VAN VELDE BRAM (1895-1981)
Le 19 octobre 1895 naissait à Zoeterwoude (Pays-Bas), le plus fragile et le plus secret des peintres non figuratifs, celui dont l'éthique de vie, l'esthétique indomptable, marqua de son empreinte la seconde génération des abstraits après 1945 (De Kooning, Alechinsky, Messagier). Le chemin fut pourtant long jusqu'à cette consécration. Bram Van Velde a pour ainsi dire toujours connu la misère. Aband […] Lire la suite
Affiche de la 49e exposition de la Sécession, E. Schiele
Egon Schiele, Affiche de la 49e exposition de la Sécession, 1918 Lithographie couleurs, 63,5 cm × 48 cm Wien Museum, Vienne
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Affiche de la deuxième exposition de la Sécession, J. M. Olbrich
Affiche de la deuxième exposition de la Sécession, Joseph Maria Olbrich, 1898 Lithographie en couleurs, 73,6 cm × 31,8 cm
Crédits : Hulton Getty
Affiche de la première exposition de la Sécession, G. Klimt
Affiche de la première exposition de la Sécession, Gustav Klimt, 1893 Lithographie en couleurs, 62 cm × 43 cm Wien Museum, Autriche
Crédits : Erich Lessing/ AKG
Affiche pour l'institut des Beaux-Arts de Glasgow, H. McNair, M. et F. Macdonald
Herbert McNair, Margaret et Frances Macdonald, affiche pour l'institut des Beaux-Arts de Glasgow, 1900 Lithographie en couleurs
Crédits : AKG
Épisode aussi héroïque qu'absurde de la guerre de Crimée, la charge de la brigade légère de lord Cardigan envoya près de sept cents lanciers anglais contre des positions russes situées à plus d'1 kilomètre Lithographie d'après un dessin de William Simpson, Londres, 1856
Crédits : Hulton Getty
D'après David Roberts (1796-1864), « Couvent de Nazareth »,1839, lithographie par Louis Haghe (1806-1885), 1842 Stapleton Collection, Grande-Bretagne
Crédits : Bridgeman Images
Crystal Palace, lithographie de George Baxter
Construit à Londres en 1850-1851 par Joseph Paxton, le Crystal Palace fut réédifié dans la banlieue de Londres, à Sydenham, en 1851-1854 Par l'originalité de sa forme, les matériaux utilisés (verre et fer), il ouvre l'ère des exposition universelles Lithographie de George Baxter
Crédits : Library of Congress, Washington, D.C.
Edward Lear âgé de 73 ans et demi et son chat Foss âgé de 16 ans, par Edward Lear (1812-1888) Lithographie Collection particulière
Crédits : Bridgeman Images
Goya,
Francisco Goya, El Vito (la danse de saint Guy) Vers 1824-1825 Lithographie, 18 cm X 18 cm Collection particulière
Crédits : AKG
Page de titre de
Page de titre de Vanity Fair (La Foire aux vanités) de William Makepeace Thackeray (1811-1863) Lithographie Collection particulière
Crédits : Bridgeman Images
Le transept du Crystal Palace pendant l'exposition de 1851 à Hyde Park, lithographie de G Hawkins
Crédits : Bridgeman Images

Affiche de la première exposition de la Sécession, G. Klimt
Crédits : Erich Lessing/ AKG
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Affiche pour l'institut des Beaux-Arts de Glasgow, H. McNair, M. et F. Macdonald
Crédits : AKG
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Crystal Palace, lithographie de George Baxter
Crédits : Library of Congress, Washington, D.C.
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Crédits : Bridgeman Images
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