ÉGYPTE, histoire : de 639 à 1805
ÉGYPTE L'Égypte arabe
Deux grands événements délimitent l'histoire de l'Égypte au Moyen Âge : la conquête arabe, qui donna lieu en Orient à un gigantesque brassage de peuples sur deux continents, et la découverte de la route du cap de Bonne-Espérance, fait sans précédent dans les annales commerciales du monde, qui allait provoquer la ruine momentanée de l'Égypte. Le grand port d'Al […] […] Lire la suite
ÉGYPTE L'Égypte coloniale
Les « siècles obscurs » qui commençaient, pour l'Égypte, en 1517, avec la conquête ottomane, s'achèvent brusquement, à la fin du xviiie siècle, par l'invasion de Bonaparte. Sous la domination des pachas turcs puis sous celle des beys mamelouks, le pays s'était progressivement appauvri et affaibli. L'admirable syst […] […] Lire la suite
AFRIQUE (Histoire) De l'entrée dans l'histoire à la période contemporaine
Dans le chapitre « L'Afrique septentrionale » : […] Après la mort du Prophète, les Arabes, maîtres du Proche-Orient, envahissent l'Égypte en 640, puis la Cyrénaïque d'où ils lancent des reconnaissances jusqu'aux abords du lac Tchad. En 670, ils fondent Kairouan, dans l'ancienne province d'Africa, alors dénommée Ifriqiya. Ayant vaincu les résistances berbères les plus dures, en 711, les Arabes passent en Espagne. En Ifriqiya, point d'appui fort des […] […] Lire la suite
ARABE (MONDE) Le peuple arabe
Dans le chapitre « L'arabisation et ses limites (VIIe-XIe siècle) » : […] Mais la grande vague d'arabisation date des conquêtes musulmanes. De 622 à 632, le prophète Mahomet (Mụhammad) crée à Médine un État théocratique arabe ayant pour base la religion qu'il fonde, l'islam. Il finit par contrôler directement ou indirectement l'ensemble des tribus et des villes de la péninsule arabe. De 633 à 643, ses successeurs conquièrent sur les empires byzantin et sassanide l'ens […] […] Lire la suite
AYYŪBIDES (XIIe-XIIIe s.)
Famille princière dont les membres régnèrent sur l' Égypte, la Syrie, la Mésopotamie et le Yémen, les Ayyūbides tirent leur dénomination du Kurde Ayyub, père du monarque connu en Europe sous l'appellation de Saladin, calquée sur son surnom arabe Salah al-din. Ce dernier avait installé le nouveau régime en Égypte, sans bruit, ordonnant de substituer dans le prône le nom du pontife sunnite de Bagda […] […] Lire la suite
BAḤRITES ou BAḤRIYYA
L'avance mongole arrache à leur patrie un grand nombre de populations des steppes, qui viennent remplir les marchés musulmans d'esclaves. Comme ses prédécesseurs, le sultan ayyūbide al-Sālih Nadjm al-Dīn Ayyūb (1240-1249) achète un grand nombre d'esclaves originaires en particulier des steppes turques de Kiptchak et des environs. Il crée avec eux, vers la fin de son règne, un régiment d'élite de h […] […] Lire la suite
BAÏBARS ou BAYBARS (1223-1277)
Baïbars (ou Baybars) I er , al-Malik al-Ẓāhir Rukn al-dīn al-Ṣāliḥī, fut le quatrième sultan des Mamlouks Baḥrides. Ce dernier qualificatif, dérivé de baḥr , est appliqué au Nil, les premiers esclaves turcs achetés par le sultan ayyūbide al-Malik al-Ṣāliḥ ayant été casernés dans une île au milieu du fleuve, au sud du Caire. Le nom de sultan, dans sa seconde partie, bars , signifie « fauve », et le […] […] Lire la suite
BURDJITES ou BURDJIYYA
