GOTHIQUE ÉCRITURE
ÉCRITURE (notions de base)
Dans le chapitre « La calligraphie occidentale » : […] L’histoire de la calligraphie occidentale trouve son origine dans les écritures romaines antiques. Aux ii e au iii e siècles s’inventent, au côté de la « capitale monumentale », la « nouvelle écriture commune » – écriture cursive inclinée vers la droite et fréquemment ligaturée – et « l’onciale », aux signes indépendants avec un tracé à angle presque droit, dont les gras sont réservés aux traits […] […] Lire la suite
IMPRIMERIE
Dans le chapitre « Les caractères typographiques » : […] La normalisation de la typographie se réalisa bien plus lentement. On sait que les copistes avaient coutume d'utiliser des écritures différentes selon la nature du texte et le degré, de solennité de l'ouvrage. Les livres d'Église et parfois les Bibles étaient calligraphiés en lettres de forme rigide et aux brisures nombreuses, les ouvrages universitaires étaient copiés en lettres de somme, rondes […] […] Lire la suite
LIVRE
Dans le chapitre « Le romain » : […] Au milieu du xvi e siècle, le caractère romain a presque totalement supplanté les gothiques que l'on trouvait dans les premiers livres imprimés comme dans les manuscrits. Pas de manifestation plus évidente d'un changement plus général que l'implantation d'un nouveau tracé des signes de l'écriture. Il s'agit d'abord pour les milieux humanistes italiens, en adoptant la minuscule caroline empruntée […] […] Lire la suite
PALÉOGRAPHIE
Dans le chapitre « L'héritage de la renaissance carolingienne » : […] Avec la renaissance carolingienne du viii e siècle se crée une nouvelle écriture livresque, la minuscule caroline : le plus ancien manuscrit datable en minuscule caroline est la Bible écrite à Corbie sous l'abbatiat de l'abbé Maurdramne (772-780). La minuscule caroline a pour base la semi-onciale : le format en a été réduit, on lui a enlevé ainsi son caractère « monumental », on lui a donné plu […] […] Lire la suite
TYPOGRAPHIE
Dans le chapitre « La prototypographie » : […] Le procédé de reproduction par pressage de lettres mobiles, mis au point vers 1445 à Mayence par Gutenberg, s'accompagne de la création d'un moule à fondre les caractères qui assure leur multiplication et leur remplacement. L'imprimerie concurrence dès lors la copie manuelle des codex réalisée dans les monastères. Vers 1449, pour l'impression de la Bible à 42 lignes, Gutenberg déploie un appareil […] […] Lire la suite