ÉCONOMIE DE MARCHÉ
AFRIQUE DU SUD RÉPUBLIQUE D'
Dans le chapitre « La libéralisation et la modernisation depuis les années 1990 » : […] À la fin des années 1980, l'économie sud-africaine se caractérisait par des désarticulations structurelles et des inégalités raciales considérables qui ne pouvaient être laissées en l'état. Elle devait être rénovée sans pour autant que ses éléments de force (infrastructures, capacités industrielles et financières, savoir-faire) ne soient brisés. Les premières orientations économiques du gouverneme […] […] Lire la suite
AGRICOLE RÉVOLUTION
Dans le chapitre « Le développement de l'agriculture moderne » : […] La révolution agricole n'a pas seulement entraîné un changement technique, puis technologique, mais aussi une mutation des mentalités paysannes gagnées petit à petit à l'esprit de rendement et de compétitivité, au détriment des pratiques de polyculture vivrière et de cohésion du milieu rural. Du marché concret mettant en contact physique permanent les acteurs de la production et de la consommation […] […] Lire la suite
AGRICULTURE Politiques agricoles et négociations internationales
Dans le chapitre « Pourquoi des politiques agricoles ? » : […] Le bien-fondé des interventions publiques dans le secteur agricole est l’objet de vifs débats entre économistes libéraux et non libéraux. Cela étant, beaucoup d’économistes sont d’accord pour dire que l’instabilité des marchés agricoles peut justifier de telles interventions. En effet, sur ces marchés, la demande est en général très stable, notamment parce que l’alimentation est un besoin vital. O […] […] Lire la suite
ALGÉRIE
Dans le chapitre « La question agraire : de l'autogestion à la privatisation » : […] La surface agricole utile (SAU) de l'Algérie est fortement réduite ; elle se situe dans une petite frange du nord du pays, notamment les plaines littorales et sublittorales et les bassins intérieurs, du fait des conditions physiques du pays. La SAU, ainsi concentrée dans la zone tellienne, est estimée à 8,5 millions d'hectares, ce qui représente seulement 3,5 % du territoire. Plus de 90 % de cell […] […] Lire la suite
ALLAIS MAURICE (1911-2010)
C'est un économiste français aussi brillant que peu consensuel qui s'est éteint le 9 octobre 2010 à Paris. Participant en 1947 à la première réunion de la très libérale Société du Mont-Pèlerin, partisan de l'Algérie française qui dénonçait le « génocide » commis à l'encontre des Français d'Algérie et des musulmans pro-français, critique acerbe du « libre-échangisme aveugle » défendu à l'O.M.C. co […] […] Lire la suite
ALLEMAGNE (Politique et économie depuis 1949) L'économie allemande depuis la réunification
Dans le chapitre « Les deux républiques allemandes avant 1989 » : […] Lorsque le Mur de Berlin s'effondre, la république fédérale d'Allemagne (RFA) à l'ouest est une économie de marché avancée et prospère. Elle dispose de nombreuses PME-PMI et de grands groupes internationaux, dont les produits et processus de fabrication sont soumis à une vive concurrence sur le marché mondial. Ces entreprises doivent en permanence s'adapter, se restructurer ou disparaître. Quaran […] […] Lire la suite
B.E.R.D. (Banque européenne pour la reconstruction et le développement)
La B.E.R.D. (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) est une institution internationale qui s'apparente par sa vocation à son illustre ancêtre, la Banque mondiale, à ceci près qu' elle officiait initialement et exclusivement dans les pays de l'Europe centrale et orientale (P.E.C.O.) et dans la Communauté d'États indépendants issus de l'ex-Union soviétique (C.E.I.). Elle a ét […] […] Lire la suite
BUCHANAN JAMES (1919-2013)
James Mc Gill Buchanan est né le 2 octobre 1919 à Murfreesboro dans le Tennessee. Après des études universitaires, il poursuit sa formation de chercheur à l'université de Chicago où il obtient un doctorat en 1948. De 1957 à 1967, professeur à l'université de Charlottesville en Virginie, il dirige le Centre Thomas Jefferson d'études d'économie politique et de philosophie sociale qu'il avait fondé […] […] Lire la suite
