ARIDE DOMAINE
ACCUMULATIONS (géologie) Accumulations continentales
Dans le chapitre « Accumulation éolienne » : […] Comme les eaux courantes, le vent a une activité de transport et d'accumulation. Cette activité se situe dans le prolongement de la déflation qu'il exerce aux dépens des formations superficielles meubles. Les observations de terrain ainsi que l'expérimentation en soufflerie montrent que cette prise en charge ne concerne que les éléments ne dépassant pas 0,50 mm de diamètre. À l'opposé, les parti […] […] Lire la suite
AFRIQUE (Structure et milieu) Géographie générale
Dans le chapitre « Les déserts » : […] Les déserts africains évoquent des espaces vides, minéraux, inhabités mais en réalité l'absence d'occupation humaine n'est ni totale ni spécifique des milieux arides. Sauf dans quelques secteurs hyperarides (désert de Libye, Tanezrouft), la végétation n'est pas totalement absente, bien que très rare et discontinue, adaptée aux regs pierreux des hamadas (plateaux) où l'eau peut difficilement êtr […] […] Lire la suite
AMÉRIQUE (Structure et milieu) Géographie
Dans le chapitre « Les grandes zones climatiques » : […] La combinaison de tous ces facteurs substitue à la division zonale, parallèle à la latitude, un véritable quadrillage. Les anomalies sont surtout sensibles dans le domaine des précipitations : toute la partie occidentale des continents, bordée par des courants froids, même si elle est occupée par des reliefs élevés, connaît une aridité plus ou moins totale. Ainsi en est-il du versant ouest des A […] […] Lire la suite
ANDES CORDILLÈRE DES
Dans le chapitre « Les Andes sèches, tropicales et subtropicales » : […] Les Andes sont coupées, transversalement, entre le 4 e et le 30 e parallèle, par une bande sèche qui longe la côte pacifique du Pérou et du Chili, prend en écharpe les Andes occidentales et méridionales de Bolivie, et se termine dans les bassins du piémont argentin entre les 25 e et 30 e parallèles. L'anticyclone du Pacifique Sud, d'où soufflent les alizés qui balaient le littoral péruvien, es […] […] Lire la suite
ARABIE SAOUDITE
Dans le chapitre « Géographie » : […] Le royaume est né dans la province centrale de la péninsule, le Najd, une plate-forme peu élevée, traversée du nord au sud par la chaîne de Touaiq, d'où partent des wadis (cours d'eau non permanents) qui se dirigent vers le golfe Arabo-Persique, comme le wadi Hanifa au sud de Riyad, ou vers l'ouest, comme le grand wadi Ar-Rummah. Le Najd est ponctué par de nombreuses oasis, souvent nourries par […] […] Lire la suite
ARÉISME
Le terme d'aréisme, qui signifie « sans rivière », introduit dans le vocabulaire géographique par E. de Martonne en 1926, s'applique aux régions à la surface desquelles « l'écoulement est pratiquement nul ». L'absence d'écoulement a de profondes répercussions sur l'évolution des formes du terrain et les manifestations de la vie. Comme il n'y a plus de réseau de thalwegs aboutissant au niveau de b […] […] Lire la suite
ARGENTINE
Dans le chapitre « Argentine humide et Argentine sèche » : […] Cet obstacle combiné avec l'étirement du pays sur 34 degrés de latitude donne naissance à des milieux climatiques fortement contrastés dont les oppositions sont accusées par l'irrégularité et, parfois, la violence des types de temps. La succession des saisons froide et chaude, chacune plus ou moins longue selon la latitude, permet certes de classer l'Argentine parmi les pays tempérés. Mais le mot […] […] Lire la suite
ASIE (Géographie humaine et régionale) Espaces et sociétés
Dans le chapitre « Le Moyen-Orient et l'Asie centrale steppiques et arides » : […] À l'ouest et au centre du continent asiatique s'impose le domaine aride, semi-aride, désertique et steppique. Il regroupe des pays où sont majoritaires les espaces recevant moins de 250 millimètres de précipitations annuelles, avec des étés très secs et des hivers inégalement humides. Les montagnes ou la proximité humidifiante de certaines mers peuvent atténuer la sécheresse, mais le désert et […] […] Lire la suite
ASIE (Structure et milieu) Géographie physique
