ÉCONOMIE (Définition et nature)Objets et méthodes
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
La science économique pure
La théorie
La pureté qui est ici en cause, c'est la rationalité, l'essence des choses étudiées. On a déjà évoqué Léon Walras, l'auteur des Éléments d'économie pure (1871) ; il eut, après Cournot (1838), l'intuition que le langage mathématique était, par sa rigueur, apte à exprimer le problème économique. Ce point de vue fut amélioré encore par le successeur de Walras à l'université de Lausanne, l'Italien Vilfredo Pareto. Depuis lors, de nombreux économistes n'ont cessé de participer à la construction de cette économie pure, ou rationnelle. Il suffit de citer, au point actuel de l'évolution, les plus célèbres : Paul A. Samuelson aux États-Unis, John R. Hicks en Grande-Bretagne, Maurice Allais et Gérard Debreu en France.
Ce type de connaissance économique prend pour modèle les sciences de la nature inanimée, dont il utilise les outils d'analyse et même le langage. Puisque l'acte économique le plus parfait a comme vocation l'efficacité la plus grande possible, on conçoit qu'un calcul soit fait pour rendre maximal l'avantage recherché et minimal, le coût. On exprime l'utilité et le coût par des fonctions de variables à prédéterminer ; la mathématique dit pour quelle valeur de la variable la fonction est maximale ou minimale. Le choix le plus efficace est du domaine du calcul différentiel ou du calcul à la marge (marginal). On formalise par des équations appropriées l'attitude du producteur, celle du consommateur. On fait la théorie de leur rencontre (théorie des marchés et des prix). C'est là le fondement de l'analyse dite micro-économique, pensée au niveau du sujet individuel.
Ce que l'on établit pour un seul sujet, on le généralise à un ensemble de n sujets échangeant entre eux m marchandises. La grande découverte de Walras est d'avoir exprimé toutes ces relations solidaires entre toutes les offres, toutes les demandes et les prix afférents à chacune, à travers [...]
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 10 pages
Écrit par :
- Henri GUITTON : membre de l'Académie des sciences morales et politiques, professeur émérite à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne
Classification
Autres références
« ÉCONOMIQUE SCIENCE » est également traité dans :
ÉCONOMIE (Définition et nature) - Une science trop humaine ?
La science économique est loin d'être une science exacte, tant les divisions des économistes sont notoires et tant leurs prévisions font l'objet de contestations et de révisions. Par ailleurs, si la science économique évolue, on ne peut guère la créditer de découvertes majeures au cours de ces dernières années […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-definition-et-nature-une-science-trop-humaine/
ÉCONOMIE (Définition et nature) - Enseignement de l'économie
L'Université française comptait, en 2011-2012, un peu plus de cent quarante-cinq mille étudiants dans ses filières d'économie et de gestion. Bien que l'économie soit devenue une matière scolaire à part entière dont l'enseignement commence dès le lycée, bien qu'il existe, depuis 1960, un baccalauréat économique (à l'époque le bac B), lequel a été maintenu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-definition-et-nature-enseignement-de-l-economie/
AGANBEGUIAN ABEL GUEZOVITCH (1932- )
Économiste soviétique, Abel Guezhevich Aganbeguian est docteur en sciences économiques en 1963 et professeur en 1964. Il est élu, la même année, membre correspondant de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S. Il deviendra docteur honoris causa de nombreuses universités. Né en 1932, il est diplômé de l'Institut d'économie de l'université de Moscou, section économie politique, en 1955 et devient membr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/abel-guezovitch-aganbeguian/#i_5191
AKERLOF GEORGE A. (1940- )
Économiste américain, lauréat en 2001 du prix Nobel d'économie avec Michel Spence et Joseph Stiglitz pour leurs travaux sur les marchés à information asymétrique. Né le 17 juin 1940 à New Haven (Connecticut), George A. Akerlof obtient sa licence à Yale en 1962 et son doctorat à l'Institut de technologie du Massachusetts (M.I.T.), en 1966. Cette même année, il commence à enseigner à l'université d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/george-a-akerlof/#i_5191
ALLAIS MAURICE (1911-2010)
C'est un économiste français aussi brillant que peu consensuel qui s'est éteint le 9 octobre 2010 à Paris. Participant en 1947 à la première réunion de la très libérale Société du Mont-Pèlerin, partisan de l'Algérie française qui dénonçait le « génocide » commis à l'encontre des Français d'Algérie et des musulmans pro-français, critique acerbe du « libre-échangisme aveugle » défendu à l'O.M.C. co […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/maurice-allais/#i_5191
ANTHROPOLOGIE ÉCONOMIQUE
Dans le chapitre « L'économique » : […] Qu'entend-on par « économique » ? un domaine d'activités spécifiques ou un aspect spécifique de toute activité humaine ? De nombreux anthropologues, tels Herskovitz, Firth, Leclair, Burling, Salisbury reprennent à leur compte la définition de Robbins et von Mises : l'économie politique est la « science qui étudie le comportement humain comme une relation entre des fins et des moyens rares qui ont […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/anthropologie-economique/#i_5191
ANTICIPATIONS, économie
Les anticipations sont des représentations individuelles, plus ou moins informées, d'événements futurs généralement aléatoires. Relevant à titre principal du domaine de compétence de la psychologie, elles ont été progressivement prises en compte par les autres sciences humaines et les sciences sociales, en particulier par la science économique. Comme la monnaie, l'anticipation individuelle, quel q […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/anticipations-economie/#i_5191
ARBITRAGE, finance
Dans le langage courant, arbitrer c'est choisir entre plusieurs alternatives. Mais la notion d'arbitrage est sous-tendue par l'idée d'avis, de jugement : la décision est ici raisonnée tandis qu'un simple choix peut être instinctif ou passionnel. La notion d'arbitrage est souvent associée au sport, où l'arbitre doit veiller au respect des règles mais aussi décider de leur application. Le terme arbi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/arbitrage-finance/#i_5191
ARDANT GABRIEL (1906-1977)
Bien que né en Suisse, à Bex, Gabriel Ardant est issu d'une très vieille famille de Limoges. Il fit ses études à Paris, au lycée Carnot, où il montre pour la philosophie des capacités brillantes. Aussi, lorsqu'il entreprend des études de droit – il eut le premier prix au concours général –, poursuit-il également celles de philosophie ; il obtient sa licence. Luttant alors contre une pente naturell […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gabriel-ardant/#i_5191
ARROW KENNETH JOSEPH (1921-2017)
Kenneth Joseph Arrow est né le 23 août 1921 à New York. Après des études au City College de New York, il rejoint l'université Columbia, où il étudie les mathématiques et les sciences sociales. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l'armée de l'air et est affecté au service météorologique. De retour à la vie civile, il passe un Ph. D. d'économie (l'équivalent du doctorat) puis entame une c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/kenneth-joseph-arrow/#i_5191
AUMANN ROBERT YIRAËL (1930- )
Économiste et mathématicien de nationalité américaine et israëlienne, Prix Nobel d'économie en 2005, conjointement à l'Américain Thomas Schelling, pour avoir « amélioré [notre] compréhension des conflits et de la coopération au moyen de la théorie des jeux ». Robert John Auman est né le 8 juin 1930 à Francfort-sur-le-Main (Allemagne). Ses parents ont fui le nazisme en 1938. Ils s'installent à New […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-yirael-aumann/#i_5191
BANQUE - Économie de la banque
Les banques sont les établissements financiers qui collectent les dépôts du public (en particulier les dépôts à vue) et qui accordent des crédits aux entreprises et aux ménages. Elles font partie, au même titre que les sociétés d'assurance et les organismes de placement collectif en Bourse, de ce que les économistes appellent les intermédiaires financiers. Ces derniers ont pour fonction de collec […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/banque-economie-de-la-banque/#i_5191
BECKER GARY STANLEY (1930-2014)
En 1992, le jury suédois a décerné une fois encore le prix Nobel d'économie à un professeur de l'université de Chicago, un an après la consécration de Ronald Coase, enseignant également dans cette université. Les caractéristiques du lauréat de 1992 sont conformes à celles de ses prédécesseurs. Gary S. Becker est américain, économiste néo-classique adepte de l'école de Chicago, mais il est relativ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gary-stanley-becker/#i_5191
BERNANKE BEN S. (1953- )
Successeur d'Alan Greenspan à la tête de la Réserve fédérale américaine (la Fed) février de 2006 à janvier 2014, Ben S. Bernanke est ainsi parvenu à l'apogée d'un itinéraire brillant, qui ne l'a conduit que tardivement dans la sphère politique. Désigné par le président George W. Bush comme la « bonne personne » pour remplacer la « légende » Alan Greenspan, cet universitaire de premier plan a dû f […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ben-s-bernanke/#i_5191
BETTELHEIM CHARLES (1913-2006)
Économiste marxiste, universitaire, analyste des économies capitalistes et socialistes, conseiller de différents gouvernements dans le domaine de la planification du développement, Charles Bettelheim a exercé une influence internationale importante de 1950 à 1980. Né à Paris le 20 novembre 1913, il commence des études de droit, d'économie politique et de philosophie au début des années 1930. Marq […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/charles-bettelheim/#i_5191
BEVERIDGE WILLIAM HENRY (1879-1963)
Après des études à Oxford, Beveridge est nommé, à vingt-quatre ans, sous-directeur d'un foyer londonien à but philanthropique ; bientôt il dirige les services officiels de chômage et de placement. Ces activités l'amènent à se pencher sur le problème de l'emploi. Nommé directeur de la London School of Economics and Political Science en 1919, puis élu master de University College à Oxford en 1939, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/william-henry-beveridge/#i_5191
BIEN ÉCONOMIQUE
Dans le chapitre « Élargissement de la catégorie des biens économiques » : […] La catégorie des biens économiques, définie de façon concrète, précise et limitée aux débuts de la science économique, a connu une extension continue à mesure que celle-ci a fait de l'analyse des prix et des marchés son sujet de prédilection. Tout élément ayant un prix monétaire ou susceptible de s'en voir donner un, sur la base de son coût ou autrement, peut devenir un bien économique, relié aux […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bien-economique/#i_5191
BOULDING KENNETH EWART (1910-1993)
Né à Liverpool (Grande-Bretagne), étudiant à Oxford puis à Chicago, Kenneth E. Boulding sera assistant à l'université d'Édimbourg de 1934 à 1937, puis à Colgate (États-Unis) de 1937 à 1941. Professeur d'économie à Mcgill University (1946) puis à l'université de Michigan (1949-1968), il devient cette dernière année président de l'American Economic Association. Directeur de l'Institute of Behavioral […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/kenneth-ewart-boulding/#i_5191
BUCHANAN JAMES (1919-2013)
James Mc Gill Buchanan est né le 2 octobre 1919 à Murfreesboro dans le Tennessee. Après des études universitaires, il poursuit sa formation de chercheur à l'université de Chicago où il obtient un doctorat en 1948. De 1957 à 1967, professeur à l'université de Charlottesville en Virginie, il dirige le Centre Thomas Jefferson d'études d'économie politique et de philosophie sociale qu'il avait fondé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/james-buchanan/#i_5191
LE CALCUL DU CONSENTEMENT, FONDATIONS LOGIQUES DE LA DÉMOCRATIE CONSTITUTIONNELLE, James Buchanan et Gordon Tullock - Fiche de lecture
Rendre compte économiquement du politique. Tel est le projet de The Calculus of Consent. Logical Foundations of Constitutionnal Democracy (Le Calcul du consentement. Fondations logiques de la démocratie constitutionnelle), un ouvrage de James Buchanan (né en 1919) et de Gordon Tullock (né en 1922) publié en 1962. The Calculus participe ainsi au développement d'un nouveau champ d'analyse, le « ch […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-calcul-du-consentement-fondations-logiques-de-la-democratie-constitutionnelle/#i_5191
LE CAPITAL HUMAIN, UNE ANALYSE THÉORIQUE ET EMPIRIQUE, Gary Stanley Becker - Fiche de lecture
En publiant, en 1964, Human Capital, A Theoretical and Empirical Analysis (Le Capital humain, une analyse théorique et empirique), l'Américain Gary Stanley Becker donne une impulsion déterminante à la théorie du capital humain (ce qui lui vaudra le prix Nobel d'économie en 1992). Beaucoup d'économistes, d'Adam Smith à Alfred Marshall et Irving Fisher, s'étaient déjà intéressés au concept de capit […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-capital-humain-une-analyse-theorique-et-empirique/#i_5191
CHANGE - Les théories du change
Dans le chapitre « Les théories de base du taux de change » : […] Les théories traditionnelles du taux de change privilégient le marché des biens et services. Dans cette perspective, le taux de change d'équilibre est celui qui assure l'unicité des prix des biens et services à travers le monde et qui ainsi rééquilibre les balances courantes. Rompant avec cette approche réelle, les théories monétaires élaborées durant les années 1970 adoptent une perspective finan […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/change-les-theories-du-change/#i_5191
CHÔMAGE - Définition et mesure
