INVARIANCE, physique
CHAMPS THÉORIE DES
Dans le chapitre « Théories de jauge et description des interactions nucléaires » : […] Les premiers essais pour décrire les interactions nucléaires dans le cadre des théories quantiques des champs arguaient de la portée limitée des forces nucléaires comme une preuve que les champs échangés entre les protons et les neutrons d'un noyau atomique, par exemple, étaient quantifiés en des particules de masse intermédiaire entre celles des électrons et des protons ; ces mésons (en particul […] Lire la suite
ÉNERGIE - La notion
Dans le chapitre « Conservation de l'énergie totale » : […] En rassemblant les définitions, on est conduit à écrire la relation : sous la forme synthétique d E c + d χ + d Ψ = 0, qui exprime la conservation de l'énergie mécanique totale, somme de l'énergie cinétique E c , de l'énergie potentielle interne χ et de l'énergie potentielle dans le champ de forces extérieures Ψ, c'est-à-dire : En particulier, l'énergie mécanique totale d'un système isolé se ré […] Lire la suite
ESPACE-TEMPS
Dans le chapitre « Grandeurs d'espace-temps » : […] L'un des procédés les plus significatifs et les plus fructueux de la relativité consiste à utiliser la notion d'invariance pour définir ou pour reconstituer une structure mathématique capable de décrire une réalité physique objective. Ses différents aspects restaient éparpillés jusque-là dans les modalités des référentiels liés aux divers observateurs en mouvement relatif. Ce procédé est une synt […] Lire la suite
INTERACTIONS (physique) - Interaction nucléaire forte
Dans le chapitre « La chromodynamique quantique » : […] Les développements théoriques novateurs des années 1967-1972 permettent d'accéder à la compréhension moderne de l'interaction nucléaire forte. Dans le cadre de la chromodynamique, théorie quantique des champs construite à partir du modèle qu'est l'électrodynamique quantique, l'interaction nucléaire forte est la manifestation de quelques processus élémentaires mettant en jeu les quarks et les gluo […] Lire la suite
INTERACTIONS (physique) - Unification des forces
Dans le chapitre « Les théories de jauge » : […] En 1918, la mathématicienne allemande Emmy Noether démontre que l'invariance d'une théorie physique par rapport à une transformation continue se traduit par l'existence d'une quantité conservée. Hermann Weyl applique cette idée à l’électromagnétisme et à une transformation qui dilate l'échelle des longueurs, qu’il appelle « transformation de jauge ». Dans le cadre de la nouvelle mécanique quant […] Lire la suite
MÉDAILLES FIELDS 2010
Décernées tous les quatre ans à, au plus, quatre mathématiciens âgés de moins de quarante ans, les médailles Fields signalent, en couronnant leurs auteurs, la plupart des avancées majeures en mathématiques pures. Les lauréats de 2010 marquent, par la diversité de leurs contributions, l'abondante production de résultats majeurs de ces dernières années. Ngô Bao Châu, par sa démonstration en 2008 du […] Lire la suite
PARITÉ, physique
Transformation qui change toutes les coordonnées spatiales en leurs opposées. Les interactions gravitationnelles, électromagnétiques et nucléaires fortes sont invariantes par parité. Les interactions faibles violent de façon maximale cette symétrie. Cette caractéristique proposée en 1956 par les physiciens chinois Tsung Dao Lee et Chen Ning Yang fut vérifiée quelques mois plus tard par l'observat […] Lire la suite
PARTICULES ÉLÉMENTAIRES - Fermions
Dans le chapitre « La chromodynamique quantique » : […] Les approfondissements théoriques des années 1970 allaient résoudre ce paradoxe. On s'était aperçu que l'électrodynamique quantique, que les succès impressionnants pour décrire électrons et photons avaient solidement établie comme modèle de théorie fondamentale prédictive, découle d'un principe d'invariance par rapport à une symétrie abstraite, dite de jauge. Faire une transformation de jauge équ […] Lire la suite
RELATIVITÉ - Relativité générale
Dans le chapitre « Relativité générale, théorie quantique et unification » : […] Nous n'avons jusqu'ici examiné que la relativité générale classique, qui est pertinente pour décrire la gravitation à l'échelle macroscopique, mais insuffisante pour étudier l'interaction gravitationnelle à l'échelle microscopique, où entre en jeu le caractère quantique des particules élémentaires. Nous avons déjà noté, à propos de la radiation thermique des trous noirs de Hawking, qu'un champ gr […] Lire la suite
SPIN ou MOMENT CINÉTIQUE ou ANGULAIRE INTRINSÈQUE
Dans le chapitre « Spin et relativités » : […] Le spin, s'il est, comme tout moment angulaire quantique, étroitement lié au groupe des rotations spatiales, prend un sens encore plus spécifique et plus profond dans un cadre spatio-temporel plus large. Les rotations ne forment en effet qu'un sous-groupe d'un ensemble plus large : le groupe de toutes les symétries cinématiques, c'est-à-dire toutes les transformations spatio-temporelles laissant […] Lire la suite
SYMÉTRIES, physique
Dans le chapitre « LES SYMÉTRIES BRISÉES » : […] Lorsqu'un problème physique admet une symétrie décrite mathématiquement par un groupe G, chaque solution n'est pas forcément invariante par G. En fait, c'est plutôt l'ensemble des solutions qui est invariant par G. Un exemple classique est la cristallisation d'un liquide. Lorsque la température décroît, l'isotropie (c'est-à-dire l'équivalence de toutes les directions) de l'ensemble des atomes dis […] Lire la suite
UHLENBECK KAREN (1942- )
Karen Uhlenbeck, née Karen Keskulla le 24 août 1942 à Cleveland (Ohio), est une mathématicienne américaine . Après des études à l’université du Michigan puis au Courant Institute à New-York, elle soutient en 1968 une thèse de doctorat dirigée par Richard Palais à l’université Brandeis de Waltham (Massachusetts). Elle est nommée professeure à l’université de Chicago en 1983, puis devient en 1988 p […] Lire la suite