CAPITALISME (NOTION DE)
Le capitalisme est le système économique de la plupart des pays de la planète depuis l’effondrement des économies socialistes planifiées en Europe orientale et centrale, symbolisé par la chute du Mur de Berlin, en 1989. Le capitalisme peut être défini par ses deux caractéristiques principales : d’une part, la propriété privée des moyens de production ; d’autre part, une dynamique fondée sur l’acc […] […] Lire la suite
CAPITALISME Sociologie
Dans le chapitre « Visages du capitalisme contemporain » : […] Le capitalisme d'aujourd'hui n'a plus guère à voir avec celui des années 1970. À nouveau, le temps a fait son œuvre. Au cours de ces toutes dernières décennies, le fait le plus marquant est la montée en puissance des marchés financiers. Les actionnaires retrouvent un pouvoir longtemps délaissé et, au nom de la gouvernance de l'entreprise, ils savent faire pression pour rentabiliser au mieux et […] […] Lire la suite
CHINE Économie
Dans le chapitre « Le recul de l'État et la montée du secteur privé » : […] Le succès des réformes dans l'agriculture a incité les autorités à les étendre au reste de l'économie. À partir du début des années 1980, les mesures prises allègent le Plan, délèguent responsabilités et ressources financières aux autorités provinciales, incitent les entreprises d'État à faire du profit, restaurent les primes de rendement pour les salariés, encouragent les initiatives privées, lib […] […] Lire la suite
CHINE, histoire, de 1949 à nos jours
Dans le chapitre « Le développement comme moteur de la relégitimation du parti » : […] La chute du Mur de Berlin et, plus encore, l’éclatement de l’URSS persuadent Deng Xiaoping qu’il ne suffit pas de lutter contre la « libéralisation bourgeoise » pour sauver le régime. Allant à l’encontre de la réaction conservatrice, il entreprend au début de 1992 un voyage dans le sud du pays au cours duquel il affirme que « le développement est indispensable » ( fazhan shi ying daoli ). Pour […] […] Lire la suite
CHINE Hommes et dynamiques territoriales
Dans le chapitre « Le tournant des années 1990 » : […] Dans les années 1980, Hu Yaobang, puis Zhao Ziyang, et après la période post-Tiananmen (1989-1992), les réformateurs menés par Zhu Rongji ont constamment défendu une politique de transformation des structures économiques et sociales. Si une première période avait néanmoins ménagé les équilibres antérieurs, le tournant majeur date de 1992. Il se traduit par la relance des réformes et de l'ouverture […] […] Lire la suite
CHINOISE (CIVILISATION) La littérature
Dans le chapitre « La dernière décennie du siècle : littérature et société marchande » : […] Pour de nombreux observateurs, les années 1990 ouvrent une époque neuve, et l'expression hou xin shiqi wenxue (« littérature post-nouvelle ère »), qui n'est pas sans évoquer notre concept de « postmodernité », prend acte de ce tournant. Les facteurs déterminants dans cette évolution sont assurément les événements de la place Tian'anmen – qui ont marqué pour beaucoup de gens la fin des illusions e […] […] Lire la suite
CLASSES SOCIALES Penser les classes sociales
Dans le chapitre « La conception marxiste des classes sociales » : […] Contrairement à une opinion courante, Karl Marx n'a pas « découvert » les classes sociales : « en ce qui me concerne, écrivait-il en 1852 à Joseph Weydemeyer, ce n'est pas à moi que revient le mérite d'avoir découvert l'existence des classes dans la société moderne, pas plus que la lutte qu'elles s'y livrent. Des historiens bourgeois avaient exposé bien avant moi l'évolution historique de cette […] […] Lire la suite
COMMERCE INTERNATIONAL Théories
Dans le chapitre « L'importation, source de gains » : […] Adam Smith (1776), en s'opposant aux mercantilistes, avance deux arguments importants. Le premier argument est celui de l'avantage absolu : l'importation est à l'origine d'un gain à l'échange et il convient d'acheter à l'étranger ce qui y est disponible à moindre coût. Réciproquement, l'économie nationale exportera les biens pour lesquels elle produit dans des conditions plus avantageuses. Cet ar […] […] Lire la suite
