HÉTÉROZYGOTE
CARACTÈRES, biologie
En systématique, on utilise le terme « caractère » dans le sens de « caractéristique », en vue de la classification des êtres vivants, pour permettre une recension de leurs particularités. Celles-ci peuvent être qualitatives (couleur des cheveux ou du plumage) ou quantitatives (dimensions du corps et de ses diverses parties). On reconnaît des particularités morphologiques (absence ou présence d […] […] Lire la suite
GÉNÉTIQUE
Dans le chapitre « Les unités génétiques » : […] De telles proportions numériques suggèrent manifestement l'intervention d'un jeu statistique simple, et Mendel lui-même présenta arithmétiquement l'hypothèse qui rendait compte des faits observés. Les caractères développés par un organisme dépendent de la présence d'unités génétiques, appelées au début déterminants , et maintenant gènes . Les gènes sont doués du pouvoir de reproduction conforme et […] […] Lire la suite
HÉMOGLOBINOPATHIES
Dans le chapitre « Mécanisme des mutations » : […] Une mutation est un événement qui se produit dans le gène de structure au niveau du génome et vient en modifier de manière définitive et plus ou moins importante la structure et de là retentit sur la protéine dont il commande la synthèse. Une mutation ponctuelle consiste dans le changement d'une seule des bases d'un gène. Ce sont des mutations de ce type qui sont responsables le plus généralement […] […] Lire la suite
HÉRÉDITÉ
Dans le chapitre « Fonction des gènes » : […] Dans l'hérédité monogénique (ou mendélienne) concernant un seul caractère, celui-ci peut exister sous deux ou plusieurs versions que l'on nomme allélomorphes. Elles correspondent à deux variantes, dites allèles, du gène considéré, situé sur deux chromosomes dits homologues, c'est-à-dire appartenant à la même paire (l'un provient, rappelons-le, du père, l'autre de la mère). Il s'agit soit d'un aut […] […] Lire la suite
HYBRIDATION
Dans le chapitre « L'hétérosis » : […] Lorsqu'un taux élevé de consanguinité entraîne une trop grande homozygotie des descendances, les individus sont généralement chétifs, présentent des tares et même, dans certains cas, deviennent inviables. Par contre, dans la plupart des hybridations où les parents appartiennent à une même espèce, mais sont issus de groupes d'origine écologique différente, les descendants manifestent une remarquabl […] […] Lire la suite
MÉIOSE
Dans le chapitre « Ségrégation d'un couple d'allèles » : […] Pour qu'un croisement entre deux souches de levure soit possible, c'est-à-dire pour qu'il y ait fécondation, il est nécessaire que les deux souches diffèrent par un couple d'allèles (appelé a /α). Si cette condition est remplie, on peut réaliser des croisements entre souches présentant de nombreuses différences génétiques. Considérons le cas d'un croisement n'impliquant qu'une seule différence, pa […] […] Lire la suite
MONOHYBRIDISME
Ce terme est utilisé pour désigner une expérience de croisement entre deux progéniteurs qui ne sont dissemblables l'un de l'autre que par une seule caractéristique d'allélisme : on peut l'appliquer par exemple au cas des parents de groupe sanguin différent, l'un étant homozygote AA, par exemple, et l'autre homozygote BB. En ce cas, la descendance, issue des gamètes portant respectivement les facte […] […] Lire la suite
PHÉNOTYPE
Dans le chapitre « Dominance » : […] On appelle « phénomènes de dominance » toutes les conséquences des interactions entre gènes homologues. Dans le cas le plus simple, un individu hétérozygote pour un couple d'allèles est rigoureusement indiscernable d'un homozygote pour l'un des deux allèles. Par exemple, chez la souris, on connaît un couple d'allèles C-c déterminant la coloration du pelage. Les homozygotes CC sont colorés ; les […] […] Lire la suite
PLANTES
Dans le chapitre « Sélection scientifique des plantes » : […] À partir d’une plante sélectionnée, on peut obtenir une lignée pure, par autofécondation (fécondation des plantes par leur propre pollen) pendant sept générations successives. Cette lignée pure est fixée, car les individus la composant sont devenus homozygotes (les deux allèles d’un gène étant identiques) pour chaque gène. Le croisement de deux lignées pures, qui présentent chacune des points for […] […] Lire la suite
POLYMORPHISME, biologie
Dans le chapitre « Étude théorique » : […] Comme beaucoup des phénomènes étudiés par la génétique des populations, l'action de la sélection est susceptible d'une formulation mathématique. En considérant le cas des trois génotypes a/a , a/a ′, et a ′ /a ′, qui correspondent à un couple d'allèles, on peut représenter par les symboles σ 1 , σ 2 , σ 3 leurs valeurs sélectives respectives. Celles-ci tiennent compte à la fois de la probabilité […] […] Lire la suite
SANG Identité et hérédité
Dans le chapitre « Le système ABO » : […] La découverte fondamentale des premiers groupes sanguins, c'est-à-dire du système ABO, revient à Landsteiner en 1901. Mettant en contact les globules rouges de certains individus avec le sérum d'autres individus, il remarque que tantôt se produit une agglutination, tantôt il ne se produit rien. Il est alors possible de classer les sujets en quatre groupes : O, A, B, AB. Les sujets du groupe O ont […] […] Lire la suite