BANQUE HISTOIRE DE LA
BANQUE Histoire de l'institution bancaire
Aujourd'hui, l'institution bancaire évoque une relation commerciale un peu particulière, beaucoup d'informatique et trop de papier, des coffres et des secrets, des Messieurs (et extrêmement peu de femmes) capables de fabriquer beaucoup d'argent grâce à des opérations obscures. Mais l'assimilation de ces Messieurs à l'institution bancaire est ambiguë, puisque la banque apparaît précisément au momen […] […] Lire la suite
NAISSANCE DE LA BANQUE
Le roi Ur-bau (— 2164-— 2144) contrôle la ville d'Ur ; il est le souverain de l'un des petits États de Sumer, celui de Lagash, qui connaît une grande prospérité. Une de ses filles est la grande prêtresse du dieu Nanna et les excédents de récolte, en particulier, sont déjà thésaurisés, sous son contrôle, dans les temples e […] […] Lire la suite
ALLEMAGNE (Histoire) Allemagne du XVIe et du XVIIe s.
Dans le chapitre « La puissance des villes et l'évolution économique et financière » : […] L'essentiel de la richesse, sinon de la puissance, demeure dans les villes : celles du Sud, avec Augsbourg et les Fugger, issues du trafic avec l'Italie, pénétrées des influences d'outre-monts, Nuremberg, patrie de Dürer, de Fischer, de Hans Sachs, de Martin Behaim ; celles du Nord, Hambourg, Lübeck, Stettin, Dantzig, cités de la Hanse dont la prospérité est menacée par des facteurs politiques – […] […] Lire la suite
ANCIEN RÉGIME
Dans le chapitre « La résistance aux interventions économiques » : […] Celles-ci tendent à se libérer des derniers liens par lesquels la royauté tente encore d'agir sur l'économie – dans la mesure où elle a jamais vraiment pu agir sur elle. Les variations du volume des récoltes dépendent, en fait, de la nature et de ses aléas. C'est une fatalité contre laquelle on ne peut rien, sinon en pallier très partiellement les effets par des importations de grains. Tout au plu […] […] Lire la suite
AN ENQUIRY INTO THE NATURE AND EFFECTS OF THE PAPER CREDIT OF GREAT BRITAIN, Henry Thornton Fiche de lecture
Dans le chapitre « Le prêteur en dernier ressort » : […] À la veille des guerres napoléoniennes, la Grande-Bretagne est dotée d'un système de crédit et de banque évolué et hiérarchisé. Le papier commercial émis par les marchands constitue la base du système. À un deuxième niveau, les banques de province escomptent ce papier commercial, en octroyant des crédits garantis par celui-ci, gèrent des dépôts et émettent des billets. À l'échelon supérieur, les […] […] Lire la suite
BANQUE D'ANGLETERRE
Fondée en 1694 par un groupe de marchands londoniens pour prêter 1 200 000 livres au roi Guillaume III en échange de l'octroi du privilège d'émission, la Banque d'Angleterre (Bank of England, BOE) obtint en 1709, avec le renouvellement de sa charte, le monopole de l'exercice en société de la fonction bancaire . La puissance ainsi acquise lui permit de survivre à la crise née du krach de la Compagn […] […] Lire la suite
BANQUE D'ANGLETERRE, en bref
Les banques centrales ont d'abord été des banques commerciales ou publiques, dotées d'une Charte et de privilèges d'émission de billets en échange du financement de la dette publique. Il en va ainsi pour la Banque de Suède créée en 1668 et la Banque d'Angleterre créée en 1694. Celle-ci sera la première à acquérir les fonctions d'une véritable banque centrale. Elle centralise, en effet, les réserve […] […] Lire la suite
BANQUE Économie de la banque
Dans le chapitre « Le prêteur en dernier ressort » : […] Depuis la fin du xix e siècle, les banques centrales ont pris l'habitude de fournir, de façon discrétionnaire, des services d'assistance de liquidités aux banques en détresse : c'est le rôle de prêteur en dernier ressort. La doctrine, élaborée par Henry Thornton (1802) et Walter Bagehot (1873), consiste pour la banque centrale à s'engager à prêter sans limite (mais parfois à un taux plus élevé q […] […] Lire la suite
BANQUES CENTRALES