Bien que le statut de chômeur ne date que des années 1930, l'appréhension du phénomène paraît évidente : il suffit de compter ceux qui « ne travaillent pas » alors qu'ils « veulent travailler ». Les difficultés commencent quand on veut préciser les situations entre guillemets de manière à pouvoir isoler les individus correspondants et mesurer la grandeur ainsi définie. Il faut notamment distingue […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/chomage-definition-et-mesure/#i_5191
CLARK COLIN (1905-1989)
Économiste et statisticien britannique. Diplômé d'Oxford, Colin Clark a, jusqu'en 1938, enseigné dans diverses universités (Cambridge, Sidney, Melbourne), avant d'occuper le poste de sous-secrétaire d'État pour le Travail et l'Industrie, et de diriger, à partir de 1953, l'Institute for Research in Agricultural Economics. Auteur d'un certain nombre de publications, Colin Clark est surtout connu pou […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/colin-clark/#i_5191
CLARK JOHN MAURICE (1884-1963)
Professeur à Columbia, John Maurice Clark est le fils de l'économiste américain John Bates Clark. Sa pensée peut se caractériser par quatre traits, constitutifs de l'école dite de l'institutionnalisme dont il est un des représentants. En premier lieu, contre l'économie marginaliste abstraite et déductive de son père et de Seligman, il revendique avec Veblen les droits de la recherche inductive. En […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-maurice-clark/#i_5191
COASE RONALD HARRY (1910-2013)
C'est seulement à l'âge de quatre-vingt-un ans que Ronald H. Coase, professeur émérite de l'université de Chicago, se vit attribuer le prix Nobel d'économie, à la fois pour ses travaux sur la nature des organisations et pour ses analyses sur les modalités de certaines régulations étatiques. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ronald-harry-coase/#i_5191
COMMERCE INTERNATIONAL - Avantages comparatifs
Le processus de mondialisation amorcé dans les années 1970 est apparu comme un bouleversement majeur. Pourtant, le monde a connu, au xix e siècle, une période assez comparable d'ouverture des économies et de croissance rapide des échanges mondiaux. Les développements théoriques de cette époque ont d'ailleurs profondément marqué le raisonnement en économie internationale, et influencent encore auj […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/commerce-international-avantages-comparatifs/#i_5191
COÛTS DE PRODUCTION
Pour produire, une entreprise utilise ce que les économistes appellent des facteurs de production : main-d'œuvre (facteur travail), équipements, machines, etc. (facteur capital). La relation existant entre la production et les quantités de facteurs de production utilisées peut être exprimée sous la forme d'une fonction mathématique appelée fonction de production. Celle-ci permet d'étudier, pour […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/couts-de-production/#i_5191
COÛTS DE TRANSACTION
Ce qu'il est maintenant convenu d'appeler l'économie des coûts de transaction a pour origine une question d'apparence fort simple, soulevée par Ronald Coase dans « The Nature of the Firm », un article maintenant célèbre, paru en 1937, et qui valut à son auteur le prix Nobel d'économie de l'année 1991. Cette question est la suivante : si on attribue au marché, et au mécanisme des prix qui en cons […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/couts-de-transaction/#i_5191
COÛT SOCIAL
Tout agent économique supporte normalement sur le marché les coûts liés à son comportement. Mais il peut se trouver que certains coûts échappent à la sanction du marché. On dit alors des premiers coûts qu'ils sont privés , des seconds qu'ils sont externes à l'agent considéré, et de l'ensemble de ces coûts, privés et externes, qu'il s'agit du coût social . L'existence d'un coût social supérieur a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cout-social/#i_5191
CRISES ÉCONOMIQUES
Les économistes de la première moitié du xix e siècle portèrent leur attention sur des dérèglements du fonctionnement de l'économie qui, par leur gravité et leur régularité, leur semblèrent des phénomènes nouveaux. Les identifiant comme des désordres pathologiques de la circulation des marchandises, du crédit et de la monnaie, ils recoururent, pour évoquer ces « crises commerciales », à une métap […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/crises-economiques/#i_5191
CRISES ÉCONOMIQUES (1980-2012)
Dans le chapitre « À l'origine des crises : un petit nombre de mécanismes » : […] Les crises financières récentes ont pris des formes variées : crises boursières, crises immobilières, crises bancaires, crises de change, crises des dettes souveraines . L'analyse économique a cependant permis de montrer que, au-delà de leur diversité, ces crises ont obéi à un petit nombre de mécanismes fondamentaux. Tout d'abord, les crises financières contemporaines ont une cause commune : la mi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/crises-economiques-1980-2012/#i_5191
CRISES FINANCIÈRES - Instabilité financière
Dans le chapitre « Les principales explications de l'instabilité financière » : […] Les économistes ont cherché depuis longtemps à expliquer les raisons qui sous-tendent les phénomènes d'instabilité et de crises financières. Deux courants de pensée s'opposent à ce sujet : il y a, d'un côté, les théoriciens qui ont une vision optimiste du fonctionnement de la sphère financière et qui considèrent que, dans les circonstances habituelles, les marchés fonctionnent bien et tendent à c […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/crises-financieres-instabilite-financiere/#i_5191
CYCLES ÉCONOMIQUES
Dans le chapitre « Les cycles Juglar » : […] Le premier à avoir affirmé l'existence d'un cycle de ce type est le statisticien français Clément Juglar, vers 1860, à partir de l'observation de toute une série d'indicateurs économiques, portant sur les prix, les chiffres d'affaires, les exportations, etc. Ces cycles, d'une longueur de 7 à 12 ans (en moyenne, 8 ans), sont caractérisés par le fait que l'activité et les prix évoluent dans le même […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/cycles-economiques/#i_5191
DEBREU GÉRARD (1921-2004)
Disparu le 31 décembre 2004, Gérard Debreu fut le premier économiste français à recevoir le prix Nobel, en 1983, pour ses travaux sur la théorie de l'équilibre général, cinq ans avant celui qui fut son maître dans la discipline, Maurice Allais. Issu d'une famille d'industriels fabriquant de la dentelle, il est né le 4 juillet 1921 à Calais, où il commence ses études secondaires. Il les termine aux […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/gerard-debreu/#i_5191
DÉCROISSANCE (CRITIQUE DE LA)
Dans le chapitre « L'économie politique pessimiste sur l'avenir du capitalisme » : […] Dès sa naissance, l'économie politique avait attiré l'attention sur le risque d'« état stationnaire » qui guettait le capitalisme. En particulier, Ricardo pronostiquait que, en raison de la diminution des rendements agricoles consécutive à la mise en culture de terres de moins en moins fertiles pour répondre aux besoins d'une population croissante, les rentes versées aux propriétaires fonciers au […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/decroissance-critique-de-la/#i_5191
DETTE PUBLIQUE
Historiquement, le problème de la dette publique est à l'origine de la science économique puisque « économie politique » signifie étymologiquement « gestion de l'État ». Les premières réflexions économiques, d'Aristote aux mercantilistes en passant par les scolastiques comme le franciscain Nicolas Oresme, se centrent toutefois presque exclusivement sur la monnaie. Les idées dominantes sur les fin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/dette-publique/#i_5191
DIATCHENKO VASSILI PETROVITCH (1902-1971)
Docteur ès sciences économiques et nommé professeur de cette même discipline en 1943, Diatchenko est membre du P.C.U.S. depuis 1922. Diplômé de la faculté d'économie de l'Institut polytechnique de Leningrad en 1929, il exerce jusqu'en 1947 les fonctions d'enseignant-chercheur. Il travaille aussi à l'Académie des sciences à partir de 1947, puis, jusqu'en 1956, est successivement directeur adjoint, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vassili-petrovitch-diatchenko/#i_5191
DORNBUSCH RUDIGER (1942-2002)
Né le 8 juin 1942 à Krefeld en Allemagne, Rudiger Dornbusch s'oriente très rapidement vers des études d'économie. Après avoir obtenu un Ph. D. (l'équivalent du doctorat) à l'université de Chicago, il devient chercheur et enseignant. Il appartient à une génération marquée successivement par les enthousiasmes que suscite la victoire de Kennedy et par les déceptions qu'engendre la guerre du Vietnam. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rudiger-dornbusch/#i_5191
DROIT - Économie du droit
L' analyse économique du droit constitue un mouvement de l'économie vers le droit puisqu'elle se propose d'utiliser les outils de l'analyse économique afin d'étudier des questions relevant de la sphère juridique. Plus précisément, elle peut se définir comme l'application des hypothèses théoriques (rationalité, maximisation de l'utilité, mécanismes incitatifs, etc.) et des critères de jugement (équ […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/droit-economie-du-droit/#i_5191
DRUCKER PETER FERDINAND (1909-2005)
Né à Vienne en 1909, Peter Ferdinand Drucker obtient un doctorat en droit international à l'université de Francfort, à l'issue duquel il entame une carrière de journaliste. L'avènement du régime nazi en 1933 y met fin précocement, mais, de cette première expérience professionnelle, Peter Drucker héritera un certain talent d'écriture. Économiste à la London Banking House à Londres de 1933 à 1936, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/peter-ferdinand-drucker/#i_5191
DUFLO ESTHER (1972- )
Esther Duflo est une économiste française, qui s'est spécialisée dans les questions du développement et de la pauvreté. Professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, où se trouve le siège du laboratoire dont elle est l'une des directrices, le Jameel Poverty Action Lab (J-PAL), elle a mis au point des méthodes d'évaluation aléatoire des programmes d'aide aux plus pauvres, mé […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/esther-duflo/#i_5191
DUMONTIER JACQUES (1914-1975)
Né à Épinal, Jacques Dumontier a grandi dans un milieu d'officiers de carrière : son père était général de division. Aussi, après des études secondaires accomplies successivement à Metz puis à Paris, Jacques Dumontier prépare-t-il le concours de l'École polytechnique. Polytechnicien à vingt et un ans, diplômé de sciences politiques, docteur en droit et diplômé de l'Institut des hautes études de la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-dumontier/#i_5191
ÉCONOMÉTRIE
L'économétrie est l'étude des phénomènes économiques à partir de l'observation statistique des grandeurs pertinentes pour décrire ces phénomènes. Son objectif est d'exprimer des relations entre les variables économiques sous une forme permettant la détermination de ces dernières à partir des données observées. On supposera par exemple que la relation entre la dépense de logement D d'un ménage et […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/econometrie/#i_5191
ÉCONOMIE SOCIOLOGIE DE L'
Les relations entre sociologie et économie ont une longue histoire, faite d'échanges, de dialogues, d'emprunts réciproques et de conflits. Le partage des territoires entre les deux disciplines est loin d'être clairement fixé et les tentatives pour dépasser leur séparation ont été et restent nombreuses. En témoigne la multiplicité des expressions visant à désigner ces tentatives : « sociologie écon […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sociologie-de-l-economie/#i_5191
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Les grands courants
L'économie est une discipline jeune. En faisant abstraction des mentions du juste prix, de la monnaie ou de l'usure qu'on rencontre dans la Bible, chez Aristote ou saint Thomas d'Aquin, on peut considérer que les premiers écrits économiques datent du xvi e siècle, avec les mercantilistes. Au xviii e siècle, l'économie est revendiquée en tant que science nouvelle par l'école physiocratique, qui, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-histoire-de-la-pensee-economique-les-grands-courants/#i_5191
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Théorie néo-classique
Dans le chapitre « Mathématique et axiomatique » : […] En termes de méthode, l'économie politique cherche à acquérir le statut de science. Pour atteindre cette scientificité, elle adopte le formalisme mathématique qui donne à la physique son ossature. C'est l'aboutissement d'un processus déjà engagé au début du xix e siècle. En 1840, l'économiste allemand Johann Heinrich von Thünen (1783-1850) dérive une fonction pour arriver à une formule donnant, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-histoire-de-la-pensee-economique-theorie-neo-classique/#i_5191
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Économie des conventions
Pour lire ces lignes, le lecteur doit partager une convention avec l'éditeur : on lit de gauche à droite et de haut en bas. Cette convention est arbitraire, dans la mesure où il existe, dans d'autres langues et systèmes d'écriture, d'autres solutions pour se coordonner. La genèse d'une convention est souvent méconnue et, dans le cas contraire, la connaissance de son histoire est sans effet sur son […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-histoire-de-la-pensee-economique-economie-des-conventions/#i_5191
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - École de la régulation
L' école de la régulation est l'une des rares écoles de théorie économique contemporaine à posséder une dimension fortement française. À partir des travaux fondateurs de Michel Aglietta et de Robert Boyer, elle apparaît au milieu de la décennie de 1970, dans un moment très particulier qui, aux États-Unis comme en Europe, est celui du passage avéré de la croissance à la crise, signifiant la fin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-histoire-de-la-pensee-economique-ecole-de-la-regulation/#i_5191
