CLONAGE MOLÉCULAIRE
BIOCHIMIE
Dans le chapitre « Biologie moléculaire » : […] La biologie moléculaire est, parmi toutes les branches de la biochimie, celle dont l'expansion est actuellement la plus rapide. Elle s'identifie à l'ensemble des réactions qui permettent l'expression et la transmission du message génétique. C'est donc la biochimie de l' ADN, qui est le vecteur de l'information génétique. L'ADN est connu depuis 1869, mais ce n'est qu'en 1944 qu'Avery, Mac Leod et […] […] Lire la suite
BIOLOGIE La biologie moléculaire
Dans le chapitre « Technologie du génie génétique et de l'ADN recombinant » : […] Le virage vers « l'organisme supérieur » ne se révèle cependant productif qu'avec l'introduction des méthodes de la génétique moléculaire (ou génie génétique, ou manipulation génétique, selon les intentions), qui ne deviennent réellement efficaces qu'après 1980. On désigne ainsi un ensemble de manipulations in vitro de l'ADN mises au point à partir de 1975 en tirant partie des connaissances accu […] […] Lire la suite
EUCARYOTES (CHROMOSOME DES)
Dans le chapitre « Morphologie du chromosome » : […] Lorsque la cellule ne se divise pas, le noyau apparaît comme un réseau de filaments enchevêtrés auquel Flemming (1879) a donné le nom de chromatine (fig. 4a). Les chromosomes ne sont bien individualisés que lors des divisions cellulaires (fig. 4 b, c, d). Bornons-nous à rappeler que, par la mitose, une cellule donne naissance à 2 cellules filles identiques ayant en particulier un nombre chromoso […] […] Lire la suite
GÉNÉTIQUE
Dans le chapitre « Le clonage d'ADN » : […] Les trois techniques qui ont autorisé l'avènement du génie génétique sont l' hybridation moléculaire, la coupure de l'ADN par les enzymes de restriction et le clonage moléculaire. Auparavant, en effet, il n'était pas possible d'isoler un gène donné, car il ne représentait qu'une infime partie de l'ADN cellulaire total dont on pouvait disposer. Si on imagine par exemple qu'un gène moyen mesure 10 […] […] Lire la suite
GÉNIE GÉNÉTIQUE
Dans le chapitre « Isolement et amplification des gènes » : […] Pour comprendre le fonctionnement des organismes et éventuellement les modifier, il est nécessaire de connaître la structure des gènes. Un gène humain représente, en moyenne, 0,0001 p. 100 du 1,8 mètre d'ADN que contient chacune de nos cellules. Sa longueur est donc en moyenne d'environ 0,0018 mm d'ADN. Aucune machine et aucun expérimentateur ne peut aisément manipuler individuellement des objets […] […] Lire la suite
GÉNOMIQUE Le séquençage des génomes
Dans le chapitre « Obtention de l'ADN à séquencer » : […] Le clonage est indispensable, sauf cas particulier, pour toute étude détaillée de l'ADN d'un organisme et en particulier pour son séquençage : c'est lui qui permet de disposer de l'ADN de ce génome sous une forme pure et utilisable. En pratique, les fragments d'ADN de l'organisme à étudier sont associés à un vecteur et introduits dans un hôte (souvent une bactérie, parfois une levure). Chaque bac […] […] Lire la suite
GÉNOMIQUE Théorie et applications
Dans le chapitre « La cartographie physique des génomes » : […] Les génomes peuvent être découpés en morceaux de taille variable contenant statistiquement de un à plusieurs centaines de gènes. Ces fragments sont introduits dans des vecteurs de clonage dont le type dépend de la longueur des fragments d'ADN qui y sont insérés. Le séquençage partiel des fragments permet de les ordonner. On dispose donc ainsi de l'ensemble d'un génome dans une série de vecteurs d […] […] Lire la suite
MÉLANOCORTINES
Les progrès récents de la biologie moléculaire ont révélé les relations entre des phénomènes aussi éloignés que l'obésité et la pigmentation de la peau ou du pelage. Ces progrès sont dus au clonage de récepteurs pour les mélanocortines. Les mélanocortines sont des peptides dérivant d'un précurseur protéique synthétisé dans la glande hypophyse, la proopiomélanocortine. Ces peptides sont essentiell […] […] Lire la suite
PREMIÈRE TRANSGENÈSE
En 1972, l'Américain Paul Berg (né en 1926) et ses collaborateurs de l'université Stanford parviennent à insérer dans le génome de la bactérie Escherichia coli , rendue perméable par un traitement chimique à base de calcium, un fragment d'ADN du virus SV40. Ils réussissent ainsi pour la première fois ce qu'on appelle aujourd'hui le « clonage » d'un gène, à savoir sa multiplication à volonté dans u […] […] Lire la suite
Principe du clonage d'un fragment d'ADN. L'ADN chromosomique extrait d'une cellule est coupé en de multiples fragments par des enzymes de restriction. Des plasmides isolés de bactéries et contenant au minimum une séquence d'ADN (Ori) permettant leur multiplication dans...
Crédits : Encyclopædia Universalis France