COMMUNISME Histoire économique des pays communistes
L'ensemble des pays appartenant au système socialiste d'économie pouvait se définir, jusqu'à l'effondrement de ce système en 1989-1990, à partir de trois critères principaux. En premier lieu, les activités économiques, tout comme la vie politique, étaient subordonnées aux décisions d'un parti unique, qu'il fût dénommé Parti communiste ou portât un autre nom (Parti socialiste ouvrier hongrois, Par […] […] Lire la suite
CONCURRENCE, économie
La concurrence définit un type de rapports entre les acteurs de la vie économique caractérisé par la liberté de contracter, de commercer, de circuler et d'entreprendre. Elle donne libre cours à des comportements humains très répandus dans un monde aux ressources rares : de la simple émulation et de la compétition d'allure sportive à des actes de rivalité agressive. C'est pourquoi la concurrence es […] […] Lire la suite
COÛTS DE TRANSACTION
Dans le chapitre « Le problème de la coordination » : […] C'est cette dernière question qui va marquer la rupture profonde introduite par l'économie des coûts de transaction par rapport aux raisonnements traditionnels. Les économistes classiques puis néo-classiques ont cru trouver la réponse au problème smithien de la coordination dans l'idée du marché comme « main invisible » organisant la diversité des échanges. En posant la question des coûts de fonc […] […] Lire la suite
COÛT SOCIAL
Dans le chapitre « Intervention de l'État ou jeu du marché ? » : […] Faut-il ou non corriger l'existence des coûts sociaux ou/et compenser les dommages ressentis par certains agents à cette occasion ? Ce problème est fondamental pour l'analyse économique et se retrouve à la base des débats les plus célèbres sur la nécessité ou non de corriger le fonctionnement des marchés ainsi que sur l'intervention de l'État. Pour les uns, l'existence de coûts sociaux met en caus […] […] Lire la suite
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL Histoire
Dans le chapitre « Les perspectives du développement » : […] La disparité des résultats économiques est grande au sein des régions du monde en développement. Pour l'ensemble de l'Asie, et à l'exception des régions ravagées par les conflits armés, les bases du développement construites dans les 1950-1960 ont résisté aux chocs conjoncturels des années 1970-1980. La plupart des pays d'Asie ont connu, à partir des années 1990, un véritable développement et, po […] […] Lire la suite
DROIT, LÉGISLATION ET LIBERTÉ, Friedrich von Hayek Fiche de lecture
Dans le chapitre « Information et ordre spontané du marché » : […] Pour Hayek, comme il l'affirme dès le premier tome de l'ouvrage ( Règles et Ordre ), le monde économique est radicalement incertain et complexe, car l'information n'y existe que sous forme partielle et fragmentée. La prise en compte de cette opacité informationnelle invite d'abord à rompre avec la représentation microéconomique traditionnelle de l'action économique comme le fruit d'un calcul rati […] […] Lire la suite
ÉCONOMÉTRIE
Dans le chapitre « La modélisation structurelle » : […] La deuxième caractéristique de la démarche économétrique relève de ce qu'on appelle la modélisation structurelle . Les grandeurs économiques résultent presque toujours d'équilibres entre différents agents ou groupes d'agents économiques. Par exemple, des quantités de biens échangés sur un marché et le prix de ces biens résultent de comportements d'offreurs et de demandeurs. Le prix d'un objet mis […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE EXPÉRIMENTALE
Dans le chapitre « Comment concevoir l'expérimentation en économie ? » : […] Vernon L. Smith de l'université George Mason en Virginie a été distingué, conjointement à Daniel Kahneman, en octobre 2002 par l'attribution du prix Nobel d'économie « pour avoir fait de l'expérience en laboratoire un instrument d'analyse économique empirique, en particulier dans l'étude de différentes structures de marché ». La reconnaissance de ses travaux visait en fait à consacrer l'économie […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) École de la régulation
