IMPÉRATIF CATÉGORIQUE
DROIT - Théorie et philosophie
Dans le chapitre « Le droit, impératif catégorique » : […] Comme toute règle de conduite dans le domaine de l'agir humain, le droit fait naître un impératif : il indique aux membres du groupe (gouvernés et gouvernants) ce qui est à faire ou à ne pas faire ( sollen proprement dit), ce qui est permis ou licite ( dürfen ), ce qui est attribué comme pouvoir aux uns et aux autres ( können ). Et l'indication est assortie d'un précepte qui commande, défend, ac […] Lire la suite
FICHTE JOHANN GOTTLIEB (1762-1814)
Dans le chapitre « Une histoire pragmatique de l'esprit humain » : […] Dès lors la véritable Doctrine de la science peut commencer ! Le non-moi exerce un choc sur l'activité du moi – la déduction dialectique autorise cette supposition. Dans la seconde partie du paragraphe 4 de la Doctrine de la science , Fichte montre comment, à partir de ce choc, le moi vivant s'élève à ce que l'analyse dialectique avait découvert : la conception de soi et du monde. Il s'agit de la […] Lire la suite
FONDEMENTS DE LA MÉTAPHYSIQUE DES MŒURS, Emmanuel Kant - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Les maximes de l'impératif catégorique » : […] Kant aboutit ainsi à la formulation d'un « impératif catégorique » : « Agis uniquement d'après une maxime telle que tu puisses vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle », ou encore : « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature. » Le mensonge, la dissimulation deviennent le prototype de l'acte immoral : la volonté s'y c […] Lire la suite
SENTIMENT
Dans le chapitre « Qu'est-ce qu'un sentiment ? » : […] En fait, le mot « sentiment » connote des sens très divers, et les auteurs ne retiennent le plus souvent que l'un d'eux au détriment des autres. Ainsi, pour Malebranche, le sentiment est la perception confuse des choses et de soi-même ; les moralistes anglais du xviii e siècle l'identifient avec la bienveillance, la sympathie spontanée ; Théodule Ribot le confond avec l'affectivité en général en […] Lire la suite
INTÉRIORITÉ
Dans le chapitre « De saint Augustin à Descartes et à Kant » : […] Le christianisme, qui n'est pas une philosophie, mais n'a jamais cessé d'exercer sur les philosophies toutes les sortes d'influences – fascinatrices ou répulsives –, a permis une reprise créatrice des philosophies de l'intériorité. Non pas qu'il ait apporté au problème une solution apaisante par recours au dogmatisme théologique et à l'expérience religieuse ; il a plutôt dramatiquement durci cette […] Lire la suite
KANT EMMANUEL
Dans le chapitre « Le respect pour la loi morale » : […] Rigorisme et formalisme coupant ainsi l'action du mobile qu'elle pourrait trouver dans la force d'impulsion des inclinations naturelles ou dans la force d'attraction exercée par la matière des fins poursuivies, le seul mobile qui devient recevable ne peut plus être procuré que par la représentation de la loi morale. Il est de fait que lorsque nous agissons par devoir nous nous sentons obligés, ma […] Lire la suite
MORALE
Dans le chapitre « Le principe d'universalité » : […] Ce qu'est la liberté, non pas conçue comme une idée théorique, métaphysique, mais la liberté agissante, la volonté libre et la volonté de liberté, c'est donc le principe de l'universalité : la volonté libre est volonté d'universalité, puisqu'elle est la volonté de tout être humain qui se veut humain, elle est raison pratique (Kant). Le devoir est ainsi saisi, implicitement d'abord par toute consc […] Lire la suite
PROPOSITION CATÉGORIQUE
Énoncé simple, originellement affirmatif, chez Aristote et selon l'étymologie (depuis lors, on a admis la spécificité de l'énoncé simple négatif), la proposition catégorique attribue un prédicat à un sujet, par exemple : « les chats sont fidèles », « les lémuriens sont gracieux ». La proposition catégorique ne contient ni condition (à la différence du jugement hypothétique en « si..., alors... ») […] Lire la suite