Les banques centrales ont d'abord été des banques commerciales dotées d'une charte et de privilèges plus ou moins étendus d'émission de billets en échange du financement de la dette publique. Cependant, en même temps que leurs fonctions, leur définition a évolué. À mesure que se développait l'usage de la monnaie scripturale émise par les différentes banques, la banque centrale est devenue la « ba […] […] Lire la suite
BARDI LES
Famille de magnats florentins. D'origine féodale, installés à Florence depuis le xii e siècle, les Bardi ont, comme les Peruzzi ou les Alberti, constitué une des grandes compagnies bancaires et commerciales d'Occident, entre 1250 et 1345 ; celle-ci a des succursales, non seulement dans toute l'Italie, mais dans tous les centres commerciaux importants au-delà des Alpes. Collecteurs des décimes pon […] […] Lire la suite
BELGIQUE Histoire
Dans le chapitre « Anvers et le commerce mondial » : […] Les marchands et banquiers de l'Allemagne méridionale, les Fugger et les Welser, avaient choisi Anvers comme base d'opération. Le marché financier anversois devint rapidement le centre directeur du crédit à court terme consenti aux autorités et le point d'arrivée des transferts d'argent et des virements effectués d'Espagne vers le nord, dans le cadre de la politique mondiale des Habsbourg. Le fina […] […] Lire la suite
BERNARD SAMUEL (1651-1739)
Appartenant à une famille protestante d'artistes parisiens, Samuel Bernard se convertit au catholicisme après la révocation de l'édit de Nantes. Son père était un peintre en vue qui travaillait pour l'aristocratie française et étrangère. D'abord marchand de draps puis « marchand banquier » (grossiste en marchandises diverses), Bernard trafique sur les prises des corsaires royaux, est importateur d […] […] Lire la suite
BRÉSIL La conquête de l'indépendance nationale
Dans le chapitre « Une tragique instabilité monétaire » : […] Ce développement économique pose le problème de la monnaie. Celle-ci fut toujours déficiente au Brésil, sauf à la belle époque de l'or noir du Minas. Après 1808, le désordre monétaire est à son comble et la Banque du Brésil, créée en 1808, disparaît en 1829 après avoir émis des billets en trop grande quantité. Une nouvelle Banque du Brésil est fondée en 1851 par Mauá, en même temps que des banque […] […] Lire la suite
CRÉDIT
Dans le chapitre « Origine du crédit moderne » : […] Le crédit trouve ses origines lointaines aux sources de la civilisation, car son existence est indispensable à l'étalement dans le temps des échanges de biens ou de services que requiert la vie d'une société même rudimentaire. Sa distribution, sous une forme plus élaborée, semble avoir été d'abord le fait de prêtres et de grands propriétaires terriens des pays du Proche-Orient, et elle fut notamme […] […] Lire la suite
CRISES ÉCONOMIQUES
Dans le chapitre « Les « excès du crédit » et les « engorgements des marchés » » : […] En 1715, « la désolation règne partout », écrivait John Law. Les expéditions de draps du Languedoc par le port de Marseille avaient chuté de moitié ; sur toutes les places de commerce, les espèces sortaient de la circulation et les faillites se multipliaient ; c'était la retombée d'une explosion spéculative des affaires et des crédits née de la paix avec l'Angleterre. En 1729-1730, même emballeme […] […] Lire la suite
CRISES FINANCIÈRES Instabilité financière
Dans le chapitre « Paniques bancaires et crise financière » : […] Pour les économistes de l'école « monétariste », conduite par Milton Friedman, les crises bancaires sont la principale forme de crise financière. Les banques sont en effet des institutions vulnérables : si les déposants perdent confiance dans leur banque, ils demanderont à être remboursés. Pour satisfaire ces demandes de retraits, la banque vend ses actifs, en commençant par les actifs liquides. […] […] Lire la suite
CROZAT ANTOINE, marquis du Châtel (1655-1738)