Le régiment des burdjiyya, ou burdjites, créé par le sultan al-Manṣūr Qalā‘ūn (1279-1290), était composé d'environ quatre mille mamlūk logés dans les tours ( burdj , d'où leur nom) de la citadelle du Caire. Tenus à l'écart des affaires de l'État par Qalā‘ūn et son fils Khalīl al-Ashraf (1290-1293), les burdjiyya arrivèrent, après le meurtre de ce dernier, à jouer un rôle dans la politique égyptien […] […] Lire la suite
CAIRE CALIFAT FATIMIDE DU (969-1171)
En 969, le calife fatimide chiite de Kairouan, al-Mu‘izz, décide de déplacer en Orient la capitale de son empire. Arrivé sur le trône en 953, al-Mu‘izz visait la domination sur l'ensemble de la communauté des croyants ( Umma ). Afin de se rapprocher de Bagdad, le siège du califat abbasside rival, il envoie son général, Djawhar, conquérir l'Égypte par la terre. Il arrive lui-même en Égypte par bate […] […] Lire la suite
CAIRE LE
Dans le chapitre « Fondation de la ville » : […] Le Grand Caire, selon l'expression des voyageurs européens, fut dès sa création une capitale politique. Foyer du shi‘isme, il inquiétait le monde sunnite, et une sorte de cordon sanitaire tenta de restreindre son influence. Aussi, bien des rivales existaient : Bagdad, le vieux pôle de l'Islam, qui avait supplanté Damas ; Cordoue, dispensatrice d'une civilisation hors de pair. Au xiv e siècle, sou […] […] Lire la suite
CALIFAT FATIMIDE DU CAIRE (repères chronologiques)
969 Djawhar conquiert l'Égypte pour le compte d'al-Mu‘izz, calife fatimide de Kairouan. Il fonde al-Qāhira (« la Victorieuse », Le Caire). 972 La Grande Mosquée d'al-Azhar, au Caire, est achevée. 973 Arrivée du calife et installation dans la nouvelle ville palatiale du Caire. 1001 Pour la première fois depuis leur installation en Égypte, les Fatimides signent une trêve avec les Byzantins. 1009 […] […] Lire la suite
CALIFAT ou KHALIFAT
Dans le chapitre « Califat fatimide et omeyyade de Cordoue » : […] La propagande alide n'avait pas désemparé : les tenants de ce mouvement avaient toujours considéré que l'imamat appartenait à la descendance du calife Ali. Au x e siècle, les descendants d'Ali s'étalaient au grand jour et réussissaient à fonder en Afrique du Nord un nouveau califat, plus justement un anticalifat, qui très vite prendra pied en Égypte, où il fondera Le Caire. En dehors de l'Égypte […] […] Lire la suite
CROISADES
Dans le chapitre « La deuxième croisade » : […] La deuxième croisade fut provoquée par la chute d'Édesse (1144), qui décida le pape Eugène III à proclamer la croisade en 1146. Saint Bernard prit une part prédominante à la prédication de cette croisade ; le roi Louis VII prit la croix à Vézelay, l'empereur Conrad III à Spire (1147). Leurs deux armées descendirent le Danube, atteignirent Constantinople où l'empereur grec, Manuel Comnène, les acc […] […] Lire la suite
FĀṬIMIDES
Les Fāṭimides, dynastie de califes shi‘ites descendant de Fāṭima, fille du prophète Mahomet, règnent en Afrique du Nord (de 910 à 969), puis en Égypte (de 969 à 1171) . C'est une curieuse histoire que celle de ces monarques qui, portés au pouvoir par la propagande révolutionnaire des Ḳarmates isma‘īliens, consolident leur puissance par la plus intransigeante des dictatures, califienne ou viziriell […] […] Lire la suite
HĀRŪN AL-RASHĪD (766-809) calife ‘abbāside (786-809)
Le règne du cinquième calife ‘abbāside marque un tournant crucial dans l'histoire du califat : il amorce la longue décadence de l'empire islamique. Troisième fils d'al-Mahdī, Hārūn al-Rashīd restera longtemps sous l'influence de sa mère, al-Khayzurān, une esclave yéménite affranchie. Son enfance se passe dans le luxe et la facilité. Soumis à son tuteur et précepteur Yahyā ben Khālid al-Barāmika, […] […] Lire la suite