Dans le chapitre « La crise du « fordisme » » : […] Pour rendre compte de la crise qui s'installe à partir du milieu des années 1970, les théoriciens de la régulation élaborent un ensemble de propositions originales, qui vont constituer le fondement d'une approche théorique nouvelle. Contrairement aux approches dominantes en économie, l'école de la régulation pose que le marché et a fortiori le capitalisme ne sont pas « auto-régulateurs ». Reprise […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) L'école classique
Dans le chapitre « La question des crises économiques » : […] La piste esquissée par Marx et précisée par Sraffa, conduit à mettre l'accent sur la théorie ricardienne, Adam Smith apparaissant comme un précurseur moins profond de Ricardo. Entre les analyses de Smith et celles de Ricardo apparaissent néanmoins de sérieuses divergences, que l'approche keynésienne aura permis de préciser, concernant les crises économiques et le rôle de la loi de Say. Le point de […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE (Histoire de la pensée économique) Les grands courants
Dans le chapitre « Valeur, répartition et croissance » : […] La valeur fournit le centre de gravitation des mouvements du prix de marché sous l'effet des forces de l'offre et de la demande. Si la demande est égale à l'offre, le prix de marché coïncide avec la valeur : la vente de la marchandise permet au producteur à la fois de récupérer les coûts en matières premières et de distribuer aux salariés, capitalistes et rentiers les salaires, profits et rentes […] […] Lire la suite
ÉCONOMIE INDUSTRIELLE
L'économie industrielle est la branche de l'économie qui étudie le fonctionnement des marchés et les comportements des entreprises sur ces marchés. Elle traite notamment des situations dans lesquelles les entreprises disposent d'un pouvoir de marché , ce que les économistes appellent la concurrence imparfaite . Elle ne se réduit toutefois pas à l'analyse de la concurrence imparfaite. Un de ses obj […] […] Lire la suite
ENTREPRISE Théories et représentations
Dans le chapitre « La théorie des droits de propriété et la théorie de l'agence » : […] Selon la théorie des droits de propriété et la théorie de l'agence, la firme se définit comme propriétaire d'actifs spécifiques ou comme faisceau de relations d'agence. Ces théories n'introduisent pas de nouveau motif à l'existence de la firme. Elles visent plutôt à généraliser les théories précédentes, voire à les simplifier et à en repousser les limites, en approfondissant la portée des argument […] […] Lire la suite
FLUIDITÉ
Caractéristique d'une offre ou d'une demande de biens, de services ou de créances, la fluidité repose sur les possibilités d'adaptation et de mobilité de ces derniers. La fluidité de l'offre et de la demande est l'une des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite, avec l'homogénéité des produits, l'atomicité de l'offre et de la demande, la transparence du marché, la libre entrée et la li […] […] Lire la suite
GODELIER MAURICE (1934- )
Maurice Godelier est un anthropologue français né le 28 février 1934, spécialiste de l’Océanie, dont les recherches se situent à l’interface du marxisme et du structuralisme. Normalien et agrégé de philosophie, licencié de la Sorbonne en psychologie et en lettres, il se forme à l’économie et à l’histoire aux côtés de Charles Bettelheim et de Fernand Braudel, qui le recommande à Claude Lévi-Straus […] […] Lire la suite
HAYEK FRIEDRICH AUGUST VON (1899-1992)
Prix Nobel d'économie en 1974, Friedrich von Hayek est beaucoup plus qu'un économiste : c'est un des grands maîtres de la philosophie sociale et politique du xx e siècle. Né à Vienne le 8 mai 1899, mort à Fribourg-en-Brisgau le 23 mars 1992, il a fait des études de droit et de sciences politiques à l'université de Vienne. Il est d'abord engagé comme expert à l'Institut autrichien de recherche é […] […] Lire la suite