L'un des plus grands financiers de son temps et l'homme le plus riche de Paris si l'on en croit Saint-Simon, qui ne l'aimait pas. Le père d'Antoine Crozat, marchand-banquier, seigneur de deux terres et d'un château, vit ses affaires prospérer à Toulouse, puisqu'il fut appelé deux fois au capitoulat, en 1674 et en 1684. Ses deux fils, Antoine et Pierre, devinrent à leur tour financiers. Antoine est […] […] Lire la suite
DOLLAR
Dans le chapitre « Le système bancaire national » : […] Pendant la guerre civile, les besoins de financement du Trésor sont réglés par l'emprunt ; il faut placer la dette publique auprès des banques. Pour mettre un terme aux errances des banques à charte d'État et des banques libres, une agence fédérale de coordination l'Office of the Comptroller of the Currency (O.C.C., 1863 ) , c'est-à-dire le Bureau du contrôleur de la monnaie, tente de fonder l'ém […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) Les grands courants
Dans le chapitre « La politique monétaire » : […] Sur la monnaie, les économistes classiques se partagent en deux camps. Tous sont hostiles au mercantilisme et développent l'idée selon laquelle la monnaie doit échapper au prince et obéir à des mécanismes de marché. Cependant les uns se méfient du pouvoir de création monétaire des banques, veulent soit l'interdire, soit le soumettre à des règles strictes, et développent la théorie quantitative de […] […] Lire la suite
FED (Federal Reserve System ou Système fédéral de réserve américain)
Le système monétaire des États-Unis a connu bien des expériences, vécues comme une longue suite d'erreurs et d'apprentissages. Du point de vue de son organisation institutionnelle, il n'est doté d'une banque centrale que depuis 1913. Dans la recherche d'un régime monétaire optimal, le Congrès américain a écarté les modèles britannique ou français qui font, d'après lui, la part trop belle à une ban […] […] Lire la suite
FLORENCE RÉPUBLIQUE DE
Dans le chapitre « Institutions populaires et expansion économique » : […] Cette chance politique a joué un grand rôle dans l'essor de l'économie florentine à la fin du xiii e siècle et dans la stabilisation de ses institutions populaires. Dès le début du xiii e siècle, la bonne marche des affaires, leur diversification s'étaient manifestées par l'établissement de métiers nouveaux ou « arts » : les arts de la soie, des épiciers, des merciers, des fourreurs, du change […] […] Lire la suite
FOIRES DE CHAMPAGNE
C'est aux grandes foires de Champagne que Charles P. Kindleberger fait débuter sa chronologie bancaire dans son Histoire financière de l'Europe occidentale ( A Financial History of Western Europe , 1984). Celles-ci marquent, en effet, la renaissance des opérations bancaires qui, après avoir prospéré tout au long de l'Antiquité, ont périclité avec la fin de l'Empire romain. Le développement du gra […] […] Lire la suite
FRANC FRANÇAIS
Dans le chapitre « Les attaques contre le franc (1992-1993) » : […] Dans les pays du S.M.E, la stabilité qui s'installe est cependant illusoire. En effet, pour un pays donné, l'appartenance à un régime de changes fixes avec une libre circulation des capitaux conduit à la perte de l'autonomie de sa politique monétaire (sauf s'il s'agit du pays – l'Allemagne, en l'occurrence, leader de la zone où prévaut l'accord de change). C'est le triangle d'incompatibilité mis […] […] Lire la suite
FUGGER LES
Puissance d'argent représentative du capitalisme du xvi e siècle, les banquiers Fugger, citoyens d' Augsbourg, ville d'Empire située dans l'actuelle Bavière, définissent une dynastie et un type d'exploitation familial ; ils ont connu un destin dont les différents aspects justifient leur place dans l'histoire européenne. Grands collectionneurs de livres, de curiosités, de pièces d'orfèvrerie, amat […] […] Lire la suite
GÊNES
Dans le chapitre « Crises et transitions (XIVe-XVe s.) » : […] Au début du xiv e siècle, Gênes domine encore une grande partie des trafics méditerranéens. La perte des derniers comptoirs de Syrie est compensée par une floraison d'établissements en Méditerranée orientale. Les Génois commercent avec Alexandrie, jouissent de larges privilèges en Petite Arménie et à Chypre ; ils possèdent Phocée en Asie Mineure, célèbre pour ses gisements d'alun, Mytilène, l'île […] […] Lire la suite