IBN IYĀS (1448-1524)
Auteur d'une histoire de l'Égypte sous les derniers mamlouks et les premiers Ottomans, Ibn Iyās est le seul historien important de ce pays après Ibn Taghribirdi, auquel il ressemble d'ailleurs peu. Son traducteur français, G. Wiet, a donné à son ouvrage le titre assez juste de Journal d'un bourgeois du Caire. L'auteur y raconte en effet avec beaucoup de vie, au jour le jour, les événements petits […] […] Lire la suite
IBN TAGHRĪBIRDĪ ABŪ L-MAḤĀSIN (1530/31-1604)
Historien issu d'une famille de mamlūk turcs d'Égypte, milieu auquel son œuvre doit certains caractères, Abū l-Maḥasin ibn Taghrībirdī est l'auteur, d'une part, d'un dictionnaire des principaux mamlūk, le Manhal al-safi , genre dans lequel il est unique, d'autre part de deux histoires, l'une, les Hawādith al-duhūr fī wadā l-ayyām wa-l-shuhur continuant al-‘Aynī de Maqrizī, l'autre, le Kitāb al-N […] […] Lire la suite
IBN ṬŪLŪN AḤMAD (835-884)
Fils d'un esclave turc, Ibn Ṭūlūn parvient, alors qu'il est général dans la garde califale, à s'attribuer le pouvoir en Égypte et en Syrie. Un rapide examen de la situation du califat ‘abbāside à cette époque permet d'expliquer ce succès. L'assassinat d'al-Mutawakkil en 861 amorce la dislocation politique du califat. Si l'anarchie et les troubles qui s'ensuivent expliquent en partie la décadence d […] […] Lire la suite
IL Y A 200 ANS, LES SAVANTS EN ÉGYPTE (exposition)
On sait la fascination que l'Égypte exerce sur les Français et combien le mythe napoléonien est resté vivace. On pouvait donc prédire le succès – au demeurant mérité – de l'exposition Il y a 200 ans, les savants en Égypte , que la Grande Galerie du Muséum national d'histoire naturelle de Paris a consacrée, du 11 mars au 6 juillet 1998, aux travaux de la commission scientifique attachée à l'expédit […] […] Lire la suite
ISLAM (Histoire) De Mahomet à la fin de l'Empire ottoman
Dans le chapitre « L'expansion hors d'Arabie » : […] Si, au lendemain même de la mort de Muḥammad, des sécessions se produisirent parmi les tribus bédouines, mal assimilées à la communauté, rapidement, Abou Bakr, successeur du Prophète, a refait l'unité de l'Arabie et affirmé la suprématie de l'islam : ce fut à la fois une guerre de conquête et une entreprise religieuse, qui devait en quelque sorte servir de répétition à des actions plus ambitieuse […] […] Lire la suite
ISMAÉLISME
Dans le chapitre « Origine et période fatimide » : […] Après la mort du sixième imām chiite Dja‘far al-Ṣādik en 765/148, une querelle de succession éclata entre ses deux fils Ismā‘īl et Mūsā al-Kāṣim. Marqué dès l'origine par une grande diversité, le mouvement des partisans d'Ismā‘īl ou ismaéliens, ne devint actif qu'à la fin du ix e siècle, sous une double forme, qarmate et fatimide. Vers 877-878/264, un certain Ḥamdan Qarmat, fondateur éponyme de […] […] Lire la suite
MAQRĪZĪ AL- (1374-1442)
Historien égyptien, al-Maqrīzī est l'auteur d'ouvrages remarquables à la fois par leur érudition et par la curiosité d'esprit qu'ils attestent. Tous dérivent d'une recherche globale sur l'histoire de l'Égypte musulmane, sur ses origines, envisagée de multiples points de vue. Les matériaux réunis ont été utilisés par al-Maqrīzī pour écrire une histoire générale de l'Égypte : la première partie en e […] […] Lire la suite
MUSTANṢIR (1029-1094) calife fātimide (1036-1094)