HONGRIE
Dans le chapitre « Le Parti socialiste hongrois, acteur central de la transition » : […] Le passage à l'économie de marché se révélant, dans tous les pays ex-communistes, beaucoup plus long et plus pénible que prévu, la Hongrie a connu une récession économique sévère durant quatre années qui a abouti, le pessimisme naturel des Hongrois aidant, à une sorte de rejet, en 1993, de l'espérance démocratique de la révolution de 1989. Le gouvernement Antall a en outre commis l'erreur de voul […] […] Lire la suite
INÉGALITÉS Analyse et critique
Dans le chapitre « Égalité et inefficacité » : […] Un deuxième argument est que l'égalité serait synonyme d'inefficacité. En garantissant à chacun une égale condition sociale (dans l'accès aux richesses matérielles, dans la participation au pouvoir politique, dans l'appropriation des biens culturels), elle démotiverait les individus, ruinerait les bases de l'émulation et de la concurrence, qui constituent le facteur premier de tout progrès. L'égal […] […] Lire la suite
INTERVENTION DE L'ÉTAT, économie
Dans le chapitre « Efficacité et redistribution » : […] Dans une vision minimaliste, la seule fonction de l'État serait de protéger l'individu contre la violence. L'État n'est nécessaire que parce qu'il permet d'échapper à la loi de la nature où les droits des autres ne sont pas suffisamment reconnus. En garantissant juridiquement les contrats, l'État permet d'instaurer la confiance entre les individus, ce qui favorise la coopération. L'économie publiq […] […] Lire la suite
LA DÉMOCRATIE ET LE MARCHÉ (J.-P. Fitoussi)
Deux discours s'affrontent généralement en ce qui concerne la relation entre le marché et la puissance publique. Pour les thuriféraires du marché, l'intervention de l'État interfère avec les mécanismes du marché, dont elle réduit l'efficacité. Aux antipodes, il y a ceux pour qui la progression du marché dans le processus actuel de globalisation condamnerait l'État à l'impuissance. Dans son essai […] […] Lire la suite
LA MONNAIE ENTRE VIOLENCE ET CONFIANCE (M. Aglietta et A. Orléan) Fiche de lecture
Dans le chapitre « Un nouveau paradigme pour la théorie monétaire » : […] C'est à une définition théorique de la monnaie que Michel Aglietta et André Orléan s'attellent, quant à eux, dans La Monnaie entre violence et confiance (2002), qui renouvelle leur essai de 1982 La Violence de la monnaie . Le second ouvrage vient associer à l'hypothèse mimétique, qui sous-tendait l'essai original, les notions de confiance et de souveraineté. L'hypothèse de base est « qu'il n'est […] […] Lire la suite
LA NATURE DE LA FIRME, Ronald Harry Coase Fiche de lecture
Dans le chapitre « Expliquer l'existence des firmes » : […] Coase part d'une question faussement naïve : pourquoi la coordination entre agents économiques quant à l'usage des ressources se fait-elle tantôt par le marché, tantôt par les firmes, et donc, pourquoi existe-t-il des organisations telles que les firmes dans une économie de marché (partie I) ? Cela tient, selon lui, aux coûts d'utilisation du mécanisme de prix (parties II et III) et d'accès au ma […] […] Lire la suite
LA THÉORIE ÉCONOMIQUE DU SOCIALISME, Oskar Lange Fiche de lecture
Dans le chapitre « Le socialisme de marché » : […] Lange part du constat que les programmes économiques socialistes reposent sur deux propositions : l'abolition de la propriété privée, la disparition de la concurrence et du marché. Pour lui, cette deuxième revendication constitue une erreur, car si le marché est insupportable quand il permet aux propriétaires privés d'accumuler des profits, il constitue le meilleur moyen de favoriser la productio […] […] Lire la suite
LIBÉRALISME
Dans le chapitre « L'éthique du libéralisme » : […] La dissociation de la politique et de l'économie, l'indissociabilité du libéralisme politique et du libéralisme économique : ensemble, les deux principes attestent l'unité profonde du libéralisme. Cette unité réside dans une philosophie ou, mieux, dans ce que Jean Baechler n'hésite pas à appeler une « idéologie ». À ce titre, le libéralisme apporte une réponse à chacune des quatre questions quali […] […] Lire la suite