GENÈVE
Dans le chapitre « L'affirmation du rôle international (1603-1798) » : […] Après la grave récession qui suit la disparition des foires, Genève devient l'un des plus grands centres européens d'accumulation de richesses. Au-delà de son environnement proche, la cité tisse un réseau de relations lointaines. La révocation de l'édit de Nantes (1685) lui vaut le nouvel apport de population française du « second refuge », mais l'accroissement démographique est lent et on ne déno […] […] Lire la suite
GERMAIN HENRI (1824-1905)
Né dans une famille d'industriels de la soierie lyonnaise, Henri Germain fait ses études de droit à Paris où il se lie d'amitié avec les saint-simoniens. Revenu à Lyon, il acquiert une charge d'agent de change et entre, à partir de 1855, au conseil d'administration de plusieurs sociétés dont la Compagnie générale des eaux et les Forges de Châtillon-Commentry. Son expérience des problèmes de financ […] […] Lire la suite
GRESHAM sir THOMAS (1519-1579)
Commerçant et banquier, agent à Anvers d'Édouard VI, roi d'Angleterre, Gresham est le fondateur du Royal Exchange (Bourse de commerce) de Londres. Spécialiste des questions de change, il a donné son nom à la loi, dite de Gresham, qui s'énonce généralement sous cette forme : « La mauvaise monnaie chasse la bonne. » Plus exactement, cela veut dire que, lorsque deux monnaies liées par un rapport fixe […] […] Lire la suite
ITALIE Histoire
Dans le chapitre « L'économie » : […] La prospérité de l'Italie, l'éclat de sa civilisation attisent aussi les convoitises étrangères. L'avance économique de l'Italie s'est maintenue aux xiv e et xv e siècles, mais non sans heurts. Le contraste s'est accentué entre le Nord et le Sud. Ici, l'accaparement des sources de richesse par les étrangers – Aragonais, Vénitiens, Florentins – a empêché la formation d'une bourgeoisie nombreuse. […] […] Lire la suite
LAFFITTE JACQUES (1767-1844)
Fils d'un charpentier de Bayonne, Jacques Laffitte entre, en 1788, comme comptable à la banque Perrégaux de Paris ; il se fait rapidement remarquer pour ses capacités et son travail et devient l'associé de son patron en 1800, puis son successeur en 1804. Régent en 1809, puis gouverneur de la Banque de France en 1814, il est élu député de la Seine en 1816 ; il soutient le Parti libéral tout en part […] […] Lire la suite
LAW JOHN (1671-1729)
Dans le chapitre « Les réalisations » : […] Le 2 mai 1716 fut fondée une simple banque privée, au capital de 6 millions de livres, en 1 200 actions payables pour un quart en espèces et pour trois quarts en papier d'État. Début modeste mais prometteur, car la banque réussit bien. Aussi, dans un second temps, et par arrêt du 10 avril 1717, les billets qu'elle émettait furent-ils reçus dans les caisses publiques, en paiement des impositions. À […] […] Lire la suite
LOMBARD STREET : A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot Fiche de lecture
Walter Bagehot (1826-1877) était banquier et journaliste en Grande-Bretagne. Il a dix-huit ans, en 1844, lorsque est entreprise la réforme monétaire qui donne à la Banque d'Angleterre le monopole d'émission des billets et oblige celle-ci à régler strictement ses émissions sur son encaisse or, ce qu'on désigne aujourd'hui comme un currency board . Les années de formation de Bagehot sont celles de l […] […] Lire la suite
MÉDICIS LES
Dans le chapitre « Une « consorteria » parmi d'autres » : […] Les Médicis sont originaires du Mugello, large bassin trouant les Apennins à une trentaine de kilomètres au nord de Florence : c'est là surtout qu'est rassemblé le patrimoine de la famille. Mais, au xii e siècle, ils s'installent à Florence, et dès le xiii e participent à la vie politique et économique de la cité : le premier Médicis identifié, un certain Bonagiunta, est membre d'un conseil comm […] […] Lire la suite