Huitième calife fatimide (1036-1094), né le 2 juillet 1029 et mort le 10 janvier 1094 au Caire. En 1036, à l'âge de sept ans seulement, al-Mustansir Billah hérite du plus puissant État musulman, alors à son apogée. Le pouvoir réel est d'abord confié au vizir de son père puis, à la mort de celui-ci, à sa mère. L'Égypte est alors souvent le théâtre de batailles rangées entre divers corps d'armée […] […] Lire la suite
NUBIE ROYAUMES CHRÉTIENS DE
Après la destruction par les Axoumites du royaume de Méroé, qui contrôla jusqu'au iii e siècle le haut Nil de la première à la sixième cataracte, trois royaumes émergent : du nord au sud, Nobatia (dont le nom vient des Nobates, tribus païennes de pasteurs installés dans le sud de l'Égypte), Maqurra et Alodia (ou Aloa) dont les capitales respectives sont Faras Dongola et Soba . Ces royaumes combin […] […] Lire la suite
PYRAMIDES BATAILLE DES (21 juill. 1798)
Épisode célèbre de la campagne d'Égypte, la bataille des Pyramides , qui doit son nom à Bonaparte toujours très soucieux de sa propagande, se déroula en réalité aux abords d'Embabeh, petite localité située sur la rive gauche du Nil, en aval du Caire, à environ 7 kilomètres au nord des pyramides de Guizeh. L'armée d'Égypte, forte de 25 000 hommes, y affronta environ 40 000 hommes sous les ordres de […] […] Lire la suite
ROUGE MER
Dans le chapitre « De l'Antiquité à la période ottomane » : […] Au cours de ces siècles, malgré les obstacles naturels (courants et vents saisonniers souvent violents, côtes inhospitalières), malgré les vicissitudes politiques, la navigation en mer Rouge ne cesse de s'affirmer. Si, dans un premier temps, les marins se limitent aux rivages de cette mer semi-fermée, une fois surmontés les périls de la porte des Lamentations, ils poursuivent, avec plus ou moins […] […] Lire la suite
SALADIN (1137-1193)
Dans le chapitre « Les débuts de la reconquête » : […] Au xii e siècle, ce qui restait de Syrie musulmane était aux mains de princes turcs, dont le plus important, Nūr ed-dīn (1146-1174), avait clairement défini et propagé le programme de la reconquête : réunification politique pour se donner les moyens de la guerre sainte favorisée par la propagande rendant impopulaires les princes refusant de s'y engager ; lutte, dans le même esprit de réunificat […] […] Lire la suite
SULTANAT MAMELOUK
Les Mamelouks héritent de la principauté syro-égyptienne mise en place par Saladin en 1171 et dirigée par les Ayyoubides jusqu'en 1250. À cette date, ces esclaves militaires, qui constituent le régiment enrôlé au Caire par le dernier prince ayyoubide, se révoltent contre leurs maîtres. En 1260, l'un des chefs mamelouks, Baybars, après avoir participé à la victoire de ‘Ayn Djalūt contre les Mongol […] […] Lire la suite
SULTANAT MAMELOUK (repères chronologiques)
1171 Fondation de la principauté syro-égyptienne par Saladin. Début du règne des princes ayyoubides. 1250 Révolte du régiment de mamelouks « bahrites » du prince ayyoubide al-Sālih Ayyūb contre le fils de celui-ci qui vient de lui succéder et veut les écarter. 1260 Victoire mamelouke d'‘Ayn Djālūt sur les Mongols. Baybars, un officier mamelouk, assassine le prince Kutūz et prend sa place. 1277 […] […] Lire la suite
Empire seldjoukide de l'Anatolie à l'Asie centrale. Les Fatimides contrôlent l'Égypte et la mer Rouge.L'Occident chrétien se renforce au XIe siècle. Les Vikings cessent leurs raids pour fonder des principautés puissantes à l'image de l'État anglo-normand.Le......
