MINEURS DROIT DES
ENFANCE (Situation contemporaine) - Le droit de l'enfant
Branche spéciale du droit, le droit des mineurs embrasse l'ensemble des dispositions juridiques ayant trait à la protection et au statut de l'enfant. Ce droit ne s'est constitué qu'à une époque relativement récente dans l'histoire juridique française.Jusqu'au milieu du xixe siècle, les rapports familiaux étaient considérés comme relevant du droit natu […] Lire la suite
ADOPTION
Dans le chapitre « L'adoption aujourd'hui » : […] L'évolution des chiffres résument parfaitement les tendances en cours : alors que le nombre d'adoptions plénières prononcées en France a été longtemps supérieur au nombre d'adoptions simples, la tendance s'est largement inversée (plus de 66 p. 100 des demandes en 2004). Mais si l'on s'intéresse aux seules adoptions d'enfants mineurs, l'adoption simple n'y représente qu'environ 20 p. 100. Outre un […] Lire la suite
DROIT CIVIL DES PERSONNES (France) - (repères chronologiques)
1792 Sécularisation de l'état civil (naissance, mariage, décès) et institution d'un régime de divorce soit par consentement mutuel, soit sur demande de l'un des époux (notamment pour incompatibilité d'humeur), où les conjoints sont traités à égalité. 1804 Promulgation du Code civil, dit Code Napoléon. À côté du divorce, la séparation de corps est prévue. La femme mariée est réputée juridiquement i […] Lire la suite
ÉMANCIPATION
En droit civil, l'émancipation est une cessation anticipée de l'autorité parentale, cessation qui comporte l'octroi à l'enfant d'une presque totale capacité. Dans l'ancien droit coexistaient l'émancipation romaine en pays de droit écrit, et la mise hors de pain et pot en pays de coutumes. Actuellement, en droit français, il existe deux sortes d'émancipation réglées par les articles 476 à 487 du Co […] Lire la suite
FILIATION, droit
Dans le chapitre « Le modèle de la filiation biologique » : […] L'établissement de la filiation est traditionnellement lié à l'union des parents. Deux adages latins attestent l'ancienneté de cette problématique : mater semper certa est et pater is est quem nuptiae demonstrant , autrement dit, alors que la maternité résulte de l'accouchement, la paternité est fondée sur le mariage. On distingue donc les enfants légitimes , dont les parents sont mariés, et les e […] Lire la suite
INCAPACITÉS JURIDIQUES
Dans le chapitre « Minorité » : […] Si l'enfant a, dès sa naissance et même, dans beaucoup de législations, dès sa conception, la personnalité juridique, il n'a cependant ni la volonté ni l'intelligence nécessaires pour diriger lui-même ses affaires. Tant qu'il est en bas âge, il ne peut pas donner un véritable consentement et, même lorsqu'il commence à comprendre la portée de ses actes, il n'a encore ni l'expérience ni la maturité […] Lire la suite
JUGE DES ENFANTS ET TRIBUNAL POUR ENFANTS
L'existence de magistrats et de juridictions spéciaux pour juger les délinquants mineurs s'explique par le caractère particulier de la délinquance juvénile. L'ordonnance du 2 février 1945 a décidé que, pour les contraventions des quatre premières classes, les mineurs sont jugés, comme les majeurs, par le tribunal de police. Mais pour les contraventions de cinquième classe, les délits et les crimes […] Lire la suite
PÉNAL DROIT
Dans le chapitre « L'intention délictueuse » : […] L'élément moral désigne la volonté de commettre l'acte matériel. Il est nécessaire pour que l'infraction existe, tant pour les infractions intentionnelles (crimes et majorité des délits) que pour les délits d'imprudence et les contraventions. Dans les premières, l'élément moral est l'intention criminelle (dol pénal) : l'acte et ses conséquences ont été voulus ; dans les seconds, c'est une faute : […] Lire la suite
RESPONSABILITÉ (droit) - Responsabilité civile
Dans le chapitre « Responsabilité du fait d'autrui » : […] La responsabilité du fait d'autrui dans des cas déterminés n'est pas une simple survivance de la vieille responsabilité tribale. Elle répond aux deux fonctions classiques de la responsabilité : elle incite ceux qui exercent une autorité sur autrui à en user de telle sorte qu'ils l'empêchent de commettre des fautes, et elle assure à la victime un responsable normalement plus solvable que l'auteur d […] Lire la suite