MONNAIE Histoire de la monnaie
Dans le chapitre « La monnaie de papier » : […] On a vu, aux xiv e et xv e siècles, apparaître en Italie une monnaie de papier constituée par des lettres de change. C'est au début du xvii e siècle que les banques commerciales d'Amsterdam (1609) et de Hambourg (1619) commencèrent à émettre des certificats de dépôt, libellés dans la monnaie de compte du lieu, et qui garantissaient au porteur un avoir en florins d'argent. La Suède suivit en 166 […] […] Lire la suite
MORGAN LES
Dynastie d'industriels et de financiers qui naît avec John Pierpont Morgan (1837-1913). Fils du financier Junius Spencer Morgan (1813-1880), John Pierpont Morgan devient, en 1871, codirecteur de la New York City Firm of Drexel, Morgan and Co., banque qui est l'un des principaux organes de financement des besoins du gouvernement américain ; en 1895, la banque prend pour nom J. Pierpont Morgan and C […] […] Lire la suite
NECKER JACQUES (1732-1804)
Né à Genève, fils d'un régent de collège, destiné au commerce, Necker fait son noviciat commercial à la banque Vernet, à Paris. Il amasse une fortune honorable, fonde une banque en 1765. Nommé président par la République de Genève, il inspire confiance à Choiseul. Syndic de la Compagnie des Indes, il la ranime et la défend contre l'abbé Morellet en 1769. Il épouse en 1764 Suzanne Curchod, fille d' […] […] Lire la suite
ORGANISATION DES ENTREPRISES
Dans le chapitre « Essor des structures hybrides » : […] Pour chaque ensemble de deux structures différentes, il existe un hybride dont on a observé l'existence en pratique. On peut donner deux exemples : – Depuis les années 1980, de nombreuses banques et compagnies d'assurances se professionnalisent en laissant plus d'initiative à des personnels – chargés d'affaires ou chargés de clientèle – qui reçoivent une formation importante. Dans la forme ancienn […] […] Lire la suite
ORIENT QUESTION D'
Dans le chapitre « La fin de l'Empire ottoman (1878-1923) » : […] Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman parcourt, étape après étape, en Europe comme en Asie, le chemin qui le conduit à sa disparition inéluctable, voulue par la Russie, et un moment retardée par les autres puissances européennes. Mais lorsque approche l'hallali, chacune veut être présente au partage du butin. Dans les dernières années du xix e siècle, tandis que la Bulga […] […] Lire la suite
PÂRIS LES
Ils sont quatre frères : Antoine Pâris (1668-1733), Claude Pâris de La Montagne (1670-1745), Joseph Pâris Duverney (1684-1770) et Jean Pâris de Montmartel (1690-1766). Leur père tenait à Moirans, près de Grenoble, une auberge à l'enseigne de La Montagne ; les enfants servaient les clients de l'hôtellerie et pansaient leurs chevaux. Or, Moirans était sur la route des convois de vivres destinés aux […] […] Lire la suite
PERIER CASIMIR (1777-1832)
Riche négociant, industriel du Dauphiné et cofondateur de la Banque de France, Claude Perier eut huit fils qui tous ont tenu une place marquante dans la politique et dans la vie économique. Casimir, le quatrième, vient à Paris, en 1801, fonder une banque qui gagne le contrôle de la Compagnie des mines d'Anzin, entre autres affaires industrielles ; il devient régent de la Banque de France. Élu dépu […] […] Lire la suite
PHILIPPE IV LE BEL (1268-1314) roi de France (1285-1314)
Dans le chapitre « Le gouvernement du royaume » : […] Le domaine royal ne connut pas de grands accroissements sous Philippe le Bel : les villes de Lille, Douai, Béthune, Tournai passèrent sous administration royale directe. L'acquisition la plus importante fut celle de Lyon, qui manifestait l'extension du territoire vers l'est. Par différents moyens, certaines régions ou villes importantes furent placées sous la dépendance plus ou moins étroite du ro […] […] Lire la suite
RAIFFEISEN FRIEDRICH WILHELM (1818-1888)