Dans le chapitre « Les climats arides » : […] Dans la plus grande partie de l'Asie moyenne, les conditions offertes au développement de la vie végétale sont bien précaires. L'hiver voit prédominer les situations anticycloniques claires qui engendrent des gelées sévères, redoutées jusqu'au cœur du printemps. Cette dernière saison, marquée par la recrudescence des activités cycloniques, recueille la plus grande partie des précipitations annuell […] […] Lire la suite
AUSTRALIE
Dans le chapitre « Le relief » : […] L'impression générale que donne le relief australien est celle d'un pays usé, d'un modelé sénile. L'étude morphologique peut se diviser en trois parties qui correspondent aux grands ensembles géologiques. Le plateau occidental correspond à une vieille surface d'aplanissement à peine modifiée depuis le Primaire. Les déformations tectoniques du Tertiaire l'ont à peine soulevée et disloquée ; elles […] […] Lire la suite
BRÉSIL Géographie
Dans le chapitre « Le Nordeste péninsulaire » : […] Le cœur du Nordeste (Ceará, Rio Grande do Norte, Paraíba, Pernambouc, Alagoas), qui regroupe 27,4 millions d'habitants, est quatre fois plus densément peuplé que le Nord moyen. Il est connu pour ses anomalies climatiques et sa légendaire richesse culturelle. Outre son liseré côtier d'immenses plages bordées de dunes, de cocotiers et de récifs littoraux formés de grès, qui ont donné leur nom à la v […] […] Lire la suite
CAP-VERT (CABO VERDE)
Dans le chapitre « Un milieu hostile » : […] L' archipel comprend deux groupes d'îles réparties, selon leur orientation par rapport au vent du nord-est, en deux axes : Barlavento (îles du Vent) et Sotavento (îles Sous-le-Vent). Au total, on compte dix îles et huit îlots dont les principaux sont les îlots Branco et Raso pour le Barlavento, et Grande, Luis Carneiro et Sapado pour le Sotavento. L'origine de l'archipel est volcanique. On disting […] […] Lire la suite
CHACO
Le Chaco est une vaste plaine de 600 000 kilomètres carrés qui s'étale au pied des Andes entre l'Amazonie, au nord, et la Pampa, au sud. La vallée des fleuves Paraguay et Paraná, qui longent le rebord du socle brésilien, en marque la limite orient ale. Malgré l'aridité du climat et le vide humain qui en découle, cet immense domaine que se partagent l'Argentine, la Bolivie et le Paraguay a fait n […] […] Lire la suite
CHILI
Dans le chapitre « Le Grand Nord désertique » : […] Le Norte Grande (entre le 18 e et le 27 e degré de latitude sud) correspond au désert d' Atacama. L'agencement du relief y est simple. À l'ouest, la cordillère de la Côte, large en moyenne d'une cinquantaine de kilomètres, a une altitude moyenne de 1 500 mètres. Elle domine l'océan par un impressionnant escarpement, haut de 500 à 800 mètres, falaise accore au nord d'Iquique tandis qu'au sud un […] […] Lire la suite
CHYPRE
Dans le chapitre « Conditions naturelles » : […] Les paysages de l'île de Chypre (9 251 km 2 ), de part et d'autre du 35 e parallèle, très marqués par la sécheresse, évoquent la Turquie et la Syrie, à une centaine de kilomètres de ses côtes. La dynamique profonde de l'écorce terrestre y détermine les contrastes du relief selon trois divisions naturelles majeures. Deux massifs montagneux différents dominent au sud et au nord la longue dépression […] […] Lire la suite
DÉSERTS
Les déserts se définissent à partir de critères climatiques caractérisant les milieux arides : des régions du globe caractérisées par un bilan hydrique déficitaire résultant, pour l'essentiel, de l'insuffisance des précipitations par rapport aux prélèvements de l'évaporation. En réalité, de nombreux autres facteurs interviennent, qui compliquent la notion d'aridité. Car il importe de tenir compt […] […] Lire la suite
ÉGYPTE Géographie
Dans le chapitre « Le milieu physique » : […] L'Égypte utile demeure une étroite bande fertile de plus de 1 100 km de longueur qui s'ouvre au nord sur un delta de quelque 22 000 km 2 . La surface habitée couvre 3,5 p. 100 du pays, soit environ 35 000 km 2 sur 997 739 km 2 (5 p. 100 si l'on ajoute les bonifications agricoles post-1950). L'Égypte est bordée à l'ouest par la Libye, suivant le 25 e méridien de longitude est, conformément à l'a […] […] Lire la suite
ÉRYTHRÉE