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) - Néo-institutionnalisme
Le néo-institutionnalisme se développe essentiellement depuis les années 1980, sur la base des travaux fondateurs plus anciens de Ronald Coase sur la théorie de l'entreprise ( The Nature of the Firm , 1937) et le problème des coûts sociaux ( The Problem of Social Cost , 1960), de Douglass North sur les conditions institutionnelles de la croissance ( Structure and Change in Economic History , 19 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-histoire-de-la-pensee-economique-neo-institutionnalisme/#i_5191
ÉCONOMIE EXPÉRIMENTALE
L'idée de science expérimentale est considérée comme applicable aux seules « sciences dures ». Ainsi est-il couramment admis que la physique est une science expérimentale, au même titre que la biologie ou la chimie. Cette considération semble s'appuyer sur le fait que la physique, par exemple, est concernée par des phénomènes de la vie courante. À partir de 1950, la science économique s'est consti […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-experimentale/#i_5191
ÉCONOMIE INDUSTRIELLE
L'économie industrielle est la branche de l'économie qui étudie le fonctionnement des marchés et les comportements des entreprises sur ces marchés. Elle traite notamment des situations dans lesquelles les entreprises disposent d'un pouvoir de marché , ce que les économistes appellent la concurrence imparfaite . Elle ne se réduit toutefois pas à l'analyse de la concurrence imparfaite. Un de ses obj […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-industrielle/#i_5191
ÉCONOMIE RÉGIONALE ET URBAINE
À toutes les échelles spatiales, les activités humaines sont inégalement réparties. Dans les villes, mais aussi dans les pays et entre les nations, la distribution de la population et celle des richesses sont caractérisées par des pics et des creux, lesquels sont le reflet d’inégalités spatiales souvent considérables. Ce constat, et d'autres qui s'y rattachent, constituent la raison d'être de l'é […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-regionale-et-urbaine/#i_5191
ÉCONOMIE SOCIALE
Bien qu'on en trouve mention dès la fin du xviii e siècle, la notion d'économie sociale demeure encore largement méconnue, y compris par la plupart des économistes eux-mêmes comme est venu le rappeler le rapport Frémeaux (2013). Cette méconnaissance s'explique notamment par le fait que son contenu a sensiblement varié selon les auteurs et les époques, si bien que l'économie sociale n'a pas renvoy […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-sociale/#i_5191
ÉCOTAXE
Dans le chapitre « Les objectifs de l'écotaxe » : […] Si le but premier d'un système de taxation est de faire entrer de l'argent dans les caisses de l'État ou d'organismes qui financent des dépenses d'intérêt général, la théorie économique entend faire jouer aux écotaxes un rôle crucial dans la reconnaissance et le traitement des nuisances que les agents économiques infligent à l'environnement. En reprenant les propositions d'Arthur Cecil Pigou qui, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecotaxe/#i_5191
ÉDUCATION - Économie de l'éducation
L'approche économique contemporaine de l'éducation s'est développée à partir de la fin des années 1950 avec les travaux de Theodore Schultz (Prix Nobel 1979, Gary Becker (Prix Nobel 1992) et Jacob Mincer qui ont fondé la théorie du capital humain. Selon cette théorie, les compétences acquises dans le système d'enseignement (école, collège, lycée, université, enseignement et formation techniques […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/education-economie-de-l-education/#i_5191
ÉLÉMENTS D'ÉCONOMIE POLITIQUE PURE, Léon Walras - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Naissance de la théorie de l'équilibre général » : […] Walras commence par définir l'économie politique pure (section 1). C'est la théorie de la valeur d'échange des choses rares, c'est-à-dire „utiles et limitées en quantité“. La méthode adaptée est la „méthode rationnelle“. Elle consiste à construire, par abstraction, des types idéaux (consommateurs, producteurs, marché) et à établir entre eux des relations théoriques „pour ne revenir à la réalité q […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/elements-d-economie-politique-pure/#i_5191
EMMANUEL ARGHIRI (1911-2001)
L'économiste marxiste non conformiste Arghiri Emmanuel est né à Patras, en Grèce, le 22 juin 1911. Après avoir fait des études économiques et commerciales dans son pays natal, il part pour l'Afrique en 1937 et travaille, dans le secteur privé, au Congo belge. En 1942, il rejoint les Forces grecques libres du Moyen-Orient, en tant que volontaire de guerre. Il participe, en avril 1944, au soulèvemen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/arghiri-emmanuel/#i_5191
ENGLE ROBERT F. (1942- )
Professeur de finance américain, Robert Engle a partagé le prix Nobel d'économie 2003 avec le Britannique Clive W. Granger, avec qui il avait publié nombre d'articles sur les séries chronologiques tout au long des années 1980 et 1990. Robert Engle est né en novembre 1942 à Syracuse (État de New York). Il obtient avec la plus haute distinction une licence de physique au Williams College de New York […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-f-engle/#i_5191
ENQUÊTE SUR LA NATURE ET LES CAUSES DE LA RICHESSE DES NATIONS, Adam Smith - Fiche de lecture
Pour Adam Smith (1723-1790), « l'économie politique, considérée comme une branche de la science de l'homme d'État » se propose de fournir un revenu abondant au peuple et au souverain. Or, An inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (plus communément appelée en français La Richesse des nations ) paraît, en 1776, à une époque où l'expansion du travail salarié et de l'échange marc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/enquete-sur-la-nature-et-les-causes-de-la-richesse-des-nations/#i_5191
ENTREPRISE - Théories et représentations
Au-delà de l'interrogation première sur la nature de la firme, une théorie de la firme doit répondre à deux grandes catégories de questions. Elles sont soit internes et portent sur l'architecture et le fonctionnement de l'entreprise, soit externes et concernent la place et le rôle de l'entreprise dans l'organisation économique et sociale. Selon une définition courante, l'entreprise – la firme – co […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-theories-et-representations/#i_5191
ENTREPRISE - Les relations interentreprises
Les entreprises fabriquent rarement l'intégralité de leurs produits intra-muros. Leurs moyens sont trop limités pour qu'elles puissent élaborer seules tous les éléments qui composent leurs produits ; elles recourent donc au marché et à des accords qui obéissent à des procédures distinctes des opérations banales d'achat-vente pratiquées par les particuliers. La différence vient de ce que, pour pro […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-les-relations-interentreprises/#i_5191
ENVIRONNEMENT - Environnement et économie
Dans le chapitre « L'équité intergénérationnelle » : […] L'équité intergénérationnelle est au cœur de la convention-cadre sur le changement climatique signée à la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, qui s'est tenue à Rio de Janeiro en juin 1992. Cette convention établit en préambule que les parties sont conscientes que « les changements du climat de la Terre et leurs effets défavorables représentent une préoccupation co […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/environnement-environnement-et-economie/#i_5191
ENVIRONNEMENT ÉCONOMIE DE L'
Jusqu'au milieu des années 1980, l'économie de l'environnement et l'économie des ressources naturelles ont constitué deux disciplines qui se sont développées de façon indépendante. L'économie de l'environnement traite des modalités selon lesquelles peuvent être gérés (et éventuellement tempérés) les rejets, pollutions ou nuisances qu'entraînent les activités économiques. L'économie des ressources […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/economie-de-l-environnement/#i_5191
ÉQUILIBRE ÉCONOMIQUE
Le thème de l'équilibre est très présent en théorie économique, du moins à partir de la fin du xix e siècle. Au départ, il était associé à une certaine idée d'harmonie, de compatibilité entre les décisions prises par les acteurs économiques, en interaction les uns avec les autres. Ainsi, Léon Walras (1834-1910), considéré comme l'un des fondateurs de la théorie économique moderne, aime établir, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/equilibre-economique/#i_5191
EXTERNALITÉ, économie
Les économistes désignent par « externalité » ou « effet externe » le fait que l'activité de production ou de consommation d'un agent affecte le bien-être d'un autre sans qu'aucun des deux reçoive ou paye une compensation pour cet effet. Une externalité présente ainsi deux traits caractéristiques. D'une part, elle concerne un effet secondaire, une retombée extérieure d'une activité principale de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/externalite-economie/#i_5191
FAMILLE - Économie de la famille
Le concept de famille désigne des groupes d'individus différents selon les lieux et les époques. Les économistes, traditionnellement, s'intéressaient plutôt au « ménage », qui est défini, au sens statistique, comme l'ensemble des occupants d'une résidence principale, qu'ils aient ou non des liens de parenté. Même si, le plus souvent, ménage et famille coïncident, le recoupement n'est pas total, e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/famille-economie-de-la-famille/#i_5191
FINANCE DE MARCHÉ - Théorie des marchés financiers
La Finance en tant que domaine d'étude se divise traditionnellement en deux spécialités : la finance d'entreprise et la finance de marché. Bien qu'en partie imbriquées, ces deux spécialités ont des orientations différentes. La finance d'entreprise s'intéresse aux choix de financement et d'investissement des entreprises. La finance de marché étudie les marchés financiers, en particulier ce qui déte […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/finance-de-marche-theorie-des-marches-financiers/#i_5191
FINANCIAL INTERMEDIATION AND DELEGATED MONITORING, Douglas Diamond - Fiche de lecture
À la fin des années 1970, une nouvelle théorie de l'intermédiation financière s'échafaude, au sein de laquelle la banque est présentée comme « une réponse naturelle à l'information asymétrique » (Leland et Pyle, 1976). Deux types d'asymétries d'information peuvent, en effet, faire obstacle au bon déroulement de négociations bilatérales de financement entre prêteurs et emprunteurs sur les marchés […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/financial-intermediation-and-delegated-monitoring/#i_5191
FISHER IRVING (1867-1947)
Si son nom est essentiellement attaché de nos jours à une formule résumant la théorie quantitative de la monnaie, Irving Fisher , professeur à l'université Yale, fut considéré en son temps, comme le plus grand économiste américain. Il est aussi l'auteur de plusieurs manuels mathématiques à succès. Tuberculeux dans sa jeunesse, il s'est également intéressé aux problèmes de santé dans son ouvrage H […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/irving-fisher/#i_5191
FOGEL ROBERT WILLIAM (1926-2013)
C'est à soixante-sept ans que Robert William Fogel, professeur à l'université de Chicago (Illinois) a reçu le prix Nobel d'économie 1993, en même temps que son compatriote Douglass Cecil North, soixante-douze ans, professeur à l'université Washington de Saint Louis (Missouri), pour avoir « renouvelé la recherche en histoire économique par l'application de la théorie économique et des méthodes qua […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-william-fogel/#i_5191
LES FONDEMENTS DE L'ANALYSE ÉCONOMIQUE, Paul Anthony Samuelson - Fiche de lecture
Écrite et publiée partiellement sous forme d'articles entre 1935 et 1941, la thèse de doctorat de Paul Anthony Samuelson (1915-2009) – soutenue en 1941 sous le titre Foundations of Analytic Economics – n'est publiée dans son intégralité qu'en 1947 sous le titre Foundations of Economic Analysis . À cette date, la réputation académique de Samuelson n'est plus à faire, et il n'est pas exagéré de con […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/les-fondements-de-l-analyse-economique/#i_5191
FOUNDATIONS OF SUPPLY-SIDE ECONOMICS, V.A. Canto, D.H. Joines et A.B. Laffer - Fiche de lecture
L'économie de l'offre prend son essor dans les années 1970 dans un contexte de déréglementation et de libéralisation des marchés (en particulier le marché du travail et les marchés financiers). Face à la politique keynésienne de soutien de la demande, l'économie de l'offre propose d'accroître le potentiel de croissance de l'économie en diminuant les charges fiscales. Le terme « économie de l'offr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/foundations-of-supply-side-economics/#i_5191
FOURASTIÉ JEAN (1907-1990)
Économiste, sociologue, moraliste, Jean Fourastié a exercé de multiples fonctions. Au cours de sa carrière, il a été notamment commissaire contrôleur général des assurances, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, directeur d'études à l'École pratique des hautes études, président de la Commission de la main-d'œuvre du commissariat général au Plan, membre de l'Institut (Académie d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-fourastie/#i_5191
LA GRANDE DÉSILLUSION, Joseph Stiglitz - Fiche de lecture
La mondialisation a placé la diffusion du progrès technique et le commerce extérieur au cœur de la croissance et du développement. Pourtant, rarement un phénomène économique aura été aussi décrié. Dans son ouvrage La Grande Désillusion (Fayard, 2002) – traduction française de Globalization and its Discontents (W. W. Norton, 2002) –, Joseph Stiglitz revient sur les failles du système. Certes, la […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/la-grande-desillusion/#i_5191