Petit-fils de pasteur, issu d'une famille très modeste, profondément croyant, inspiré par le christianisme social de la seconde moitié du xix e siècle, Friedrich Wilhelm Raiffeisen est le fondateur de la mutualité de crédit. Fonctionnaire civil du gouvernement royal prussien à Coblence, il est nommé, à vingt-sept ans, en 1845, bourgmestre du district de Weyerbusch, puis, en 1848, du district de F […] […] Lire la suite
RATIO COOKE
Afin de réduire le risque de faillite des grandes banques internationales, les gouverneurs des banques centrales et les instances de supervision (autorités publiques de réglementation bancaire et financière) des pays les plus industrialisés, réunis au sein du Comité de Bâle, sous l'égide de la Banque des règlements internationaux, créent en 1988 un ratio de solvabilité, le ratio Cooke, du nom de […] […] Lire la suite
RÉGENCE
Régime établi pendant la minorité de Louis XV (1715-1723) et dans une période de réaction contre le Grand Siècle, le Conseil de régence est dominé par trois hommes : le régent Philippe d'Orléans, le banquier Law et l'abbé Guillaume Dubois. Louis XIV avait réglé dans son testament l'organisation du Conseil de régence de son arrière-petit-fils âgé de cinq ans. Il devait comprendre les princes légiti […] […] Lire la suite
RENAISSANCE
Dans le chapitre « Fiscalité et dettes publiques » : […] En France, la taille quadruple au cours du siècle (20 millions de livres en 1590). En Castille, les impôts triplent de 1550 à 1600 (3 700 millions de maravédis, dont 800 en métaux précieux d'Amérique, soit 21 p. 100 du total). De 1510 à 1605, les ressources pontificales s'accroissent de 440 p. 100 (J. Delumeau) ; celles de l'État florentin de 365 p. 100. La fiscalité a donc paru accablante aux con […] […] Lire la suite
SOCIÉTÉS DROIT DES
Dans le chapitre « L'héritage médiéval » : […] Il est indéniable que c'est dans les statuts des cités commerçantes du Moyen Âge, spécialement des cités italiennes, qu'il convient de chercher l'origine historique des diverses formes de sociétés commerciales actuellement usitées. Cette filiation historique, tout d'abord, est très apparente en ce qui concerne la société en nom collectif, dont tous les caractères spécifiques apparaissent déjà da […] […] Lire la suite
STERLING LIVRE
Dans le chapitre « Les émissions de billets » : […] De 1717 à 1797, la livre stabilisée et librement convertible en or accompagne la révolution industrielle et l'essor du commerce international de la nation. Le royaume dispose aussi depuis 1694, avec la Banque d'Angleterre, d'un instrument puissant qui sait concilier les concours à l'État et le soutien de la dette publique, d'une part ; le financement des échanges et le crédit aux marchands, d'aut […] […] Lire la suite
WALL STREET
Petite rue du sud de l'île de Manhattan, à New York, qui doit son nom de « rue du Mur » au fait qu'elle longeait, à l'origine, la muraille élevée en 1652 par Peter Stuyvesant, chef des premiers colons hollandais, pour défendre leur établissement de la Nouvelle-Amsterdam. Ce boulevard extérieur modeste devait devenir le centre de la vie financière des États-Unis dès le milieu du xix e siècle, avec […] […] Lire la suite
YEN
Dans le chapitre « La création du yen » : […] Le début de l'ère Meiji marque la naissance d'un État-nation moderne au sens occidental. Le Japon unifie alors sa monnaie par la loi relative à la frappe des monnaies (Shinka Jorei-New Coinage Act) du 10 mai 1871. Celle-ci crée une monnaie nationale, le yen , dont la centième partie est le sen et la millième le rin . Le yen est défini légalement par 0,8667 once troy (26,956 grammes) d'argent mais […] […] Lire la suite
Guichet de la Banque centrale d'Angleterre, construite en 1808 par l'architecte Sir J. Soane (Illustrirte Zeitung, 3. Bd., Nr. 70, Leipzig, 2 novembre 1844).
Crédits : AKG-images
Premier billet de banque anglais
Le premier billet de 100 livres émis par la Banque d'Angleterre en 1713. La banque avait été fondée en 1694 par un groupe de marchands londoniens.
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images