CRISTALLOGRAPHIE
ALUNS
Dans le chapitre « Structure cristalline » : […] En 1819, après avoir étudié et comparé les aluns de fer et d'aluminium, Eilhard Mitscherlich définit la notion d'« isomorphie » et établit une règle selon laquelle des substances doivent avoir la même formule lorsqu'elles possèdent la même forme cristalline et sont susceptibles de « syncristalliser », c'est-à-dire de donner des cristaux mixtes ; cette règle appliquée aux aluns le conduisit à pr […] […] Lire la suite
ANTIGÈNES
Dans le chapitre « Les déterminants antigéniques (structure épitopique des Ag) » : […] Le concept de déterminant (site) antigénique élaboré dès 1950 est actuellement un des paradigmes fondamentaux de l'immunologie. Les premiers travaux qui ont étayé ce concept ont été menés entre 1930 et 1965. Ils concernent l'étude de la réactivité des haptènes, des antigènes (protéines et polyosides) et de leurs fragments obtenus par clivage enzymatique ou chimique avec les anticorps homologues ( […] […] Lire la suite
ARGENT, métal
Dans le chapitre « Chimie de l'état solide » : […] L'argent se distingue très nettement de ses partenaires du groupe I b . En effet, les coordinations habituelles pour le cuivre et l'or sont 2 et 4, les plus importantes étant 4 pour le cuivre et 2 pour l'or. L'argent adopte indifféremment les coordinations 2, 4 et 6, et la coordination 3 peut aussi exister . Par suite de l'existence d'une coordination 6 possible pour l'argent, un certain nombre […] […] Lire la suite
BIOPHYSIQUE
Dans le chapitre « Investigation des structures moléculaires » : […] La biophysique moléculaire se donne pour tâche l'étude de l'organisation spatiale des macromolécules en relation avec leurs interactions fonctionnelles dans le milieu biologique. C'est peut-être dans ce domaine que la puissance des méthodes physiques se révèle de façon le plus spectaculaire, par leur pouvoir de résolution aussi bien spatiale que temporelle ; certaines de ces méthodes mesurent de […] […] Lire la suite
BRAGG sir WILLIAM HENRY (1862-1942) & sir WILLIAM LAWRENCE (1890-1971)
Le physicien britannique William Henry Bragg et son fils, le physicien australien William Lawrence Bragg, ont été à l’origine de l’étude de la structure cristalline de composés inorganiques et de molécules organiques au moyen de rayons X. Grâce à ces travaux, ils ont obtenu le prix Nobel de physique en 1915, si bien que William Lawrence Bragg, à vingt-cinq ans, est le plus jeune récipiendaire d’u […] […] Lire la suite
COHEN GEORGES N. (1920- )
Georges Nissim Cohen , né en 1920 à Constantinople, est issu d’une famille juive grecque. Il arrive à Paris avec sa famille dès l’âge d’un an et est naturalisé français en 1930. En 1933, à la suite de la crise économique, ses parents quittent la France pour Athènes où il fréquente le lycée français chez les frères maristes tout en apprenant le grec auprès des enfants de son âge. Après le baccalaur […] […] Lire la suite
CRISTAUX
Le cristal caractérise la forme la plus ordonnée de la matière solide. Il correspond à une disposition très régulière des atomes dont une image est donnée par un empilement régulier de cubes identiques. À l'opposé, il existe des structures où aucun ordre ne semble imposer les positions atomiques ; c'est le cas des états vitreux. Si la matière cristallisée est très fréquente dans la nature, il fau […] […] Lire la suite
CURIEN HUBERT (1924-2005)
De l'École normale supérieure au Conseil des ministres, du laboratoire de physique à la direction de la Délégation générale à la recherche scientifique et technique (D.G.R.S.T.), le parcours d'Hubert Curien est ascensionnel et continu. Pour le public, son nom reste attaché au succès de la fusée Ariane et à la mission du premier spationaute français. Pourtant, il garde en lui le tempérament d'un ch […] […] Lire la suite
DEISENHOFER JOHANN (1943- )
Chimiste cristallographe allemand né le 30 septembre 1943 à Zusamaltheim (Bavière), Johann Deisenhofer fait ses études à l'université technique de Munich, puis à l'institut Max-Planck de biochimie de Martinsried, près de Munich. En 1974, il soutient un doctorat, préparé dans le laboratoire de Robert Huber à Martinsried, sur les applications de la cristallographie de rayons X à des molécules biolo […] […] Lire la suite