GRANGER CLIVE W. (1934-2009)
En attribuant le prix Nobel d'économie 2003 à deux statisticiens spécialistes de l'économétrie des séries temporelles, l'Académie royale des sciences de Suède s'est éloignée de la tendance qu'elle avait amorcée à la fin des années 1990. Depuis 1997, en effet, le jury du Nobel s'efforçait de récompenser des travaux interdisciplinaires ou de rapprocher l'économie des autres sciences sociales. La dis […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/clive-w-granger/#i_5191
GREENSPAN ALAN (1926- )
Dans le chapitre « Influences et tendances » : […] La passion du chiffre et des statistiques est une marque distinctive de Greenspan. Trop souvent, les économistes en restent à des raisonnements et à des tests macroéconomiques ; ils répugnent à « aller au charbon », en l'occurrence à décortiquer, retraiter, vérifier des séries statistiques sectorielles, voire résolument microéconomiques. Greenspan n'a jamais été et n'a jamais prétendu être un gra […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alan-greenspan/#i_5191
GUITTON HENRI (1904-1992)
Avant d'enseigner les sciences économiques, Henri Guitton avait travaillé une dizaine d'années dans l'entreprise familiale de fabrique de rubans que dirigeait son père à Saint-Étienne. Il y trouva le sujet de sa thèse de doctorat d'État, L'Industrie des rubans de soie en France , soutenue à Paris en 1928. Puis, sa carrière d'universitaire le conduisit successivement à l'Institut catholique de Pari […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/henri-guitton/#i_5191
HAAVELMO TRYGVE (1911-1999)
Économiste norvégien qui a enseigné pendant de nombreuses années à l'université d'Oslo, Haavelmo a joué un rôle clé dans le développement de l'approche probabiliste en économétrie entre 1930 et 1960. Fortement influencé par l'enseignement de Ragnar Frisch (1895-1973), qui fut l'un des fondateurs de la Société d'économétrie en 1931, il devient son assistant en 1933. Boursier de la fondation Fulbrig […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/trygve-haavelmo/#i_5191
HANSEN ALVIN HARVEY (1887-1975)
À partir des années 1930, beaucoup d'auteurs se montrèrent préoccupés par une crise qui s'aggravait et se prolongeait. À la question fort déprimante de la survie du capitalisme, Alvin Hansen, professeur d'économie à Harvard, et d'autres auteurs américains (B. Higgins, A. Sweezy), répondirent par la thèse de la maturité économique. Reprenant l'idée de Werner Sombart, selon laquelle le capitalisme m […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alvin-harvey-hansen/#i_5191
HARROD sir ROY FORBES (1900-1978)
Roy Forbes Harrod, qui, en raison des particularités de l'organisation du corps professoral dans les universités anglaises prestigieuses, s'est longtemps réclamé du seul titre de « student of Christ Church », fut l'un des grands économistes de sa génération. Ses principaux ouvrages sont l' Économie internationale ( International Economics , 1933), Les Fluctuations cycliques ( The Trade Cycle , 19 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/harrod-sir-roy-forbes/#i_5191
HARSANYI JOHN CHARLES (1920-2000)
John Harsanyi, lauréat du prix Nobel d'économie en 1994, aurait certainement suivi ses deux colauréats au premier congrès mondial de la Société internationale de la théorie des jeux qui s'est déroulé à Bilbao du 24 au 28 juillet 2000 s'il n'avait été affaibli par la maladie. C'est en effet avec John Nash, professeur à Princeton (New Jersey) et Reinhard Selten, professeur à l'université de Bonn (A […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-charles-harsanyi/#i_5191
HAYEK FRIEDRICH AUGUST VON (1899-1992)
Prix Nobel d'économie en 1974, Friedrich von Hayek est beaucoup plus qu'un économiste : c'est un des grands maîtres de la philosophie sociale et politique du xx e siècle. Né à Vienne le 8 mai 1899, mort à Fribourg-en-Brisgau le 23 mars 1992, il a fait des études de droit et de sciences politiques à l'université de Vienne. Il est d'abord engagé comme expert à l'Institut autrichien de recherche é […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/friedrich-august-von-hayek/#i_5191
HECKMAN JAMES (1944- )
En récompensant conjointement, le 11 octobre 2000 à Stockholm, James Heckman de l'université de Chicago (Illinois) et Daniel McFadden de l'université de Berkeley (Californie), l'Académie royale des sciences de Suède a distingué des travaux très précis unissant des formulations mathématiques et des techniques statistiques pour construire une analyse économique opérationnelle. James J. Heckman est n […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/james-heckman/#i_5191
HICKS JOHN RICHARD (1904-1989)
Économiste britannique, Hicks a mené de front des activités de professeur (à l'université de Manchester jusqu'en 1946, puis, à partir de 1952, au All Souls College à Oxford) et la rédaction de nombreux ouvrages de qualité. Dès 1932, il publie La Théorie des salaires ( Theory of Wages ), où il développe sa conception des « inventions induites » ; selon lui, les entrepreneurs sont peu enclins à con […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-richard-hicks/#i_5191
HISTOIRE (Domaines et champs) - Histoire économique
L'histoire économique s'est construite dans la longue durée et ne s'est véritablement institutionnalisée, sous l'effet de facteurs multiples et diversement actifs selon les lieux, qu'à partir de la fin du xix e siècle. Elle a connu un apogée dans le deuxième tiers du xx e siècle – entre la crise des années 1930 et la fin des Trente Glorieuses −, puis un certain fléchissement avec, toutefois, d'i […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/histoire-domaines-et-champs-histoire-economique/#i_5191
HISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger - Fiche de lecture
Publié pour la première fois en 1978, Manias, Panics and Crashes : A History of Financial Crisis ( Histoire mondiale de la spéculation financière, de 1700 à nos jours ) fait suite à une première étude en 1973 de l'Américain Charles P. Kindleberger (1910-2003), sur la dépression mondiale des années 1930. Outre l'analyse qu'il fournit des crises financières, ce livre se distingue par la méthodolog […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/histoire-mondiale-de-la-speculation-financiere-de-1700-a-nos-jours/#i_5191
HOBSON JOHN ATKINSON (1858-1940)
Se décrivant lui-même comme le produit moyen de la couche moyenne de la moyenne bourgeoisie d'une ville des Midlands de taille moyenne, Hobson fut un économiste hérétique pour son temps, mais dont nombre d'idées furent reprises par les économistes ultérieurs. Influencé par Ruskin et par Veblen, le Britannique se montra fort critique pour la théorie dominante, objectant notamment aux thèses margin […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-atkinson-hobson/#i_5191
HOMO ŒCONOMICUS (P. Demeulenaere) - Fiche de lecture
L' Homo hierarchicus et l' Homo aequalis ont fourni, au cours des précédentes décennies, leur thème et leur titre aux ouvrages classiques de Louis Dumont. Parallèlement, l' Homo ideologicus a été mis en scène par Jean Baechler, notamment dans la préface qu'il a donnée à L'Esprit du jacobinisme d'Augustin Cochin. On a traité, dans la même période, de l' Homo ethicus , de l' Homo religiosus , de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/homo-oeconomicus/#i_5191
HURWICZ LEONID (1917-2008)
L'économiste américain d'origine polonaise Leonid Hurwicz reçut, avec Eric Maskin et Roger Myerson, le prix Nobel d'économie en 2007 pour avoir formulé la théorie de conception des mécanismes, aussi appelée théorie des mécanismes d'incitation ( mecanism design theory ), modèle micro-économique d'attribution des ressources qui tente de produire le meilleur résultat pour les parties prenantes au ma […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/leonid-hurwicz/#i_5191
INPUT & OUTPUT, économie
L'objectif des tableaux d'input-output — tableau des échanges interindustriels (T.E.I.) dans la comptabilité nationale française jusqu'en 1976, tableau des entrées-sorties (T.E.S.) depuis lors — est de donner une représentation synthétique des échanges de biens et services à l'intérieur d'une économie. Dans le T.E.I., tel notamment que l'a présenté l'économiste Wassili Leontief, l'accent porte sur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/input-et-output-economie/#i_5191
INTERVENTION DE L'ÉTAT, économie
Dans le chapitre « Économie publique » : […] D'un point de vue normatif, d'abord, l'économie publique traite de la définition même du rôle de l'État : comment définir ses objectifs, quelles sont les justifications de son intervention dans l'économie ? D'un point de vue positif, ensuite, elle analyse les instruments de cette intervention et leurs effets sur l'économie. Dans cette perspective, elle utilise les avancées de la « théorie des inc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/intervention-de-l-etat-economie/#i_5191
JEANNENEY JEAN-MARCEL (1910-2010)
S'il fut, comme son père, ministre du général de Gaulle puis son premier ambassadeur dans l'Algérie indépendante, Jean-Marcel Jeanneney a été surtout un économiste. Agrégé de sciences économiques en 1936, professeur à la faculté de droit de Grenoble à vingt-sept ans, il en fut le doyen de 1947 à 1951 avant d'être professeur d'économie politique à Paris dès 1952. À la Fondation nationale des scien […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-marcel-jeanneney/#i_5191
KAHN HERMANN (1922-1983)
Mathématicien, futurologue, stratège, économiste, créateur en 1961 et dirigeant de l'Hudson Institute, organisme de recherche et de prospective américain, Hermann Kahn travailla de 1948 à 1960 à la Rand Corporation, un organisme de recherche privé lié à l'U.S. Air Force. En tant que stratège, il est à l'origine de la doctrine de la riposte graduée et a imaginé les « quarante-quatre échelons » d'un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/hermann-kahn/#i_5191
KAHN RICHARD FERDINAND (1905-1989)
Professeur à King's College (université de Cambridge), Richard F. Kahn a occupé, de 1939 à 1946, différents postes temporaires au sein de l'administration britannique et, en 1955, dans des organisations internationales (Commission économique pour l'Europe, O.C.D.E.), de sorte qu'une grande partie de son œuvre se trouve dans des rapports et memoranda officiels. Il a été, en particulier lorsqu'il en […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/richard-ferdinand-kahn/#i_5191
KAHNEMAN DANIEL (1934- )
En attribuant le prix Nobel 2002 conjointement à un économiste, Vernon Smith, et à un psychologue, Daniel Kahneman, l'Académie royale des sciences de Suède confirmait une tendance, amorcée avec la distinction d'Amartya Sen en 1997 : récompenser des travaux interdisciplinaires qui rapprochent l'économie des sciences sociales et qui, de surcroît, s'éloignent du paradigme traditionnel hérité de la th […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/daniel-kahneman/#i_5191
KALDOR NICHOLAS (1908-1986)
Économiste britannique d'origine hongroise, Nicholas Kaldor, né à Budapest en 1908, est mort à Cambridge en 1986. Professeur à l'université de Cambridge (1952), conseiller des gouvernements travaillistes de l'après-guerre et de nombreux pays, membre de la Chambre des lords (1974), il contribue à l'évolution de la théorie économique dans des domaines aussi divers que la concurrence imparfaite, la t […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nicholas-kaldor/#i_5191
KALECKI MODÈLE DE
Économiste polonais de formation keynésienne, Michael Kalecki (mort en 1970) fait partie, avec l'Anglais Nicolas Kaldor, de cette génération d'auteurs postkeynésiens qui ont centré leur réflexion sur l'idée que la variable causale dans les fluctuations économiques est l'investissement. Le modèle de variation cyclique élaboré par Kalecki considère la demande d'investissement comme le principal élém […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/modele-de-kalecki/#i_5191
KANTOROVITCH LEONID VITALIEVITCH (1912-1986)
Économiste soviétique, académicien, docteur en sciences physique et mathématique, Kantorovitch est le directeur adjoint de l'institut de mathématiques de la section sibérienne de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S. Il reçoit en 1949 le prix Staline. Il peut être considéré comme le principal tenant de l'économie mathématisée. Face aux difficultés rencontrées par la planification traditionnelle de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/leonid-vitalievitch-kantorovitch/#i_5191
KEYNES JOHN MAYNARD (1883-1946)
Dans le chapitre « Les questions monétaires » : […] Entré au service civil après ses études, il est envoyé aux Indes pour travailler à l'Indian Office. Il en démissionne deux ans plus tard. De retour en Grande-Bretagne, Keynes collabore avec Marshall à King's College à partir de 1909. Membre de la Royal Commission on Indian Currency and Finance en 1913, il attire l'attention sur son nom en publiant la même année sa première œuvre, La Monnaie et le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-maynard-keynes/#i_5191
M. KEYNES ET LES " CLASSIQUES ": PROPOSITION D'UNE INTERPRÉTATION, John R. Hicks - Fiche de lecture
Dès sa parution en 1936, la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie de John Maynard Keynes fait l'objet de lectures plurielles dont le but est de modéliser les traits essentiels de l'ouvrage et d'engager une comparaison avec le modèle « classique » (au sens de Keynes, c'est-à-dire d'Adam Smith à Arthur Cecil Pigou). Centrée sur la notion de préférence pour la liquidité, l'int […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/m-keynes-et-les-classiques-proposition-d-une-interpretation/#i_5191
KINDLEBERGER CHARLES POOR (1910-2003)
Économiste et pédagogue américain. Charles Poor Kindleberger contribua à la création du plan Marshall, par lequel les États-Unis aideront l'Europe d'après guerre. Professeur au M.I.T., il rassemblera ses notes de cours dans plusieurs ouvrages, tels American Business Abroad : Six Lectures on Direct Investment (1969, Les Investissements des États-Unis dans le monde ) et International Capital Move […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/charles-poor-kindleberger/#i_5191