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1200 à 1300. L'Asie des Mongols
Gengis-Khan. Empire mongol. Croisades en Europe. Émergence du Mali en Afrique. Le XIIIe siècle est celui des Mongols. À partir de 1206, les troupes de Gengis Khan déferlent sur l'Asie et l'Europe. Xixia, Jin, Kharezm, Qipcaq, principautés russes...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
1914 à 1939. De Sarajevo à Dantzig
Première Guerre mondiale. S.D.N. Crise de 1929. Communisme. Nazisme. La Première Guerre mondiale, véritable matrice du nouveau siècle, procède directement de l'exacerbation des tensions nationalistes en Europe. En 1917, l'intervention nord-américaine accélère...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Vue de la rade d'Aboukir, le 1er août 1798, au tout début de la manœuvre d'encerclement anglaise. Huile sur toile de Nicolas Pocock (1740-1821).
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Bombes égyptiennes sur Tel-Aviv
L'aviation égyptienne vient de bombarder la ville israélienne de Tel-Aviv, lors de la guerre israélo-arabe de 1948.
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Le terrassement à la main, le chargement dans des wagonnets et l'évacuation par des plans inclinés, tel était le travail des ouvriers lors de la construction du canal de Suez , en Égypte, en 1859.
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Cérémonie d'ouverture du Parlement égyptien, 1926
Le roi Fuad préside la cérémonie d'ouverture du Parlement égyptien (1926). Le discours est lu par le Premier ministre entouré des membres de son cabinet. Les membres de la maison royale sont assis à la droite du trône.
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Au Caire (Égypte), des étudiants soutenant le Wafd, le parti nationaliste, lancent des pierres sur les policiers (1936).
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Parti de Toulon le 19 mai 1798 avec environ 50 000 hommes et 300 navires, Bonaparte débarque près d'Alexandrie, le 1er juillet. L'expédition d'Égypte a été mise sur pied par le Directoire pour nuire à l'Angleterre et lui barrer la route des Indes; mais c'est...
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Après avoir accédé au trône d'Égypte en 1922, Fu'ad Ier s'efforça de ne pas heurter les intérêts britanniques.
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Inauguration du canal de Suez, 1869
L'inauguration du canal de Suez par l'impératrice Eugénie, l'épouse de Napoléon III, en présence du khédive d'Égypte Ismaïl Pacha, de l'empereur François-Joseph d'Autriche et du prince héritier de Prusse, le 17 novembre 1869 à Port-Saïd.
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L'Égypte, l'Irak, la Syrie, le Liban, l'Arabie Saoudite, le Yémen et la Transjordanie signent la charte de la Ligue arabe, au Caire, le 22 mars 1945.
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L'abolition des capitulations en Égypte, 1937
Le Premier ministre d'Égypte Nahhas Pacha, chef du Wafd, le parti nationaliste, est salué avec enthousiasme par des villageois. Il revient d'Alexandrie où il a négocié l'abolition des capitulations qui rend le pays maître de sa législation financière (1937).
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Le roi d'Égypte Farouk (1920-1965) à la sortie de la mosquée el-Husseini, au Caire, en 1938.
Crédits : Hulton Getty
Occupation britannique en Égypte
Des soldats écossais devant le sphinx de Giseh, après leur victoire à Tell el-Kébir lors de l'intervention britannique de 1882 qui permit l'occupation de l'Égypte.
Crédits : Pascal Sebah/ Getty Images
La ville d'Alexandrie (Égypte) en ruine après les bombardements franco-britanniques lors du conflit entre la Grande-Bretagne et l'Égypte pour le contrôle du canal de Suez, en 1882.
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images