INGÉRENCE HUMANITAIRE
ACTION HUMANITAIRE INTERNATIONALE
Dans le chapitre « L'ingérence humanitaire » : […] Les oppositions que nous venons d'évoquer pourraient faire penser que nous sommes en présence d'un choix, toujours difficile à faire, entre les droits de l'homme et la raison d'État, l'intervention et la non-intervention, le principe de non-ingérence et le droit d'ingérence. La réalité, dans les esprits comme sur le terrain, n'est pas aussi simple. Le vocabulaire est une première source de confusi […] Lire la suite
INGÉRENCE DROIT D'
Dans le chapitre « La mutation par le libre accès aux victimes » : […] L'opinion internationale, de plus en plus sensibilisée, à partir de 1968 (guerre du Biafra) par certaines organisations non gouvernementales, va favoriser le changement du droit. Ce qu'on appelle désormais le « sans-frontiérisme » est porteur d'un projet visant tout d'abord à rendre accessible toute partie de territoire national au nom de l'obligation de secourir des victimes . L'Assemblée génér […] Lire la suite
KOUCHNER BERNARD (1939- )
En mai 2007, le choix du président Nicolas Sarkozy de nommer Bernard Kouchner, cofondateur de Médecins sans frontières et de Médecins du monde, au ministère des Affaires étrangères et européennes pouvait surprendre. Rien de moins évident, en effet, que d'imaginer cette figure emblématique de l'humanitaire, célèbre pour ses coups d'éclats médiatiques, endosser le costume de la Realpolitik et les m […] Lire la suite
MÉDECINS SANS FRONTIÈRES
Créé à Paris en 1971, Médecins sans frontières (MSF) est l'une des principales organisations humanitaires dans le monde, bénéficiant d'une popularité et d'une reconnaissance qui a notamment été couronnée par le prix Nobel de la paix en 1999. L'heure était aux espoirs du développement et à l'émancipation du Tiers Monde, dix ans après les indépendances africaines, lorsque deux groupes de médecins et […] Lire la suite
TUTSI GÉNOCIDE DES
Dans le chapitre « L'opération Turquoise ou les ambiguïtés d'une opération militaro-humanitaire » : […] Le 22 juin 1994, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. votait sur proposition française une résolution autorisant l'intervention sur le territoire du Rwanda d'une force armée, à vocation « humanitaire » et neutre, de 2 500 hommes, placés sous commandement français . La communauté internationale revient au Rwanda après avoir assisté de loin, pendant plus de deux mois, et sans réagir à la commission d' […] Lire la suite
Un bataillon britannique de l'ONU escorte un convoi d'aide humanitaire qui se rend à Tuzla, dans le nord-est de la Bosnie, en 1993
Crédits : Kevin Weaver/ Hulton Archive/ Getty Images
Intervention française au Rwanda, 1994
Enfants tutsi dans le camp de Niashishi, dans le sud du Rwanda, en juin 1994 Depuis le 22, la France, par l'opération militaire «Turquoise», a été autorisée par l'ONU à conduire une action humanitaire en faveur des populations réfugiées
Crédits : PA Photos
Au nom du droit d'ingérence, avec l'autorisation de l'ONU, la France conduit au Rwanda, de juin à août 1994, une opération militaire à but humanitaire (Turquoise)
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