KLEIN LAWRENCE ROBERT (1920-2013)
Après avoir étudié à l'université de Berkeley, puis au célèbre Massachusetts Institute of Technology avec Samuelson, Lawrence Robert Klein, né le 14 septembre 1920 à Omaha (Nebraska) devient professeur à la Wharton School de l'université de Pennsylvanie, puis conseiller du président Carter. Il obtient le prix Nobel d'économie en 1980, récompense qui consacre ses recherches dans le domaine des mo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/lawrence-robert-klein/#i_5191
KOOPMANS TJALLING CHARLES (1910-1985)
Né aux Pays-Bas où il étudie les mathématiques, la physique et les sciences économiques, Tjalling C. Koopmans émigre aux États-Unis au début de la Seconde Guerre mondiale et enseigne, à partir de 1955, à l'université Yale. Il fait œuvre de pionnier en matière d'économie mathématique et obtient le prix Nobel d'économie en 1975 pour ses travaux sur la question de l'allocation, récompense qu'il part […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tjalling-charles-koopmans/#i_5191
KRUGMAN PAUL R. (1953- )
Paul Krugman appartient à cette catégorie d'économistes américains réputés qui ont le souci de vulgariser les avancées de la recherche économique à l'intention d'un public non spécialisé. À l'image des écrits de Robert Reich ou de Joseph Stiglitz, les textes de Paul Krugman sont clairs et percutants. Né en 1953, Paul Krugman grandit dans la banlieue new-yorkaise. Diplômé de Yale (Connecticut) en 1 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/paul-r-krugman/#i_5191
KYDLAND FINN E. (1943- )
Après Ragnar Frisch, premier lauréat du prix Nobel d'économie en 1969, et Trygve Haavelmo, qui l'obtint vingt ans plus tard, Finn E. Kydland est, en 2004, le troisième Norvégien à remporter cette récompense. Il partage le prix avec l'Américain Edward C. Prescott, professeur à W.P. Carey School of Business (université de l'État d'Arizona) pour « leurs contributions à la macroéconomie dynamique : l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/finn-e-kydland/#i_5191
LA DÉMOCRATIE ET LE MARCHÉ (J.-P. Fitoussi)
Deux discours s'affrontent généralement en ce qui concerne la relation entre le marché et la puissance publique. Pour les thuriféraires du marché, l'intervention de l'État interfère avec les mécanismes du marché, dont elle réduit l'efficacité. Aux antipodes, il y a ceux pour qui la progression du marché dans le processus actuel de globalisation condamnerait l'État à l'impuissance. Dans son essai […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/la-democratie-et-le-marche-j-p-fitoussi/#i_5191
LAFFER ARTHUR B. (1940- )
Économiste américain, Arthur Laffer défend la thèse selon laquelle une baisse des taux d'imposition peut générer une hausse des recettes fiscales. Sa théorie influença la politique économique des États-Unis dans les années 1980. Né à Youngstown, en Ohio, Arthur Betz Laffer étudie l'économie à l'université Yale, puis l'économie internationale à Stanford (où il obtient un doctorat en 1972). Économi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/arthur-b-laffer/#i_5191
LAFFONT JEAN-JACQUES (1947-2004)
Né en 1947, Jean-Jacques Laffont a sans doute été l'économiste français le plus actif et le plus influent de sa génération. Diplômé de l'université de Toulouse et de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (E.N.S.A.E.), il part en 1972 pour l'université Harvard, aux États-Unis, où il étudie sous la direction de Kenneth Arrow (Prix Nobel d'économie, 1972). Sa thèse de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-jacques-laffont/#i_5191
LANGE OSKAR (1904-1965)
Économiste polonais qui, après avoir émigré aux États-Unis, enseigna dans différentes universités américaines, puis, de retour dans son pays à la fin de la Seconde Guerre mondiale, aux universités de Cracovie et de Varsovie. L'œuvre d'Oskar Lange est essentiellement marquée par le souci d'intégrer les théories marginaliste et néo-marginaliste, utiles pour expliquer le processus de formation des pr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/oskar-lange/#i_5191
LAW AND ECONOMICS
Ce que l'on désigne sous l'appellation de « Law & Economics » est un appareil théorique provenant de la science économique, et qui a développé des outils conceptuels particuliers pour analyser les phénomènes juridiques : pour en étudier les effets, pour en apprécier aussi l'efficacité en termes de contribution au bien-être social. Le berceau de la Law & Economics a été l'université de Chicago a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/law-and-economics/#i_5191
LEWIS ARTHUR (1915-1991)
Auteur de Theory of Economic Growth (1955) et Prix Nobel d'économie en 1979 avec Theodore Schultz, sir Arthur Lewis est né à Sainte-Lucie, aux Antilles, en 1915 et a étudié à la London School of Economics. Rendu célèbre par ses analyses des problèmes du Tiers Monde et de développement, il met en avant la nécessité de briser les structures sociales et culturelles des pays en développement, structu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/arthur-lewis/#i_5191
LIBERMAN EVSEÏ GRIGORIEVITCH (1897-1983)
L'économiste soviétique le plus connu en Occident ; son nom est attaché à ce que l'on a appelé la réhabilitation du profit dans l'entreprise et dans l'économie soviétiques. La renommée de Liberman et le rôle plus ou moins officiel qu'il a joué dans l'élaboration des plans soviétiques remontent à 1962, année où il publia deux articles, l'un dans Voprosy ekonomiki , l'autre dans la Pravda (« Plan, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/evsei-grigorievitch-liberman/#i_5191
LIPIETZ ALAIN (1947- )
Alain Lipietz est un économiste français et un homme politique engagé dans le mouvement écologiste. Ce n'est sans doute pas comme candidat, éphémère, à l'élection présidentielle de 2002 qu'Alain Lipietz laissera une trace dans l'histoire. Sauf pour illustrer un très bel exemple de ratage politique, preuve s'il en était besoin qu'il ne suffit pas d'être un intellectuel brillant, pour réussir à conv […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alain-lipietz/#i_5191
LIQUIDITY PREFERENCE AS BEHAVIOR TOWARDS RISK, James Tobin - Fiche de lecture
James Tobin (1918-2002) est aujourd’hui d’abord connu comme un macro-économiste de premier plan et comme le père de la fameuse taxe, qui porte son nom, visant à pénaliser la spéculation financière. Mais son prix Nobel, obtenu en 1981, récompense avant tout ses travaux en économie financière, et notamment un article intitulé « Liquidity Preference as Behavior Towards Risk » (La Préférence pour la l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/liquidity-preference-as-behavior-towards-risk/#i_5191
LUCAS ROBERT EMERSON Jr. (1937- )
La pensée libérale est très souvent mise à l'honneur par les cinq membres du jury de l'Académie royale des sciences de Suède. Après Friedrich August von Hayek (1974), Milton Friedman (1976), George Stigler (1982), James Buchanan Jr. (1986) et Gary Becker (1992), Robert E. Lucas Jr. , professeur à l'université de Chicago, a reçu en 1995 la récompense suprême dans le monde des économistes : le prix […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-emerson-lucas/#i_5191
MACROÉCONOMIE - Politique économique
Dans le chapitre « La place des politiques macroéconomiques » : […] Les frontières entre les trois objectifs de Musgrave sont poreuses, comme l'ont bien montré les développements, tant théoriques que pratiques, des dernières décennies. Les politiques macroéconomiques sont inséparables du contexte microéconomique dans lequel elles s'inscrivent. Leurs objectifs ont trait à la situation des agents individuels. Leurs mécanismes mettent en jeu les comportements de ce […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/macroeconomie-politique-economique/#i_5191
MANUEL D'ÉCONOMIE POLITIQUE, Vilfredo Pareto - Fiche de lecture
Dans le chapitre « De la théorie de l'équilibre général aux phénomènes économiques concrets » : […] Les trois premiers chapitres („Principes généraux“ ; „Introduction à la science sociale“ ; „Notion générale de l'équilibre économique“) posent les principes d'une science objective des phénomènes sociaux, et plus particulièrement des phénomènes économiques, dont le but est d'énoncer des lois, ou encore de rechercher l'uniformité des phénomènes. L'économie politique, écrit Pareto, étudie les „actio […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/manuel-d-economie-politique/#i_5191
MARCHÉ, économie
Dans le chapitre « Marché et théorie » : […] Pour lever cette indétermination, la théorie doit être complétée. Plusieurs voies sont – ou ont été – proposées. L'une d'entre elles consiste à prendre comme étalon, ou comme norme, le temps de travail passé à produire les biens. C'est la théorie de la valeur travail. Les prix fluctuent (ou gravitent) alors, au gré de perturbations passagères, autour de cette valeur. Cette théorie – dont se réc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/marche-economie/#i_5191
MARCHÉ (sociologie)
Le « grand partage disciplinaire » a longtemps réservé l’étude du marché à la science économique, ne démentant pas l’adage « les affaires sont les affaires » : sur le marché, l’esprit de calcul et, en particulier, de calcul économique primerait sur tout autre lien social. La notion de marché s’est donc construite à partir d’hypothèses propres à la pensée modélisatrice de la science économique : a […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/marche-sociologie/#i_5191
MARKET AND HIERARCHIES. ANALYSIS AND ANTITRUST IMPLICATIONS, Oliver E. Williamson - Fiche de lecture
Lorsqu'il publie, en 1975, son premier ouvrage, Market and Hierarchies , Oliver Williamson (né en 1932) a déjà un riche parcours. Après des études d'ingénieur au M.I.T., il s'est orienté vers la gestion, d'abord à Stanford auprès de Kenneth Arrow, puis à Carnegie-Mellon auprès d'Herbert Simon pour étudier le comportement managérial dans la firme. Un passage à la division antitrust du Départemen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/market-and-hierarchies-analysis-and-antitrust-implications/#i_5191
MARKOWITZ HARRY MAURICE (1927- )
Né à Chicago en 1927, Harry M. Markowitz, professeur à la City University de New York, reçut le prix Nobel d'économie en 1990 « pour avoir développé la théorie dite du choix des portefeuilles pour le placement des fortunes ». Le professeur Harry Markowitz ne se doutait pas que son article de jeunesse publié en 1952 dans le Journal of Finance , puis développé dans un livre paru en 1959, Portofolio […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/harry-maurice-markowitz/#i_5191
MATHÉMATIQUE ÉCOLE ÉCONOMIQUE
De toutes les sciences sociales, l'économie est, de beaucoup, la plus mathématisée : dans les revues économiques qui comptent, les articles sont écrits dans le langage des mathématiques ; les économistes distingués chaque année par le prix Nobel d'économie sont le plus souvent des économistes mathématiciens. Pourtant, l'école mathématique revient de loin : aujourd'hui dominante, elle était hier […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecole-economique-mathematique/#i_5191
McFADDEN DANIEL (1937-2018)
Professeur à l'université de Berkeley (Californie), Daniel McFadden a partagé avec un autre Américain, James Heckman, le prix Nobel d'économie en 2000. L'Académie royale des sciences de Suède récompensait deux spécialistes de la microéconométrie, auteurs de méthodes d'analyse des « échantillons sélectifs » (Heckman) et des « choix discrets » (McFadden) dont les applications se sont étendues, au-d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/daniel-mcfadden/#i_5191
MERCANTILISME
Dans le chapitre « Une nouvelle façon de penser » : […] La pensée économique mercantiliste diffère de celle qui précède, que l'on qualifiera de scolastique par commodité. Si différente qu'on peut considérer que la science économique est née avec le mercantilisme, à la charnière des xvi e et xvii e siècles. Le mot « économie » lui-même date de cette période, attesté par le Traicté de l'œconomie politique du Français Antoine de Montchrestien, en 1615. […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mercantilisme/#i_5191
MERTON ROBERT COX (1944-2003)
L'Américain Robert C. Merton, a reçu le prix Nobel d'économie en octobre 1997, en même temps que son compatriote Myron Scholes, pour avoir élaboré une « méthode d'évaluation des instruments financiers dérivés ». Cette méthode d'évaluation a certainement accéléré la croissance rapide des marchés des instruments financiers dérivés depuis les années 1980 et permis l'amélioration de la gestion des ris […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-cox-merton/#i_5191
MESURES, économie
En tant que discipline intellectuelle susceptible de donner naissance à un corps théorique, l'économie fait l'objet de définitions variées. Ces définitions, et les développements qui en résultent, ont au moins en commun la nécessité d'observer – pour en proposer une interprétation rationnelle – un certain nombre de phénomènes sociaux. L'observation peut être, dans certains cas, purement qualitati […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mesures-economie/#i_5191
MICROÉCONOMIE - Économie du bien-être
En économie, le mot « bien-être » est étroitement associé à l'expression « économie du bien-être », qui elle-même désigne la recherche des moyens à mettre en œuvre pour parvenir à des situations qui sont considérées comme les meilleures possibles pour, et par, la collectivité. Cette branche de l'analyse économique est au cœur même de l'économie politique depuis ses débuts. Par exemple, la Recher […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/microeconomie-economie-du-bien-etre/#i_5191
MILLER MERTON HOWARD (1923-2000)