Dans le chapitre « Une étroite marche maritime montagneuse » : […] La côte escarpée et montagneuse correspond au rebord ouest du rift de la mer Rouge, dont le Yémen occupe la rive orientale. Au large de Massawa, les îles Dahlak abritent le rivage corallien indenté par le golfe de Zula et la péninsule de Buri. Sur plus de 2 000 mètres de dénivelé, un formidable rebord, haché de failles et de horsts (comme celui couronné par le monastère de Debre Bizen), surmonte […] […] Lire la suite
GOBI DÉSERT DE
Les géographes européens ont souvent désigné sommairement sous le nom de désert de Gobi une vaste région semi-désertique d'Asie centrale, qui s'étend en Mongolie et en Chine. Le terme mongol gobi désigne de larges bassins fermés, à fond surtout caillouteux, qui abondent dans ces régions. Les massifs dunaires et les étendues sablonneuses y sont dans l'ensemble limités. Le Gobi s'étend au nord jus […] […] Lire la suite
IRAN Géographie
Dans le chapitre « Le pays des piémonts » : […] Le territoire et les paysages iraniens associent trois espaces complémentaires : en amont, des montagnes fraîches ( yeylāq ou sardsir ), enneigées en hiver, réservoirs d'eau en été, en aval de vastes plaines désertiques ( qeshlāq ou garmsir ) aux étés torrides, où se perdent les rivières et, au centre, des piémonts au climat contrasté où se concentrent les cultures, les villes et la population. D […] […] Lire la suite
ISRAËL
Dans le chapitre « De la Méditerranée au désert » : […] À l'angle sud-est de la Méditerranée, le pays occupe une position de transition entre les domaines bioclimatiques méditerranéen et tropical aride, avec un gradient d'aridification très régulier du nord vers le sud, doublé par une variation plus complexe du littoral vers l'intérieur, du fait de la configuration du relief en trois bandes parallèles, au moins dans la moitié nord : plaine littorale, […] […] Lire la suite
KALAHARI
Le désert aride et semi-aride du Kalahari est une vaste plaine en forme de bassin située sur le plateau intérieur de l'Afrique méridionale. Il couvre une grande partie du Botswana, le tiers oriental de la Namibie et l'extrémité septentrionale de la province du Cap-Nord en Afrique du Sud. Dans le Sud, il se confond avec le Namib, désert côtier de Namibie. Le Kalahari mesure, dans sa plus grande lo […] […] Lire la suite
KARA-KOUM
Occupant près de 72 p. 100 de la superficie du territoire du Turkménistan, le Kara-Koum (« sables noirs ») est le plus étendu des déserts vrais de l'Asie centrale. Le nord du Kara-Koum est occupé par le plateau Trans-Oungouz, au sous-sol formé de sédiments gréseux que les vents du Quaternaire ont façonnés en désert pierreux (hamada), accumulant dans les dépressions les argiles craquelées par la sé […] […] Lire la suite
LIBYE
Dans le chapitre « Géographie » : […] La géographie de la Libye peut sommairement être résumée à trois traits : la vastitude, une position de carrefour et l'aridité. Avec une superficie de 1 759 540 kilomètres carrés, la Libye est le quatrième plus vaste pays du continent africain, s'étendant sur 1 989 kilomètres du sud-est au nord-ouest et 1 502 kilomètres du nord-est au sud-ouest. Carrefour entre le Maghreb et le Machrek, mais égal […] […] Lire la suite
MAGHREB Géographie
Dans le chapitre « Climat : la menace de l'aridité » : […] Le Maghreb se caractérise par un climat sud- méditerranéen dominé par l'alternance d'une saison sèche et d'une saison humide et froide avec de grandes nuances régionales. L'extension septentrionale des hautes pressions subtropicales explique le temps sec et chaud qui s'installe en été pour une durée plus ou moins longue et qui s'accompagne parfois de vents desséchants appelés guebli , chergui ou […] […] Lire la suite
MAURITANIE
Dans le chapitre « Un milieu naturel dominé par le désert » : […] La République islamique de Mauritanie, avec 1 025 520 kilomètres carrés, se situe au troisième rang des pays les plus grands d'Afrique occidentale, derrière le Niger et le Mali. Sa position entre le 15 e et le 27 e degré de latitude nord en fait un pays de contact et de transition entre le désert saharien (70 p. 100 du territoire), au nord, et les steppes sahéliennes, au sud. La monotonie du rel […] […] Lire la suite
MILS
