CONDENSATION, météorologie
ANTICYCLONES
Dans le chapitre « Anticyclones, brouillards et grands froids » : […] Comme chacun peut régulièrement le constater, les nuits claires sont généralement les plus froides. Aucune couverture nuageuse ne retenant le rayonnement terrestre, le sol et les basses couches de l'atmosphère se refroidissent plus rapidement. Si ce refroidissement est suffisant pour que la température de l’air descende en dessous de la température du point de rosée, l’air se sursature en humidité […] […] Lire la suite
ASCENDANCE, météorologie
Dans le chapitre « L’instabilité convective » : […] Dans l’atmosphère, les mouvements horizontaux sont en moyenne beaucoup plus rapides et transportent bien plus de matière que les mouvements verticaux. Pour marquer cette différence, en météorologie, on utilise généralement les termes « advection » pour désigner les transports horizontaux et « convection » pour les déplacements d’air verticaux, ascendants ou descendants. L’instabilité convective c […] […] Lire la suite
ATMOSPHÈRE Thermodynamique
Dans le chapitre « Physique des changements d’état de l’eau » : […] Lorsque la tension de vapeur e atteint une valeur e s , dite tension de vapeur saturante, les échanges à l’interface entre de la vapeur et du liquide sont équilibrés, la vapeur ne peut pas accueillir plus de molécules qu’elle n’en contient déjà, on dit qu’elle est saturée par rapport à l’eau liquide – ce qui correspond à une humidité relative HU (p. 100 ) = 100 e / e s = 100 p. 100 . Il en es […] […] Lire la suite
BROUILLARDS
Dans le chapitre « Composition et formation des brouillards » : […] Les gouttelettes observées dans les brouillards, comme les cristaux observés dans les brouillards glacés, ont un diamètre généralement compris entre quelques micromètres et quelques dizaines de micromètres (c’est-à-dire qu’il faudrait en mettre quelques centaines côte à côte pour atteindre une longueur d’un millimètre). Leur concentration est le plus souvent comprise entre 100 et 500 par centimètr […] […] Lire la suite
CYCLONES TROPICAUX
Dans le chapitre « Le fonctionnement d'un cyclone » : […] Un cyclone est une formidable machine thermodynamique qui « consomme » des milliers et des milliers de kilomètres cubes d'air . Ces mouvements d'air, extrêmement violents, génèrent des phénomènes météorologiques gigantesques qui développent une énergie considérable, équivalente à celle de plusieurs bombes atomiques par seconde ! À l'intérieur de la zone couverte par l'œil , l'air subit de puissan […] […] Lire la suite
HUMIDITÉ
Dans le chapitre « La couche hydrique atmosphérique » : […] Entièrement condensée et répandue sur la surface du globe, la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère composerait une couche d’eau liquide de 24 millimètres d’épaisseur, ce qui représente un volume d’environ 12 000 kilomètres cubes, soit un cent millième de la quantité d’eau de notre planète. Cette quantité peut paraître faible, mais elle est sans cesse renouvelée. Elle provient de l’évaporation […] […] Lire la suite
HYDROLOGIE
Dans le chapitre « Les précipitations » : […] Les précipitations sont constituées des chutes de pluie, de grêle ou de neige provenant de la condensation, dans des conditions météorologiques particulières, de la vapeur d'eau atmosphérique. Elles constituent l'unique « entrée » des principaux systèmes hydrologiques continentaux que sont les bassins versants. Les précipitations se produisent de manière intermittente et finalement assez rarement. […] […] Lire la suite
MODIFICATION ARTIFICIELLE DU TEMPS ET DU CLIMAT
Dans le chapitre « Théories modernes de la modification du temps » : […] Les théories actuelles appliquées à la modification du temps se sont développées à partir du milieu du xx e siècle, grâce à une meilleure compréhension des processus de formation des précipitations. Elles sont principalement fondées à partir de constats portant sur : – le rôle des aérosols (ou poussières en suspension) pour servir de support à la formation (ou nucléation) des gouttelettes d’eau […] […] Lire la suite
NEIGE
Dans le chapitre « Métamorphoses de la neige sèche » : […] La neige est un matériau en constante évolution, qui se transforme sous les effets de son propre poids et sous ceux des différents paramètres météorologiques, comme la température, l’humidité ou la pluie. On parle alors de métamorphose. Lorsque la température reste inférieure à 0 0 C, on dit que la neige est sèche. Deux phases de l’eau ( vapeur et solide) sont alors en présence. Il n’y a pas d’ […] […] Lire la suite
NUAGES
Dans le chapitre « Composition des nuages » : […] Les nuages proviennent de la condensation de la vapeur d'eau contenue dans l'air sur des aérosols (particules liquides ou solides en suspension). Cette condensation sous forme de gouttelettes d'eau liquide ou de cristaux de glace est toujours la conséquence d'un refroidissement de l'air résultant le plus souvent de la détente subie par un certain volume d'air humide qui s'élève dans l'atmosphère […] […] Lire la suite
PRÉCIPITATIONS, météorologie
Dans le chapitre « Rosée » : […] La rosée se traduit par des gouttelettes d'eau perlant aux feuilles et aux tiges des arbustes, décorant la végétation au voisinage du sol. La production de ce phénomène exige deux conditions : une nuit claire permettant au sol de se refroidir, par rayonnement, au-dessous du point de rosée, des vents pratiquement nuls pour éviter le brassage de l'atmosphère. Par ciel très clair, la nuit, en l'absen […] […] Lire la suite
SYSTÈMES OUVERTS, thermodynamique
On attribue volontiers en physique le nom de système au modèle stylisé d'un milieu naturel en vue de simplifier son étude théorique. Le solide strictement indéformable, le fluide incompressible et le gaz parfait sont des exemples classiques de tels systèmes. En particulier, un système fermé désigne une portion invariable de matière ou, de la même façon, un ensemble donné de points matériels. Da […] […] Lire la suite
Condensation de la vapeur d’eau
De même que la vapeur d'eau présente dans une cuisine, par exemple, se condense en buée au contact d'une vitre refroidie par la température extérieure (transition de phase gaz-liquide), la rosée se dépose par temps clair lorsque le rayonnement nocturne abaisse au-dessous...
Crédits : Y. Gautier