DIFFRACTION DES RAYONS X
La thèse de William Lawrence Bragg (1890-1971), publiée en 1913 dans les comptes-rendus de la Cambridge Philosophical Society et titrée Diffraction d'ondes courtes électromagnétiques par un cristal , marque la naissance de l'étude moderne des solides, et en particulier des cristaux. Après ses études à Adélaïde en Australie (sa ville natale), puis à l'université de Cambridge (Royaume-Uni), W. L. […] […] Lire la suite
ÉPITAXIE
Phénomène d'orientation mutuelle de cristaux de substances différentes dû à des analogies étroites dans l'arrangement des atomes des faces communes. Les lois de l'épitaxie ont été énoncées en 1928 par L. Royer. L'épitaxie n'est possible que s'il existe une maille plane, simple ou multiple simple, quasi identique en forme et en dimensions dans les deux réseaux et si les ions du cristal orienté, qui […] […] Lire la suite
FEDOROV ou FYODOROV EVGRAF STEPAN IVANOVITCH (1853-1919)
Cristallographe, minéralogiste et pétrographe russe, Evgraf Stepan Ivanovitch Fedorov naît le 22 décembre 1853 à Orenburg (aujourd'hui Chkalov) dans la famille d'un général de l'armée russe. Sa mère était une femme cultivée, musicienne, qui habitua son fils à une discipline et à un travail réguliers. Plus tard, E. S. Fedorov avouait que sa puissance de travail extraordinaire lui venait d'elle. Apr […] […] Lire la suite
FER L'élément métallique
Dans le chapitre « Structure cristalline » : […] Le fer peut exister sous deux formes cristallines. La forme stable dans les conditions ordinaires de température et de pression est la forme cubique centrée du fer α. Entre 910 0 C et 1 390 0 C, on observe la forme cubique à faces centrées du fer γ. Au-delà de 1 390 0 C et jusqu'au point de fusion, on retrouve la structure cubique centrée : c'est le fer δ. Il en résulte deux points de transfor […] […] Lire la suite
FRIEDEL GEORGES (1865-1933)
Né à Mulhouse en 1865, le cristallographe et géologue Georges Friedel était le fils de Charles Friedel (1832-1899), chimiste de renom. Un des premiers élèves de l'École alsacienne fondée à Paris sur des principes libéraux par son père et le chimiste Philippe de Clermont, il entre à l'École polytechnique en 1885 après un passage par le lycée Louis-le-Grand. Il épouse Hélène Berger-Levrault, fille d […] […] Lire la suite
GÉOLOGIE Géologie contemporaine
Dans le chapitre « Pétrologie expérimentale et minéralogie » : […] La pétrologie expérimentale, que l'on peut définir comme l'étude des transformations des matériaux géologiques à haute pression et à haute température, est l'aboutissement de la pétrographie classique qui s'intéressait à décrire seulement la composition minéralogique des roches. La pétrographie a joué un rôle central en géologie en formulant une classification des roches en grandes familles, que […] […] Lire la suite
GLACE
Dans le chapitre « Réseau cristallin de la glace I » : […] La diffraction des rayons X et la spectroscopie montrent que, dans le minéral glace ordinaire (glace Ih), chaque atome d'oxygène se trouve au centre d'un tétraèdre régulier formé par les quatre atomes d'oxygène les plus proches, situés à 0,2767 nm, auxquels il est lié par l'intermédiaire des liaisons hydrogène. L'angle entre deux liaisons hydrogène est de 109,47 0 . Cette liaison est due au fait q […] […] Lire la suite
GONIOMÈTRE
Instrument qui sert à mesurer des angles. Il en existe de nombreux types dont la construction varie selon l'affectation de l'appareil : navigation aérienne, navigation maritime, repérage radioélectrique, tir d'artillerie, topographie, anthropologie physique, cristallographie ou optique. Le plus précis d'entre eux est le goniomètre optique à réflexion dont la précision atteint la seconde d'arc. Sa […] […] Lire la suite
GRENATS
Dans le chapitre « Structure cristalline » : […] C'est la structure cristalline qui détermine la nature des interactions magnétiques. La structure grenat se classe dans l'holoèdre du système cubique appartenant au groupe d'espace I à 3d-O h 10 . Chaque cellule unité contient huit unités de formule A 3 B 2 C 3 O 12 . Les atomes métalliques (cations) A, B et C se trouvent dans des sites cristallographiques bien définis, entourés respectivement de […] […] Lire la suite
GROUPES (mathématiques) Généralités
