EDO ÉPOQUE (1603-1868)
BOUDDHISME (Les grandes traditions) Bouddhisme japonais
Dans le chapitre « L'érudition d'Edo » : […] L'époque d'Edo est remarquable par l'essor d'une sorte d'encyclopédisme bouddhique qui vit le jour dans plusieurs écoles. Les grands docteurs de l'époque rivalisèrent d'érudition non seulement dans la dogmatique de leur propre secte mais aussi dans les systèmes concurrents et la pensée extrabouddhique. Jamais l'idéal du kengaku-sō , du clerc versé dans l'ensemble des doctrines, ne fut aussi souven […] […] Lire la suite
JAPON (Arts et culture) La littérature
Dans le chapitre « Le siècle d'Edo (1750-1850) » : […] Capitale administrative des shōgun Tokugawa, Edo, la ville nouvelle de l'Est (future Tōkyō, « capitale de l'Est »), était vite devenue un pôle d'attraction qui, dès la fin du xvii e siècle, pouvait rivaliser avec Ōsaka, la métropole commerciale. Peu à peu tout le Japon se mettait à la mode d'Edo, et la littérature suivit le mouvement : à quelques exceptions près, tous les écrivains notables de l […] […] Lire la suite
JAPON (Arts et culture) Les arts
Dans le chapitre « Le château fort (jōkaku) » : […] Le château fort a connu un bref épanouissement entre la fin du xvi e siècle et 1615, année où le gouvernement en limite le nombre à un par domaine. Cette architecture militaire diffère en tout des autres styles : soubassement et défenses en pierres, murs pleins en pisé ou en bois, plans tortueux et verticalité majestueuse du donjon ( tenshukaku ). Le château que se fit construire Oda Nobunaga (15 […] […] Lire la suite
JAPON (Le territoire et les hommes) Histoire
Dans le chapitre « La division du territoire et sa répartition » : […] À l'intérieur comme à l'extérieur, la paix fut le souci premier des gouvernants sous les Tokugawa. Ieyasu s'était approprié bien plus de la moitié du territoire de l'Empire, par conquête ou par confiscation. Mais il concéda une grande partie de ses terres à ses fils, à des parents sûrs, ainsi qu'aux vassaux qui lui avaient été fidèles dès avant sa prise du pouvoir et dont il fit des daimyō . Il co […] […] Lire la suite
ŌTSU-E. PEINTURES POPULAIRES DU JAPON (exposition)
Dans le chapitre « Du religieux au satirique » : […] Au début du xvii e siècle, Ōtsu devint le premier relais sur la route du Tōkaidō qui conduisait de Kyōto, la ville où siégeait l’empereur, à Edo (aujourd’hui Tōkyō) dont le shōgun Tokugawa Ieyasu avait fait sa capitale après une prise de pouvoir qui avait mis fin aux conflits entre grands seigneurs. Ainsi commence l’époque Edo (1603-1868). Obligés de se rendre tous les deux ans à Edo pour renouv […] […] Lire la suite
SENDAI
Situé à 300 kilomètres au nord de Tōkyō, Sendai est la métropole régionale du Japon du Nord-Est (Tōhoku) et le chef-lieu du département de Miyagi. C’est la douzième ville du Japon, avec 1,08 million d’habitants en 2017. La présence japonaise dans cette région se confirme après le xii e siècle, avec la conquête de territoires alors occupés par les tribus aïnous, repoussées toujours plus au nord. L […] […] Lire la suite
THÉÂTRES DU MONDE Le théâtre japonais
Dans le chapitre « Les origines » : […] C'est en 1603, l'année même où, nommé shōgun, Ieyasu fondait la dynastie des Tokugawa, qu'il est pour la première fois fait mention dans une ancienne chronique d'un kabuki odori : par une coïncidence curieuse, le kabuki naissait ainsi avec l'époque d' Edo, dont il allait devenir la forme théâtrale privilégiée. Au commencement fut donc la danse, non pas d'ailleurs l'art raffiné des acteurs de nō, […] […] Lire la suite
TOKUGAWA LES (1603-1868)(repères chronologiques)
1603 Tokugawa Ieyasu (1543-1616) est nommé shogun par l'empereur et fixe le siège de son gouvernement à Edo. 1605 Tokugawa Ieyasu transmet de son vivant ses pouvoirs à son second fils, Tokugawa Hidetada, et fonde ainsi la troisième dynastie shogunale du Japon. 1614 Face au développement du christianisme du fait de l'expansion occidentale vers l'Asie, Tokugawa Hidetada lance une campagne de pers […] […] Lire la suite
TŌKYŌ
Dans le chapitre « D’abord une capitale politique » : […] Ancêtre de Tōkyō, Edo (« Porte de la baie ») est à l'origine un petit village de pêcheurs . Cet endroit est choisi en 1603 par le clan vainqueur des Tokugawa pour installer la nouvelle capitale. Sa situation est géopolitiquement stratégique car au centre d'un archipel dont l'occupation humaine, articulée sur un front pionnier rizicole, remonte vers l'est et le nord. Son site est commode : au conta […] […] Lire la suite
UNIFICATION DU JAPON SOUS LES TOKUGAWA
Quand Tokugawa Ieyasu est nommé shogun en 1603, il inaugure une dynastie amenée à diriger le Japon durant plus de deux siècles et demi. Les immenses pouvoirs politiques que lui délègue l'empereur reposent sur le fait que le nouveau shogun (général en chef) a mis fin, grâce à une série de victoires militaires dont la plus célèbre est celle de Sekigahara en 1600, aux guerres féodales et aux rivalité […] […] Lire la suite
VOYAGE SUR LA ROUTE DU KISOKAIDO. DE HIROSHIGE À KUNIYOSHI (exposition)
Dans le chapitre « L’appel du surnaturel » : […] Deux autres imagiers fameux ont, une quinzaine d’années après Hiroshige, réalisé des réinterprétations de la thématique des Soixante-neuf relais de la route du Kisokaid ō . Utagawa Kunisada (1786-1865) exécuta ainsi en 1852 une série qui est prétexte à dresser une galerie de portraits des grands acteurs du théâtre kabuki, dans leur rôle favori. Vingt-huit estampes, provenant de la collection de Wi […] […] Lire la suite
YEN
Dans le chapitre « Un bimétallisme complexe » : […] La première pièce japonaise ( wado kaichin ou wado kaiho ) est frappée par l'État en 708 sur le modèle de la pièce d'argent chinoise de la dynastie des Tang (le kai yuan tong bao de 621). Mais la frappe de pièces par l'État est rapidement interrompue et, entre le xii e et le xvii e siècle, seules des pièces importées de Chine, ou grossièrement imitées localement, circulent au Japon. De 15 […] […] Lire la suite
Boîtes en laque : notamment une écritoire (suzuribako), et une boîte ornée de pruniers se profilant devant le soleil couchant. Art japonais, fin du XVIIIe siècle. Sotheby's, Londres.
Crédits : Bridgeman Images