Dans le chapitre « Les mils : des céréales cultivées dans des régions sèches et chaudes » : […] Les mils sont des céréales de pays chauds : leur croissance est stoppée au-dessous de 15 0 C, et 30 0 C constitue pour ces plantes une température optimale. Ils sont également bien adaptés à la sécheresse et à la semi-aridité. Les plus rustiques sont les millets. Certaines variétés, remarquablement adaptées aux conditions climatiques semi-arides, sont capables de réaliser leur cycle végétatif e […] […] Lire la suite
NAMIB
Le Namib est un désert côtier « froid » qui longe l'Atlantique sur près de 1 900 kilomètres. Il s'étend de la ville de Namibe (autrefois Moçâmedes) en Angola au fleuve Orange dans la province du Cap-Nord en Afrique du Sud, traversant ainsi la Namibie. Le Namib s'enfonce d'environ 150 kilomètres dans les terres jusqu'au pied du Grand Escarpement. La partie méridionale se confond avec le désert du […] […] Lire la suite
NIGER
Dans le chapitre « Des hommes dans une nature hostile » : […] Le tracé de ses frontières, fruit de l'arbitraire colonial français, en a fait un lieu de rencontre entre Maghreb et Afrique noire. Vaste espace de transition, le Niger est formé de trois entités régionales dont les centres de gravité sont hors de son territoire. L'ouest zarma-songhaï (régions de Niamey et Dosso) est tourné vers le golfe de Guinée (Côte d'Ivoire et Ghana) ; le centre méridional et […] […] Lire la suite
OASIS
Historiquement, c'est sans doute à propos des oasis qu'ont été formulées les premières réflexions de nature géographique. On doit à Hérodote la première description de la plus grande et de la plus célèbre des oasis, l'Égypte. Oasis est d'ailleurs un mot égyptien, qui nous est venu par l'intermédiaire des Grecs, sans grande déformation. La violence du contraste qu'offre l'oasis, son eau et sa végét […] […] Lire la suite
PARTICULES ATMOSPHÉRIQUES
Dans le chapitre « Cycle des particules atmosphériques » : […] Le cycle de vie des particules (ou temps de résidence) correspond à l’intervalle de temps compris entre l’instant initial où elles se trouvent dans l’atmosphère et le moment où elles en disparaissent. Leur durée de vie, qui dépend essentiellement de leur taille et de leur composition chimique, peut aller de quelques minutes pour les particules les plus petites (inférieures à 0,1 µm) à plusieurs jo […] […] Lire la suite
PLAINES CENTRALES ou GRANDES PLAINES, États-Unis
Dans le chapitre « Des prairies et des champs » : […] Principalement constituées de prairies semi-arides parcourues par des troupeaux de bisons à l’époque précoloniale, les Grandes Plaines ont été progressivement mises en culture. Elles se caractérisent par des sols fertiles dus à des dépôts sédimentaires anciens et par un climat continental qui implique une forte amplitude thermique. Deux sous-ensembles géomorphologiques se dessinent : de vastes pla […] […] Lire la suite
QATAR
Dans le chapitre « Géographie » : […] La péninsule du Qatar, longue de 160 kilomètres et large de 60 à 80 kilomètres, est comparable à un doigt accroché à la côte de l'immense Arabie et pointé vers l'Iran. Le Qatar, comme l'émirat voisin de Bahreïn, occupe une position très centrale dans le golfe Arabo-Persique puisque cette péninsule est située à mi-distance entre le Chatt el-Arab et le détroit d'Ormuz. Le Qatar a longtemps été consi […] […] Lire la suite
RÉSERVES PHYSIOLOGIQUES Réserves végétales
Dans le chapitre « Réserves hydriques » : […] Un type particulier de réserves se rencontre parmi les plantes adaptées aux régions arides et semi-arides qui accumulent d'abondantes quantités d' eau, qu'elles emploieront durant les périodes de sécheresse. Selon leur morphologie et leur physiologie, plusieurs catégories de plantes peuvent être distinguées : – Les arbres-bouteilles , dont le tronc épaissi est surmonté le plus souvent d'une malin […] […] Lire la suite
ROUGE MER
Dans le chapitre « Un secteur primaire toujours puissant, souvent archaïque » : […] Domaines de l'élevage itinérant, ces régions subarides conservent un fort cheptel. Mais un déclin se manifeste, accéléré par des facteurs humains (exodes, émigrations) et par des facteurs naturels (sécheresse dans la Corne de l'Afrique). Deux secteurs coexistent dans l'agriculture traditionnelle, trop dépendante des aléas atmosphériques, aux faibles rendements, laissant peu de profit aux paysans : […] […] Lire la suite
SAHEL
