COLORATION, cytologie
BACTÉRIOLOGIE
Dans le chapitre « L'identification » : […] Dans de nombreux cas, un diagnostic de présomption peut être porté dès le stade de collection du produit infecté à analyser ; l'examen microscopique extemporané des préparations non fixées (bactéries immobiles ou présentant une mobilité particulière, portant éventuellement une capsule identifiable par sa réfringence, présence de spores, etc.), puis l'examen après fixation et colorations standards […] Lire la suite
CAJAL SANTIAGO RAMON Y (1852-1934)
Biologiste espagnol, né en 1852 à Petilla (Aragon), mort en 1934 à Madrid, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1906 pour ses travaux sur l'organisation du système nerveux. Il partage ce prix avec l'Italien Camillo Golgi. Diplômé de médecine puis professeur auxiliaire d'anatomie à l'université de Saragosse (1873-1875), Cajal est promu successivement professeur en titre à Valence (1883), profes […] Lire la suite
CARYOTYPE HUMAIN
Dans le chapitre « Les bandes Q » : […] En 1970, Caspersson montre, par la coloration des cellules en division à la moutarde de quinacrine, suivie d'une observation en lumière ultraviolette, que la structure des chromosomes est hétérogène. Cette technique permet l'identification précise de tous les chromosomes, en révélant une succession de bandes plus ou moins fluorescentes (appelées bandes Q pour quinacrine), propre à chaque chromoso […] Lire la suite
EHRLICH PAUL (1854-1915)
Savant allemand , prix Nobel de médecine (1908), qui a largement contribué à la naissance ou au développement de nombreuses disciplines biologiques telles que l'hématologie, l'immunologie, la chimiothérapie, la pharmacologie et la cancérologie. Né en Silésie, neveu d'un fabricant de matières colorantes, Paul Ehrlich mène des études médicales à Breslau, à Strasbourg, à Leipzig et les termine à Bres […] Lire la suite
GOLGI CAMILLO (1843-1926)
Médecin et cytologiste italien, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1906 (conjointement à l'histologiste espagnol Santiago Ramon y Cajal) pour ses explorations de la structure fine du système nerveux central. Camillo Golgi est né le 7 juillet 1843, à Corteno, en Italie. Alors qu'il exerce comme médecin dans un asile pour incurables à Abbiategrasso (Italie, 1872-1875) et bien qu'il ne dispose […] Lire la suite
GRAM COLORATION DE
Technique de coloration qui est la plus utilisée dans l'étude et la classification des bactéries en deux grands groupes : les bactéries à Gram positif et à Gram négatif. Le principe de cette méthode, mise au point de façon empirique par le médecin danois Gram en 1884, est le suivant : on étale les bactéries sur une lame de verre, on les fixe par la chaleur ou l'alcool, puis on les colore successiv […] Lire la suite
HÉMATOLOGIE
Dans le chapitre « Hématologie cellulaire » : […] L'hématologiste, entre tous les médecins, jouit d'un remarquable privilège. Il peut à tout moment, en prélevant une goutte de sang, examiner le tissu dont il a charge de prévenir ou de corriger les variations. Ce privilège est singulier. Pour le rein, pour le foie, des prélèvements ne peuvent être faits qu'une fois, deux fois. Pour le cerveau, pour le cœur, ce type d'exploration reste exceptionnel […] Lire la suite
HÉTÉROPYCNOSE
Portion ou totalité d'un chromosome, qui se trouve dotée, dans une espèce donnée, de façon régulière, d'une colorabilité (aux colorations cytologiques nucléales, comme celle de Feulgen) différente de celle du restant du lot chromosomique, soit pendant certaines phases de la mitose ou de la méiose (souvent la métaphase ou l'anaphase), soit pendant l'interphase (intervalle séparant deux mitoses). L' […] Lire la suite
IMMUNOCHIMIE - Immunocytologie
Dans le chapitre « Contrôle de la spécificité du marquage » : […] Avec toutes les techniques immunocytologiques, il est extrêmement difficile d'éviter complètement une coloration non spécifique. Il est donc essentiel de procéder à des contrôles pour pouvoir différencier sans ambiguïté une réaction spécifique immunologique et une coloration non spécifique : – l'anticorps marqué est absorbé avec son antigène homologue ; dans ce cas, aucun marquage spécifique ne […] Lire la suite
LANGERHANS PAUL (1847-1888)
Paul Langerhans, médecin allemand, est né le 25 juillet 1847 à Berlin. Il fait des études de médecine à Iéna et les finit à Berlin, passant sa thèse de doctorat en 1869. À peine diplômé, il voyage au Proche-Orient, revient en Allemagne et est médecin dans une ambulance pendant la guerre franco-prussienne de 1870. Professeur d’anatomie à Fribourg-en-Brisgau en 1873, il contracte la tuberculose et a […] Lire la suite
MICROSCOPIE
Dans le chapitre « « Voir » les molécules » : […] Des progrès considérables ont été apportés par la microscopie électronique dans la visualisation des macromolécules isolées. Parmi celles-ci, les acides nucléiques, les protéines et certains polysaccharides ont fait l'objet de très nombreuses études. Il est important de bien comprendre que la microscopie électronique ne remplacera jamais les méthodes biophysiques d'analyse structurale des moléc […] Lire la suite
MITOCHONDRIES
Dans le chapitre « Aspects dans la cellule vivante » : […] La présence des mitochondries est détectée dans toutes les cellules eucaryotes. Dès 1912, Kinsbury, en utilisant le vert Janus, mettait en relief le rôle des mitochondries dans les oxydations cellulaires. Le vert Janus ne colore les mitochondries que dans la mesure où elles consomment de l'oxygène. Ce colorant est en effet un couple redox qui, en absence d'oxygène, donne un leucodérivé incolore. […] Lire la suite
MYCOBACTÉRIES
Dans le chapitre « La tuberculose » : […] La tuberculose est une mycobactériose que provoquent chez l'homme et chez l'animal deux mycobactéries pathogènes, Mycobacterium tuberculosis et M. bovis . Jusqu'à la moitié du xx e siècle, environ 20 p. 100 des cas de tuberculose étaient produits par M. tuberculosis introduit par la voie respiratoire, et 80 p. 100 des cas par M. bovis introduit par la voie digestive (lait de vaches tubercule […] Lire la suite
TISSUS ANIMAUX
Dans le chapitre « Examen morphologique des tissus » : […] Cette phase de la recherche histologique fait appel au renforcement des contrastes, c'est-à-dire à la coloration. En effet, l'examen des coupes aux microscopes à contraste de phases ou à contraste interférentiel n'a qu'un intérêt limité, car il permet seulement la reconnaissance des structures. Il en est de même du microscope à fond noir, qui ne s'impose que pour l'examen de tissus renfermant des […] Lire la suite
TUBERCULOSE
Dans le chapitre « Mise en évidence du B.K. par coloration » : […] Alors que le bacille de la lèpre, grâce à sa réfringence, peut dans certaines circonstances favorables être vu sans coloration préalable, ce qui a permis sa découverte neuf ans avant celui de la tuberculose, il n'en est pas de même pour ce dernier. La mise en évidence du bacille de Koch par coloration est plus difficile que pour les autres microbes. Elles nécessite une surcoloration de la prépara […] Lire la suite