Issu de l'université de Chicago (Illinois), la pépinière des Prix Nobel d'économie, dont l'idéologie réputée libérale a dominé la pensée économique contemporaine, l'Américain Merton Miller n'a jamais été une « star » dans sa discipline, à l'image d'un Paul Samuelson (Prix Nobel 1970) ou d'un Milton Friedman (Prix Nobel 1976). Très écouté, toutefois, de tous les spécialistes de l'investissement et […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/merton-howard-miller/#i_5191
MIRRLEES JAMES ALEXANDER (1936- )
C'est pour « leurs contributions fondamentales à la théorie des incitations dans le cas d'informations asymétriques » que le Britannique James Alexander Mirrlees et le Canadien William Vickrey ont reçu conjointement le prix Nobel d'économie 1996. Les deux chercheurs se distinguent par un travail de synthèse, rarement opéré en sciences économiques, entre une analyse théorique abstraite et une appl […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/james-alexander-mirrlees/#i_5191
MISES LUDWIG VON (1881-1973)
Économiste autrichien, professeur à l'université de Vienne (1913-1938), puis à l'université de New York (1945-1969), Ludwig von Mises appartient à la seconde école marginaliste de Vienne. Dans son œuvre, trois centres d'intérêt complémentaires peuvent être distingués. Tout d'abord, et en particulier dans son Économie nationale ( Nationalökonomie. Theorie des Handelns und Wirtschaftens , 1940), l' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/ludwig-von-mises/#i_5191
MODIGLIANI FRANCO (1918-2003)
Né à Rome en 1918, Franco Modigliani s'est fait connaître très jeune, en 1944, par un article sur la théorie de Keynes qui a lancé la controverse sur le rôle essentiel de la préférence pour la liquidité. Fidèle au keynésianisme, il a pris part, en tant que chef de file, à la polémique des années 1950 et 1960 entre monétaristes et keynésiens, aux côtés de Paul Samuelson, James Tobin et Lawrence Kl […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/franco-modigliani/#i_5191
MONNAIE - Théorie économique de la monnaie
L' analyse économique des phénomènes monétaires regroupe deux traditions distinctes quoique sans doute moins antagoniques qu'on ne les présente parfois. La première, dont il sera plus particulièrement question ici, traite de la monnaie dans un cadre spécifiquement économique, ce qui n'exclut pas de vigoureuses polémiques sur la nature de la monnaie ou la politique monétaire. La seconde conception, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/monnaie-theorie-economique-de-la-monnaie/#i_5191
MONTI MARIO (1943- )
Dans le chapitre « Un acteur influent du monde économique » : […] Mario Monti est né en Lombardie le 19 mars 1943. Il est connu, avant sa prise de fonction le 16 novembre 2011, pour quatre activités principales. C'est d'abord un économiste, spécialisé dans l'étude de la monnaie et des banques. Après ses études à la prestigieuse université de la Bocconi à Milan, il y devient professeur, puis il en est recteur de 1989 à 1994 et enfin président. Ensuite, il assume […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/mario-monti/#i_5191
MORGENSTERN OSKAR (1902-1977)
Économiste américain d'origine autrichienne, professeur à Vienne entre 1935 et 1938, puis à Princeton jusqu'en 1971, Morgenstern devient à cette date directeur du Centre de théorie économique appliquée de l'Université de New York. Ses ouvrages les plus importants — Théorie des jeux et du comportement économique ( Theory of Games and Economic Behavior ), en collaboration avec von Neumann, 1944 et 1 […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/oskar-morgenstern/#i_5191
MUNDELL ROBERT A. (1932- )
Premier Canadien à recevoir le prix Nobel d'économie, Robert Mundell a été distingué le 13 octobre 1999 à la fois pour son « analyse des politiques monétaires et budgétaires sous différents régimes de change » et pour son « analyse des zones monétaires optimales ». Connu pour avoir été l'un des chefs de file, non dogmatique, de l'école de Chicago, Mundell est désormais considéré comme l'inventeur […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-a-mundell/#i_5191
MUSGRAVE RICHARD (1910-2007)
Économiste spécialisé dans ce qu'il est convenu d'appeler l'économie publique, Richard Abel Musgrave est né le 14 décembre 1910 à Koenigstein, en Allemagne, dans les environs de Francfort. Après avoir commencé des études supérieures à l'université de Munich, il rejoint Heidelberg. En 1933, il postule pour les universités américaines afin de diversifier sa formation et surtout de fuir le régime na […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/richard-musgrave/#i_5191
MYRDAL KARL GUNNAR (1898-1987)
Juriste de formation, le Suédois Karl Myrdal se consacre très tôt aux problèmes économiques internationaux. Professeur en 1935, il reçoit une chaire à l'université de Stockholm. En 1932, à l'arrivée au pouvoir de la social-démocratie, il formule la base théorique de sa politique économique axée sur le réformisme et l'intervention étatique. Plus tard, dans un livre sur les conséquences économiques […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/karl-gunnar-myrdal/#i_5191
NASH JOHN FORBES (1928-2015)
Le prix Nobel 1994 est comme un cadeau d'anniversaire. Cinquante ans plus tôt, en 1944, John Von Neumann et Oskar Morgenstern publiaient la première édition d'un ouvrage fondateur, The Theory of Game s and Economic Behaviour . En 1994, trois des plus grands théoriciens des jeux sont récompensés par l'Académie royale des sciences de Suède pour leur « analyse fondamentale de l'équilibre, dans la t […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/john-forbes-nash/#i_5191
NATURE VALEUR ÉCONOMIQUE DE LA
Dans le chapitre « Évaluation économique de la nature : de quoi s'agit-il ? » : […] Présente dans la pensée économique depuis l'Antiquité, notamment du fait de l'importance de la production agricole, la nature a été marginalisée par l'analyse économique du xx e siècle : la plupart des macro-économistes considèrent que la nature ne contribue qu'à la production de 2 à 3 p. 100 des richesses (agriculture, forêts, pêches...) ; les micro-économistes l'ont le plus souvent réduite à un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/valeur-economique-de-la-nature/#i_5191
LA NATURE DE LA FIRME, Ronald Harry Coase - Fiche de lecture
Le destin de The Nature of The Firm ( La Nature de la firme ) est assez singulier dans l'histoire de la pensée économique. Écrit en 1937 par Ronald Harry Coase, dans un style littéraire, sans mathématique, cet article court ne fut pleinement exploité qu'au cours des années 1970. Il justifiera de plus l'attribution à Coase du prix Nobel d'économie 1991. L'article aborde la question essentielle des […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/la-nature-de-la-firme/#i_5191
NORTH DOUGLASS CECIL (1920-2015)
Douglass Cecil North, professeur à l'université Washington de Saint Louis (Missouri) fut colauréat, avec son compatriote Robert William Fogel, du prix Nobel des sciences économiques en 1993 pour avoir « renouvelé la recherche en histoire économique par l'application de la théorie économique et des méthodes quantitatives aux changements économiques et institutionnels ». Le jury récompensait ainsi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/douglass-cecil-north/#i_5191
LE NOUVEL ÉTAT INDUSTRIEL, John Kenneth Galbraith - Fiche de lecture
The New Industrial State ( Le Nouvel État industriel ) constitue l'ouvrage majeur et central d'une trilogie qui tente de construire une vision d'ensemble des réalités économiques contemporaines. John Kenneth Galbraith (1908-2006) y présente l'économie américaine comme un système dualiste partagé entre une minorité de grandes entreprises toutes-puissantes et une majorité de petites entreprises. L' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/le-nouvel-etat-industriel/#i_5191
NOUVELLE ÉCONOMIE POLITIQUE, analyse économique du vote
Une définition classique de l'économie politique est celle qu'en a donné l'un de ses pères, Adam Smith, dans La Richesse des nations (1776) : « L'économie politique, considérée comme une branche de la science d'un homme d'État ou d'un législateur, se donne deux objectifs : premièrement, de procurer aux gens revenu et subsistance, ou plus exactement de leur permettre de se procurer à eux-mêmes rev […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nouvelle-economie-politique/#i_5191
NOUVELLE HISTOIRE ÉCONOMIQUE
La nouvelle histoire économique ( new economic history ) constitue la branche la plus importante de la cliométrie, c'est-à-dire de l'application de la mesure en histoire. La discipline s'assigne pour tâche l'étude des faits économiques passés en construisant des modèles testés selon les méthodes économétriques (méthodes statistiques d'estimation de relations entre des grandeurs observées). Elle […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/nouvelle-histoire-economique/#i_5191
OHLIN BERTIL (1899-1979)
Professeur d'économie à l'université de Stockholm où il succède en 1930 à son maître Eli Heckscher, Bertil Ohlin est connu tout d'abord par ses contributions à l'analyse par périodes, d'une part, à l'étude des relations entre l'épargne et l'investissement, d'autre part, travaux qui se situent dans la lignée de Wicksell et s'inscrivent dans la tentative d'élaboration d'une dynamique économique. Mai […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/bertil-ohlin/#i_5191
ORGANISATION, économie
L’analyse économique des organisations a rattrapé depuis les années 1980 son retard initial sur les approches sociologiques ou managériales. Non sans difficultés, car le concept même d’organisation donne lieu à des interprétations divergentes. La conception traditionnelle, en économie, identifie l’organisation à des ensembles structurés, où les droits de décision sont unifiés, permettant aux agen […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/organisation-economie/#i_5191
PARETO VILFREDO (1848-1923)
Dans le chapitre « Les systèmes économiques « purs » » : […] La découverte de l'économie pure, discipline à laquelle, dès 1890, Pareto consacre désormais ses forces, n'est pas un hasard : c'est au fond la libération des misères de la vie quotidienne, le guide qui conduit au bonheur. L'économiste Maffeo Pantaleoni lui révèle Léon Walras et les équations de l'équilibre économique, monde parfait dans sa pureté formelle. C'est ainsi que commence à se construire […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vilfredo-pareto/#i_5191
PERROUX FRANÇOIS (1903-1987)
Lyonnais d'origine, élève de Schumpeter, professeur à Lyon puis à Paris, François Perroux est élu en 1955 à la chaire d'économie créée à son intention au Collège de France. Perroux a profondément marqué l'université et la pensée économique françaises. Il poursuit dans la voie de l'hétérodoxie schumpetérienne ( La Pensée économique de Joseph Schumpeter. Une théorie pure de la dynamique capitaliste […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/francois-perroux/#i_5191
PHELPS EDMUND (1933- )
La décision de la Banque de Suède d'attribuer le prix Nobel d'économie à Edmund Strother Phelps a été accueillie sans réserve des deux côtés de l'Atlantique. Professeur d'économie politique à l'université de Columbia (New York), le lauréat 2006 est un libéral au sens américain du terme, apprécié pour son esprit éclectique et lié à la famille des néo-keynésiens par la thématique de ses recherches […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/edmund-phelps/#i_5191
PIETTRE ANDRÉ (1906-1994)
Après avoir été reçu en 1936 major au concours de l'agrégation de droit (section économie politique), André Piettre inaugura sa carrière universitaire à Strasbourg, en 1937. Fait prisonnier lors de la défaite de 1940, il fut rapatrié sanitaire à la fin de 1942 et enseigna à Clermont-Ferrand (où s'était repliée l'université alsacienne), de 1943 à novembre 1945. La paix le ramena à sa première cha […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/andre-piettre/#i_5191
PIGOU ARTHUR CECIL (1877-1959)
Longtemps considéré comme le « maître de Cambridge », principalement entre 1920 et 1930, Arthur C. Pigou compte parmi les défenseurs des thèses économiques classiques pendant cette période. Il poursuit ses études à Harrow, puis au King's College de Cambridge, où il eut comme professeur A. Marshall. Il devait suivre les traces de son maître dans de nombreux domaines : il reprit sa chaire d'enseigne […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/arthur-cecil-pigou/#i_5191
PIKETTY THOMAS (1971- )
Né en 1971 à Clichy, Thomas Piketty a longtemps été considéré comme le jeune prodige de la science économique française. La publication de son ouvrage Le Capital au XXI e siècle (Seuil), en 2013, donne à son travail un retentissement important sur la scène intellectuelle, médiatique et politique mondiale. Le livre devient en effet un best-seller et connaît un succès international qui alimente le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/thomas-piketty/#i_5191
POLANYI KARL (1886-1964)
Spécialiste d'histoire et d'anthropologie économiques, Polanyi, d'origine hongroise, manifesta très tôt des idées anti-autoritaires et fut obligé de quitter son pays après la Première Guerre mondiale pour se réfugier à Vienne. En 1930, il partit pour la Grande-Bretagne, où il enseigna aux universités d'Oxford et de Londres. C'est là qu'il entreprit son immense ouvrage d'érudition, The Great Trans […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/karl-polanyi/#i_5191
PRESCOTT EDWARD C. (1940- )
Le 11 octobre 2004, Edward C. Prescott est devenu le trente-sixième américain lauréat du prix Nobel d'économie. En attribuant la récompense à ce professeur de l'université de Tempe (Arizona), l'Académie royale des sciences de Suède confirmait la domination des États-Unis sur le prix qu'elle a créé en 1969. Elle confirmait également que le délai peut être long entre la publication d'une recherche e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/edward-c-prescott/#i_5191
PRÉVISION ÉCONOMIQUE
La prévision économique est une discipline qui se donne pour objet d'anticiper le contexte dans lequel des décisions de politique publique ou d'entreprise sont susceptibles d'être mises en œuvre. Elle porte le plus souvent sur des variables telles que la croissance, l'inflation, le chômage, les taux d'intérêt ou encore l'évolution des finances publiques. Le terme (quelques mois ou quelques années […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/prevision-economique/#i_5191