MACROÉCONOMIE Croissance économique
Dans le chapitre « Optimalité, incitations et intervention de l'État » : […] La croissance est le fruit de l'accumulation d'un capital multidimensionnel. Faut-il en déduire que les États dans le monde devraient chercher à augmenter le plus possible ce taux d'accumulation ? Dans les économies de marché, l'accumulation résulte de décisions privées. Ce sont les ménages qui épargnent, qui déterminent leur montant de capital humain, et les entreprises qui investissent et innov […] […] Lire la suite
MACROÉCONOMIE Emploi
L' emploi désigne tout processus d'affectation des personnes à des tâches économiquement reconnues, le plus souvent rémunérées. En un sens plus large, le terme peut évidemment s'appliquer à l'utilisation d'un facteur de production (emploi d'un capital), voire d'un instrument quelconque (emploi d'un outil, de la persuasion ou de la force, etc.). Mais il s'applique prioritairement au travail des hom […] […] Lire la suite
MACROÉCONOMIE Politique économique
Les économies modernes sont des économies de marché. Le marché constitue le moteur de l'activité économique, et l'expérience du xx e siècle – en Europe de l'Est ou ailleurs – a montré combien il était difficile de s'en passer. Ses défauts sont non moins visibles. Son extension au monde entier semble loin de profiter à tous. Il peut laisser inemployées des forces productives ou, au contraire, les […] […] Lire la suite
MARCHÉ, économie
Par « marché » on entend habituellement plusieurs choses, qui correspondent à des degrés d'abstraction différents. Au départ, il y a l'idée d'un lieu où se retrouvent des acheteurs et des vendeurs, qui effectuent des échanges sur la base de prix, fixés par l'une des parties ou après marchandage. À un niveau d'abstraction plus élevé, le mot marché désigne l'ensemble des transactions concernant un […] […] Lire la suite
MARKETS, MARKET FAILURES AND DEVELOPMENT, Joseph E. Stiglitz Fiche de lecture
Dans le chapitre « Critique de l'information parfaite et réflexion sur l'action de l'État » : […] Dans cet article, Stiglitz avance l'idée que les dotations en facteurs productifs, comme le capital et le travail, ne peuvent être seules responsables d'un écart de richesse aussi important entre les P.D.V. et les pays développés. Pour lui, il est essentiel de tenir compte du cadre dans lequel les opérations économiques sont effectuées : « What is at stake is more than just differences in endowme […] […] Lire la suite
MICROÉCONOMIE Théorie de l'équilibre général
La théorie de l'équilibre général étudie l'allocation des ressources dans le cadre d'une économie de marché où règne la concurrence parfaite. Elle met en lumière la manière dont les marchés et les prix assurent la coordination des activités économiques. Se trouve ainsi formalisée l'idée avancée en 1776 par Adam Smith dans La Richesse des nations , selon laquelle c'est la « main invisible » des mar […] […] Lire la suite
MICROÉCONOMIE Théorie microéconomique
Dans le chapitre « Incertitudes et informations » : […] Dès l'introduction de cet article, il a été précisé que, en théorie microéconomique, deux objets matériellement identiques mais disponibles à des dates différentes étaient traités comme des biens différents. À la fin de la section 1, il a été indiqué que le système des prix des biens était constitué de prix actualisés à la première date. Ceci ne signifie pas que toute difficulté relative à l'écoul […] […] Lire la suite
MONOPSONE
Situation assez rare d'un marché où un seul acheteur fait face à un grand nombre de vendeurs d'un même produit. Une ville isolée où il n'existe qu'une entreprise susceptible d'embaucher offre un exemple de monopsone pur, l'entreprise étant, vu sa situation d'unique employeur (acheteur de travail), en mesure de payer des salaires inférieurs à ceux qu'elle paierait en régime de concurrence. Les cas […] […] Lire la suite