Dans le chapitre « Groupes diédraux » : […] Pour n ≥ 3, on appelle groupe diédral D n le groupe des rotations et des symétries du plan qui conservent un polygone régulier à n sommets. Ce groupe est d'ordre 2 n , car il contient n rotations, qui forment un sous-groupe isomorphe au groupe cyclique C n et n symétries (par rapport aux n droites joignant les sommets au centre du polygone). Si on numérote les sommets 1, 2, ..., n (en choi […] […] Lire la suite
HAUPTMAN HERBERT AARON (1917-2011)
Mathématicien et cristallographe américain, Herbert Aaron Hauptman est né le 14 février 1917 à New York. En 1939, il est diplômé en mathématiques de l'université Columbia. De 1940 à 1942, il est statisticien dans le service du recensement, puis effectue trois ans de service militaire comme officier météorologue et deux ans comme instructeur en électronique. En 1947, il rejoint l'équipe du Naval Re […] […] Lire la suite
HAÜY RENÉ JUST (1743-1822)
Ce fut sans conteste un fondateur, mais dans un domaine moins accessible au grand public que celui où son frère cadet Valentin s'illustra au service des aveugles. L'abbé René Just Haüy a créé la cristallographie rationnelle dans le même temps où Lavoisier révolutionnait la chimie. Rapprocher ces deux noms n'est pas sacrifier à la coïncidence de leurs dates de naissance. Issus de préoccupations dis […] […] Lire la suite
HODGKIN DOROTHY MARY CROWFOOT (1910-1994)
Biochimiste britannique née au Caire (Égypte), décédée à Ilmington (Warwickshire). Dorothy Mary Crowfoot Hodgkin commence en 1928 ses études de chimie à Oxford et les poursuit en 1932 à Cambridge, où elle s'initie, sous la direction de John Desmond Bernal, à la détermination de structures cristallines par diffraction des rayons X. Elle revient en 1934 à Oxford, où elle va effectuer le reste de sa […] […] Lire la suite
HUBER ROBERT (1937- )
Chimiste cristallographe allemand né le 20 février 1937 à Munich, Robert Huber fait ses études à l'université technique de cette ville et il y soutient en 1963 un doctorat préparé sous la direction du biochimiste P. Karlson et du cristallographe W. Hoppe. Il entre à l'institut Max-Planck, où il exerce rapidement les fonctions de chef de division en biochimie. Il se tourne vers la chimie des proté […] […] Lire la suite
INCLUSIONS, physique du solide
Presque tous les cristaux comportent des lacunes de cristallisation ou des cavités remplies par des corps à l'état gazeux, liquide ou solide. Ces inclusions sont connues depuis très longtemps puisque H. Sorby en donne les premières descriptions dès le début du xix e siècle, mais ce n'est que vers les années cinquante et sous l'impulsion de chercheurs comme G. Deicha en France, E. Roedder aux État […] […] Lire la suite
KARLE JEROME (1918- )
Cristallographe américain né le 18 juin 1918 à New York, Jerome Karle a été un moment attiré par la carrière de pianiste professionnel, mais entreprend finalement des études scientifiques à l'université Harvard (Cambridge, Massachusetts), puis à l'université du Michigan, à Lansing, où il obtient un doctorat en 1943. Son sujet de thèse concernait la détermination de la structure de molécules gazeus […] […] Lire la suite
KENDREW sir JOHN COWDERY (1917-1997)
Biochimiste britannique né le 24 mars 1917 à Oxford et mort le 23 août 1997 à Cambridge, sir John Cowdery Kendrew effectue des études de chimie à l'université de Cambridge puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, travaille dans un centre de recherche du ministère de la guerre à la mise au point du radar. Après la guerre, il revient à Cambridge, où il rencontre Max Ferdinand Perutz, qui deviendra […] […] Lire la suite
KLUG AARON (1926-2018)
Biochimiste britannique, Aaron Klug est né le 11 août 1926 à Zelvas (Lituanie). Sa famille s'installe en 1928 en Afrique du Sud, où il fait ses études secondaires et supérieures et s'initie à la cristallographie. En 1949, il part pour la Grande-Bretagne, à Cambridge, préparer dans le laboratoire Cavendish, sous la direction de Hartree, une thèse de doctorat qu'il soutient en 1952. Il obtient alors […] […] Lire la suite
LIPSCOMB WILLIAM NUNN Jr. (1919-2011)
