SOLIDE ÉTAT
MATIÈRE (physique) État solide
La matière se présente principalement sous trois états simples : gazeux, liquide et solide. Ce qui distingue l'état solide des deux autres états est l'incapacité d'une masse solide à épouser la forme du récipient dans lequel on la place ; en revanche, un gaz s'empresse d'envahir tout le volume qu'on lui offre et un liquide prend la forme de la partie du récipient qui le contient. Ce qui caractéris […] […] Lire la suite
ADSORPTION
Dans le chapitre « Adsorption solutés-solides » : […] La surface des solides est aussi capable d'adsorber des substances se trouvant en solution. Cette adsorption n'est pas fondamentalement différente de celle des gaz, la concentration du soluté jouant un rôle analogue à la pression, mais son traitement théorique est compliqué par l'adsorption compétitive du solvant. La couche physisorbée ne pourra être, le plus souvent, que monomoléculaire, car, au […] […] Lire la suite
CRISTAUX
Le cristal caractérise la forme la plus ordonnée de la matière solide. Il correspond à une disposition très régulière des atomes dont une image est donnée par un empilement régulier de cubes identiques. À l'opposé, il existe des structures où aucun ordre ne semble imposer les positions atomiques ; c'est le cas des états vitreux. Si la matière cristallisée est très fréquente dans la nature, il fau […] […] Lire la suite
INCENDIES
Dans le chapitre « Les types de combustion » : […] Il existe trois types de combustion en fonction de l'état de la matière du combustible. – La combustion des solides est très complexe et obéit, selon le matériau, à différentes règles. De manière générale, les solides, à l'exception des métaux, ne « brûlent » pas. Ils changent d'état sous l'effet de la chaleur et ce sont les gaz ou les vapeurs produits par cette chaleur qui brûlent. Les solides […] […] Lire la suite
INTERFACES
Dans le chapitre « Interface solide-solide » : […] Les atomes des solides cristallisés présentent un arrangement périodique qui peut se poursuivre jusqu'aux limites du solide. C'est le cas d'un monocristal. Mais il y a le plus souvent juxtaposition de plusieurs cristaux d'orientation différente appelés grains. L'interface de raccordement est le joint de grains. Certains corps purs (fer, étain...) et certains composés (silice, zircone...) présente […] […] Lire la suite
MATIÈRE (physique) États de la matière
Dans le chapitre « La division classique des états de la matière » : […] À partir du moment où les pères de la thermodynamique étudient de façon systématique les propriétés de la matière dans des conditions maîtrisées et contrôlables de température et de pression, un ensemble immense de connaissances précises se met en place. Les mêmes machines thermiques permettent de liquéfier, solidifier et vaporiser les corps purs. Ces machines ont leur origine dans les célèbres h […] […] Lire la suite
MOLÉCULE
Dans le chapitre « L'édifice moléculaire fonction de l'état physique » : […] Quant aux électrons, ils suivent des trajectoires très compliquées qu'il n'est pas possible de décrire analytiquement. Étant donné leur vitesse, tout se passe à notre échelle comme si l'espace autour des noyaux était rempli par une densité continue d'électricité négative. C'est précisément cette densité que permet de calculer la mécanique quantique. L'analyse de cette densité montre que les élect […] […] Lire la suite
QUASI-CRISTAUX
Le terme quasi-cristal désigne un état particulier de la matière condensée découvert de façon fortuite, en 1984, dans un alliage métallique d'aluminium et de manganèse par D. Shechtman, I. Blech, D. Gratias et J. Cahn. L' originalité de cet état tient à sa structure atomique, c'est-à-dire à un arrangement particulier des atomes dans l'espace. En effet, les premières observations, réalisées en micr […] […] Lire la suite
QUASI-CRISTAUX NATURELS
Les quasi-cristaux sont des arrangements très particuliers d'atomes dont la structure est fortement ordonnée à grande distance. Ils présentent souvent une symétrie pentagonale incompatible avec la périodicité spatiale caractéristique des cristaux. Depuis leur découverte en 1984, dans un alliage métallique d'aluminium et de manganèse réalisé par trempe rapide dans un laboratoire, on se demandait s […] […] Lire la suite
SURFACE PHÉNOMÈNES DE
Dans le chapitre « Surfaces cristallines » : […] L'arrangement géométrique des atomes à la surface d'un solide cristallin est, en général, différent de ce qu'il est en volume. Cela peut être expliqué, qualitativement, par la nécessité de minimiser l'excès d'énergie superficielle produit par la coupure de liaisons, lors de la création de la surface. Ce réarrangement peut être peu important et se manifeste par un léger déplacement des atomes perpe […] […] Lire la suite
La glace l'eau et la vapeur d'eau sont trois états différents formés à partir de la même molécule H20. On passe d'un état à un autre en changeant de température sans modifier la pression ou en changeant la pression : solide, liquide, gaz sont trois phases qui coexistent...
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Cristal bidimensionnel obtenu à l'aide d'un pavé carré et d'un pavé à huit côtés.
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Dans un cristal d'arsenic (As), chaque atome établit trois liaisons covalentes avec trois premiers voisins. Ces liaisons, non planes, forment un trièdre. Le cristal d'arsenic est formé de l'empilement de ces différentes couches reliées entre elles par des interactions de Van der Waals.
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Dislocation linéaire : dans ce type de défaut simple dans un réseau cristallin, un plan d'atomes vertical s'interrompt brusquement sur une « ligne de dislocation ».
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États désordonnés de la matière
La nature assemble parfois magnifiquement les atomes pour donner l'ordre cristallin. Mais la matière est souvent dans un état désordonné où l'organisation des divers éléments est aléatoire. Ainsi, par exemple, l'état amorphe de l'opale tranche avec l'aspect ordonné du cristal...
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Le physicien américain Julius Robert Oppenheimer (1904-1967) est à la tête du projet Manhattan, comme directeur du laboratoire atomique de Los Alamos (Nouveau-Mexique), aux États-Unis, lors de la Seconde Guerre mondiale.
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Liaison et énergie d'interaction
La nature des liaisons entre un ligand et son récepteur est la même qu'entre deux molécules quelconques. En fonction du type de liaison qui s'établira, le ligand aura une durée d'action plus ou moins longue. Par exemple, s'il se lie au récepteur par une liaison covalente,...
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Maille cubique du diamant : tout atome (0) est au centre d'un tétraèdre dont les sommets sont occupés par les atomes premiers voisins (1), (2), (3) et (4).
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Le Britannique d'origine allemande Max Born (1882-1970) a effectué des travaux dans divers domaines, et plus particulièrement en physique quantique. Il a reçu le prix Nobel de physique en 1954.
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Dans un métal monoatomique, les atomes ou les ions peuvent être assimilés géométriquement à des sphères. Dans un plan, les sphères sont juxtaposées et chacune est tangente à six voisines. Dans les plans voisins, les sphères peuvent occuper les positions B ou C. On obtient...
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Structure cristalline dans le système cubique face centrée
Un cristal de NaCl rassemble des ions Na+ et Cl—, alternativement disposés sur des faisceaux de base carrée. En termes de structure cristalline, NaCl cristallise dans le système cubique face centrée (c.f.c.).
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Types de liaisons dans les solides
La nature des liaisons entre un ligand et son récepteur est la même qu'entre deux molécules quelconques. En fonction du type de liaison qui s'établira, le ligand aura une durée d'action plus ou moins longue. Par exemple, s'il se lie au récepteur par une liaison covalente,...
Crédits : Encyclopædia Universalis France