Espace de transition entre le désert saharien, au nord, et la zone soudanienne, au sud, le Sahel (Es-Sahel en arabe, littéralement « rivage » ou « bordure ») se présente sous la forme d'une bande d'environ 5 500 kilomètres de longueur sur 400 à 500 kilomètres de largeur. Il est présent dans une dizaine de pays africains, depuis l'embouchure du fleuve Sénégal jusqu'à la Djézireh soudanaise (Haut N […] […] Lire la suite
SÃO FRANCISCO RÍO
Dans le chapitre « Climat » : […] Le bassin inférieur du São Francisco se trouve en grande partie dans une zone semi-désertique tropicale, au climat généralement chaud et sec. Les températures maximales dans la région s'élèvent en moyenne à 33 0 C, avec un record à 42 0 C, tandis que les minimales s'affichent à 19 0 C. Les vents dominants soufflent du sud-est, de l'est et du nord-est. Les précipitations sont insuffisantes dans […] […] Lire la suite
SOLS Dégradation des sols
Dans le chapitre « La dégradation biologique » : […] L'expression « dégradation biologique » des sols désigne l'amenuisement du couvert végétal et la baisse du taux de matières organiques, ce qui se traduit par une diminution de la faune du sol ou pédofaune. Ces organismes vivant dans les sols constituent un bon indicateur du fonctionnement et de la fertilité de ce milieu. En effet, ils influencent et améliorent la structure des sols en maintenant u […] […] Lire la suite
SOMALIE
Dans le chapitre « Un Sahel équatorial » : […] La péninsule somali, bien que traversée au sud (à la hauteur de Kismaayo) par l'équateur, appartient au domaine aride (moins de 250 mm/an de précipitations) car le courant frais de Mogadiscio, qui longe la côte de l'océan Indien, limite l'évaporation. Les précipitations, irrégulières en volume, suivent des rythmes équatoriaux. La grande saison des pluies ( gu , de mars à juin) est séparée de la pe […] […] Lire la suite
TERRITOIRE DU NORD, Australie
D'une superficie de 1 346 200 kilomètres carrés, soit plus de deux fois celle de la France, mais avec une population insignifiante (200 000 hab. en 2005) et une densité très faible (1 hab. pour 8 km 2 ), telle est la fiche d'identité du Territoire du Nord australien. L'exploration de cette région isolée a été très tardive : la première traversée de l'Australie, du sud au nord, date seulement de 1 […] […] Lire la suite
TUNISIE
Dans le chapitre « Les milieux bioclimatiques » : […] C'est le contact des masses d'air des latitudes moyennes avec celles des latitudes subtropicales qui détermine les caractéristiques dominantes des milieux bioclimatiques. Dans toute la Tunisie, l'aridité se manifeste par la chaleur et la sécheresse des étés liées à l'invasion de l'air saharien. Dès le printemps, des coups de chehili y font parfois sentir l'haleine brûlante du désert. La xérophil […] […] Lire la suite
XÉROPHYTES
On appelle xérophytes les plantes (dites xérophiles) qui vivent dans des habitats classés comme secs, soit par le substrat, soit par l'atmosphère, soit par l'ensemble des deux. On connaît l'importance vitale de l'eau pour les plantes. Comme chez tout être vivant, l'eau prend part à la structure du cytoplasme et, donc, à l'organisation cellulaire ; elle fournit un milieu aux réactions du métabolis […] […] Lire la suite
Le désert de Gobi, dans l'Altaï mongol, montre des zones dunaires encadrées par des reliefs peu élevés, que parcourent des nomades pratiquant des activités pastorales.
Crédits : B. A. Vikander
Glacis d'ablation vers glacis d'épandage
Passage d'un glacis d'ablation à un glacis d'épandage en région aride.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Indice d'aridité selon Köppen. P représente les précipitations moyennes annuelles en centimètres; T représente les températures moyennes annuelles en degrés Celsius.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Le sud du Kalahari est beaucoup plus aride que le nord. Cependant, il peut y pousser des arbustes et des plantes annuelles qui, après de fortes averses, peuvent fleurir et produire des graines, comme ici ce «Aloe hereroensis», de la famille des Liliales, en Afrique du Sud.
Crédits : Clem Haager/ The National Audubon Society Collection/ Photo Researchers
Répartition des régions arides dans le monde.
Crédits : Encyclopædia Universalis France