Chimiste américain né le 9 décembre 1919 à Cleveland (Ohio), William Nunn Lipscomb Jr. effectue ses études supérieures à l'institut de technologie de Californie (Caltech), à Pasadena, où il obtient en 1946 un doctorat préparé sous la direction de Linus Carl Pauling (Prix Nobel de chimie 1954). Après avoir été professeur associé de chimie physique à l'université du Minnesota, il est nommé en 1959 p […] […] Lire la suite
LITHOSPHÈRE
Dans le chapitre « Anisotropie sismique » : […] La lithosphère océanique est créée au niveau des dorsales océaniques lorsque l'asthénosphère, en mouvement sous celles-ci, se fige. Elle enregistre donc la structure de l'écoulement plastique de l'asthénosphère . Or cet écoulement a pour effet d'engendrer des orientations préférentielles du réseau cristallin dans les minéraux constitutifs des péridotites de l'asthénosphère, principalement l' olivi […] […] Lire la suite
MATIÈRE
Dans le chapitre « L'idéalisation de l'espace cristallin ; un détour heuristique vers les structures moléculaires » : […] De longue date, la distinction et l'identification des minéraux se faisait d'après leurs attributs organoleptiques ; le repérage de formes caractéristiques n'était que l'un des arguments d'une diagnose mal assurée dans la hiérarchie des critères. Cependant, à la fin du xviii e siècle, sur la voie de la reconnaissance d'espèces minérales (et non plus seulement de « sortes »), l'identification de f […] […] Lire la suite
MATIÈRE (physique) Transitions de phase
Dans le chapitre « Polymorphisme cristallin » : […] Les transitions entre variétés cristallines différentes d'un même corps pur sont, elles aussi, des transitions sans paramètre d'ordre. À une température et à une pression déterminées, la phase la plus stable est celle dont le potentiel thermodynamique est le plus bas. La variation de volume qui accompagne une transition entre deux formes cristallines différentes étant, en général, très faible, on […] […] Lire la suite
MÉTALLOGRAPHIE Microscopie électronique
Dans le chapitre « Renseignements cristallographiques » : […] L'étude de la cristallographie des constituants, en particulier l'orientation des grains d'un solide polycristallin, peut être abordée sur un échantillon massif par deux techniques différentes qui sont, d'une part, les figures de diffraction du type pseudo-Kikuchi et, d'autre part, la diffraction de Kossel. Dans le premier cas, le diagramme de diffraction est obtenu, comme pour les images en contr […] […] Lire la suite
MICHEL HARTMUT (1948- )
Biochimiste allemand né le 18 juillet 1948 à Ludwigsburg. Hartmut Michel fait ses études de biochimie à l'université de Tübingen, puis à l'université de Würtzburg, où il obtient son doctorat en 1977. À Tübingen, Michel commence une longue et fructueuse collaboration avec D. Oesterhelt, un spécialiste de bioénergétique et des protéines membranaires. Michel travaille à mettre au point des méthodes […] […] Lire la suite
MICROSCOPIE
Dans le chapitre « Comprendre les images et les clichés de diffraction » : […] À cette fin, il faut comprendre comment les électrons tombant sur l'échantillon interagissent avec lui et comment l'information qu'ils transportent est ensuite recueillie par les détecteurs. Procédons par étapes : si nous envoyons un faisceau parallèle d'électrons sur un atome isolé, il y a diffusion du faisceau par l'atome, c'est-à-dire qu'après interaction les électrons voyagent dans toutes les […] […] Lire la suite
MINÉRALOGIE
Dans le chapitre « Historique » : […] Ce sont des minéraux – éléments natifs comme le cuivre, l'or – qui ont été les premiers métaux utilisés par l'homme. En particulier, le cuivre a ouvert l'ère des métaux avec l'âge du cuivre ou Chalcolithique (vers 6000 av. J.-C.). Aristote divisa en deux classes le monde minéral : les métaux et les « fossiles » (roches et minéraux non métalliques). On trouve ensuite les travaux des naturalistes ar […] […] Lire la suite
MITSCHERLICH EILHARD (1794-1863)
Chimiste allemand, né à Neuende et mort à Berlin, qui est devenu célèbre à la suite de ses travaux sur l'isomorphisme. Eilhard Mitscherlich étudie les langues orientales à Nuremberg puis à Paris et espère participer à la mission que Napoléon doit envoyer en Perse en 1813. L'abandon de ce projet l'amène à étudier la médecine à Göttingen ; mais, dans la bibliothèque de cette université, il examine d […] […] Lire la suite
PERUTZ MAX FERDINAND (1914-2002)