NASH JOHN FORBES (1928-2015)
Le prix Nobel 1994 est comme un cadeau d'anniversaire. Cinquante ans plus tôt, en 1944, John Von Neumann et Oskar Morgenstern publiaient la première édition d'un ouvrage fondateur, The Theory of Game s and Economic Behaviour . En 1994, trois des plus grands théoriciens des jeux sont récompensés par l'Académie royale des sciences de Suède pour leur « analyse fondamentale de l'équilibre, dans la t […] […] Lire la suite
NOUVELLE ÉCOLE CLASSIQUE (N.E.C.), économie
Née dans les années 1970 d'une réflexion sur les insuffisances des modèles keynésiens, la nouvelle école classique (N.E.C.) a pour objectif de fournir un cadre d'analyse à l'évolution de l'activité économique d'un pays. Elle est fondée sur une vision optimiste du capitalisme de marché, celle que défendait Adam Smith dans ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1 […] […] Lire la suite
ORLÉAN ANDRÉ (1950- )
L’économiste théoricien français André Orléan est un défenseur de l’unité des sciences sociales, reconnu pour ses travaux sur le mimétisme, la monnaie et les conventions financières. […] […] Lire la suite
PAUVRETÉ ET REVENUS MINIMA
Dans le chapitre « Un substitut à l'intervention publique dans l'économie » : […] Il existe cependant d'autres justifications, d'orientation plus libérale. Ainsi, Béatrice Majnoni d'Intignano (1997, 1998) estime que, « en dissociant les revenus de subsistance des revenus d'activité, on permettrait aux entreprises de rémunérer les travailleurs selon leur valeur d'échange et leur productivité, d'embaucher et de débaucher librement ». En d'autres termes, pourquoi maintenir S.M.I. […] […] Lire la suite
PÉTROLE La fin du pétrole : mythes et réalités
Dans le chapitre « Un peu d'histoire » : […] Les hydrocarbures et le pétrole en particulier sont historiquement liés à l'essor des pays industrialisés qui, au xx e siècle, ont véritablement fondé leur économie et développé leur mode de vie sur cette ressource énergétique. On retient comme date de départ la découverte, en 1859, par le colonel Drake, à Titusville en Pennsylvanie, du premier gisement de pétrole exploité de façon moderne (exis […] […] Lire la suite
PRESSE Naissance et développement de la presse écrite
Dans le chapitre « Les grandes étapes de l'évolution des marchés de la presse » : […] Au-delà des spécificités nationales et avec, il est vrai, de notables décalages dans le temps, tous les pays occidentaux ont connu une évolution comparable dont les étapes furent d'abord très directement influencées par la libéralisation progressive de leur régime politique. Ce n'est qu'une fois libérée de la tutelle administrative que la presse put se développer sans entrave : les facteurs comme […] […] Lire la suite
PROFIT
Dans le chapitre « Les formes du marché » : […] La théorie comme la pratique (cf. économie de marché , monopole ) montrent qu'en situation de monopole, par exemple, les profits sont supérieurs à ceux qui naissent sur des marchés plus concurrentiels. Dès lors, ne suffit-il pas d'élaborer une théorie des marchés pour obtenir, en corollaire, une théorie rendant compte, à la fois, de l'apparition du profit, mais également de son maintien (les firm […] […] Lire la suite
PS (Parti socialiste), France
Dans le chapitre « Évolutions et recompositions internes » : […] Les conditions de ce retour au pouvoir repoussent la clarification idéologique amorcée au congrès de l'Arche de la Défense en décembre 1991 et lors des états généraux de Lyon en juillet 1993. En 1991, une nouvelle déclaration de principes a été adoptée, reconnaissant du bout des lèvres l'économie de marché (« Le Parti socialiste est favorable à une société d'économie mixte qui, sans méconnaître l […] […] Lire la suite
PUBLIQUES RELATIONS
Si les origines de l'expression « relations publiques » sont incertaines, le développement des procédés et des techniques que les relations publiques recouvrent ainsi que les buts poursuivis sont liés à l'aventure industrielle américaine : les moyens utilisés par certaines firmes pour accéder à la puissance et contrôler certains marchés ayant altéré leur image dans l'opinion, plusieurs magnats de […] […] Lire la suite