PRICE, TRADE SIZE, AND INFORMATION IN SECURITIES MARKETS, D. Easley et M. O'Hara - Fiche de lecture
Après s'être maintenues sans modification notable pendant plus d'un siècle, les places financières connaissent un formidable essor à partir des années 1980. Leur mode de fonctionnement va dès lors intéresser la recherche économique et faire l'objet d'un champ disciplinaire nouveau en finance : la microstructure des marchés financiers. Il s'agit principalement d'étudier l'impact des modalités d'éc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/price-trade-size-and-information-in-securities-markets/#i_5191
PRIX
Le prix d'un bien en tant que nombre associé à l'unité de ce bien n'a pas de véritable signification en soi : seuls les rapports de prix – les prix relatifs – des différents biens en ont une. Néanmoins, raisonner sur des prix relatifs n'est possible que dans une économie de troc comportant peu de biens. Sinon, on choisit un bien de référence, appelé numéraire, auquel on attribue, par convention, […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/prix/#i_5191
PRIX NOBEL D'ÉCONOMIE
Lorsque Alfred Nobel rédigea son testament en 1895, il retint, parmi les domaines aptes à conférer « les plus grands bienfaits à l'humanité », la physique, la chimie, la physiologie ou la médecine, la littérature et, enfin, non un domaine mais un idéal en faveur duquel œuvrer, la paix mais... pas l'économie, ni d'ailleurs les mathématiques. Aux justifications légendaires de cette exclusion (un amo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/prix-nobel-d-economie/#i_5191
PROFIT
La difficulté, maintes fois soulignée, d'une définition du profit tient à trois types de raisons : en premier lieu, la non-concordance du point de vue du comptable (généralement dominé par le souci fiscal) et de celui de l'économiste (préoccupé par la recherche des causes expliquant l'apparition du profit) ; en second lieu, l'insuffisante distinction des aspects globaux et individuels du profit (l […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/profit/#i_5191
PROPAGATION ET IMPULSION EN ÉCONOMIE DYNAMIQUE, Ragnar Frisch - Fiche de lecture
Dans son article intitulé « Propagation problems and impulse problems in dynamic economics » (« Propagation et impulsion en économie dynamique »), le Norvégien Ragnar Frisch (1895-1973, Prix Nobel d'économie en 1969) construit un modèle visant à rendre compte des cycles économiques. Ce modèle, baptisé « cheval à bascule » en raison de sa filiation avec une intuition de Knut Wicksell (« si l'on fr […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/propagation-et-impulsion-en-economie-dynamique/#i_5191
PROTECTIONNISME
Au sens strict, le protectionnisme désigne les instruments utilisés par un État pour protéger les productions nationales de la concurrence étrangère : droits de douane, quotas d'importation, normes, autorisations administratives. Si l'on adopte un point de vue plus large, le protectionnisme englobe toutes les dispositions ayant un impact sur le commerce extérieur d'un pays donné, non seulement les […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/protectionnisme/#i_5191
PROUDHON PIERRE JOSEPH (1809-1865)
Dans le chapitre « Le travaillisme pragmatique » : […] Au travaillisme pragmatique se rattachent les théories du travaillisme historique, de l'économie en tant que science du travail, du réalisme social et de la dialectique sérielle. Le travaillisme historique est une théorie axiale. Action intelligente des hommes en société sur la matière, « le travail considéré historiquement [...] est la force plastique de la société [...] qui détermine les divers […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/pierre-joseph-proudhon/#i_5191
RATIONAL EXPECTATIONS AND ECONOMETRIC PRACTICE, Robert Lucas et Thomas Sargent - Fiche de lecture
La crise économique des années 1970, caractérisée notamment par la « stagflation » (situation durable de fort chômage et d'inflation élevée) met à mal les modèles macroéconomiques keynésiens, utilisés depuis la Seconde Guerre mondiale. Après les critiques des « monétaristes » (Milton Friedman), Robert Lucas (futur Prix Nobel d'économie, 1995) et Thomas Sargent radicalisent l'offensive en fondant […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rational-expectations-and-econometric-practice/#i_5191
RATIONALITÉ ÉCONOMIQUE
Dans le chapitre « Le fondement de la science économique » : […] En une première acception, la « rationalité économique » peut être tenue pour le fondement de la science économique positive. Elle consiste à isoler dans le champ de l'action sociale un domaine bien déterminé dans lequel les agents, individus ou entreprises, présentent un comportement obéissant à des principes considérés comme rationnels : recherche du maximum de satisfaction, du minimum d'effort […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rationalite-economique/#i_5191
RÉPARTITION DES REVENUS
La question de la répartition du revenu d'une société entre ses membres est, avec celle des prix, au cœur de la réflexion des économistes. Elle peut être abordée d'un point de vue positif – comment cette répartition a-t-elle lieu effectivement dans nos sociétés ? – ou normatif – qu'est-ce qu'une bonne répartition ? Il est toutefois difficile, sinon impossible, pour le théoricien de séparer ces de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/repartition-des-revenus/#i_5191
REVENU NATIONAL
En première approximation, le revenu national est la quantité de richesse dont peuvent disposer chaque année les habitants d'un pays sans s'appauvrir et sans en compromettre le revenu des années suivantes – c'est-à-dire en laissant intactes les sources de ce revenu. Cette définition du revenu national suppose que l'on distingue, d'une part, l'ensemble de la richesse existant dans un pays à un inst […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/revenu-national/#i_5191
RULES RATHER THAN DISCRETION : THE INCONSISTENCY OF OPTIMAL PLANS, F. E. Kydland et E. C. Prescott - Fiche de lecture
Finn E. Kydland, économiste norvégien né en 1943, et Edward C. Prescott, économiste américain né en 1940, ont entamé dans les années 1970 une fructueuse collaboration à la Carnegie-Mellon University de Pittsburgh (Pennsylvanie). Elle s'est notamment traduite par la publication de deux articles (dont « Rules rather than discretion : The Inconsistancy of optimal plans » en 1977 dans le Journal of P […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/rules-rather-than-discretion-the-inconsistency-of-optimal-plans/#i_5191
SAMUELSON PAUL ANTHONY (1915-2009)
Chercheur, pédagogue, conseiller de hautes autorités financières et politiques, Samuelson a rempli avec succès toutes ces fonctions et gagné une notoriété qui dépasse le cercle des spécialistes de l'économie. Les nouveaux outils méthodologiques et l'inventivité théorique qu'il a appliqués à ses multiples travaux font de lui l'un des plus grands maîtres de la science économique contemporaine. Né le […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/paul-anthony-samuelson/#i_5191
SANTÉ - Économie de la santé
L'économie de la santé peut être considérée comme un domaine appliqué de la science économique générale. Elle emprunte ses concepts théoriques de référence à quatre principaux domaines : l'économie de l'assurance, l'économie industrielle, l'économie du travail et l'économie publique, auxquels il faut ajouter l'économie du développement pour les travaux concernant la santé dans les pays du Tiers Mo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/sante-economie-de-la-sante/#i_5191
SAUVY ALFRED (1898-1990)
Économiste et démographe de renom international, Alfred Sauvy est né le 31 octobre 1898 à Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales). Polytechnicien (1920), entré à la Statistique générale de la France (1922), directeur de l'Institut de conjoncture (1937-1945), il a fondé et dirigé l'Institut national d'études démographiques (1945-1962) et la revue Population (1946- 1975). Professeur à l'Instit […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/alfred-sauvy/#i_5191
SCHELLING THOMAS CROMBIE (1921-2016)
Théoricien du concept de dissuasion et de son application aux relations internationales, le professeur américain Thomas Crombie Schelling a déclenché une vive polémique le jour où il a reçu le prix Nobel d'économie 2005, conjointement à l'Israélien Robert Aumann. L'attribution de cette récompense a non seulement ravivé une critique récurrente sur les orientations idéologiques du prix de la Banque […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/thomas-crombie-schelling/#i_5191
SCHOLES MYRON (1941- )
Né en 1941, Myron Scholes présente son doctorat en 1969 à l'université de Chicago. Il occupe en 1988 la chaire Frank E. Buck de professeur de finance au Graduate School of Business de l'université Stanford (Californie) où il dirige également des recherches pour l'Institution Hoover. Il a reçu le prix Nobel d'économie en 1997 pour avoir élaboré, avec Fischer Black, une « méthode d'évaluation des i […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/myron-scholes/#i_5191
SCHULTZ THEODORE WILLIAM (1902-1998)
Theodore Schultz est né en 1902 dans une famille de fermiers du Dakota du Sud. Son premier cycle d'études s'est déroulé au collège d'État où il obtient un master's degree en 1928. Son cursus se poursuit à l'université du Wisconsin et lui permet de devenir docteur en économie rurale en 1930. Il commence alors une carrière universitaire, d'abord à l'Iowa State College, où il a la charge du départem […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/theodore-william-schultz/#i_5191
SELTEN REINHARD (1930-2016)
En 1944, John von Neumann et Oskar Morgenstern publiaient la première édition d'un ouvrage fondateur, The Theory of Games and Economic Behaviour . La théorie des jeux n'était alors qu'une curiosité. Conçue par des mathématiciens, elle n'était pas à proprement parler une théorie économique. Cependant, elle a rapidement permis de porter un regard différent sur quantité de réalités économiques : l' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/reinhard-selten/#i_5191
SEN AMARTYA KUMAR (1933- )
En honorant du prix Nobel 1998 Amartya Kumar Sen , économiste d'origine indienne et philosophe soucieux de la condition des laissés-pour-compte du monde industriel, les jurés de l'Académie royale des sciences ont-ils voulu faire amende honorable ? Après l'été de 1998, il était difficile en effet de vanter les mérites du libéralisme quand une violente crise financière frappait la moitié de la popu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/amartya-kumar-sen/#i_5191
SEUILS ÉCONOMIQUES
La science moderne insiste sur le phénomène de la discontinuité dans la structure et le développement des processus que nous présente la réalité matérielle et mentale. La théorie des quanta en physique, des approches analogues en chimie, en biologie et finalement dans des sciences humaines comme la psychologie et la sociologie montrent l'importance que ces nouvelles perspectives ont acquise. En é […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/seuils-economiques/#i_5191
SHARPE WILLIAM FORSYTH (1934- )
L'Académie royale des sciences de Suède a décerné, le 16 octobre 1990, le prix Nobel de sciences économiques à trois professeurs américains, Harry Markowitz, Merton Miller et William Sharpe. Même si les travaux récompensés étaient déjà anciens et se situent pour l'essentiel entre 1950 et 1970, l'Académie a jugé que les lauréats étaient des « novateurs dans le domaine de la théorie de l'économie fi […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/william-forsyth-sharpe/#i_5191
SIMON HERBERT ALEXANDER (1916-2001)
Théoricien original, l'Américain Herbert Alexander Simon (1916-2001) a influencé profondément les sciences économiques et sociales tout en étant constamment marginalisé. Sa remise en cause du concept de rationalité, développée dès les années 1940, continue de donner lieu à de vives controverses. Homme des frontières, il fut sans doute l'économiste le plus polyvalent de sa génération. Il a en effe […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/herbert-alexander-simon/#i_5191
SMITH VERNON L. (1927- )
Professeur d'économie et de droit à l'université George-Mason (Virginie, États-Unis), au sein de laquelle il a fondé en 2001 le Centre interdisciplinaire pour la science expérimentale (I.C.E.S.), Vernon Smith reçoit le prix Nobel d'économie en 2002, conjointement avec Daniel Kahneman. La récompense consacre en Vernon Smith un économiste qui a « fait de l'expérience en laboratoire un instrument d' […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/vernon-l-smith/#i_5191
SOLOW ROBERT MERTON (1924- )
Né à Brooklyn, formé à Harvard, assistant au Massachusetts Institute of Technology, puis professeur à partir de 1957, Robert Merton Solow a obtenu le prix Nobel d'économie en 1987. Sa Théorie de la croissance , publiée en 1970, fait référence, de même que son ouvrage sur Les Origines du chômage aux États-Unis (1964), qui a contribué à des analyses économiques internationales. On attribue général […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-merton-solow/#i_5191
SRAFFA PIERO (1898-1983)
Après des études à l'université de Turin, l'économiste Piero Sraffa a enseigné à Cagliari ; il fut professeur et directeur de recherches à Trinity College et à l'université de Cambridge. Il a préparé l'édition complète des œuvres et de la correspondance de David Ricardo (10. vol., 1951-1955) et publié de nombreux articles. Son œuvre maîtresse, La Production de marchandises par des marchandises ( […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/piero-sraffa/#i_5191
STIGLER GEORGE (1911-1991)