Max Perutz est un chimiste britannique d’origine autrichienne. Né à Vienne le 19 mai 1914, il réside à Cambridge (Angleterre) à partir de 1936, et c'est là qu'il réalise les travaux qui fondent la cristallographie des protéines, qui lui valent le prix Nobel de chimie en 1962. Issu d'une famille juive établie dans l'industrie textile et bien intégrée à la bourgeoisie viennoise, le jeune Perutz s'es […] […] Lire la suite
PROTÉINES Structures
Dans le chapitre « Les méthodes d’analyse des structures protéiques » : […] Les niveaux suivants dans la structure des protéines, supposent d’acquerir des données sur la position dans l’espace des aminoacides le uns par rapport aux autres. Au fil de l’évolution des techniques, l’analyse de la conformation des protéines a utilisé des outils très divers. Les premières études de structures tridimensionnelles ont été réalisées par analyse des images issues de la diffraction […] […] Lire la suite
QUASI-CRISTAUX
Le terme quasi-cristal désigne un état particulier de la matière condensée découvert de façon fortuite, en 1984, dans un alliage métallique d'aluminium et de manganèse par D. Shechtman, I. Blech, D. Gratias et J. Cahn. L' originalité de cet état tient à sa structure atomique, c'est-à-dire à un arrangement particulier des atomes dans l'espace. En effet, les premières observations, réalisées en micr […] […] Lire la suite
RAYONS X
Dans le chapitre « L'analyse radiocristallographique » : […] La détermination de la structure atomique des molécules dans les cristaux est un outil essentiel du chimiste et du biochimiste. Un autre usage de la diffraction des rayons X est la recherche des phases dans une poudre de microcristaux. En effet, le diagramme de poudre de l'échantillon est la superposition des diagrammes des phases cristallisées constituantes. Pour les identifier, il existe des […] […] Lire la suite
ROMÉ DE LISLE JEAN-BAPTISTE-LOUIS (1736-1790)
Naturaliste et cristallographe français, né à Gray, de parents peu fortunés. Il quitte sa famille pour Paris, où il étudie les sciences humaines ; après avoir terminé ses études, il obtient le poste de secrétaire d'une compagnie d'artillerie et de génie en partance pour les Indes. À la bataille de Pondichéry, il est fait prisonnier par les Anglais et, après un long périple qui le conduit jusqu'en […] […] Lire la suite
SCHÖNFLIES ARTHUR MORITZ (1853-1928)
Mathématicien et cristallographe allemand, né le 17 avril 1853 à Landsberg an der Warthe (aujourd'hui Gorzow en Pologne). Après avoir étudié les mathématiques à l'université de Berlin de 1870 à 1875, Arthur Schönflies, élève de Kummer, obtient en 1877 le grade de docteur en philosophie. Il enseigne comme professeur de lycée tout d'abord à Berlin, et pendant les années 1880-1884 au lycée de Colmar. […] […] Lire la suite
SYMÉTRIES, physique
Dans le chapitre « Les symétries discrètes » : […] Dans le monde physique, de nombreuses symétries discrètes sont effectivement réalisées par la nature ; le caractère discret s'oppose ici à continu, dans le sens où il fait appel à un groupe dénombrable de transformations. Ainsi, lorsqu'on observe soigneusement un diamant (cristal de carbone pur) ou un cristal de sel de cuisine (chlorure de sodium), on peut mettre en évidence des axes ou des plans […] […] Lire la suite
TELLURE
Symbole chimique : Te Numéro atomique : 52 Masse atomique : 127,6 g Point de fusion : 449,8 0 C Point d'ébullition : 1 390 0 C Densité (à 20 0 C) : 6,4 Élément chimique de la famille des chalcogènes (colonne VI a de la classification périodique), d'aspect argenté et de dureté 2,3 (échelle Mohs), le tellure fut découvert en 1798 par M. H. Klaproth et étudié par J. J. Berzelius (1832). C'est un él […] […] Lire la suite
URANIUM
Dans le chapitre « Transformations de phases » : […] L'uranium possède trois variétés allotropiques entre la température ambiante et son point de fusion. Jusqu'à 668 0 C, il présente la structure orthorhombique (phase α) ; entre 668 et 775 0 C, il possède la structure quadratique (phase β) ; enfin, de 775 0 C jusqu'au point de fusion 1 130 0 C, il présente la structure cubique centrée (phase γ). Dans la phase α orthorhombique, les paramètres de […] […] Lire la suite
WILKINS MAURICE HUGH FREDERICK (1916-2004)