REVENU NATIONAL
Dans le chapitre « L'importance prise par la comptabilité nationale dans l'après-guerre » : […] Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs raisons impératives ont incité les États à développer leur comptabilité nationale. Parmi elles, il y a les besoins de la reconstruction, qui posent des problèmes similaires à ceux de la guerre ; la conviction presque universelle (en grande partie grâce à l'acceptation des idées de Keynes) que l' État doit et peut maintenir le plein emploi et réduire l'a […] […] Lire la suite
ROUMANIE
Dans le chapitre « Une transition en dents de scie dans un pays vieillissant » : […] La transition vers l'économie de marché qui suit le renversement de Ceauşescu est portée par une équipe de communistes réformistes qui avaient été écartés des affaires dix ans plus tôt, quand le réformisme pouvait encore être tenté, comme dans l'U.R.S.S. de Gorbatchev, en Hongrie, voire en Pologne. C'est ce qui explique que la privatisation a été tardive, freinée même dans le cas des grandes indu […] […] Lire la suite
SEUILS ÉCONOMIQUES
Dans le chapitre « Coordination de la théorie économique » : […] En mesurant le degré de discontinuité, on laisse par là même une place à l'étude de liaisons profondes. On l'a constaté pour le problème de l'agrégation : le passage du microéconomique au macroéconomique. L'élargissement du marché du monopole à la structure concurrentielle aboutit bien à des mécanismes différents, mais ces mécanismes s'expliquent tous par un fonds commun sous-jacent : la conscien […] […] Lire la suite
SOCIALISME Social-démocratie
Dans le chapitre « Le virage social-libéral » : […] Dans les années 1980, les brèves expériences néo-keynésiennes du PS français (1981-1982) et du PASOK grec (1981-1984), poursuivies dans un environnement international hostile, se sont soldées par des échecs. La social-démocratie se retrouve sans cadre théorique et programmatique. Les partis sociaux-démocrates alors au pouvoir dans le sud de l'Europe mènent des politiques de désinflation compétiti […] […] Lire la suite
STIGLER GEORGE (1911-1991)
Né le 17 octobre 1911 à Renton, dans l'État de Washington, docteur de l'université de Chicago en 1938, le professeur George Stigler a fait toute sa carrière comme enseignant aux universités de l'Iowa (1936-1938), du Minnesota (1938-1946), à Brown University (Rhode Island) en 1946-1947, à Columbia (1947-1958), enfin à Chicago (1958-1981). Il n'a pas eu, en Europe, une audience comparable à celle qu […] […] Lire la suite
TANZANIE
Dans le chapitre « La Tanzanie postsocialiste » : […] Dans les années 1980, le socialisme, qui était la fierté d'une grande partie de la population et avait contribué au renom international de la Tanzanie, céda face aux pressions internes et externes. Les échecs des politiques menées et le poids du contexte économique international se conjuguèrent pour opérer, en quelques années, le passage d'une économie socialiste planifiée à une économie de libre […] […] Lire la suite
YEN
Dans le chapitre « Le taux de change fixe » : […] Après sa capitulation, le Japon perd ses conquêtes territoriales, et sa capacité de production est réduite d'un tiers par rapport à l'avant-guerre. La population est au bord de la famine, le marché noir et l'inflation renforcent la pénurie, la balance des opérations courantes connaît un profond déficit. La dette publique dépasse 200 p. 100 du PIB en 1945. Les encaisses monétaires accumulées sans […] […] Lire la suite
ZHAO ZIYANG [TCHAO TSEU-YANG] (1919-2005)
Homme politique chinois. Zhao Ziyang est né en 1919 dans le Henan (district de Hua). Issu, comme nombre de figures historiques de la République populaire de Chine, d'une famille de propriétaires fonciers, il adhère en 1932 à la Ligue des jeunesses communistes. Actif membre clandestin du Parti communiste chinois (P.C.C.) pendant la guerre de résistance antijaponaise puis la guerre civile, Zhao réa […] […] Lire la suite