IMMATÉRIALISME
BERKELEY GEORGE (1685-1753)
Dans le chapitre « Le philosophe, le missionnaire et le médecin » : […] Né à Thomastown, près de Kilkenny, le 12 mars 1685, Berkeley appartenait, par son père, à la petite noblesse anglo-irlandaise, récemment installée en Irlande. C'est sans doute le souvenir d'une mère originaire de ce pays qui le fait s'affirmer pourtant comme Irlandais dans ses Cahiers de notes personnelles. Il entre au collège de Kilkenny en 1694 ; puis en 1700 au Trinity College de Dublin, illus […] […] Lire la suite
IDÉALISME
Dans le chapitre « Berkeley » : […] Berkeley a construit le prototype de la métaphysique idéaliste, son épure la plus audacieuse et la plus simple. Il rejette l'existence d'un monde matériel (immatérialisme). Seul existe le monde sensible ; l'entendement, autant qu'il va au-delà de la perception, fabrique des artefacts et des schémas instrumentaux : la connaissance se réduit à l'intuition et la déduction est un instrument. La sensa […] […] Lire la suite
MATIÈRE
Dans le chapitre « Inertie et attraction ; les aventures de la quantification » : […] En tout état de cause, la nouvelle physique, pour être entendue, devait se déclarer fidèle à l'ontologie traditionnelle, c'est-à-dire admettre que tout est substance et attribut ; par voie de conséquence, elle excluait le vide, au sens de principe métaphysique, et de surcroît refusait à la matière toute activité intrinsèque ; elle déniait, a fortiori, toute action à distance excédant la seule forc […] […] Lire la suite
MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)
Alors que les sagesses orientales étaient toutes « monistes » (du grec monos , « unique »), autrement dit convaincues que le réel se réduisait à une unique dimension, les premières philosophies grecques ont choisi la voie du dualisme , opposant chacune à leur manière la matière à l’esprit, et favorisant tantôt l’un tantôt l’autre de ces deux principes. De la matière à l’esprit, puis de l’esprit à […] […] Lire la suite
TRAITÉ DES PRINCIPES DE LA CONNAISSANCE HUMAINE, George Berkeley Fiche de lecture
Dans le chapitre « Le rideau du langage » : […] Œuvre paradoxale : on crut lors de sa parution à une plaisanterie, Berkeley ne voulait pourtant que retrouver le sol ferme du sens commun que les philosophes – Descartes, voire Locke – avaient paru abandonner. Mais comment concilier les exigences du sens commun avec l'affirmation de l'inexistence de la substance matérielle et avec celle de la fallacité des idées générales ? Tout vient, selon Berk […] […] Lire la suite