Biophysicien britannique, Maurice Hugh Frederick Wilkins prit une part importante dans le développement de la biologie moléculaire. Né le 15 décembre 1916 à Pongaroa (Nouvelle-Zélande), Maurice Wilkins étudie la physique à Cambridge et à Birmingham. Après la Seconde Guerre mondiale, il devient attaché à l'unité de physique de l'université de Cambridge, puis il entre au Conseil de la recherche médi […] […] Lire la suite
WYART JEAN (1902-1992)
C'est à Avion, dans le pays minier lensois, que naquit Jean Wyart ; il décéda à Paris en 1992. Son père était mécanicien à la Compagnie des chemins de fer du Nord. La scolarité du jeune Jean fut d'abord celle des enfants de son milieu ; mais, en 1914, elle fut bouleversée par la guerre. La famille dut fuir devant l'avancée allemande. Après des moments difficiles, elle retrouva le calme à Abbeville […] […] Lire la suite
Chlorure de césium : structure
Chaque ion a 8 plus proches voisins de signe opposé, situés à une distance égale à la moitié de la diagonale du cube.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Chlorure de sodium : structure
Chaque ion possède 6 plus proches voisins, de signe opposé, situés à une distance égale à la moitié de l'arête du cube.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Dans un cristal d'arsenic (As), chaque atome établit trois liaisons covalentes avec trois premiers voisins. Ces liaisons, non planes, forment un trièdre. Le cristal d'arsenic est formé de l'empilement de ces différentes couches reliées entre elles par des interactions de Van der Waals.
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Densité électronique d'un cristal
Densité électronique en électrons par Å
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Dislocation linéaire : dans ce type de défaut simple dans un réseau cristallin, un plan d'atomes vertical s'interrompt brusquement sur une « ligne de dislocation ».
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Maille cubique du diamant : tout atome (0) est au centre d'un tétraèdre dont les sommets sont occupés par les atomes premiers voisins (1), (2), (3) et (4).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Les biochimistes britanniques Max Perutz (d'origine autrichienne), à gauche, et John Kendrew ont partagé le prix Nobel de chimie, en 1962, pour leurs travaux sur les hémoprotéines.
Crédits : Hulton Getty
Dans un métal monoatomique, les atomes ou les ions peuvent être assimilés géométriquement à des sphères. Dans un plan, les sphères sont juxtaposées et chacune est tangente à six voisines. Dans les plans voisins, les sphères peuvent occuper les positions B ou C. On obtient...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Les 14 réseaux de Bravais se regroupent en 7 systèmes cristallins caractérisés par leur symétrie de rotation (groupe ponctuel). Le plus symétrique est le système cubique et le moins symétrique est le système triclinique;
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Structure cristalline dans le système cubique face centrée
Un cristal de NaCl rassemble des ions Na+ et Cl—, alternativement disposés sur des faisceaux de base carrée. En termes de structure cristalline, NaCl cristallise dans le système cubique face centrée (c.f.c.).
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Structure de l’olivine cristalline et fondue
Dans ces structures de l'olivine cristalline (à gauche) et fondue (à droite), le parallélépipède bleu indique la maille cristalline élémentaire de l'olivine. Les tétraèdres sont constitués d'un atome de silicium en leur centre et de quatre atomes d'oxygène à chacun des...
Crédits : Iain Bethune
Exemple du résultat d'une détermination de structure d'un cristal (2SbCI
Crédits : Encyclopædia Universalis France
William Henry Bragg et William Lawrence Bragg
Les physiciens britanniques William Henry Bragg (1862-1942) et son fils William Lawrence Bragg (1890-1971), tous deux lauréats du prix Nobel de physique en 1915, pour l'étude des cristaux par diffraction des rayons X.
Crédits : Hulton Getty
Le physicien britannique William Lawrence Bragg (1890-1971) a reçu, conjointement avec son père William Henry Bragg (1862-1942), le prix Nobel de physique en 1915, pour l'étude des cristaux par diffraction des rayons X.
Crédits : Hulton Archive/ Getty Images