Né le 17 octobre 1911 à Renton, dans l'État de Washington, docteur de l'université de Chicago en 1938, le professeur George Stigler a fait toute sa carrière comme enseignant aux universités de l'Iowa (1936-1938), du Minnesota (1938-1946), à Brown University (Rhode Island) en 1946-1947, à Columbia (1947-1958), enfin à Chicago (1958-1981). Il n'a pas eu, en Europe, une audience comparable à celle qu […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/george-stigler/#i_5191
STIGLITZ JOSEPH (1943- )
Dès l'annonce de son prix Nobel d'économie, partagé le 10 octobre 2001 avec George Akerlof et Michael Spence, Joseph Stiglitz n'a pas failli à sa réputation et s'est empressé de dénoncer les baisses d'impôt décidées par George W. Bush, l'idéologie du tout privatisable et l'hypocrisie américaine vis-à-vis des paradis fiscaux. Après trente-cinq années d'une carrière plutôt atypique, marquée par un […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/joseph-stiglitz/#i_5191
STONE RICHARD (1913-1991)
Économiste anglais né en 1913, Richard Stone a commencé sa carrière chez un courtier londonien, avant de rejoindre en 1940 les rangs du Bureau central des statistiques, à l'initiative de John Maynard Keynes. Ses relations avec ce dernier semblent n'avoir jamais été très faciles ; c'est peut-être la raison pour laquelle il s'est défendu d'appartenir à l'école de Cambridge, qui prétendait prolonger […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/richard-stone/#i_5191
STRATÉGIE ET TACTIQUE
Dans le chapitre « La science économique » : […] La possibilité d'une application des mathématiques non seulement aux jeux de société, mais aussi au commerce et à la guerre a été entrevue au début du xviii e siècle, et, en 1923, Borel insiste sur les ressemblances profondes entre jeux, stratégie et commerce. Néanmoins, c'est essentiellement avec la publication de Theory of Games and Economic Behavior , en 1944, que le terme de stratégie a fait […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/strategie-et-tactique/#i_5191
STROUMILINE STANISLAV GOUSTAVOVITCH (1877-1974)
Économiste et sociologue né en Ukraine Stroumiline fit des études scientifiques poussées (économie et statistiques) à l'Institut polytechnique de Saint-Pétersbourg. Membre de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S., il a enseigné à l'université de Moscou, où il eut notamment pour élève Léontiev ; ses travaux sont largement connus tant en U.R.S.S. que dans les autres pays. De sa participation à la ré […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/stanislav-goustavovitch-stroumiline/#i_5191
LA STRUCTURE DE L'ÉCONOMIE AMÉRICAINE, Wassily Leontief - Fiche de lecture
The Structure of American Economy , publié en 1941 (traduit en français en 1958 sous le titre La Structure de l'économie américaine, 1919-1939. Une application empirique de l'analyse de l'équilibre ), fonde tout autant la théorie que l'application de ce que les économistes nomment l'analyse „input-output“. Wassily Leontief (1906-1999) propose ici la première application empirique de la théorie de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/la-structure-de-l-economie-americaine/#i_5191
TABLEAU ÉCONOMIQUE, François Quesnay - Fiche de lecture
Publié une première fois en 1758-1759, repris en 1760, puis en 1766, Tableau économique définit, pour la première fois dans l'histoire de l'économie politique, une représentation abstraite et synthétique des flux d'échanges qui permettent de traduire, de période en période, l'activité de production d'un « royaume agricole ». Son auteur, François Quesnay (1694-1774), chirurgien, médecin du roi, ch […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/tableau-economique/#i_5191
TECHNIQUE
Dans le chapitre « Continuité et discontinuité » : […] Les considérations précédentes peuvent être précisées par l'examen du rapport entre deux secteurs plus que proches de la vie sociale, la technique et l'économie. De ses origines jusqu'à maintenant, l'économie politique a posé comme « donnés » un ensemble de facteurs (conditions géographiques et climatiques, population, institutions, etc.) parmi lesquels l'« état de la technique » ; sur ces « donné […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/technique/#i_5191
TECHNIQUES MODERNES DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE, Jan Tinbergen - Fiche de lecture
„La politique économique consiste dans la manipulation délibérée d'un certain nombre de moyens mis en œuvre pour atteindre certaines fins.“ Cette définition, à première vue aride, permet à Jan Tinbergen (1903-1994, Prix Nobel d'économie en 1969) de contribuer de manière magistrale à la théorisation de la politique économique, dans un contexte historique dominé par le triomphe du keynésianisme et d […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/techniques-modernes-de-la-politique-economique/#i_5191
THALER RICHARD (1945- )
L’économiste américain Richard Thaler s’est vu décerner le prix Nobel d’économie en 2017 pour ses travaux sur l’économie comportementale, un domaine de la microéconomie qui applique les découvertes en psychologie et autres sciences sociales à l’étude des comportements économiques. Durant plus de quarante ans et à travers de nombreuses publications, Thaler a exploré la manière dont la prise de déc […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/richard-thaler/#i_5191
THE DYNAMICS OF DEALER MARKETS UNDER COMPETITION, Thomas Ho et Hans Stoll - Fiche de lecture
En septembre 1983, Thomas Ho et Hans Stoll publient « The dynamics of dealer markets under competition » (La dynamique des marchés de contrepartie en situation de concurrence) dans le Journal of Finance . Cet article est, en finance, l'un des premiers consacré à la microstructure des marchés financiers, où il s'agit d'étudier l'impact des modalités d'échange et du comportement des intervenants su […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/the-dynamics-of-dealer-markets-under-competition/#i_5191
THÉORIE DE LA VALEUR, Gérard Debreu - Fiche de lecture
Théorie de la valeur de Gérard Debreu, publiée en 1959, s'inscrit dans le cadre de la théorie de l'équilibre général, théorie de référence en économie qui se propose d'étudier l'interaction d'individus dont les décisions sont supposées indépendantes. Caractérisé par son formalisme et la grande concision de ses interprétations économiques, l'ouvrage marque l'apogée du mouvement, amorcé dans les an […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/theorie-de-la-valeur/#i_5191
THÉORIE GÉNÉRALE DE L'EMPLOI, DE L'INTÉRÊT ET DE LA MONNAIE, John Maynard Keynes - Fiche de lecture
La célébrité de John Maynard Keynes (1883-1946), économiste à Cambridge et haut fonctionnaire, connaît son point culminant avec la publication de General Theory of Employment, Interest and Money ( Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie ). Non parce que ce livre résume parfaitement la pensée de son auteur, qui dès 1937 révise certains de ses développements, mais parce que sa de […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/theorie-generale-de-l-emploi-de-l-interet-et-de-la-monnaie/#i_5191
LA THÉORIE QUANTITATIVE DE LA MONNAIE, Milton Friedman - Fiche de lecture
The Quantity Theory. A Restatement („La Théorie quantitative de la monnaie. Une nouvelle présentation“) marque le retour au cœur des débats macroéconomiques de l'après-guerre de la théorie quantitative de la monnaie ; c'est aussi la première contre-attaque théorique d'envergure à l'encontre de l'orthodoxie keynésienne. Il s'agit en fait de l'article introductif d'un ouvrage édité sous la directio […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/la-theorie-quantitative-de-la-monnaie/#i_5191
THEORY OF GAMES AND ECONOMIC BEHAVIOR, John von Neumann et Oskar Morgenstern - Fiche de lecture
Dans le chapitre « Une théorie mathématique des interactions stratégiques » : […] Theory of Games and Economic Behavior s’adresse en priorité aux économistes. Son objet principal est l’étude des « jeux », terme qui désigne toute situation d’interaction dans laquelle plusieurs individus ou groupes d’individus disposent d’un ensemble de choix, appelés « stratégies », qui leur permettent d’obtenir des « gains », en argent ou en « utilité ». De nombreuses interactions sociales, e […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/theory-of-games-and-economic-behavior/#i_5191
THE PRICING OF OPTIONS AND CORPORATE LIABILITIES, Fischer Black et Myron Scholes - Fiche de lecture
L'article de Fischer Black et Myron Scholes « The Pricing of Options and Corporate Liabilities » (L'Évaluation des options et des dettes privées), paru en mai 1973 dans le Journal of Political Economy , présente une nouvelle méthode d'évaluation des options, instruments financiers de première importance sur les marchés dérivés. La formule proposée par Black et Scholes reste amplement utilisée par […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/the-pricing-of-options-and-corporate-liabilities/#i_5191
THE PROBLEM OF SOCIAL COST, Ronald H. Coase - Fiche de lecture
Ronald Coase a obtenu, en 1991, le prix de sciences économiques, de la Banque de Suède, en mémoire d'Alfred Nobel, pour deux de ses articles : « The Nature of the Firm », publié en 1937 dans Economica , et « The Problem of Social Cost », publié en 1960 dans le Journal of Law and Economics . Paradoxalement, « Le Problème du coût social » est passé à la postérité pour être à l'origine du « théorèm […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/the-problem-of-social-cost/#i_5191
TINBERGEN JAN (1903-1994)
Père de la macroéconométrie et du modèle social-démocrate qui s'est imposé en Europe du Nord, inlassable militant pour l'aide aux pays sous-développés, Jan Tinbergen était un scientifique rigoureux doublé d'un idéaliste, dont l'œuvre vise à concilier l'équité et l'efficacité économique. Il fut le premier — conjointement avec le Norvégien Ragnar Frisch — à recevoir, en 1969, le prix Nobel d'écono […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/jan-tinbergen/#i_5191
TOBIN JAMES (1918-2002)
Né en 1918 à Champaign (Illinois, États-Unis) et mort le 11 mars 2002 à New Haven (Connecticut), James Tobin explique sa passion pour l'économie par le souvenir de la grande dépression qui l'a profondément marqué durant son enfance. D'où sa volonté de mettre la réflexion théorique au service de la politique économique afin de lutter contre la pauvreté par la croissance et le plein-emploi. Étudian […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/james-tobin/#i_5191
TRIFFIN ROBERT (1911-1993)
Le spécialiste de la monnaie sans doute le plus connu dans le monde au cours des années 1960 et 1970, l'homme qui fut un des universitaires américains les plus écoutés, aimé de ses étudiants, est né « dans un des plus beaux villages » belges, Flobecq. Si, jeune, Robert Triffin rêvait de faire des études d'économie pour entrer un jour à la Banque nationale de Belgique, c'était par pacifisme. Les fo […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/robert-triffin/#i_5191
TURBULENCE
Dans le chapitre « Production et économie » : […] Le fonctionnement des entreprises de production et de distribution (aussi bien pour la haute technologie des composants électroniques que pour l'activité traditionnelle des abattoirs) peut aussi devenir « turbulent ». Lorsque des éléments divers fabriqués en des lieux différents doivent être assemblés, puis les produits finis distribués en fonction des besoins, le processus peut devenir chaotique […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/turbulence/#i_5191
VALEUR, économie
La notion de valeur a différentes acceptions en économie, qui témoignent des difficultés à la définir ainsi que des enjeux théoriques dont elle est l'objet. La valeur d'un bien peut renvoyer à la satisfaction que retire un individu de l'usage de ce bien. Cette valeur, qualifiée alors de valeur d'usage, dépend des caractéristiques physiques du bien mais aussi des goûts de l'individu ; elle est ai […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/valeur-economie/#i_5191
VALEUR ET CAPITAL, John Richard Hicks - Fiche de lecture
Valeur et capital est sans doute l'un des ouvrages d'économie mathématique les plus connus du xx e siècle. Après un demi-siècle de domination dans le monde anglo-saxon de la méthodologie marshallienne, centrée sur l'analyse d'équilibre partiel, John Richard Hicks (1904-1989) propose de reprendre le programme de la théorie de l'équilibre général après Léon Walras et Vilfredo Pareto. Hicks a l'am […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/valeur-et-capital/#i_5191
VICKREY WILLIAM SPENCER (1914-1996)
Les jurés du prix Nobel d'économie décerné en 1996 ont relevé dans leurs attendus que les deux lauréats, l'octogénaire canadien William Spencer Vickrey (quatre-vingt-deux ans) et son cadet britannique James Alexander Mirrlees (soixante-deux ans) avaient permis de mieux comprendre le fonctionnement de multiples secteurs où l'information est incomplète : marché des assurances et du crédit, mécanism […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/william-spencer-vickrey/#i_5191
WILLIAMSON OLIVER E. (1932- )
Oliver Williamson est sans aucun doute un des économistes les plus influents de sa génération ; cette influence déborde en outre largement sur les sciences de gestion, le droit et les sciences politiques – d'où l'intérêt que lui portent les décideurs économiques et politiques. Oliver Williamson naît en 1932 à Superior, une petite ville du Wisconsin. De famille modeste – ses parents enseignent dans […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/oliver-e-williamson/#i_5191
YUNUS MUHAMMAD (1940- )
C'est en raison de leurs efforts pour promouvoir un développement économique et social from below (littéralement, à partir du plus bas niveau) que l'économiste bangladais Muhammad Yunus et l'institution qu'il a créée, la Grameen Bank, ont reçu le prix Nobel de la paix 2006. Réagissant à l'annonce de cette distinction, Yunus, reconnu comme le pionnier de la microfinance dédiée au financement des […] Lire la suite☛ http://www.universalis.fr/encyclopedie/muhammad-yunus/#i_5191
Voir aussi
Pour citer l’article
Henri GUITTON,
« ÉCONOMIE (Définition et nature) -